Presse ivoirienne: visite du site du projet d’acquisition foncière de la MS-Médias

Des souscripteurs au Projet d’acquisition de terrain nu de la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) ont visité mercredi le site négocié au profit des adhérents de l’organisation.

La mutuelle a mis à disposition des membres un car pour la visite du site. Sur les lieux, les souscripteurs ont constaté de visu le terrain situé à Bingerville Akpé Résidentiel, à l’Est d’Abidjan, où le terrassement était amorcé.  

Avant la visite guidée du site, le Président du Conseil d’administration de la MS-Médias, Cissé Sindou, a insinué que ce « projet a été motivé par la volonté de la mutuelle de faciliter l’accès aux travailleurs des médias privés et des personnels des structures publiques de la Communication, à l’accès à un toit à des conditions adaptées à leurs moyens financiers ».

La MS-Médias, soulignera-t-il, est accompagnée par l’Etat à travers le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) qui a aidé la mutuelle à acquérir un emprunt auprès d’une banque de la place en donnant sa caution pour le financement. 

Rassurant les souscripteurs sur l’état du titre foncier, M. Cissé Sindou, a indiqué que le notaire de la MS-Médias a authentifié la fiabilité des documents, ensuite le FSDP a procédé à toutes les vérifications nécessaires ainsi que l’établissement bancaire.  

 

M. Camara Bangaly, chargé du suivi-évaluation au FSDP, a confié qu’avant que le fonds ne s’engage dans ce projet d’acquisition foncière, il a écrit à la conservation foncière et à la direction de l’urbanisme pour s’assurer qu’il n’y a pas de servitude sur le terrain.

Il a en outre exhorté les souscripteurs à respecter les échéances de sorte que ce premier projet d’un coût de « 750 millions d’acquisition dont 600 millions Fcfa en prêt et 150 millions sur fonds de la MS-Médias », puisse bénéficier à une deuxième phase.

« Aujourd’hui, notre projection, c’est de procéder au morcellement et après on fera l’attribution des lots où chaque souscripteur attributaire d’un lot pourra venir identifier son terrain, et celui qui aura soldé, pourra disposer de sa parcelle et la mettre en valeur », a dit M. Cissé Sindou. 

De ce fait, la mutuelle va « procéder à la confirmation de toutes les réservations, ce qui permettra de savoir les lots disponibles mais en tout état de cause, nous avons ouvert une liste d’attente parce que le besoin est énorme », a poursuivi M. Cissé Sindou. 

L’organisation envisage par ailleurs d' »acquérir d’autres parcelles viables afin que le plus grand nombre de journalistes et des agents des médias puissent profiter de ce projet d’acquisition de terrain », a-t-il mentionné. 

Les lots définis par la MS-Médias avec les cabinets d’architecture ressortent l’acquisition de superficies de 200 mètres carrés pour 6,3 millions de Fcfa, 300 mètres carrés pour 9,3 millions Fcfa et des parcelles de 500 mètres carrés pour 15 millions de Fcfa.  

Pour être souscripteur, l’intéressé devra s’acquitter des frais de dossier d’un coût de 150.000 Fcfa non remboursable, un apport initial à hauteur de 10 pour cent du coût du terrain choisi, le reste du montant étant échelonné sur 48 mois, soit quatre ans.

M. Cissé Sindou a fait observer qu' »en termes de superficie, il y a eu plus de demandes de 500 m2″. Et déjà, lundi, quand les travaux de terrassement commençaient, la mutuelle était à 107 lots, mais les souscriptions s’étant poursuivies, l’on a aujourd’hui « au moins 110 voire 115 souscriptions ». 

Le porte-parole des souscripteurs, Charles Tra Bi, a dans un discours, remercié le ministère de tutelle qui accompagne le projet d’acquisition de terrain nu et s’est félicité de ce que la « corporation gagne toujours en maturité ».

La MS-Médias possède pour ce site d’une superficie de 5 hectares à Bingerville Akpé Résidentiel, l’Arrêté de construction définitive (ACD). Selon son PCA, le terrassement du terrain est fait en partenariat avec PFO.

 La mutuelle envisage de construire sur ce site un hôpital au profit de ses membres et des populations. Après l’assurance maladie par la prise en charge médicale, lancée en 2018, elle veut stabiliser ses comptes pour offrir plus de produits innovants à ses adhérents.  

