Sénégal : politique et agriculture au menu des journaux

Les journaux sénégalais, parvenus lundi à APA, sont essentiellement dominés par la politique et l’agriculture.Sud Quotidien parle du projet de réforme électorale et informe que « l’opposition déchire le code ». Pôle opposition et non-alignés au dialogue politique se démarquent de l’arbitrage du chef de l’Etat.

Et dans Vox Populi, le Front de résistance nationale (FRN), les leaders du Mouvement pour la défense de la démocratie (MD2), du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) et de Jotna soutiennent que « Macky Sall vient de fermer les portes du dialogue et d’ouvrir celles de la confrontation ». Pour le front de l’opposition, le président de la République a « saboté » le travail qu’il a lui-même commandité dans le cadre du dialogue politique.

Walf Quotidien estime que « Macky (Sall) se tire une balle dans le pied » avec l’élection des maires au suffrage universel direct. Le journal explique que cette situation risque de jouer un vilain tour à la majorité présidentielle à cause des nombreuses « rivalités internes » au sein de la coalition.

EnQuête parle sur l’éventuelle alliance entre l’ancien maire de Dakar, Macky Sall et Idrissa Seck et informe « Khalifa dit non ». Le journal soutient même que « Khalifa Sall goûte très mal aux rumeurs de deal et d’alliance avec Macky Sall ».

Sur le plan agricole, L’Observateur revient l’inauguration des Domaines agricoles communautaires (Dac) de Keur Momar Sarr. Selon le journal, « Macky répare une injustice » puisque le chef de l’Etat a promis l’accès à l’eau potable pour les villages aux alentours du Lac Guiers.

Dans le quotidien L’AS, le chef de l’Etat apporte des gages et souligne que les « Dac pourront satisfaire l’approvisionnement local, et aussi exporter vers les marchés étrangers ».

Le Soleil  indique que 1250 milliards Fcfa ont été mobilisés en neuf ans pour le secteur hydraulique au Sénégal. Dans les colonnes du quotidien national, Macky Sall assure que les Dac restent le modèle qu’il faut pour développer l’agriculture.

En sport, Stades et Record reviennent largement sur les sacres de l’Italie et l’Argentine à l’Euro et à la Copa America. « Sacrée Italie, maudite Angleterre » titre Record, qui, parlant de la Copa, souligne que « Messi brise enfin la malédiction ». « L’Italie brise le rêve anglais, Messi enfin couronné avec l’Argentine » ajoute Stades.

Economie, politique et sport au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du recours au Partenariat-public-privé, le champ politique national, la production locale du vaccin contre la Covid-19 et la Coupe de la CAF remportée par le Raja de Casablanca, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Économiste+, qui aborde les enjeux du recours au Partenariat public-privé (PPP), écrit que les collectivités locales sont rattrapées par la grande vague des PPP, une formule qui a fait ses preuves depuis des années dans différents secteurs d’activités et pour de nombreux projets d’infrastructure d’envergure.

Pour le quotidien, l’enjeu n’est pas simplement d’attirer les capitaux du privé, mais aussi ses compétences et idéalement en contournant les difficultés classiques des montages publics, les retards de livraison ou les défauts sur la qualité. Toutefois, le système « ne peut s’affranchir de garde-fous pour garantir son efficacité et prévenir les dérives », relève-t-il, estimant nécessaire que le choix du PPP soit « motivé » et que l’évaluation de cette formule soit prise en compte afin de « s’enrichir de croisement entre les coûts économiques des projets en formule PPP ou en maîtrise d’ouvrage publique classique ».

Evoquant le champ politique national, +Al Bayane+ écrit qu’une partie non négligeable de candidats qui se présentent aux élections sont plus guidés par leurs intérêts particuliers que par l’intérêt général, alors que les compétences intègres du pays désertent cette compétition après y avoir pris part.

Face à cette situation, le journal recommande de chercher les compétences dans le répertoire des cadres marocains dont les différents types de formations intellectuelles, académiques et techniques constituent une plateforme idéale pour l’encadrement politique organique. Il est grand temps que cette intelligentsia (ingénieurs, médecins, chirurgiens, esthéticiens, universitaires, entrepreneurs, avocats…), munie de civisme et de probité, s’assume et recouvre la chaise qu’elle a boudée, pendant des décennies, au profit des inciviques, ajoute-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) a salué la signature de trois accords de coopération entre le Maroc et la Chine pour la production locale du vaccin contre la Covid-19 et autres vaccins. « De toute évidence, ce projet structurant et novateur, s’inscrit dans le cadre de la volonté de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, de doter le Royaume de capacités industrielles et biotechnologiques complètes et intégrées, dédiées à la fabrication de vaccins au Maroc », souligne la CEN-SAD dans un communiqué, cité par la publication.

