Gbagbo juge sa visite à Bédié d' »acte de réconciliation »

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a qualifié samedi d' »acte de réconciliation et de reconnaissance » sa visite à Henri Konan ????????́????????????́ à Daoukro (centre-est), où il aura un tête-à-tête avec le chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).M. Gbagbo a indiqué avoir « ????????????́???????? ???????? ???????????????????????? ????̀ ???????? ???????????????????????? » ???????? il ????????????????????????????, ???????????? « ???????? ???????????????? ???????? ???????????????? ???????????? ????????́????????????????́???? », avant d’ajouter « c???????????????? ???????????????????????? ???????????? ???????? ???????????????? ???????? ????????́???????????????????????????????????????????????? ???????? ???????? ???????????????? ???????? ????????????????????????????????????????????????????????. »

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, est arrivé en début de soirée chez le président du Pdci Henri Konan Bédié, à sa résidence de Daoukro. Sur le chemin, son cortège a été accueilli par des foules en liesse. 

Cette rencontre est la p????????????????????̀???????? ???????????????????? ???????????? ???????????????? ???????????????????????????? ????????????́???????????????????????????? ???????????????????????? ???????? ???????????????????????? ???????? M. ???????????????????????? ???????? ????????̂???????? ????’????????????????????????, ???????? ???????? j???????????? ????????????????. Elle devrait permettre un fort rapprochement entre le Pdci et le Front populaire ivoirien  (FPI), fondé par M. Gbagbo.

Les deux personnalités, main dans la main, ont été accueillies par des militants venus nombreux à Daoukro. Selon des sources proches des deux partis, cette rencontre devrait permettre de sceller une « alliance FPI-PDCI ».  

Coupe de la CAF: Le Raja de Casablanca s’adjuge le titre

Le Raja de Casablanca a remporté la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), en s’imposant, samedi à Cotonou (Bénin), face l’équipe algérienne de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) sur le score de 2 buts à 1.Les buts du Raja ont été inscrits par Sofiane Rahimi (5è) et Ben Malongo (14è), alors que Zakaria Boulahia a réduit le score pour le club algérien (46è).

Il s’agit du troisième titre remporté par les Rajaouis dans cette compétition, après leur sacre en 2003 et 2018, aux dépens, respectivement, de Coton Sport du Cameroun et Vita Club de la RD Congo.

Lors de cette rencontre, la première entre le Raja Casablanca et la JS Kabylie en Coupe de la CAF, les Rajaouis sont vite entrés dans le vif du sujet assommant une équipe algérienne qui ne savait pas à quel Saint se vouer.

Dès la 5è minute, Sofiane Rahimi profite d’une passe lumineuse de Omar El Arjoune pour mettre le cuir au fond des filets. L’arbitre de la rencontre, le Sud-africain Victor Gomes annule le but dans un premier temps pour hors-jeu, avant de le valider après consultation de la VAR.

A la 14è minute, Ben Malango, à la réception d’une passe latérale du jeune Oussama Soukhane, a réussi à inscrire le deuxième but du Raja d’une puissante frappe à ras de terre du pied gauche qui n’a laissé aucune chance au gardien de but algérien.

De retour des vestiaires, les Algériens ont mené un autre style de jeu plus agressif dans la perspective de revenir au score. Et déjà à la 46è minute, Zakaria Boulahia, profitant d’un relâchement de la défense rajaouie, est parvenu à réduire le score.

La tâche du club casablancais est devenue plus ardue, après l’expulsion du défenseur Omar El Arjoune à la 63è minute du jeu. Mais, les multiples occasions de la JS Kabylie n’ont pas été concrétisées.

Le Raja de Casablanca remporte donc le sacre succédant ainsi au palmarès de cette compétition à la Renaissance de Berkane, championne de l’édition 2020.

Santé, économie et politique meublent les quotidiens et hebdomadaires marocains

La production des vaccins au Maroc, la campagne de vaccination, la consolidation du tissu productif local et les enjeux des prochaines élections, prévues en septembre prochain, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+, qui revient sur la production des vaccins au Maroc, dont le vaccin anti-covid-19, écrit que la démarche du Royaume, sous l’impulsion directe du Souverain, « est si importante et exemplaire », initiant, à travers les partenariats signés, une coopération Sud-Sud et Nord-Sud qui avait disparu du devant de la scène mondiale depuis plusieurs années.

