Maroc : naissance d’un nouveau champion de l’agriculture

La Compagnie Marocaine de Goutte à Goutte et de Pompage (CMGP) et le Comptoir Agricole du Souss (CAS), ont finalisé ce jeudi leur rapprochement donnant ainsi naissance au groupe CMGP-CAS.Le rapprochement stratégique entre CMGP-CAS est le fruit d’une collaboration entre African Development Partners II (ADP II), une société panafricaine de capital-investissement et la plateforme panafricaine d’investissement alternatif, AfricInvest, informe le communiqué parvenu ce jeudi à APA.

Cette fusion marque le partenariat d’AfricInvest au côté d’ADP II par le biais d’un investissement ciblant l’expansion des moyens et infrastructures d’irrigation pour permettre une production agricole supérieure et durable.

A travers cet apport financier, l’équipe d’AfricInvest vise également à soutenir la croissance des partenariats de CMGP-CAS sur le continent africain, en mobilisant son propre réseau, notamment en Afrique de l’Est et de l’Ouest.

Le nouvel ensemble CMGP-CAS, cumulant un chiffre d’affaires de 1,7 milliard de dirhams, s’efforcera de mettre au point des solutions dans les domaines de l’irrigation, de la fertirrigation, de la protection des récoltes et de l’énergie solaire. Objectif : relever les principaux défis en Afrique, tels que la pénurie d’eau et la sécurité alimentaire.

Par ailleurs, CMGP et CAS apportent une complémentarité en termes de gamme de produits et de canaux de distribution. Cela permettra au groupe ainsi formé de devenir le partenaire de référence pour les agriculteurs de la région, offrant ainsi un « one-stop-shop » dans le secteur agricole marocain et africain.

« Avec la combinaison de CMGP et de CAS, nous avons créé un acteur majeur du secteur, qui se concentrera sur l’innovation pour mieux servir nos clients et améliorer le revenu et la qualité de vie des agriculteurs », a déclaré Sofiane Lahmar, Associé chez Development Partners International (DPI) qui conseille ADP II.

« AfricInvest est enthousiaste à l’idée de s’associer à CMGP-CAS dans la prochaine étape de son développement, en mettant à la disposition de ses partenaires les meilleures solutions d’irrigation et de fertilisation permettant de maximiser la production alimentaire tout en réduisant la consommation d’eau », a ajouté Brahim El Jai, senior partner au sein d’AfricInvest.

Traite d’enfants: 10 personnes condamnées en Côte d’Ivoire

Quelque dix personnes reconnues coupables de traite de personnes et d’enfants ont été condamnées, mercredi, à dix ans de prison par la section du Tribunal de Bouna, dans le Nord-Est ivoirien.

Ce verdict a été donné par le président de la Section de Tribunal de Bouna Frédéric Kohou Gbanhe après un procès de plus de 4 heures, selon une note d’information transmise à APA, jeudi.

Trente et un enfants burkinabè dont l’âge varie entre 14 et 17 ans ont été interceptés dans deux véhicules de la compagnie de transport dénommée ZDT les 27 avril et 26 mai 2021 par des patrouilles mixtes des éléments de la gendarmerie nationale et de la police nationale, alors qu’ils étaient en train d’être convoyés dans la zone forestière ivoirienne, précisément à Adzopé.  

« C’est contraire à ce que j’avais plaidé. Je ne peux pas être satisfait d’une telle décision. Je pense qu’elle est plus guidée par le sensationnel que le Droit », a déploré Me Zakaria Touré, avocat de la défense, promettant de faire appel pour que le procès se déroule devant la Cour d’appel d’Abidjan.

M. Damoi Edgar, Substitut résident du Procureur près la Section de Tribunal de Bouna a exprimé un satisfecit suite à cette décision. Pour ce dernier, l’heure est désormais à la répression des personnes fautives de faits de trafic, traite et de travail des enfants.

« Aujourd’hui comme vous pouvez le constater, nous sommes de plain-pied dans la phase de la répression. Je pense que le procès de ce matin en est la preuve éloquente. », a-t-il dit.

« Nos populations doivent comprendre définitivement que la place de nos enfants se trouve à l’école et non dans les champs, les carrières ou sur les sites d’orpaillage », a poursuivi M. Damoi, soulignant que « l’Etat de Côte d’Ivoire l’a si bien compris qu’il a rendu l’école gratuite et obligatoire pour tous les enfants jusqu’à l’âge de seize ans ».