Cette initiative royale, relève la CEN-SAD, va de pair avec les dispositions de l’Agenda 2063 de l’Union africaine par lequel le continent africain dispose désormais d’un pôle d’excellence en biotechnologies à même de lui préserver son indépendance médico-technologique face aux risques sanitaires actuels ainsi qu’aux pandémies émergentes.

Au volet sportif, +Libération+ écrit que le Raja de Casablanca a réussi, samedi au stade de l’Amitié à Cotonou, à remporter pour la troisième fois de leur histoire, la Coupe de la Confédération CAF, et ce après avoir surclassé l’équipe algérienne de la Jeunesse Sportive de Kabylie par 2 à 1.

Une victoire tant attendue par toutes les composantes du club rajaoui qui restait sur une série de contre-performances sur le plan national, ce qui avait donné lieu à un climat tendu dans la demeure à la veille de cette finale, estime le journal.

Pour le contingent dépêché, auquel manquait surtout le capitaine Mohcine Moutawalli, écarté pour des raisons disciplinaires, la mission était des plus claires : secouer le cocotier et regagner le bercail avec le trophée continental.

La coupe remportée, le Raja a regagné aussitôt Casablanca qui a vécu des scènes de liesse et de fête, sachant que des supporteurs s’étaient déplacés aux premières heures de dimanche pour accueillir la délégation rajaouie, heureuse d’avoir fait le job et d’avoir garni le palmarès du club par une neuvième étoile africaine, fait savoir le quotidien.

Fake news: adoption d’une Charte par les médias numériques ivoiriens

Les médias numériques de Côte d’Ivoire ont entériné samedi une Charte de bonne conduite dans les médias en ligne et sur les réseaux, à l’issue d’un séminaire à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.

Ce séminaire, ténu autour du thème « Médias numériques et cohésion sociale », a été organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire  (Repprelci), la faîtière des médias numériques ivoiriens.

Il a été financé par le Fonds de consolidation de la paix (FCP) des Nations-Unies à travers le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).

Au terme des travaux, les participants ont recommandé entre autres un engagement fort des pouvoirs publics dans la lutte contre les fake news, la mise en place dans les rédactions de points focaux pour la cohésion sociale, un appui aux journalistes des médias numériques dans la lutte contre les fake news et une promotion de l’éducation aux médias.

Une application plus rigoureuse et ferme de la loi contre les fausses informations, une responsabilité plus accrue des acteurs de la presse en ligne dans le traitement des informations, et un engagement des journalistes au respect du code d’éthique et de déontologie figurent également sur la liste des recommandations.

A la clôture de ce séminaire, Peyogori Ouattara, représentant de la Représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, a fait observer que les journalistes dont la matière première est l’information, doivent être au premier plan de la lutte contre les fausses nouvelles « fake news » et les discours de haine.

Il a invité les professionnels des médias à être des acteurs de paix, prônant l’union des organisations des médias afin que leur message sur la cohésion sociale puisse avoir une forte portée.

Quant à Dr Théodore Konimi, représentant le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, il a conseillé les journalistes à faire preuve d’éthique et de maturité pour éviter de diffuser des rumeurs, des diffamations ou encore d’attenter à l’ordre social.

La Charte des médias numériques en Côte d’Ivoire comprend 20 dispositions. Selon le président du Repprelci, Lassina Sermé, à travers cela, les journalistes et les blogueurs s’engagent au professionnalisme et à utiliser les réseaux sociaux de façon responsable.

« Nous réaffirmons notre détermination, notre engagement et notre volonté résolue à enraciner l’exercice du métier de journaliste dans la responsabilité sociale, dans le respect de la liberté d’opinion et d’expression », indique le texte en son préambule.

A travers cette Charte, les médias numériques s’engagent à « promouvoir, défendre et préserver la liberté d’expression dans la responsabilité » dans l’éthique et la déontologie journalistique.

Dans la première disposition de la Charte, les professionnels des médias numériques en Côte d’Ivoire s’interdisent « la diffusion/publication des fake-news ou fausses informations ».

La deuxième disposition de la Charte invite les médias à « s’interdire de publier/diffuser des informations fournies par les réseaux sociaux sans vérification préalable ». 

