Côte d’Ivoire: suspension du Conseil régional du Gbêkè

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi la suspension du Conseil régional du Gbêkè (centre) à la suite de « certains blocages permanents », à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a enregistré une communication du ministère de l’Intérieur et de la sécurité relative à la suspension du Conseil régional du Gbêkè », a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, face à la presse, au palais présidentiel. 

Il a expliqué que « suite à la condamnation du président de ce Conseil régional, un président intérimaire avait été désigné, mais il se trouve que certains blocages au sein de ce Conseil font qu’aucune session de ce Conseil n’a pu se tenir ». 

Suite à « des blocages permanents qui existaient, le ministère de tutelle a dû prendre cette décision afin de permettre au Conseil régional du Gbêkè de retrouver un fonctionnement normal en attendant le renouvellement des organes de cette entité décentralisée », a-t-il ajouté.

Le président du Conseil régional du Gbêké, Jacques Mangoua, accusé dans une affaire de détention illégale de munition et d’armes blanches découvertes à son domicile, avait été mis en liberté provisoire en avril 2020. Sa place était assurée par un intérimaire.

Le capital du Port autonome d’Abidjan passe de 16 à 100 milliards Fcfa

Le capital du Port autonome d’Abidjan (PAA) connaît une augmentation, passant de 16 à 100 milliards Fcfa, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un décret portant autorisation d’augmentation du capital de la société d’Etat dénommée Port autonome d’Abidjan (PAA) », a dit à la presse M. Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie. 

Le capital qui était de « 16 milliards de Fcfa passe à 100 milliards Fcfa entièrement libéré et détenu par l’Etat de Côte d’Ivoire », a souligné le porte-parole du gouvernement ivoirien, M. Amadou Coulibaly, lors d’un  point de presse. 

Cette augmentation est « due essentiellement à l’importance des investissements qui ont lieu dans ce domaine et également des réserves qui ont été faites et qui s’élèvent à plus de 125 milliards Fcfa », a-t-il expliqué, ajoutant qu' »il s’agit de rapporter ces réserves dans le capital ». 

Maroc: Le ministère de la Santé met en garde contre la détérioration de la situation épidémiologique

Le ministère marocain de la Santé a mis en garde, mercredi, contre la détérioration de la situation épidémiologique, après l’observation d’une accélération des contaminations au nouveau coronavirus (Covid-19) pour la deuxième semaine de suite. »Pour la deuxième semaine de suite, le système national de veille et de surveillance épidémiologique enregistre une accélération des nouveaux cas de Covid-19 et une hausse des cas graves, chose qui laisse présager une nouvelle détérioration de la situation épidémiologique en cas de persistance de l’indifférence des citoyens, la négligence et le non-respect des mesures de précaution et des gestes barrières », a prévenu le ministère dans un communiqué.

Cette situation préoccupante intervient dans le sillage de la levée des restrictions sur les voyages internationaux et de la reprise des activités sociales, sportives et culturelles, doublées de l’assouplissement avancé des restrictions du confinement nocturne et des déplacements internes, a-t-il fait observer.

Afin d’éviter le recours au durcissement des mesures, le ministère a appelé les citoyennes et les citoyens à ne pas sous-estimer la menace qui guette le pays, surtout après l’apparition des cas de variants mutants qui se propagent rapidement et qui sont très contagieux.

Le système de veille génomique a, en effet, détecté de nombreux cas résultant de variants mutants du virus SARS-CoV, dont 43 cas causés par le mutant Delta dans quatre régions du Maroc, poursuit-on.

A la lumière de toutes ces données, il a été constaté malheureusement un relâchement total, voire l’absence du respect des mesures préventives et des gestes barrières les plus simples et qui ne coûtent rien, en dépit des alertes continues lancées par le ministère de la Santé, qui précise que la prise des deux injections du vaccin contre la Covid-19 n’empêche pas la possibilité d’être contaminé et de transmettre le virus.

L’immunité collective requiert la vaccination de plus des deux tiers de la population au moins, ce qui rend obligatoire la poursuite de l’observation et du respect des mesures préventives pour les personnes vaccinées ou non, soutient le communiqué.