Soudan : la Bad soutient la gestion des risques de catastrophe

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé une subvention de 8,56 millions de dollars du Fonds africain de développement pour mettre en œuvre le Programme de financement des risques de catastrophe en Afrique (ADRiFi) au Soudan.La Banque africaine de développement vient à la rescousse du Soudan très affecté par les effets néfastes du changement climatique. L’institution financière panafricaine a accordé une subvention de 8,56 millions de dollars à Khartoum pour renforcer sa résilience et sa réponse aux chocs climatiques.

D’une durée de cinq ans (2022 à 2026), le projet ADRiFi sera mis en œuvre pour un coût total de 13,02 millions de dollars. Il comprend des contributions du gouvernement du Soudan ainsi qu’une contribution en nature de la Capacité africaine de gestion des risques, informe le communiqué de la Bad parvenu vendredi à APA.

Grâce à ADRiFi, le Soudan renforcera sa capacité à évaluer les risques et les coûts liés au climat et élaborera des mesures d’adaptation ultérieures pour renforcer la résilience et permettre une réponse rapide aux bénéficiaires touchés par la sécheresse et les inondations.

Le programme comprend une composante complète de renforcement des capacités. Elle est conçue pour aider le Soudan à quantifier et gérer le risque climatique du pays, à améliorer l’efficacité et à prendre des décisions éclairées concernant le transfert des risques sur le marché. Tout cela se fera par le biais de l’assurance, dans le cadre d’une stratégie nationale holistique de gestion des risques.

Pour soutenir la participation du Soudan au projet, la prime d’assurance de première année pour la saison agricole 2021/2022 sera financée par les ressources du Fonds fiduciaire multi-donateurs nouvellement créé et du gouvernement allemand.

« Nous sommes ravis d’avoir ADRiFi Soudan approuvé par notre conseil d’administration. Cela ajoute à l’élan et à l’accent mis sur le Soudan depuis l’apurement de leurs arriérés avec la Banque au cours des derniers mois », a déclaré le directeur du Département des finances agricoles et du développement des infrastructures rurales à la Banque, Atsuko Toda, cité par le communiqué.

Le financement proposé intervient immédiatement après l’approbation récente de l’apurement des arriérés de 413 millions de dollars sur les prêts dus par la République du Soudan à la Banque africaine de développement.

Barrage du Nil: l’Onu pour des négociations menées par l’UA

Le Conseil de sécurité a recommandé que la question du Grand barrage de la renaissance éthiopienne sur le Nil (GERD) soit résolue par des négociations menées par l’Union africaine (UA).Lors de la réunion du Conseil, hier jeudi, des pays comme le Kenya, l’Estonie, le Mexique, le Niger, la RDC, la Norvège, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et l’Inde ont encouragé l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan à résoudre le différend relatif au GERD par le biais d’un processus mené par l’UA.

Le Représentant kenyan au Conseil de sécurité de l’ONU, l’ambassadeur Martin Kimani, a déclaré que les trois pays devaient coopérer pour utiliser le Nil dans leur intérêt mutuel de manière équitable et raisonnable, soulignant la nécessité de rechercher une solution africaine aux problèmes africains.

Le Représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, l’ambassadeur Vasily Nebenzya, a quant à lui exhorté les trois pays à parvenir à un accord global sur le GERD par le biais du processus mené par l’UA, réaffirmant l’engagement de son pays en faveur d’une solution africaine aux problèmes africains.

Le GERD est important pour remédier à la pénurie d’électricité en Ethiopie et servira d’instrument pour renforcer la coopération économique dans la région.

Le Représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies, l’ambassadeur Zhang Jun, a également déclaré que les Africains étaient capables de résoudre leurs problèmes par leur propre mécanisme, appelant à un processus dirigé par l’UA pour résoudre la question.

Mali : le futur organe électoral sème la discorde

La création d’un organe électoral unique chargé d’organiser les futures élections fait grincer des dents au sein de la classe politique et de la société civile malienne.C’est une douche froide pour l’opposition et la société civile. En effet, lors d’une rencontre hier à la Primature, le Premier ministre Choguel Maïga, a donné sa préférence pour la mise en place d’un organe électoral unique pour organiser les futures échéances électorales. 