Elle matérialise également la “grande qualité” des liens qui unissent depuis plusieurs années le Maroc et la Chine Populaire à travers des projets structurants, comme la Cité Mohammed VI près de Tanger, et la fourniture assidue, depuis février dernier, de millions de doses du vaccin Sinopharm permettant à notre pays de mettre en oeuvre une campagne vaccinale considérée comme parmi “les plus réussies” à l’échelle internationale, ajoute l’hebdomadaire.

+Le Matin+ rapporte que la campagne nationale de vaccination élargie aux personnes âgées entre 35 et 39 ans. Cette campagne, qui en est à sa 23e semaine consécutive, se poursuit à une cadence soutenue après que les autorités sanitaires ont reçu, en début de semaine, de nouvelles cargaisons du vaccin chinois Sinopharm.

Aux fins de la réalisation des objectifs de la stratégie nationale de vaccination, les rendez-vous ont été étendus à la journée de dimanche, à la faveur de la mobilisation de cadres médicaux civils et militaires, tout en donnant une nouvelle opportunité aux citoyens âgés de plus de 40 ans de se faire vacciner.

À ce jour, le nombre de primo-vaccinés dans le Royaume est de 10.349.861, tandis que celui des personnes complètement vaccinées (1re et 2e doses) s’élève à 9.220.292, rappelle le quotidien.

+Finances News Hebdo+, qui aborde la consolidation du tissu productif local, écrit qu’aujourd’hui, consolider le tissu productif local “reste un impératif, ou plutôt un enjeu de développement majeur”, d’où l’ambition des pouvoirs publics de faire passer à 100 milliards DH le montant des exportations, pour produire l’équivalent de 83 milliards DH au Maroc.

C’est un challenge à relever, surtout que cette crise a révélé la vulnérabilité du capitalisme contemporain, relève la publication, soulignant que la décision du Royaume de fabriquer des vaccins s’inscrit dans cette veine.

+Challenge+, qui s’attarde sur les prochaines élections, écrit que ces élections prévues en septembre ne sont pas une simple compétition entre les partis, mais revêtent une importance capitale pour la construction démocratique.

L’enjeu réel c’est le taux de participation: s’il s’effondre, il faudra se poser la question de savoir si les Marocains sont attachés un tant soit peu à la démocratie représentative, relève le journal.

L’enjeu étant très fort, il appelle les partis politiques à bien concocter des projets susceptibles de convaincre les Marocains de venir aux bureaux de vote, mettant en garde contre la présentation de candidats accusés de détournement ou condamnés en première instance.

La Covid-19 omniprésente dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent essentiellement de l’actualité liée à la pandémie.L’AS rapporte que maintenant « le nombre de cas enregistrés quotidiennement dépasse les 400 ». Dans ce journal, Al Hassan Sall, le Gouverneur de Dakar, souligne que ces trois derniers jours « 90 % des infections du pays sont recensés » dans la capitale.

Sous le titre « Invariable », Le Quotidien indique que « la progression » du virus au Sénégal reste constante. Poursuivant, ce journal fait savoir que ce pays a vécu hier un « vendredi noir » car le record de contaminations (402), établi en février 2021, a été battu ce jour-là avec un cumul de 476 nouveaux malades.

Cela fait dire aux Echos que « la troisième vague est bel et bien là ». Face au risque décuplé par les préparatifs de la fête du sacrifice (Aid el kébir) avec les mouvements de populations de Dakar vers l’intérieur du pays, Al Hassan Sall a insisté sur « le retour des gestes barrières » mais aussi la vaccination.

Dans Wa Grand Place, l’opposant Thierno Bocoum a affirmé que « ceux qui nous dirigent aujourd’hui sont disqualifiés pour parler de protection contre (le nouveau coronavirus) au risque de braquer les populations ».

En tout cas, selon L’observateur, « les signes du chaos » sont déjà visibles. Ce quotidien précise que « le variant Delta, souche plus contagieuse, ne circule qu’à Dakar ». Dans les colonnes de L’Observateur, Cheikh Mouhamadou Mbacké Lô, expert en Santé publique, soutient que l’État doit « aller nécessairement vers l’interdiction des rassemblements », non sans ajouter que l’application de mesures restrictives comme « le couvre-feu » n’est plus possible.