En conséquence, le ministère appelle l’ensemble des citoyens à respecter scrupuleusement les mesures de précaution, notamment la distanciation sociale, l’évitement des rassemblements inutiles, le port correct du masque, la désinfection des mains avant de toucher la bouche, le nez ou les yeux, le lavage fréquent des mains avec de l’eau, du savon ou de solutions hydroalcooliques.

JO-Tokyo : Maroc représenté par 48 athlètes dans 18 disciplines

Le Maroc sera représenté aux Jeux Olympiques de Tokyo-2020, prévus du 23 juillet au 8 août, par 48 athlètes dans 18 disciplines, annonce mercredi le Comité national olympique marocain (CNOM).Ainsi, l’athlétisme s’est accaparé la part du lion de cette liste avec 15 athlètes (13 messieurs, 2 dames). Quant à l’Aviron, il sera représenté par Fraincart Sarah (Avrion-Skiff), alors que sept pugilistes (4 messieurs, 3 dames) disputeront les compétitions de boxe.

Dans le Canoë Kayak, Jodar Célia et Soudi Mathis (Canoë Slalom) seront de la partie, tandis que le Cyclisme, l’Escrime, le Golf et l’Haltérophilie seront défendus respectivement par El Kouraji Mohceine (Cyclisme sur route), El Kord Hossam (Escrime épée), Maha Haddioui et Moum Abderrahime (-73 Kg).

Le Judo sera représenté par Asmaa Niang (-70 Kg) et Iraoui Soumiya (-52 Kg), alors que Sadini Ibtissam (-61 Kg) disputera les compétitions du Karaté.

La Lutte, le Surf, le Tir sportif et le Triathlon, seront représentés, quant à eux, respectivement par Ayt Okrame Zied (Lutte gréco-romaine -77 Kg), Boukhiame Ramzi, Marirhi Ibtissam (Tir Skeet) et Essadiqi Mehdi.

Monteront leurs chevaux pour le compte des sports équestres Ouddar Abdelkebir (Saut d’Obstacles), Ali Al Ahrach (Saut d’obstacles), Samy Colman (Saut d’obstacles), Boukaa El Ghali (Saut d’obstacles) et Yassine Rahmouni (Dressage).

La Natation sera défendue par Boutouil Samy (100m nage libre) et Khiyara Lina (200m nage libre), tandis que Taekwondo sera représenté par El Bouchti Oumaima (-49 Kg), Laaraj Nada (-57 Kg) et Mahboubi Achraf (-80 Kg). Enfin, le Beach Volley sera représenté par El Graoui Zouhir et Abicha Mohamed.

Le Maroc a participé pour la première fois aux Jeux Olympiques en 1960 où il avait remporté sa première médaille d’argent par feu Abdeslam Radi au Marathon.

Les athlètes marocains ont remporté un total de vingt-trois médailles, dix-neuf en athlétisme et quatre en boxe. Le champion d’athlétisme Hicham El Guerrouj avec deux médailles d’or et une d’argent, et Saïd Aouita avec une d’or et une d’argent, sont les deux multiples médaillés du Maroc.

Zlecaf : un expert souligne l’importance de la normalisation

La normalisation sera un facteur déterminant pour tirer profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), selon l’expert sénégalis en normalisation, El Hadj Abdourahmane Ndione.« Avec la Zlecaf, le marché africain sera plus large avec les mêmes facilités d’accès pour tous. Mais ce sont les normes qui vont réguler ce marché. C’est pourquoi, il faut renforcer nos normes nationales, sous-régionales et régionales », a dit M. Ndione.

Il s’adressait à la presse, ce mardi à Dakar, en marge de l’ouverture d’un atelier de formation de trois jours des membres des Comités techniques de normalisation de l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) dont il est le Directeur général.

Dans le lexique de la normalisation, une norme est définie comme un document de référence qui définit un langage commun (des caractéristiques et de règles), garantissant un niveau d’ordre optimal dans un contexte donné.