Les enfants interceptés ont été reconduits dans leur pays d’origine quand trente personnes suspectes à savoir dix employés de la compagnie ZDT et vingt immigrés clandestins ont été mis aux arrêts.

Gbagbo effectue un « voyage strictement privé » à Kinshasa

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, effectuera un « voyage strictement privé » à Kinshasa, en RDC, du 2 au 8 juillet 2021, annonce son porte-parole, Koné Katinan dans un communiqué.

« M. Gbagbo effectuera un voyage à Kinshasa, en République Démocratique du  Congo (RDC) du vendredi  02 juillet  2021 au  jeudi 8 juillet 2021 », indique un communiqué de presse signé par M. Katinan Koné.   

Selon le porte-parole de l’ancien président ivoirien, « ce voyage est d’ordre strictement privé ». Il prendra un vol commercial à partir de l’aéroport international Félix  Houphouët  Boigny  le  vendredi  2  juillet  2021.

Il regagnera Abidjan également par vol commercial le jeudi  8 juillet 2021, souligne le porte-parole de M. Gbagbo, Justin Katinan Koné. 

La RDC est le premier pays où l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, effectue un déplacement hors de son pays, depuis son retour en Côte d’Ivoire le 17 juin 2021.

M. Gbagbo a été acquitté le 31 mars 2021 par la Cour pénale internationale (CPI) à la suite d’un procès dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales ivoiriennes de 2010 à 2011. 

Au cours de sa détention à la prison de shevenwingen, à La Haye, M. Laurent Gbagbo a rapporté avoir eu une amitié avec Jean-Pierre Bemba. En outre, a-t-il fait savoir que de nombreux chefs d’Etat l’ont soutenu durant son séjour carcéral. 

Côte d’Ivoire: les prix du carburant maintenus à 615 FCFA/litre

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil restent inchangés à 615 Fcfa le litre, en Côte d’Ivoire, du 1er au 31 juillet 2021, selon une note du ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie.

Pour le mois de juillet 2021, le litre à l’ambiant du super sans plomb reste fixé à 615 FCFA ainsi que le litre du gasoil, maintenu à 615 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est bloqué à 555 FCFA et ce depuis des années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2.000 FCFA, ainsi que celui de la bouteille de 12 Kg, fixé à 5.200 FCFA. Ces deux produits sont beaucoup utilisés dans les ménages en Côte d’Ivoire.  

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Le Sénégal se dote d’un Comité de suivi du contenu local

Cet organisme de régulation du secteur des hydrocarbures est composé de quinze membres dont sept sont issus de l’Administration publique.Cinq représentants du secteur privé national et des entreprises du secteur des Hydrocarbures, un de la Société civile et deux représentants des syndicats constituent les huit autres membres du CNSCL, officiellement installés ce jeudi 01 juillet 2021.

Selon le Secrétaire Permanent du Comité d’orientation stratégie du pétrole et du gaz (COS PETROGAZ) et Président dudit Comité, Ousmane Ndiaye, plus de 80% des moyens utilisés dans l’exploration, le développement et la production des hydrocarbures en Afrique proviennent de l’étranger.

« Ainsi, notre stratégie de création de valeurs vise à réduire les importations en optimisant la production locale », a fait savoir M. Ndiaye qui présidait la cérémonie solennelle d’installation des membres du CNSCL.

La création du Comité national de suivi du contenu local a pour objectif de permettre au Sénégal de tirer le meilleur profit des richesses qu’apportent le pétrole et le gaz. Cela en veillant sur les importations du matériel destiné à l’exploitation de ces ressources, à la production, mais aussi à la main d’œuvre qui sera utilisée sur les différents sites.

Les quinze membres du CNSCL ont donc pour  mission de définir, dans un cadre proposé par le secrétariat technique, les méthodes de fonctionnement qui régiront ces différents aspects.

A travers ce comité,  le secteur privé local bénéficiera également d’un accompagnement devant lui permettre de tirer le maximum de profit des partenariats mis en place avec les majors pétroliers.