De son côté, Vox Populi fait remarquer une éclaircie dans la grisaille avec « le lancement officiel, hier, du projet de construction d’une usine de vaccins anti-Covid à l’Institut Pasteur (de Dakar) ».

EnQuête renseigne que « le Sénégal démarre la production en juin 2022 » avec un financement de « 16,75 millions d’euros ».

Le Soleil liste, quant à lui, les partenaires du gouvernement dans ce projet d’envergure : « Le ministère allemand de la Coopération et du Développement économique, à travers la Banque allemande de Développement, a accordé une subvention de 20 millions d’euros. La France, par le biais de l’Agence française de Développement (AFD), a dégagé une enveloppe de 1,8 million d’euros. La Belgique, l’autre partenaire, sera dans le transfert de technologies ».

Enfin, relativement à la pénurie actuelle de vaccins au Sénégal, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a annoncé, dans le quotidien national, « l’arrivée de 300.000 doses très prochainement ». Ce dernier signale également une commande de « 5,3 millions de doses du vaccin Johnson et Johnson ».

Fake news: les médias numériques ivoiriens en réflexion sur une Charte

Le Réseaux des professionnels de la presse en ligne (Repprelci), la faîtière des médias numériques ivoiriens, engagé dans la lutte contre les fake news, réfléchit avec ses partenaires sur une Charte de bonne conduite sur les réseaux sociaux.

Avec l’appui financier du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (FCB) à travers le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) à Abidjan, le Repprelci a initié un séminaire de formation sur les fake news et les discours de haine, qui s’est ouvert vendredi pour s’achever dimanche.

Ce séminaire qui a lieu à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan, regroupe des professionnels des médias, les organes de régulation du secteur, la gendarmerie nationale, la police nationale, la société civile, des consommateurs, des ONG, des influenceurs et des blogueurs.

Selon le président du Repprelci, Lassina Sermé, l’objectif est de « donner des rudiments et les éléments de langage aux participants » en vue d’une sensibilisation efficace dans les médias en ligne et les réseaux sociaux contre les fake news et les discours de haine.

« Nous pensons qu’en tant que professionnels du secteur, nous avons notre contribution à apporter dans cette lutte tout azimut contre ce fléau que représentent les fake news », a dit M. Lassina Sermé.

A l’issue de ce séminaire, dira-t-il, « nous devons adopter une Charte de bonne conduite d’utilisation des médias numériques et des réseaux sociaux », qui s’inscrit dans le « prolongement des activités menées par l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci) ».

Cet organe technique du Repprelci « scrute les différentes sites d’informations et les réseaux sociaux pour épingler les discours de haine et les manquements au Code de déontologie afin de pouvoir les rectifier auprès des auteurs de ces fautes », a précisé M. Sermé.

Il s’agit d’instituer « une Charte à laquelle chacun de nous va adhérer et qui peut être une sorte de feuille de route que nous allons suivre pour pouvoir rester dans ce canevas qui est d’avoir des écrits qui partent dans le sens de la réconciliation et de la cohésion sociale », a-t-il ajouté.

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin (KKB) a salué cette « belle initiative qui s’inscrit parfaitement dans la vision du président de la République, d’amener tous les Ivoiriens au vivre ensemble » dans leur diversité.

Il a fait observer que la diffusion de fausses nouvelles et les messages violents mettent inéluctablement en mal la cohésion nationale et la coexistence pacifique, soulignant que les discours haineux ont un fort impact chez les jeunes.

M. Kouadio Konan Bertin a assuré qu’il fera tout pour venir à la clôture, parce que les résultats attendus vont « figurer au rang des préoccupations » au niveau du département ministériel de la Réconciliation.

M. Arsène Assandé, Représentant la Représentante résidente du PNUD à Abidjan Carol Flore-Smereczniak,  a traduit l’engagement de l’institution à accompagner le gouvernement et les acteurs du domaine de la communication dans la recherche de solutions pour réduire l’impact de la désinformation sur la cohésion sociale.