La disposition numéro 3 exhorte les médias en ligne à « prendre le soin de vérifier les informations fournies par les réseaux sociaux, par ses propres canaux ou sources autorisées et ne rien publier qui ne soit vérifié ».

Le point 11 recommande aux médias en ligne de « respecter la diffusion des droits de réponses et de rectification dans les conditions prévues par la loi », tandis que la 12e disposition ordonne de « faire un erratum en cas de diffusion de fausses informations avec une note d’excuse de la rédaction ». En outre, le point 13 fait obligation au média de « retirer, sans délai, du site les liens ayant diffusé et qui diffusent des fake-news ». 

Le ministre ivoirien en charge de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », a présidé, vendredi, l’ouverture de ces assises.  Il a félicité le Repprelci pour cette « belle initiative qui s’inscrit parfaitement dans la vision du président de la République, d’amener tous les Ivoiriens au vivre ensemble » dans leur diversité.

Il a fait observer que la diffusion de fausses nouvelles et les messages violents mettent inéluctablement en mal la cohésion nationale et la coexistence pacifique, soulignant que les discours haineux ont un fort impact chez les jeunes.

Il a évoqué la diffusion récente, sur les réseaux sociaux le 19 mai 2021, d’une fausse information ayant entraîné des violences ciblées à l’endroit de la communauté nigérienne vivant en Côte d’Ivoire, ce qui commande d' »adresser cette problématique avec une urgence absolue ».

Quant au représentant du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Guillaume Beda, il a également fait remarquer que l’éducation aux médias et à la culture numérique des populations est une « urgence ». 

Le directeur général de l’Institut polytechnique des sciences et techniques de la Communication  (ISTC Polytechnique), Dr Alfred Dan Moussa, dans une conférence inaugurale sur le thème du séminaire « médias numériques et cohésion sociale », a invité les acteurs des médias à se lever les premiers pour « ôter le costume du déguisement aux esprits malins et dévoiler le faiseur de fausses nouvelles ». 

Le premier module de ce séminaire consacré au cadre juridique des nouveaux médias et à la responsabilité des médias numériques a été animé par le substitut du procureur de la République près le Tribunal d’Abidjan-Plateau, Anet Richard.

La communication identitaire et non violente a été présentée par Dr Djè Salomé de l’ONG Terre d’Union. Le module sur le Code de déontologie et la régulation des médias numériques a été présenté par Mme Sidonie Amoakon, Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse.

La journée de samedi a été meublée par le quatrième module intitulé, ‘’Défis de la désinformation ». Les participants ont droit à un regard croisé du professionnel Alafé Wakili, Directeur général de l’Intelligent d’Abidjan et de Dr Karim Wally, enseignant-chercheur à l’Université Félix Houphouët-Boigny.

Les outils et mécanismes de vérification des fake news, ont constitué le cinquième module présenté par Mamady Kébé de la plateforme de lutte contre les fake news, Ivoirecheck.com mise en place par le REPPRELCI.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faitière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Installation d’une Commission de matérialisation des frontières ivoiro-guinéennes

Une Commission technique mixte de matérialisation des frontières entre la Côte d’Ivoire et la Guinée a été installée à Abidjan, il y a quelques jours, dans un contexte de menace terroriste dans la région.

Pour l’installation officielle de cette Commission, la partie ivoirienne était représentée par le général de corps d’armée Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, représentant le Premier ministre Patrick Achi, président de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI).

Le ministre guinéen de l’Administration du territoire et de la décentralisation, le général de division Bourema Condé, a paraphé le protocole instituant la Commission Technique Mixte de Matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et la Guinée (CTMM/CI-Guinée) avec son homologue ivoirien, à la Primature.  

« Suivant les directives de l’Union Africaine à travers son Programme frontières, notre pays a créé depuis 2017 la Commission nationale des frontières », opérationnelle depuis février 2020, avec la mise en place de son secrétariat exécutif, a fait savoir le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité.

Dans le cadre de ses activités, la Commission ivoirienne des frontières a procédé le 19 février 2021 à l’installation de la Commission Mixte Paritaire de Matérialisation de la Frontière Côte d’Ivoire-Burkina Faso. La deuxième réunion des deux commissions est prévue les 12 et 13 juillet prochains à Ouagadougou.

« Cette dynamique qui est à saluer, traduit la vision du président de Alassane Ouattara de consolider et de raffermir les relations fraternelles entre la Côte d’Ivoire et ses voisins, en vue de créer un environnement global de sécurité et de paix qui sont les préalables » à tout développement socio-économique, a-t-il ajouté. 

