27e Congrès UPU: la connectivité Internet d’Abidjan aux capitales « validée »

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a assuré mercredi que les tests de connectivité Internet d’Abidjan vers les capitales du monde sont « validés » pour la tenue du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), face à la presse.

« Les tests ont été bons et validés par l’Union postale universelle », a indiqué M. Roger Adom, lors d’une conférence de presse, attestant le test de la connectivité d’Abidjan et toutes les capitales du monde.

Cela, dira-t-il, pour « rassurer que tous ceux qui vont se connecter de manière virtuelle pendant trois semaines auront toutes la qualité du réseau Internet ». Pour ce congrès,  la Côte d’Ivoire attend quelque 750 personnes en présentiel.

Une mission de l’UPU était en mai et en juin à Abidjan pour tester la connectivité, la partie sécurité, la partie sanitaire et l’hébergement, a souligné le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation.

Près de 2 000 personnes issues des différentes délégations seront connectées de manière virtuelle, a fait observer M. Roger Adom, soulignant que cela est dû à la crise sanitaire de Covid-19 qui verra un congrès « hybride ».

En temps normal, le congrès de l’Union postale universelle regroupe 2000 à 3000 personnes. La Côte d’Ivoire qui abrite cet événement du 9 au 27 août 2021, entend donner un « rayonnement » à ce rassemblement que l’Afrique reçoit pour la deuxième fois en 87 ans. Le slogan du 27e Congrès de l’Union postale universelle est « l’Afrique vous invite, la Côte d’Ivoire vous accueille ».

Le 27e Congrès de l’UPU comprendra quatre étapes principales. Le 9 août, aura lieu la cérémonie d’ouverture en présence de Alassane Ouattara, ensuite une conférence ministérielle le 10 août et le 11 août, les travaux en commission, puis le vote des résolutions.

Près de 250 résolutions seront analysées, discutées et traitées pendant ces trois semaines, a relevé le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, mentionnant qu’à partir du 25 août, est prévu le vote pour le renouvellement des instances de l’UPU.

L’UPU est une organisation des Nations Unies qui regroupe 192 pays. En 1934, l’Égypte a accueilli le premier congrès africain. La Côte d’Ivoire, elle, accueille cet événement pour la première fois sous l’ère post-coloniale.

Pas de changement dans la politique américaine sur le Sahara (responsable US)

Le Secrétaire américain Adjoint par intérim au Bureau des Affaires du Proche-Orient, M. Joey Hood, a réitéré la position inchangée des États-Unis d’Amérique reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara.« Il n’y a pas de changement dans la politique américaine sur le Sahara comparée avec la précédente Administration », a affirmé le Secrétaire Adjoint par intérim au Bureau des Affaires du Proche-Orient, lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de ses entretiens, mercredi à Rabat, avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. 

Il a, dans ce sens, souligné que les États-Unis soutiennent fortement les efforts pour la désignation d’un envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara, et ce, dans les plus brefs délais, ajoute la même source.

M. Hood a mis en exergue les relations profondes et le partenariat stratégique unissant le Maroc et les Etats-Unis que les deux pays œuvrent à renforcer davantage, sous le leadership du Roi Mohammed VI.

Rappelant que le Maroc était le premier pays à reconnaître l’indépendance des États-Unis, M. Hood a salué le soutien continu et précieux du Royaume dans des questions d’intérêt commun, telles que le processus de paix au Moyen-Orient, la stabilité, la sécurité et le développement dans la région et dans tout le continent africain.

« Le Maroc est un proche partenaire des États-Unis sur un nombre de questions sécuritaires » a indiqué M. Hood, ajoutant que les deux pays ont signé, l’année dernière, une feuille de route décennale pour renforcer la coopération en matière de défense, saluant dans ce sens « un symbole de notre coopération stratégique de longue date ».

S’agissant des relations économiques bilatérales, M. Hood a fait savoir que le Maroc est le seul pays lié par un accord de libre-échange (ALE) avec les États-Unis et que plus de 150 entreprises américaines s’activent au Maroc le considérant comme porte d’entrée au continent africain.

Sur un autre registre, le diplomate américain a mis en avant la coopération américano-marocaine en matière de lutte contre la Covid-19, saluant au passage la réussite de la campagne nationale de vaccination.

Dr Edoh Kossi Amenounve au sommet de la finance mondiale

Le directeur général de la Bourse des valeurs mobilières (Brvm), Dr Edoh Kossi Amenounve vient d’être admis au Nasdaq exchange review council en qualité de membre pour un mandat de trois ans jusqu’en 2024.

L’Exchange review council est un comité consultatif indépendant permanent chargé de s’assurer de l’application cohérente et équitable des règles du marché liées à la discipline des membres et des organisations membres pour chacune des bourses du Nasdaq ou National association of securities dealers automated quotations, fondé par un groupe de courtiers locaux en 1971, selon une note d’information.