Selon l’expert en normalisation, Barama Sarr, une norme clarifie et harmonise des pratiques et services ; définit des niveaux de qualité, de sécurité, de compatibilité ; définit des méthodes de caractérisation des produits ; facilite les échanges…

Toutes choses qui font dire à El Hadj Abdourahmane Ndione, Directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) que la normalisation fait partie intégrante de l’infrastructure nationale de qualité d’un pays.

« C’est pourquoi, a-t-il expliqué, nous avons décidé de former une première cohorte de 50 personnes venant de l’administration, des universités, des associations de consommateurs…sur la normalisation ».

Le Sénégal, à l’instar des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de la Mauritanie, a adopté par Décret présidentiel, une Politique nationale de la qualité (PNQ) qui vise à doter le pays d’une Infrastructure nationale de la qualité (INQ) opérationnelle et internationalement reconnue pour une meilleure compétitivité de l’économie sénégalaise et la protection de la santé et de la sécurité des populations.

La PNQ couvre les volets de la normalisation, de l’évaluation de la conformité, de la métrologie et de la promotion de la culture qualité. En somme, l’évaluation de la conformité est effectuée par les laboratoires, les organismes d’Inspection et de certification dont les compétences techniques devraient être reconnues à travers l’accréditation.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’actions pour l’opérationnalisation de l’INQ, la Banque africaine de développement (Bad), à travers le Projet d’appui institutionnel à la mobilisation des ressources et à l’attractivité des investissements (PAIMRAI), appuie la réalisation de certaines activités de cette PNQ dont le volet évaluation de la conformité avec le développement des activités de certification de produits selon la norme ISO 17 065 et de systèmes de management selon l’ISO 17021.

Sénégal : l’Inde accompagne l’électrification de la zone sud

New Dehli vient d’accorder à Dakar un financement de près de 19 milliards de FCFA pour soutenir le projet de construction de la liaison électrique Tanaff-Ziguinchor (sud) de 225 Kv.Cette assistance financière de l’Inde vient en complément de celui de 200 millions de dollars US pour la réalisation de la ligne électrique Tambacounda-Kolda-Ziguinchor et des postes associés de Kolda et Ziguinchor dont les travaux sont terminés avec une mise en service imminente des ouvrages, informe le communiqué parvenu ce mercredi à APA.

Toutefois, précise la note, une fois que cette ligne est mise en service, les postes de Kolda et Ziguinchor seront alimentés en antenne et tout défaut ou autre indisponibilité sur celle-ci provoquerait une coupure générale d’électricité dans toute la région Sud du pays sans possibilité de reprise.

Ainsi, ce financement complémentaire acquis à travers d’Eximbank Inde apporte une réponse à ce risque élevé qui pèse sur la fourniture d’électricité dans la région sud.

Il permettra de boucler Ziguinchor avec le réseau de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) à partir de Tanaff afin de sécuriser l’approvisionnement électrique du Sud et de parer à tout désagrément de rupture continue de service.

Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, signataire de cet accord, a magnifié l’apport de ce nouveau financement, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE), notamment avec le « Plan de Relance Intégré de l’Électricité ».

Ce dernier vise à réduire les coûts de l’électricité avec des centrales électriques modernes et un réseau de lignes de transmission fiable.

« Le monde ne peut être envisagé sans la Chine » (Sassou Nguesso)

Le président congolais, lors d’un sommet virtuel entrant dans le cadre de la célébration du centenaire du Parti Communiste Chinois (PCC), a notamment salué « les performances élogieuses » de l’empire du Milieu.Singulière, la Chine l’est aux yeux du Parti Congolais du Travail (PCT, au pouvoir). Tout comme le parti unique chinois, l’idéologie marxiste-léniniste a longtemps imprégné la formation politique du président Denis Sassou Nguesso créée à la fin des années 60.

A l’entame de son discours, prononcé mardi et publié mercredi, le chef de l’Etat congolais a rappelé que « le rapprochement et la collaboration entre le PCT et le PCC remontent fort loin dans l’histoire ».