« Il nous faut faire vite, car l’actualité sous-régionale marquée par la recrudescence des activités terroristes à nos frontières, nous contraignent à mettre la problématique des frontières au coeur des activités de nos gouvernements respectifs », a soutenu le général Diomandé Vagondo.   

Le général Diomandé a fait observer que « la délimitation est un préalable et un socle aux autres activités frontalières. Car, elle permettra de favoriser la coopération transfrontalière et de mettre en œuvre avec beaucoup plus de clarté, les projets de développement socio-économique dans les zones frontalières des deux pays ». 

Le ministre guinéen de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Bourema Condé, s’est réjoui de la « réactivation » de la Commission technique mixte de matérialisation des frontières entre la Guinée et la Côte d’Ivoire.

Il s’est dit convaincu que cette Commission sera « capable d’initier et de mettre en oeuvre des actions conjointes conformément aux visions de règlement pacifique des conflits, de renforcement de la paix et de la sécurité » ainsi que de l’entente mutuelle entre les deux pays.

Pour lui, « il est temps d’opérationnaliser la Commission technique et de la doter de moyens nécessaires »en vue d’une démarcation de la ligne frontière commune héritée de la colonisation. 

Le 20 décembre 1996, les deux États ont signé à Abidjan, l’Accord-cadre relatif à la matérialisation de leur frontière commune. Depuis ce temps, la Commission de matérialisation n’a pas pu être mise en place en raison de difficultés de parcours que les deux pays ont connues.  

La coopération allemande à travers la GIZ apporte aux États africains son appui dans la mise en oeuvre des activités du Programme frontière de l’Union Africaine. 

La Côte d’Ivoire, hôte de la JMT 2021, lance un concours de la meilleure mascotte

Le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs vient de lancer « Le concours de création de la mascotte, de son nom et du slogan » dans le cadre de la 41e Journée mondiale du tourisme (JMT) 2021 dont la Côte d’Ivoire abrite les festivités officielles.

Dans le cadre des festivités officielles de la 41e Journée mondiale du tourisme, le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs organise du 8 au 21 juillet 2021, ce concours pour définir l’identité visuelle de cette célébration, indique le ministère. 

L’Organisation mondiale du tourisme a désigné la Côte d’Ivoire pour organiser l’édition 2021 de la célébration officielle de la Journée mondiale du tourisme (JMT), le 27 septembre prochain, à l’échelle internationale.  

Selon le ministère du Tourisme et des loisirs, cette compétition vise à « donner un cachet particulier à cet événement d’envergure » et devrait permettre de promouvoir les initiatives artistiques et impliquer activement le génie créateur local dans la réussite de cette journée. 

Le thème de l’édition  2021 de la Journée mondiale du tourisme est « Le tourisme pour une croissance inclusive ». L’œuvre créative des différents postulants devrait tenir compte de cette thématique. 

Le deadline de dépôt des oeuvres d’art visuelles est fixé au 21 juillet à 16 heures (GMT, heure locale), à la direction de la Communication du ministère du Tourisme et des loisirs.  

Le concours s’adresse notamment aux résidents nationaux, sans restrictions de genre et de niveau, mais avec une préférence pour les artistes, les étudiants plasticiens, les infographistes et les designers. 

Les propositions visuelles devront prôner les valeurs d’ouverture et de partage du tourisme, ainsi que de l’hospitalité en terre ivoirienne, ainsi que les attraits touristiques et culturels de la Côte d’Ivoire. 

Les œuvres des candidats lauréats feront l’objet d’un branding de tous les supports de communication relatifs à la JMT 2021 qui sera précédée début septembre de « La quinzaine touristique ivoirienne » via une caravane dénommée « Sublime Côte d’Ivoire » à travers le pays.

Gbagbo déclare être « le seul à ne pas revendiquer être le fils d’Houphouët »

L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a déclaré dimanche être « le seul à ne pas revendiquer être le fils d’Houphouët », mais ceux qui le proclament « font ce que Houphouët n’a pas fait », lors d’une visite à Henri Konan Bédié à Daoukro (Centre-est).

« Jusqu’au aujourd’hui, je suis le seul à ne pas revendiquer être le fils d’Houphouët », mais ceux qui le revendiquent « font ce que Houphouët n’a pas fait », a déclaré dans un discours M. Gbagbo, ajoutant « entre vous et moi, qui est le fils du père ? », déclenchant des applaudissements.