Avec admission intervenue dans ce mois de juillet, Dr Amenounve se hisse au sommet de la finance mondiale en intégrant l’un des Comités spécialisés des bourses du Nasdaq (Nasdaq USA, Nasdaq Nordic et Nasdaq Baltic en Europe, Nasdaq Dubaï). Le Nasdaq est la première bourse technologique et deuxième bourse mondiale.

« Dr Edoh Kossi Amenounve est le seul africain membre dudit Comité et probablement historiquement le 1er africain à intégrer une instance du Nasdaq à ce niveau depuis sa création en 1971 », rapporte la note d’information.

Impôts ivoiriens: 1432,2 milliards Fcfa mobilisés au 1er semestre 2021

Les services des impôts de Côte d’Ivoire ont collecté 1432,2 milliards Fcfa au premier semestre 2021, soit un écart positif de 35,3 milliards Fcfa par rapport aux prévisions de recettes.

Ces données ont été rendues publiques, mercredi, par le directeur général des impôts (DGI), Abou Sié Ouattara, lors d’un séminaire bilan du premier semestre et les perspectives du deuxième semestre 2021.

Au cours du premier semestre 2021, « le montant total des recettes enregistrées se chiffre à 1432,2 milliards Fcfa », soit un écart positif de 35,3 milliards Fcfa par rapport aux prévisions de recettes de la DGI, ce qui représente un taux de recouvrement de 102,5%, a indiqué M. Abou Sié.

« Les projections de recettes brutes attendues pour le second semestre de l’année 2021 sont fixés à 1266,6 milliards Fcfa dont 660,2 milliards Fcfa pour le troisième trimestre », a fait savoir le directeur général des impôts.  

Le directeur de Cabinet du ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Adama Sall, représentant le ministre, a félicité et encouragé les agents de la DGI pour les efforts accomplis dans la mobilisation des recettes de l’Etat.

Les recettes de la DGI, au cours du deuxième trimestre 2021, indiquent 798 milliards Fcfa pour un objectif de 768 milliards Fcfa, soit un écart positif de 30 milliards Fcfa et un taux de réalisation de 103,9%, a souligné M. Adama Sall.

Il a exhorté les agents à « maintenir le cap, voire doubler » cette tendance au regard des objectifs assignés au titre du deuxième semestre 2021, mentionnant que l’un des leviers pour relever les défis de l’Etat est la mobilisation conséquente des ressources.

La dernière revue du Fonds monétaire international (FMI) en septembre 2020 relève que l’un des points critiques à surveiller dans l’économie ivoirienne est le taux de pression fiscale. Ce taux qui est de 12,6% est l’un des plus faibles de l’Uemoa.

La Côte d’Ivoire enregistre une progression régulière de ses recettes fiscales de l’ordre de 10 à 14%, voire 16%, a fait observer M. Adama Sall,  pour qui « cette croissance reste encore insuffisante » au regard des défis du pays.

La Poste de Côte d’Ivoire accuse « un mois d’arriéré de salaires »

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Félix Adom, a rencontré mercredi, à Abidjan, le personnel de la Poste de Côte d’Ivoire qui accuse « un mois d’arriéré de salaire ». »Nous ferons en sorte d’apporter des solutions durables qui fassent en sorte que votre quotidien soit agréable et que vos fins de mois soient plus que souriantes », a rassuré M. Roger Adom, lors d’une visite dans les locaux de la Poste de Côte d’Ivoire à Abidjan. 

La Poste de Côte d’Ivoire, rappellera-t-il, a été régulée en 2013 et il y a eu sept ans entre la loi et les premiers décrets. Et la question qui surgissait était comment assurer l’avenir de cet établissement public. 

« Il me revient de travailler avec vous pour trouver des solutions et nous allons le faire avec les instances de la République », a déclaré le ministre de l’Économie numérique, indiquant que le ministère du Budget est conscient ainsi que la Primature. 

« Ce ne sont pas des paroles en l’air, vraiment croyez-moi, nous ferons en sorte que très rapidement nous remettrons la Poste de Côte d’Ivoire sur les rails du développement et de la prospérité », a-t-il dit.

Le syndicaliste Arsène Ahoké, membre du Synapostel, prenant la parole au nom du personnel, a relevé que « le stresse et les souffrances multiformes » est le lot quotidien des agents à cause de l’incertitude du lendemain.

Face aux difficultés que rencontre la Poste de Côte d’Ivoire, deux vagues de licenciement ont déjà eu lieu. Pour ce syndicaliste, les employés ont « déjà payé un lourd tribut » et il revenait à l’Etat de sauver la situation. 

Le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, Isaac Gnamba Yao, a admis que « la qualité des services n’était pas au rendez-vous, des acteurs ont commencé à opérer l’activité postale », réduisant leur part de marché.