Il a évoqué la diffusion récente, sur les réseaux sociaux le 19 mai 2021, d’une fausse information ayant entraîné des violences ciblées à l’endroit de la communauté nigérienne vivant en Côte d’Ivoire, ce qui commande d' »adresser cette problématique avec une urgence absolue ».

Quant au représentant du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Guillaume Beda, il a également fait remarquer que l’éducation aux médias et à la culture numérique des populations est une « urgence ». 

Dans ce contexte, le ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie « entend démarrer très bientôt un programme national de développement des médias dont la phase 1 va commencer par une tournée de sensibilisation et d’éducation à l’usage des réseaux sociaux » à l’endroit des populations.

Le directeur général de l’Institut polytechnique des sciences et techniques de la Communication  (ISTC Polytechnique), Dr Alfred Dan Moussa, a dans une conférence inaugurale sur le thème du séminaire « médias numériques et cohésion sociale », a invité les acteurs des médias à se lever les premiers pour « ôter le costume du déguisement aux esprits malins et dévoiler le faiseur de fausses nouvelles ».  

Le premier module de ce séminaire consacré au cadre juridique des nouveaux médias et à la responsabilité des médias numériques a été animé par le procureur de la République Anet Richard.

La communication identitaire et non violente a été présentée par Dr Djè Salomé de l’ONG Terre d’Union. Le module sur le Code de déontologie et la régulation des médias numériques a été présenté par Mme Sidonie Amoakon, Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse.

La journée de samedi sera meublée par le quatrième module intitulé, ‘’Défis de la désinformation ». Les participants auront également droit à un regard croisé du professionnel Alafé Wakili et de l’universitaire Dr Karim Wally de l’Université Félix Houphouët Boigny.

Les outils et mécanismes de vérification des fake news, constitueront le cinquième module qui sera présenté par Mamady Kébé de la plateforme de lutte contre les fake news, Ivoirecheck.com.

 Le sixième module est consacré à la Charte de bonne conduite des médias numériques de Côte d’Ivoire qui sera expliquée et commentée par le président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie, Zio Moussa.

L’avènement de l’Internet et des nouveaux systèmes d’informations a engendré de profondes mutations dans le secteur des médias, donnant naissance à plusieurs entreprises de presse en ligne en Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui, les réseaux sociaux, bien qu’étant utiles sont devenus des supports pour certains individus pour véhiculer de fausses nouvelles (fake news) qui mettent en mal très souvent la cohésion sociale.

 Les présidents des parlements africains réclament la levée des brevets sur les vaccins anti-Covid

Les présidents des parlements africains, réunis vendredi à Rabat, ont pointé du doigt la persistance des pays riches et des laboratoires mondiaux produisant les vaccins contre la pandémie de la Covid-19 à soumettre ces vaccins à la logique du marché et aux règles des brevets et de la propriété intellectuelle et industrielle, à un moment où la crise sanitaire frappe de plein fouet le monde entier. Pour eux, la menace du coronavirus durera tant que les vaccins ne sont pas généralisés et mis à la disposition de tous les peuples de la terre.Les responsables africains voient en l’appel du président américain de suspendre l’applicabilité des brevets relatifs au vaccin contre la Covid-19 une lueur d’espoir, surtout que Joe Biden a réclamé l’activation urgente de cette initiative, compte tenu de la propagation rapide de l’épidémie. 

Ils ont profité de leur rencontre à Rabat pour appeler les grandes puissances industrielles et les laboratoires internationaux à mettre fin à la pratique des brevets pour les vaccins anti-Covid-19, afin de permettre à tous les peuples de la terre, y compris les peuples africains, de se procurer le vaccin et de le produire localement en vertu des principes du droit à la vie, à la santé et celui de l’accès aux médicaments pour tous.

La vaccination de tous les peuples ne saurait se faire que si le transfert de technologie pour la fabrication de vaccins est facilité. L’idée est de permettre à chaque pays de s’autonomiser dans le cadre de partenariats internationaux et locaux impliquant les secteurs public et privé. 