Le Comité national de suivi du contenu local est l’organe de pilotage et pilier essentiel dans le dispositif de la politique du contenu local. Il a pour rôle principal de s’assurer d’une mise en œuvre efficace et effective de la politique du contenu local élaborée par l’Etat du Sénégal.

Le Sénégal se fixe comme objectif d’atteindre 50% de contenu local à l’horizon 2030. Autrement dit, il s’agit de permettre aux entreprises sénégalaises de capter 50 % des activités pétrolières et gazières.

« Le contenu local dans le secteur des hydrocarbures renvoie à l’ensemble des initiatives prises en vue de promouvoir l’utilisation des biens et des services nationaux ainsi que le développement de la participation de la main-d’œuvre, de la technologie et du capital nationaux dans toute la chaîne de valeur de l’industrie pétrolière et gazière », selon la Loi sur le contenu local.

Soudan-Éthiopie : Washington craint la régionalisation du conflit

Le différend frontalier entre le Soudan et l’Ethiopie présente un risque de propagation dans la région de la Corne de l’Afrique, a averti un haut diplomate américain.Lors d’une audition devant la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants sur le conflit dans la région du Tigré en Éthiopie, Robert Godec, Secrétaire d’État adjoint par intérim au Bureau des affaires africaines, a déclaré que « le différend frontalier d’Al-Fashaga pose un risque de conflit dans la région ».

« Il s’agit d’un différend profond et d’une préoccupation considérable pour les États-Unis », a déclaré M. Godec aux membres du Congrès.

Il a ajouté que son administration a discuté de la question avec les responsables soudanais et éthiopiens et les a exhortés à trouver une solution négociée.

En mai dernier, l’Envoyé spécial des États-Unis pour la Corne de l’Afrique, Jeffrey Feltman, s’était rendu à Khartoum pour discuter du conflit frontalier et de la crise provoquée par le Grand barrage de la renaissance éthiopienne.

S’exprimant sur le conflit en cours dans le nord de l’Éthiopie, le département d’État américain a évalué les violations des droits de l’homme commises dans la région. Il a également souligné la présence continue de troupes érythréennes aux côtés de l’armée éthiopienne dans la région du Tigré.

Afrique : l’Unesco s’inquiète de la déperdition scolaire des filles

En Afrique, beaucoup de filles n’achèvent pas leur scolarité, alerte l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).Dans un rapport publié ce jeudi, la structure onusienne souligne que même plus de jeunes filles en Afrique subsaharienne terminent l’école primaire, certains pays du continent sont à la traîne, avec toujours des taux d’achèvement des études très bas. 

Selon le Rapport mondial de suivi de l’éducation de l’UNESCO, au cours des vingt-cinq dernières années, le taux d’achèvement des études pour les filles en Afrique est passé de 41% à 66%. Mais cela n’a pas changé le tableau général du nombre de filles qui terminent leur scolarité. 

Le rapport, intitulé : « Une promesse non tenue : 12 ans d’éducation pour chaque fille », étudie les progrès réalisés au cours des deux dernières décennies depuis les engagements historiques de la Déclaration et de la plateforme d’action de Pékin en matière d’égalité des sexes. 

De 1995 à 2019, constate le rapport, 68 millions de filles supplémentaires se sont inscrites dans l’enseignement primaire et secondaire en Afrique subsaharienne.  

L’Éthiopie a réalisé les progrès les plus rapides de la région, avec plus de filles que jamais qui terminent leurs études primaires et secondaires. En 1995, pour 100 garçons terminant leur scolarité dans le pays, seules 60 filles vont au bout ; vingt-cinq ans plus tard, le taux d’achèvement des filles a dépassé celui des garçons. 

Cependant, le rapport affirme qu’un désavantage extrême persiste, en particulier pour les filles. 

Dans de nombreux pays, moins de 50% des filles terminent l’école primaire et moins de 12% terminent le premier cycle de l’enseignement secondaire. 

 Pour le cas du Soudan du Sud, la pauvreté, les conflits et les déplacements ont fait que seulement 18% des filles terminent l’école primaire et 9% le secondaire. 

Le rapport indique qu’en Guinée-Bissau par exemple, où il y a maintenant une parité entre les sexes, le taux d’achèvement estimé pour les garçons et les filles est encore très faible, soit 23% pour l’école primaire et 12% pour le secondaire inférieur (contre 8% et 4% respectivement). 