Cette annonce ne ravit pas toute la classe politique, dont certains étalent leur scepticisme de voir cet organe conduire un calendrier électoral assez chargé. Pour les pourfendeurs du projet, cette mesure fait clairement les affaires du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui pourrait s’éterniser au pouvoir face au délai imparti pour finir la transition. Pour d’autres, il y a un risque de voir la junte garder une certaine mainmise sur cet organe qui doit organiser et superviser les prochaines consultations.

Face à ces divergences, le Premier ministre nommé le 7 juin dernier, doit trouver la bonne formule avec la classe politique. Même s’il a donné sa préférence pour la mise en place d’un organe unique, Choguel Maïga n’est pas fermé au dialogue et à l’idée de trouver un consensus qui arrangerait toutes les parties.

Après le renversement du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020, le colonel Assimi Goïta à la tête de la junte, est chargé selon les recommandations de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) de mener une transition de 18 mois, qui doit aboutir au retour de l’ordre constitutionnel avec la tenue de la présidentielle en février 2022.

Sahel : la présence militaire française au centre d’une visioconférence

Les chefs d’Etat du G5 Sahel se réunissent, ce vendredi, en sommet virtuel pour discuter principalement des modalités du retrait des soldats français.Depuis l’annonce, en juin, de la fin de l’opération Barkhane, la France n’a pas divulgué le plan détaillé du retrait de ses troupes. Un mois plus tard, le président Emmanuel Macron prend part aux discussions de ce 9 juillet.

En visite à Paris, après un séjour en Allemagne, le chef de l’Etat du Niger, Mohamed Bazoum, était aux côtés de son homologue français durant la visioconférence. Mahamat Idriss Déby, colonel Assimi Goïta, Roch Marc Christian Kaboré et Mohamed Cheikh El Ghazouani, respectivement président du Tchad, du Mali, du Burkina et de la Mauritanie, ont participé à distance.

Pris de court par la décision d’Emmanuel Macron, les présidents sahéliens se posent légitimement des questions quant au sort réservé par l’Elysée à la lutte contre le jihadisme dans cette région grande comme dix fois la France métropolitaine. Celle-ci devrait également mettre sur la table la question de la négociation avec les groupes jihadistes agitée au Sahel.

A l’issue de la rencontre, le nouveau Secrétaire exécutif du G5 Sahel, en remplacement de Maman Sambo Sidikou, sera connu. Pour sa part, Mohamed Bazoum prolongera les échanges à l’Elysée avec « déjeuner de travail ». Le successeur de Mahamadou Issoufou animera également une « conférence de presse conjointe » avec le président français.

Lancée le 1er août 2014, l’opération Barkhane s’inscrit dans la continuité de Serval. L’objectif consistait, pour la France, à lutter contre l’expansion du terrorisme et à former les armées locales pour qu’elles soient capables de juguler la menace.

Actuellement, 5100 soldats tricolores sont déployés au Sahel. En huit ans d’engagement sur le terrain, la France a perdu une cinquantaine de soldats. Emmanuel Macron mise maintenant sur la task force européenne Takuba. Créée le 13 janvier 2020 au sommet de Pau (France), elle pour mission de conseiller, d’assister et d’accompagner les unités conventionnelles de combat.

La Covid-19 en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, s’intéressent prioritairement au spectre de la troisième vague du nouveau coronavirus.Libération indique qu’au Sénégal, « la barre des 1600 cas actifs (est) franchie ». Dans ce journal, Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale du Bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique déclare : « (On) vient de vivre la semaine la plus désastreuse de l’histoire des pandémies sur le continent ».

Dans EnQuête, la spécialiste botswanaise soutient que cette tendance risque de se poursuivre parce que « le nombre de cas se multiple par deux tous les 18 jours contre 21 jours il y a tout juste une semaine ».

Avec la « remontée » des infections, souligne WalfQuotidien, il y a un « risque d’embouteillage en réanimation ». Cité par ce journal, Docteur Mohamed Lamine Ly, expert en Santé publique, estime que le Sénégal a intérêt à miser sur la responsabilisation des communautés. Toutefois, explique-t-il, les autorités doivent adopter « une posture d’exemplarité et (tenir) un langage de vérité en tout temps et en tout lieu ».