Les deux entités, a souligné Denis Sassou Nguesso, se sont toujours illustrées par une nette convergence de vues sur les questions internationales comme le respect de la souveraineté des Etats, la non-ingérence dans les affaires intérieures, le multilatéralisme et la coopération gagnant-gagnant.

Le président congolais a aussi souligné que la Chine, sur la voie de la prospérité et du développement, a sorti 800 millions de personnes de l’extrême pauvreté. Poursuivant, il exprimé son souhait de voir les relations sino-congolaises se « consolider davantage » à travers un partenariat stratégique global.

En outre, Denis Sassou Nguesso a réaffirmé « la disponibilité » du PCT à coopérer avec le PCC parce que la Chine est un acteur incontournable du monde « d’aujourd’hui et de demain ».

Les enjeux de la fabrication du vaccin anti-Covid-19 commentés par la presse marocaine

Les enjeux de la fabrication au Maroc du vaccin anti-covid-19 est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Royaume assoit « progressivement » et « sûrement » son statut de plateforme industrielle performante en puissance et de tête de pont pour la région et pour le continent africain.

En annonçant les grands projets pour la fabrication de vaccins, il passe à l’exécution de la nouvelle ligne directrice dictée par la conjoncture sanitaire, en l’occurrence l’encouragement du «made in Morocco», souligne le journal.

Cette annonce confirme également la ferme détermination du Maroc à s’affranchir de plus en plus de la dépendance vis-à-vis de l’extérieur pour ce qui est des denrées et produits vitaux, dont les vaccins, ajoute-t-il.

+L’Economiste+ écrit que le Maroc signe un coup de maître en lançant sa propre production de vaccin anti Covid.

Pour la publication, le Royaume bouscule quelques idées arrêtées, à savoir que les ambitions sur ce sujet seraient hors de portée dès lors que l’on quitte le cercle fermé des nations vedettes, soulignant que le pays a montré finalement que le handicap n’était pas structurel.

+L’Opinion+ estime, quant à lui, que le Maroc s’apprête ainsi à rentrer par la grande porte dans le club sélect des pays producteurs de vaccins, avec la fabrication programmée de 5 millions de doses de Sinopharm par mois à court terme.

Cette opération devrait mobiliser une enveloppe globale de 500 millions de dollars et devrait consacrer le Royaume comme plateforme biotechnologique de premier plan au niveau régional, relève la publication.

+Assabah+ revient ainsi sur la cérémonie présidée par le Roi Mohammed VI à Fès, et au cours de laquelle il a été procédé à la signature de conventions relatives au projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc du vaccin anti-Covid 19 et autres vaccins.

 

Selon le quotidien, ce projet va permettre au Maroc de se doter de capacités industrielles et biotechnologiques qui lui permettront de produire localement de nombreuses variétés de vaccins qui serviront non seulement à assurer son autosuffisance en la matière, mais également à fournir en vaccins de nombreux marchés, particulièrement ceux du continent africain. « Souveraineté sanitaire » et « fabrication au service de l’Afrique » sont le principal soubassment de ces pas de géant que le Maroc est en train de franchir, explique-t-il.

Pour sa part, +Al Ahdath Al Maghribia+ estime qu’en mettant sur la table un budget colossal de 5 milliards de dirhams, pour produire mensuellement quelque 5 millions de vaccins, grâce à ses compétences scientifiques, le Maroc se crée ainsi une place parmi les grands de ce monde.

+Al Akhbar+, met l’accent sur la coopération exemplaire sino-marocaine qui a permis de sceller cett important partenariat.  Le journal rapporte en ce sens les propos du PDG du groupe Sinopharm, Liu Jingzhen, qui a précisé que la future production de vaccins au Maroc va permettre non seulement d’assurer la protection sanitaire au Maroc, mais aussi dans plusieurs autres pays à travers le monde.

Covid-19 : le Zimbabwe se reconfine

Le Zimbabwe revient à des mesures de confinement plus strictes face à la flambée des cas de Covid-19.Le gouvernement zimbabwéen a interdit tous les déplacements dans le cadre des nouvelles mesures de confinement rigoureuses visant à contenir une recrudescence des infections au Covid-19.