Maroc : Une croissance stable avant la pandémie (rapport)

L’économie marocaine aurait connu une croissance relativement stable ces dernières années. C’est ce qui ressort en tout cas d’un rapport sur le bilan de l’action gouvernementale 2017-2021. Le document indique que «le taux de croissance ne dépend plus beaucoup de la volatilité de l’activité agricole qui a été impactée par la sécheresse pendant des années, particulièrement en 2019, ce qui témoigne du développement qu’ont connu plusieurs secteurs productifs notamment l’automobile et l’aéronautique qui ont contribué à la stabilisation de la croissance économique».Le rapport se veut très optimiste sur la reprise. Après une contraction prévue de 6,3% en 2020, sous l’effet de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, l’économie marocaine devrait croitre de 5,3% au titre de 2021, a précisé le document, notant que l’impact de la crise sanitaire sur la performance économique du Maroc est relativement limité, en comparaison avec d’autres pays de la région.

Toutefois, poursuit la même source, la conjoncture liée à la pandémie de Covid-19 a entrainé une augmentation remarquable du niveau de l’endettement du Trésor.

Par ailleurs, le document fait savoir que le gouvernement a pu limiter le déficit budgétaire, en moyenne à -3,63% du Produit intérieur brut (PIB), durant la période 2017-2019, contre -4,68 % entre 2013 et 2016 en dépit des efforts d’investissements déployés ces dernières années, et de l’impossibilité de réduire la plupart des dépenses du budget.

Covid-19: le Maroc élargit la vaccination aux 35-39 ans

Le ministère de la Santé a annoncé, ce vendredi, que l’opération de vaccination anti-​Covid a été élargie pour englober les citoyens âgés entre 35 et 39 ans.Dans un communiqué, le ministère affirme que cette mesure s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus, appelant tous les citoyens appartenant aux catégories ciblées à poursuivre leur adhésion à ce chantier national d’envergure en vue de progresser vers l’immunité collective, en envoyant un SMS au numéro gratuit 17 17 ou en consultant le site liqahcorona.ma pour connaître la date et le lieu de vaccination.

Le département insiste aussi sur la nécessité de continuer à se conformer aux mesures de prévention avant, pendant et après l’opération de vaccination anti-Covid 19, pour contribuer aux efforts de lutte contre la propagation du virus au Maroc.

À ce jour, le nombre de primo-vaccinés dans le Royaume est de 10.349.861, tandis que celui des personnes complètement vaccinées (1ère et 2ème doses) s’élève à 9.220.292.

Investissements ivoiriens: les demandes de création d’entreprises désormais en ligne

Toutes les demandes de création d’entreprises en Côte d’Ivoire seront désormais soumises en ligne, a annoncé jeudi Mme Sandrine Tegnan, la directrice du « CEPICI », le Guichet unique de l’investissement, lors d’un point de presse à Abidjan.

« Désormais, la création des entreprises se fait à travers la soumission en ligne de toutes les demandes de création, et la transmission du certificat d’immatriculation unique aux clients par voie de mail », a indiqué Mme Sandrine Tegnan.

Elle a fait observer que cette réforme comporte plusieurs avantages, notamment la réduction des files d’attente, la limitation des déplacements physiques, la suppression des rendez-vous et le suivi en ligne du traitement du dossier par l’usager.

De ce fait, le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), le Guichet unique de l’investissement, s’est résolument engagé dans un processus de création en ligne dans l’optique d’une transparence et une simplification du processus.

Cette dématérialisation des formalités en ligne a enregistré, cependant, quelques difficultés liées à l’interconnexion des systèmes des administrations impliquées dans la création d’entreprises avec des problèmes de paramétrage et de bugs informatiques. 

Ces différents aléas ont fortement impacté le fonctionnement du Guichet allant jusqu’à l’interruption de ses services avec pour corollaires le rallongement des délais de traitement des dossiers et des fermetures successives du Guichet.   

« Aujourd’hui, ces difficultés sont en grande partie maîtrisées, et celles résiduelles sont en cours de résolution. A ce jour, le CEPICI offre une plateforme dénommée E-Entreprises, accessible via l’URL www.225invest.ci », a renseigné Mme Sandrine Tegnan.

La directrice du Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, Mme Sandrine Tegnan, a ajouté que cette plateforme est un service de création en ligne des entreprises avec génération d’un Identifiant unique (IDU).