De son côté, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a appelé, dans Sud Quotidien, à « la mobilisation communautaire » en s’inscrivant notamment « dans une permanente riposte ».

L’Observateur, quant à lui, ouvre ses colonnes à Khadim Bamba Diagne. Le Directeur scientifique du Laboratoire de recherches économiques et monétaires (Larem) affirme que « si l’Etat décide d’appliquer des mesures restrictives, cela peut avoir un impact négatif sur l’économie. Mais s’il laisse les activités continuer, l’impact (sera modéré) ».

En tout cas, les statistiques du travail au Sénégal en 2020 montrent l’effet du nouveau coronavirus. Il ressort du Rapport annuel de la Direction des Statistiques du Travail et des Etudes (DSTE), exploité par Vox Populi, qu’il y a « 233 établissements fermés, 1662 emplois perdus, 2813 plaintes pour chômage technique, licenciement pour motif économique et 991 procès-verbaux de conciliation ».

L’AS en conclut que ces chiffres « effarants » sont celles « d’une année covidée ». Toutefois, relativise ce quotidien, l’économie sénégalaise a résisté au choc avec l’ouverture déclarée de « 1580 établissements qui ont généré 8180 emplois ».

Législatif et santé dominent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombre de sujets avec un accent particulier sur l’activité parlementaire et le rapport de la mission d’information sur la Direction du médicament et de la pharmacie.Revenant sur l’activité parlementaire, +L’Economiste+ écrit qu’en l’espace d’une dizaine de jours, les parlementaires ont adopté une quantité importante de projets de loi que le gouvernement veut faire passer avant la fin de son mandat, y voyant une « précipitation législative », qui « impactera négativement la qualité du travail fini ».

La publication souligne que les parlementaires ont approuvé des textes du gouvernement, sans y apporter la valeur ajoutée du législateur, ce qui risque, selon lui, de « produire des lois cocottes-minute qu’il faudra amender immédiatement après ». Habituellement, les députés organisaient des journées d’études pour approfondir l’analyse et proposer des amendements destinés à enrichir les textes, relève-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur le rapport de la mission d’information sur la Direction du Médicament et de la Pharmacie, écrit que cette mission a épinglé de « nombreuses lacunes d’ordre organisationnel et financier », dont des irrégularités au niveau des procédures d’enregistrement des produits et dispositifs médicaux, des avantages accordés aux opérateurs étrangers au détriment des fournisseurs locaux, ainsi que des lenteurs bureaucratiques, entre autres.

Toutefois, ce bilan présenté par les membres de la mission à la Chambre des représentants est porteur de plusieurs leçons, dont l’impératif de mettre en place une véritable politique nationale du médicament et la nécessité d’instaurer un « gendarme » indépendant pour avoir un cadre favorable à la protection des producteurs, des fournisseurs et des distributeurs locaux, note le journal.

La dernière leçon concerne la simplification des procédures administratives pour les professionnels, en commençant déjà par ceux locaux, surtout que la pandémie a rendu claires les vertus de la souveraineté sanitaire, ajoute-t-il.

Dans le même sillage, +Libération+ écrit : « Système informatique opaque, dépendance à l’égard de certaines sociétés pharmaceutiques, prix des médicaments élevés, ruptures d’approvisionnement en médicaments, difficultés en matière d’inspection et de contrôle,… telle est la situation du secteur  des médicaments et de la pharmacie décrite par les membres de la mission exploratoire temporaire à propos de la Direction du médicament et de la pharmacie (DMP) au sein du ministère de la Santé, qui ont présenté un rapport, sur la situation financière et administrative de la DMP et ses rapports avec les firmes pharmaceutiques ainsi que son respect des dispositions de la loi formant Code du médicament et de la pharmacie ».

Selon ce document, la situation du secteur n’a pas évolué depuis la mission parlementaire exploratoire de 2015. Plusieurs recommandations et propositions de cette mission sont restées lettre morte six ans après.  C’est le cas de l’encouragement de l’industrie nationale en médicament qui répond aujourd’hui à seulement 51% des besoins nationaux alors qu’elle était censée couvrir, selon les recommandations de 2015, 80% de ces besoins, relève le journal.