M. Gbagbo, en visite chez M. Bédié, le chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci), ex-allié au pouvoir, son ex-rival, n’a pas voulu revenir sur certains aspects politiques vu les circonstances, a lancé « on se reverra et je parlerai (…) pour le moment, je ne peux pas encore parler ». 

Évoquant l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, il a confié avoir appelé la chaîne de télévision TV5 pour dire qu' »il ne fallait pas un troisième mandat », parce qu’en Afrique « on a un problème », on écrit les textes « et puis on les froisse et on les jette ». 

« Quand il y a eu le problème du 3e mandat, j’ai repensé au problème de 1993. J’ai dit, voilà le même problème du non-respect des textes », a martelé M. Gbagbo, qui estime qu' »il faut se battre pour être du côté de la Constitution ». 

Pour lui, la réconciliation, c’est aussi le respect des textes de la loi fondamentale. En outre, a-t-il ajouté « il faut respecter les être humains parce que dans cette bataille contre le 3e mandat, dans cette région, il y a eu des morts (…) ».

M. Gbagbo a qualifié samedi, à son arrivée à Daoukro, sa visite d' »acte de réconciliation et de reconnaissance », parce que M. Bédié, son ex-rival, lui avait rendu visite à Bruxelles au moment où il attendait le verdict final sur son acquittement définitif.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a remercié son hôte pour l’accueil à lui réservé. Il s’est réjoui de la présence des chefs traditionnels et coutumiers qui sont venus le saluer ainsi que les cadres du Pdci.

Programme GPE-Abidjan: fin de recrutement des auditeurs le 19 juillet 2021

Le recrutement des auditeurs de la 22e promotion du Programme de formation en Gestion de la politique économique « GPE-Abidjan » de l’Université Félix Houphouët-Boigny, lancé le 22 mai dernier, s’achève le 19 juillet 2021.

Le GPE-Abidjan, programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, s’impose au fil des ans comme un incubateur de compétences en gestion de la politique économique. Il vise le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest-africaine francophone.

L’entrée au GPE-Abidjan est soumise à un processus rigoureux de sélection. La première étape est celle de l’analyse de dossiers, qui débute chaque année en mai pour prendre fin à la troisième semaine du mois de juillet.

Les dossiers de candidatures sont reçus uniquement en ligne sur le site
http://www.gpe-afrique.net/recrutement/  et analysés par un jury expérimenté.  

La seconde étape, elle, concerne le test de recrutement. Les candidats admissibles après l’analyse de dossiers sont invités à se rendre dans les centres retenus à cet effet, dans tous les pays couverts par le GPE-Abidjan afin de concourir. 

Depuis 2017, le GPE-Abidjan dispense deux types de formations diplômantes, en présentiel et à distance, qui débouchent sur un Master des Hautes Etudes en Gestion de la Politique Economique.

De ce fait, les cadres désireux de faire acte de candidature sont invités lors du processus de recrutement à opérer un choix lors de leur inscription, soit la formation diplômante en présentiel ou la Formation diplômante ouverte à distance (FOAD).

La formation en présentiel nécessite une présence effective et permanente du candidat admis au GPE-Abidjan durant les douze mois de formation. À cet effet, aucune dérogation n’est possible.

Quant à la Formation ouverte à distance (FOAD), elle est destinée à ceux qui, pour des raisons personnelles ou professionnelles, ne peuvent être mis en situation de stage pendant douze mois.

Pour la FOAD, les cours se déroulent exclusivement en ligne.Cependant, la soutenance du mémoire professionnel, se déroule dans les locaux du Programme GPE-Abidjan, à l’instar des auditeurs de la formation présentielle.

Pour être éligible au GPE-Abidjan, le candidat doit être titulaire d’une maîtrise ou d’un Master en sciences économiques et de gestion ou d’un diplôme jugé équivalent.

En outre, il devrait être en activité au moment de la candidature, avoir au moins deux années d’expériences professionnelles, et être âgé de moins de 45 ans lors de la candidature.   

La date de clôture des candidatures est prévue le 19 juillet 2021 et la période de publication de la liste des candidats autorisés à concourir pour le 27 juillet 2021.  

L’organisation du test écrit dans les différents pays a lieu le 05 août 2021. Un peu plus d’un mois après, notamment le 07 septembre 2021, interviendra la publication de la liste des admis de la 22e promotion.