Des taux d’achèvement de l’école primaire tout aussi faibles sont observés en République centrafricaine (30%), au Niger (30%), au Liberia (30%) et au Burkina Faso (35%). 

Le rapport constate qu’en République de Guinée, les taux d’achèvement ont augmenté pour les filles comme pour les garçons (de 14% en 1995 à environ 52% en 2017), mais les filles restent désavantagées par rapport aux garçons et la parité entre les sexes dans l’achèvement de l’enseignement primaire est encore loin d’être atteinte. 

Les obstacles à l’éducation des adolescentes sont dus à la pauvreté, aux tâches domestiques, à la violence sexiste, aux mariages des enfants, aux grossesses précoces et à la gestion inadéquate de l’hygiène menstruelle, indique le rapport. 

Selon le document, beaucoup de ces obstacles se sont multipliés pendant la pandémie de Covid-19, alors que moins d’un pays sur cinq dans le monde revoit ses politiques en matière d’accès des filles à l’éducation. 

Le rapport a été publié pour coïncider avec le Forum de Paris sur l’égalité entre les générations qui s’est tenu le 30 juin, exhortant les parties prenantes à prendre des engagements financiers en faveur d’une éducation de qualité pour les filles et les garçons. Il recommande des efforts de planification, de budgétisation, de mise en œuvre et de suivi pour soutenir le processus de réalisation de l’égalité des sexes par l’éducation.

Présidentielle nigérienne : Mahamane Ousmane saisit la Cedeao

Débouté par les juridictions locales, Mahamane Ousmane se rabat vers la cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).L’opposant continue de contester la victoire de l’actuel président Mohamed Bazoum déclaré vainqueur au second tour de la présidentielle le 21 février 2021. Le candidat du pouvoir avait récolté 55,66% des voix contre 44,34% pour le candidat du RDR Tchanji selon les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle.

Mahamane Ousmane revendiquant toujours la victoire, avait saisi d’une requête la cour constitutionnelle, mais la plus haute juridiction avait rejeté son recours confirmant la victoire de Bazoum. Défait au plan local, Ousmane saisi la juridiction de la Cedeao.

« Nous reprochons un certain nombre de violations de droits de l’homme et de discriminations » a soutenu d’emblé un de ses avocats maître Abdourahamane Lirwana. La robe noire rembobine: « la Commission électorale nationale indépendante chargée d’organiser les élections, et la Cour constitutionnelle, l’institution de l’Etat chargée du contrôle de la régularité et de la transparence des élections, n’ont pas joué leurs rôles, n’ont pas contrôlé le matériel électoral et les membres des bureaux de vote. La Cour constitutionnelle n’a pas accédé au recours du candidat Mahamane Ousmane, qui a fait l’objet d’un déni de justice. Voilà l’ensemble des reproches que nous avons constitués contre l’Etat du Niger. Et nous attendons une condamnation.»

Mahamane Ousmane a-t-il- été motivé par la récente condamnation de cette même cour à l’endroit de l’Etat nigérien à verser 50 millions Fcfa à un activiste dont la détention a été jugée illégale ? Lui qui a dirigé entre novembre 2006 et août 2011 le Parlement de la Cedeao espère obtenir gain de cause dans ce recours de la dernière chance.

L’organisation intergouvernementale et l’Organisation des nations unies (Onu) avaient condamné les violences survenues au Niger à la suite de l’annonce des résultats du second tour de l’élection présidentielle sans pour autant remettre en cause la fiabilité des résultats.

Mahamane Ousmane (71 ans) figure historique de la vie politique nigérienne est le premier président démocratiquement élu au Niger en 1993. Il a dirigé le pays pendant trois ans avant d’être renversé en 1996 par un coup d’Etat dirigé par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara, assassiné à son tour le 9 avril 1999 lors d’un second coup d’Etat par des éléments de sa garde personnelle.

Burkina : le chef de l’Etat prend contact avec le nouveau gouvernement

Roch Marc Christian Kaboré a réuni, ce 1er juillet, le nouvel attelage gouvernemental censé lui permettre de « donner un nouveau souffle » à ses engagements.Le jihadisme fait vivre au Burkina des heures sombres. Début juin, le pays des hommes intègres a subi l’attaque la plus meurtrière de son histoire. A Solhan, une localité de 3000 habitants située au Nord-Est, des hommes armés ont tué en une nuit plus de 150 personnes.  