+Le Matin+ rapporte que le Maroc a réussi à décrocher la vice-présidence de l’Union internationale des chemins de fer (UIC).

Le Royaume a été élu en la personne de Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), lors de la 98e Assemblée Générale de l’organisme ferroviaire mondial, tenue à distance ce jeudi. Le Maroc sera engagé pour un mandat qui courra jusqu’à fin 2023, ceci outre sa présidence de l’UIC-Région Afrique.

Pour l’ONCF, cette élection constitue une reconnaissance du renouveau du secteur ferroviaire marocain et de son leadership arabo-africain, indique un communiqué de l’ONCF, cité par le quotidien.

Rabat et Amsterdam signent un plan d’action couvrant plusieurs domaines de coopération

Le ministère marocain des Affaires étrangères et son homologue des Pays-Bas ont signé, jeudi un Plan d’action conjoint couvrant une multitude de domaines de coopération.Selon un communiqué conjoint, a conclusion de ce Plan d’action intervient dans un contexte de relance post-pandémique, où les deux pays ont marqué l’importance de renforcer le dialogue politique afin de couvrir tous les domaines et les sujets liés aux relations bilatérales entre les pays, et définir de nouveaux axes novateurs de coopération et de nouvelles chaines de valeurs pour consolider davantage le partenariat qui les lie ensemble.

Ce plan d’action vise, notamment, à conforter l’engagement des deux pays à renforcer leurs relations bilatérales, à  confirmer le respect de la souveraineté et les institutions de chacun et à souligner les règles de partenariat sur la base du respect des intérêts mutuels de nos deux pays.

A ce titre, les deux parties ont décidé de garantir la transparence du financement bilatéral et acceptent de tenir un dialogue permanent pour faciliter un partage régulier des informations avant le financement des ONG, tout en respectant les cadres juridiques de chacun des deux pays.

L’objectif fondamental escompté est celui de consolider les relations entre les deux pays sur des bases saines et solides, mais également de leur donner une impulsion à la hauteur des ambitions des deux pays et au grand potentiel qu’elle recèle, aussi bien au niveau bilatéral que dans le cadre de la coopération Maroc-Pays Bas-UE, ou celle triangulaire envers l’Afrique.

Au niveau politique, les deux parties expriment leur désir et leur engagement mutuels de continuer à développer, dans le cadre d’une coopération étroite et dans un esprit d’amitié, de respect mutuels et dans la considération de leurs intérêts communs, tant dans le domaine bilatéral que dans les enceintes multilatérales.

Les deux parties ont convenu de poursuivre leur coordination pour le renforcement du Partenariat Stratégique entre le Maroc et l’Union Européenne, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration conjointe UE-Maroc de juin 2019.

Elles s’engagent à poursuivre leur coopération dans les domaines de la sécurité, de la justice et de la police.

Au niveau économique, les deux parties ont convenu d’engager une réflexion pour instaurer un mécanisme novateur de discussions stratégiques concernant la coopération économique et commerciale pour encourager et stimuler les investissements et les échanges commerciaux entre les deux pays.

Concernant la lutte contre le changement climatique, les deux parties ont convenu d’encourager la coopération dans les domaines de l’agriculture, de l’eau (y compris la réutilisation des eaux usées) et de l’énergie durable.

Dans le domaine de la migration, les deux parties se sont engagées à renforcer leur coopération en la matière, notamment à travers l’établissement d’un comité mixte de coopération dans ce domaine.

Les deux parties s’emploient à fédérer la communauté marocaine établie aux Pays-Bas et la communauté néerlandaise installée au Maroc pour en faire un levier en faveur du renforcement de la coopération et du rapprochement culturels.

Au niveau culturel, les deux parties ont convenu de renforcer la coopération universitaire entre les deux pays, notamment à travers la promotion des visites d’études mutuelles et des programmes d’enseignement.