L’Etat de Côte d’Ivoire, au regard des difficultés et contraintes relevés en matière de création d’entreprises, a procédé en décembre 2012 à la mise en place du Guichet unique de création d’entreprises du CEPICI.

Le Guichet unique regroupe en son sein les administrations compétentes en matière d’immatriculation juridique, fiscale et sociale que sont le greffe, la direction générale des impôts et la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS). 

L’opérationnalisation de ce Guichet unique a permis une réduction de délai de création de 632 jours à 24 heures et du coût de 695 000 Fcfa à 15 000 Fcfa pour une Sarl au capital inférieur à 10 millions Fcfa.

Depuis sa création, le Guichet unique a enregistré de bonnes performances. A fin 2020, ce sont 90 000 entreprises qui ont été créées. La moyenne journalière de création est passée de 20 à 90 entreprises. 

Côte d’Ivoire: une grille de contrôle pour la visite technique des motos bientôt élaborée

Une grille de contrôle de l’état des véhicules motorisés en Côte d’Ivoire devrait être bientôt élaborée afin de rendre opérationnel le caractère obligatoire de la visite technique des motos.

Selon M. Roger Bini, directeur des opérations de la Société de contrôle technique automobile (Sicta, privée) ce qui reste après le décret imposant la visite technique aux engins motorisés y compris les deux et trois roues, est la « grille de contrôle ». 

M. Bini s’exprimait à l’occasion d’une visite d’une délégation de « Les rencontres  annuelles de la mobilité (RAMES) », une plateforme regroupant les acteurs du secteur routier, qui ont effectué une visite au sein de cette société de contrôle automobile à Port-Bouet, dans le Sud d’Abidjan.  

Très bientôt, confiera-t-il, le ministère des Transports et les entités concernées vont convoquer toutes les opérateurs en vue de travailler sur ce sujet pour définir les paramètres, entre autres les défauts et les degrés de tolérance. 

« Il faut que l’Etat nous donne un cahier de charges pour dire, par exemple, la validité de la visite technique d’une moto c’est un an ou six mois (…) quand est-ce que ça commence, et quelle est la couleur du certificat qu’on va mettre en place », a-t-il dit. 

Aujourd’hui, c’est « la phase exécutoire du projet qui reste à faire », a-t-il poursuivi, tout en se réjouissant de la mesure rendant obligatoire la visite technique des motos, qui sont de plus en plus impliquées dans des accidents de la circulation.  

Un constat ressort qu’après l’accident, les conducteurs des motos prennent la poudre d’escampette parce qu’ils ne sont pas immatriculés et c’est difficile de les identifier, a-t-il fait observer.

Auparavant, la délégation a visité Star Auto, un concessionnaire de marques automobiles. Le directeur général de la structure, Nouhoun Koulibali, a fait savoir que la société opère sur le projet de renouvellement du parc automobile ivoirien.

La société mènera d’ici à fin 2021, avec l’Office de sécurité routière (Oser), une campagne de sensibilisation sur la discipline des conducteurs. Les accidents de la route font dans le pays « 12.000 tués et plus de 21.000 blessés en moyenne par an ». 

Ensuite, une visite a été faite au roi de Moossou, dans la cité balnéaire de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan. Ici, la délégation a eu droit à l’histoire fondatrice du royaume, dirigé aujourd’hui par Nanan Kanga Assoumou.

Le roi Kanga Assoumou, installé en mai 1991, a célébré en mai 2021 ses 30 ans de règne. M. Barthélemy Kouamé, directeur général de Acturoutes, structure promoteur de Les Rames, conduisait cette délégation. 

La visite a pris fin par un échange avec des responsables en charge de la station à péage de la route internationale de Grand-Bassam, porte d’entrée des véhicules en provenance ou en transit du Ghana vers Abidjan. 

Quelque 1.000 visiteurs sont attendus à la 1ere édition de Les rencontres annuelles de la mobilité  (Les RAMes), une plateforme mettant en relation tous les acteurs du secteur des transports, de la route et des mobilités, prévues du 8 au 10 juillet à Abidjan. 

Le thème central de Les Rames est « Mobilité : les offres, les innovations et les perspectives ». La première journée a été consacrée aux visites techniques, et les 9 et 10 juillet, se tiendront les assises et l’exposition.