Le GPE-Abidjan capitalise plus de 20 ans d’expériences dans le renforcement des capacités avec plus 650 experts formés qui occupent pour la plupart des responsabilités de très haut niveau dans les administrations publiques et privées. 

Côte d’Ivoire : enquête sur la balance des paiements

Une enquête sur la balance des paiements au titre de l’année 2020 sur toute l’étendue du territoire national ivoirien a démarré le 28 juin dernier et s’achèvera le 28 juillet 2021, a appris APA, dimanche.

Cette « enquête de la balance des paiements au titre de l’année 2020 sur toute l’étendue du territoire national », est organisée par la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, en collaboration avec la direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour la Côte d’Ivoire.

 « L’information statistique joue un rôle important dans le suivi et l’analyse de la situation socio-économique d’un pays car elle permet de cerner les réalités et les évolutions susceptibles de mieux orienter les mesures de politiques sociales et économiques », a rappelé le directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Jacques Konan Assahoré, par ailleurs Président du Comité national de la Balance des paiements.

Sont concernés par cette enquête les opérations effectuées au titre de l’exercice 2020 par les autorités institutionnelles, administratives et monétaires, les intermédiaires habilités et autres intermédiaires financiers.

Les organisations professionnelles et autres acteurs du secteur privé notamment les importateurs et exportateurs de biens et services, les partenaires au développement, les représentations des organisations internationales et des ONG internationales sont également concernés.

La Balance des paiements est un état statistique qui retrace, sous forme comptable, l’ensemble des flux d’actifs réels, financiers et monétaires entre les résidents d’une économie et les non-résidents, au cours d’une période donnée.

Elle permet d’évaluer l’insertion de l’économie dans son environnement extérieur, d’identifier l’apparition de déséquilibres et de comprendre comment ces déséquilibres sont financés par le reste du monde. Elle constitue, en outre, une source contributive à l’élaboration de certains agrégats nationaux et apparaît ainsi comme un élément essentiel de la statistique nationale.

Nonobstant la crise sanitaire liée à la pandémie à Covid-19, l’enquête de l’année dernière  (au titre de l’année 2019) a enregistré un taux de réponse de 88,1%.  Ce résultat a été obtenu grâce à une combinaison d’actions dont un appui apporté au Secrétariat Technique du Comité de la Balance des paiements (la BCEAO) et le renforcement de la sensibilisation des répondants.

Maroc : La fête du sacrifice sera célébrée le 21 juillet (officiel)

La fête du sacrifice (Aid Al Adha) sera célébrée au Maroc mercredi 21 juillet, a annoncé samedi le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques.Dans un communiqué, le ministère indique que le croissant lunaire annonçant le mois de Dou Al Hijja de l’an 1442 de l’Hégire n’a pas été observé samedi soir (10 juillet) et par conséquent l’Aïd Al Adha sera célébré le 10 Dou Al Hijja 1442 correspondant au 21 juillet 2021.

Huit millions de têtes d’ovins et de caprins devront être identifiées pour la célébration de Aïd Al Adha, selon le ministère de l’Agriculture.

Coupe de la CAF : Le Roi Mohammed VI félicite le Raja de Casablanca

Le Roi Mohammed VI s’est entretenu, samedi au téléphone avec le président du Raja de Casablanca, Rachid Andaloussi, et l’entraîneur de l’équipe, le Tunisien Lassaad Chabbi, leur exprimant ses vives félicitations suite à la consécration du Raja en finale de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF-2021).Lors de cet entretien téléphonique, qui a eu lieu à l’issue du match tenu samedi soir au stade de l’Amitié à Cotonou (Bénin) contre l’équipe algérienne de la Jeunesse sportive de Kabylie, le Souverain a chargé le président et l’entraîneur de transmettre Ses félicitations aux joueurs, au staff et aux supporters de l’équipe du Raja pour cet important triomphe, motif de fierté pour l’ensemble du public sportif et tout le peuple marocain.

Pour rappel, le Raja de Casablanca a remporté la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), en s’imposant, samedi à Cotonou (Bénin), face l’équipe algérienne de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) sur le score de 2 buts à 1.

Les buts du Raja ont été inscrits par Sofiane Rahimi (5è) et Ben Malongo (14è), alors que Zakaria Boulahia a réduit le score pour le club algérien (46è).

Il s’agit du troisième titre remporté par les Rajaouis dans cette compétition, après leur sacre en 2003 et 2018, aux dépens, respectivement, de Coton Sport du Cameroun et Vita Club de la RD Congo.