Le Maroc élu à la vice-présidence de l’Union internationale des chemins de fer

Le Maroc a été élu jeudi, en la personne du Directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), Mohamed Rabie Khlie, à la vice-présidence de l’Union internationale des chemins de fer (UIC) et ce, en plus de sa présidence de l’UIC – Région Afrique, a annoncé un communiqué de l’ONCF.Cette élection, pour un mandat allant jusqu’à fin 2023, est intervenue lors de la 98ème Assemblée générale de l’UIC, tenue à distance. Elle constitue une « reconnaissance du renouveau du secteur ferroviaire marocain et de son leadership arabo-africain », indique l’Office.

L’élection à l’unanimité du Royaume, lors de cette rencontre statutaire réunissant plus de 180 hauts responsables de réseaux ferrés à travers le monde, au niveau de l’instance suprême de gouvernance de cet organisme international, représente une première au niveau arabo-africain.

Elle intervient au regard du leadership du Maroc dans ce secteur, matérialisé par son engagement et sa mobilisation permanents et intenses au service de la mobilité durable, ajoute-t-on de même source.

L’ONCF cite à ce titre le tournant majeur du secteur ferroviaire national, « ayant marqué un réel renouveau grâce aux projets structurants réalisés dans le cadre de la politique des grands chantiers insufflée par le Souverain ».

Ces projets se sont notamment traduits par un saut qualitatif remarquable de la mobilité des voyageurs et marchandises, ainsi que par un repositionnement privilégié international et continental en termes de compétitivité et de qualité en tant que réseau viable à l’image d’un pays émergent, souligne l’ONCF.

Autres facteurs ayant conduit à cette reconnaissance mondiale inédite étant les efforts consentis par le pays, en assurant depuis 2010 la présidence de la Région Afrique de cet organisme et qui ont conduit à faire fédérer les réseaux africains autour d’un projet commun, soutenu par des actions structurantes et novatrices, relève l’Office, notant que le bilan est en effet éloquent : elles ont permis de gagner en termes de notoriété, de reconnaissance, d’implication dans les grands projets régionaux et continentaux ainsi d’un positionnement privilégié auprès des institutions gouvernementales et régionales concernées (Union Africaine, NEPAD, Communautés économiques régionales, bailleurs de fonds).

Cette place de l’ONCF dans les instances ferroviaires internationales et régionales « est en droite ligne avec la politique tracée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en matière de rayonnement de notre pays dans l’échiquier mondial et de renforcement de la coopération Sud-Sud qui constitue l’un des leviers de taille arrêté dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement de notre pays », selon le communiqué.

Composée de plus de 200 membres regroupant l’ensemble des opérateurs et exploitants ferroviaires à travers le monde, l’UIC constitue l’unique organe de production, de standardisation, d’unification des référentiels, de définition des normes techniques et d’exploitation optimale et sécuritaire du système ferroviaire, ainsi que de recherche et développement y afférent, conclut la source.

Sénégal/Israël: la coopération humanitaire renforcée (diplomate)

L’ambassadeur d’Israël au Sénégal a salué le renforcement de la coopération humanitaire entre Dakar et l’Etat hébreu.« Ces trois dernières années, la coopération israélo-sénégalaise s’est beaucoup renforcée sur le plan humanitaire, le renforcement des capacités et la sécurité. Nous avons déployé nos ailes un peu partout au Sénégal », a dit l’ambassadeur Roï Rosenblit, insistant sur l’appui de son pays aux populations vulnérables sénégalaises durant cette pandémie de Covid-19.

Le diplomate, aussi accrédité en Guinée, en Guinée- Bissau, en Gambie et au Cabo-Verde, faisait son message d’adieu, ce jeudi à Dakar, après trois ans en poste. La cérémonie a été combinée à la 13ème édition de distribution de moutons à 63 familles sénégalaises pour la fête de tabaski (Aïd el-kebir).

Poursuivant sur la coopération humanitaire entre Dakar et Tel-Aviv, Roï Rosenblit a indiqué que du matériel médical a été offert aux districts sanitaires de Tambacounda et Kédougou (Est) pour une meilleure prise en charge médicale.

« Des fournitures scolaires (ont été offertes) pour soulager les familles mais aussi maintenir les enfants à l’école dans le Sud-est où beaucoup abandonnent les classes », a-t-il indiqué.

Il a ajouté que d’anciens boursiers sénégalais du programme Mashav ont également reçu des financements pour la relance de leurs petites et moyennes entreprises impactées par le Covid-19.