La ministre de l’Information Monica Mutsvangwa, a déclaré mardi soir, que seules les personnes employées dans les secteurs critiques de l’économie seraient autorisées à se déplacer, ainsi que celles qui recherchent des services essentiels tels que des traitements médicaux ou l’achat de nourriture.
 
Seuls les services essentiels resteront ouverts, tels que les hôpitaux, les pharmacies, les supermarchés et les entreprises de télécommunication. En outre, les secteurs clés tels que l’exploitation minière, l’industrie manufacturière et l’agriculture sont autorisés à fonctionner. Les travailleurs des services essentiels devront être munis de lettres d’exemption délivrées par leurs employeurs, a déclaré la ministre.
 
Elle a révélé que le Zimbabwe a connu une augmentation de 107% des cas de Covid-19 au cours de la semaine dernière, une évolution qui appelle des mesures plus strictes pour contenir la propagation du virus. Mardi, 1 949 nouveaux cas de Covid-19 et 28 décès ont été recensés, portant le total à 57.963 cas et 1.939 décès depuis avril 2020.
 
Cette dernière mesure intervient une semaine après que le président Emmerson Mnangagwa a annoncé un couvre-feu du crépuscule à l’aube le 29 juin et ordonné aux entreprises de fonctionner entre 06h00 et 13h30 GMT.
 
Les rassemblements publics sont interdits et le nombre de personnes présentes aux funérailles est limité à 30. Mutsvangwa a prévenu que des sanctions plus sévères seraient imposées en cas de violation des dernières restrictions, notamment le retrait des licences d’exploitation commerciale.

Economie, législation et foot au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement de la plateforme industrielle de Diamniadio (périphérie de Dakar), du projet de loi portant Code électoral et de la course à la présidence de la fédération de football.Le Soleil indique que le Sénégal a franchi, hier mardi, « un nouveau pas vers l’industrialisation » avec la « pose de la première pierre de la phase 2 de la plateforme industrielle de Diamniadio ».

Le quotidien national précise que « l’infrastructure (sera) bâtie sur une superficie de 40 hectares (pour) un investissement de 60 milliards F CFA ». Pour sa part, Le Quotidien informe que « Macky (Sall) veut la livraison (du chantier) dans 2 ans ». 

Dans les colonnes de ce journal, le chef de l’Etat a souligné que la nouvelle plateforme « comprendra 17 hangars pour abriter des entreprises ainsi qu’une cité d’habitations pouvant accueillir 1400 personnes avec toutes les commodités urbaines nécessaires ».

Selon L’AS, lors de la cérémonie de lancement des travaux, le président de la République a « adoubé » Moustapha Diop. En effet, dans Libération, Macky Sall vante les mérites du ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries : « Tu travailles de manière efficace et tu ne fais pas beaucoup de bruit ».

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien fait savoir que « l’Assemblée nationale (est) convoquée en session extraordinaire » pour l’adoption du Code électoral. Toutefois, ce journal signale que l’opposition et le pouvoir ne s’entendent pas sur toutes les modifications envisagées.

En tout cas, note Vox Populi, le chef de l’Etat prône le mode fast track « pour faire passer son projet de loi » portant Code électoral. Car, mentionne ce journal, le texte doit être promulgué « avant le 23 juillet » afin d’être en conformité avec le Protocole additionnel de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur la démocratie et la bonne gouvernance.

Sud Quotidien rapporte que les députés examineront le projet de loi ce « jeudi 8 juillet » dans l’après-midi. Poursuivant, ce journal renseigne que c’est le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, qui se chargera de la présentation.

En sports, L’Observateur se fait l’écho de « la guerre de trois » qui se dessine lors de l’élection du président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). A en croire ce quotidien,  « après Mady Touré, Me Augustin Senghor (président sortant) et Mbaye Diouf Dia ont déposé leurs candidatures ».

De son côté, Stades ajoute qu’il pourrait bien y avoir un autre candidat en la personne de Saër Seck. Mais ce dernier entretient toujours le flou sur ses intentions.