Dans son discours à la nation, prononcé le 27 juin, Roch Marc Christian Kaboré s’était engagé à prendre des mesures fortes pour contrer les groupes jihadistes. C’est dans cet esprit qu’il a notamment limogé Chérif Sy, ministre de la Défense et Ousséni Compaoré, ministre de la Sécurité. Ce dernier est remplacé par Maxime Koné.

Comme il l’avait fait en 2015, le président burkinabè a dorénavant pris le portefeuille de la Défense et des anciens combattants. Pour le seconder, il a nommé le colonel-major Barthelemy Simporé.

La formation du nouveau gouvernement est intervenue dans un contexte de contestation. En effet, la semaine dernière, des manifestations contre l’insécurité ont été organisées dans le pays. Les partis de l’opposition envisagent aussi de battre le pavé pour dénoncer « l’incapacité du gouvernement » face à la menace jihadiste.

Sénégal : Politique, économie et société à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par la politique, l’économie et les faits de société.En politique, Walf Quotidien parle du « pari risqué » de Macky Sall avec la pléthore de partis politiques dans Benno Bokk Yakaar, la coalition présidentielle. Le journal renseigne qu’en voulant satisfaire tout le monde, Macky Sall court inexorablement à sa perte.

Sud Quotidien dissèque les réformes majeures du président Macky Sall entre « forcing » et « imprécisions ». Le journal cite quelques exemples avec l’adoption récemment de la loi modifiant le code pénal et le code de procédure pénale et auparavant l’adoption de la loi sur la réforme des collectivités locales avec l’Acte 3 de la décentralisation.

En économie, beaucoup de journaux se font l’écho de la hausse du budget du Sénégal pour 2021-2022 qui va dépasser la barre historique des 5000 milliards Fcfa informe L’Observateur. Le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo a dégagé devant les députés les « axes prioritaires du budget 2022 » contenus dans le Document de programme budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep).

Débat d’orientation budgétaire, Abdoulaye Daouda Diallo « adoubé » par les députés informe L’AS. L’argentier de l’Etat annonce un budget de 5000 milliards et accuse l’opposition de fabriquer des chiffres sur la hausse supposée des prix des denrées.

Dans Libération, il est question des « performances engrangées par le Sénégal depuis 2012 » dans les secteurs tels que l’agriculture, les mines, l’énergie, les infrastructures, l’hydraulique, l’éducation, la santé. Requinqué, ADD a soutenu devant les députés que « le budget initial a été multiplié par deux » sans manquer de rappeler qu’il n’y pas « d’arriérés de paiement auprès des entreprises prestataires de l’Etat ».

Le Quotidien parle de « recettes miracles » dans la gestion budgétaire de juin 2021. Le journal souligne que les objectifs ont été dépassés de plus de 17 milliards.

Pour revenir aux faits de société, Libération parle d’une histoire de pédophilie à Yeumbeul Bène Baraque, un quartier de la banlieue dakaroise. La « la chute d’un prédateur » récidiviste informe la parution qui indique Naby Mané, un vendeur de fruits guinéen âgé de 31ans appâtait avec des fruits des jeunes filles pour les « violer ». Le journal renseigne que A.K, une gamine de 12 ans victime des assauts du « pédophile », traîne une grossesse de plus de trois mois.

L’AS évoque la révolte des habitants de Guédiawaye contre le « tong tong (partage) » des fonctionnaires sur le foncier dans la bande des filaos. Les jeunes de la localité accusent la Direction générale des impôts de domaines (DGID) de faire main basse sur 4 hectares.

En sport, Stades relance le débat sur la course au ballon d’or 2021 avec les éliminations de Benzema, Mbappé, Ronaldo et Lewandoswski à l’Euro. Le journal se demande si ces quatre prétendants ne sont pas « largués » dans l’attribution de la prestigieuse distinction.

Record de son côté se demande si le foot va-t-il enfin « rentrer » à la maison ? 25 ans après le fameux tube « Football is coming home » du groupe The Lightening Seeds sorti lors de l’Euro 96, l’Euro qui se refuse toujours à l’Angleterre va-t-elle enfin sourire aux Three Lions?