Avec la nouvelle loi réglementant le secteur, « nous avons appelé l’intervention du ministre sur la mise en oeuvre et le respect des obligations de service postal universel », a affirmé à la presse M. Isaac Gnamba Yao, au terme de la visite de M. Roger Adom. 

« Il faut aussi rappeler que nous avons quelques difficultés, notamment les conditions de travail et surtout un mois d’arriéré de salaire que nous vivons en ce moment à l’orée du 27e  Congrès de l’Union postale universelle » prévu à Abidjan du 9 au 27 août 2021, a souligné M. Gnamba.

Le défi, mentionnera-t-il, est pour l’établissement public de s’adapter aux réalités de l’environnement. Car, la Poste est devenue une industrie qui compte dans tous les pays et il faut qu’on puisse passer d’une administration postale à une entre de logistique et du digital. 

Une salle de conférence a été baptisée au nom du ministre de l’Économie numérique, des  télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, qui s’est dit « touché par cette attention » du personnel.  

Covid-19/Vaccins: les USA pourvoient l’Afrique du Sud et le Nigeria

Le gouvernement américain va livrer près de dix millions de doses des vaccins Pfizer et Moderna à Abuja et Pretoria.Bonne nouvelle sur le front de la vaccination pour l’Afrique du Sud et le Nigeria. Les deux pays parmi les plus affectés du continent par la Covid-19 vont recevoir des Etats-Unis près de dix millions de doses de vaccins.

« Nous sommes heureux d’annoncer que nous allons envoyer plus de 5 millions de doses du vaccin Pfizer en Afrique du Sud ainsi que 4 millions de doses de Moderna au Nigeria », a déclaré, ce mercredi, l’assistante spéciale du président Joe Biden et directrice principale pour l’Afrique au Conseil de sécurité nationale, Dana L. Banks.

« Les doses vont être expédiées. Tout est prêt. Cela fait trois semaines que l’on a travaillé inlassablement avec les pays concernés pour rendre cela possible » a assuré Mme Banks qui s’exprimait à l’occasion d’un point de presse virtuel consacré à l’initiative « Prosper Africa ».

A en croire la diplomate américaine, il s’agit là de la plus importante quantité du liquide précieux que son pays ait envoyé vers l’Afrique. Ces dernières livraisons vont porter à 16,4 millions le nombre total de doses de vaccins américains envoyés vers le continent noir.

Alors que l’Afrique fait face à une troisième vague de la pandémie plus virulente, l’ancienne conseillère politique adjointe à l’ambassade des États-Unis en Afrique du Sud dit espérer que « ces doses vont grandement aider ces pays à assurer la sécurité et la santé de leurs populations. »

Avec une population de plus de 1,3 milliard d’habitants, les pays africains n’ont jusque-là administré qu’environ 60 millions de doses de vaccin. Cela est dû en partie aux restrictions sur les expéditions en provenance de pays producteurs de vaccins comme l’Inde.

Revenant sur le programme « Prosper Africa Build Together », l’ex cheffe de mission adjointe à l’ambassade des États-Unis au Togo a indiqué que le président américain a demandé 80 millions de dollars de financement supplémentaire pour lancer cette campagne qui soutiendra la croissance économique et les entrepreneurs en Afrique.

A travers cette initiative, l’objectif de Washington est d’augmenter considérablement le commerce et les investissements entre les pays africains et les États-Unis. Cela passera notamment par la connexion des entreprises et des investisseurs américains et africains à des opportunités d’affaires tangibles et aux outils du gouvernement américain.

Grâce à la campagne Prosper Africa Build Together, l’administration Biden-Harris travaillera main dans la main avec le secteur privé, les gouvernements africains et les organisations multilatérales pour faire progresser le commerce et l’investissement dans des secteurs-clés tels que l’énergie propre et les solutions intelligentes face au climat, la santé, et numérique.

La presse ivoirienne félicitée pour le «traitement professionnel» de la rencontre Ouattara-Gbagbo

La presse quotidienne ivoirienne a été félicitée, mercredi, pour le « traitement professionnel» de la rencontre entre le président Alassane Ouattara et l’ex-président Laurent Gbagbo, marquant ainsi la rupture avec le «traditionnel esprit de belligérance».

Dans un communiqué transmis à APA, l’Autorité nationale de la presse (ANP) note avec «satisfaction, le traitement professionnel » de la rencontre entre le président de la République, Alassane Ouattara  et l’ancien président Laurent Gbagbo,  par  «l’ensemble de la presse quotidienne nationale, aussi bien à leurs Unes qu’aux pages intérieures».

« L’ANP salue cette attitude de responsabilité sociale dont a fait preuve la presse nationale et qui rompt ainsi avec le traditionnel esprit de belligérance souvent marqué par des titres incendiaires à l’occasion d’événements majeurs de la vie politique nationale », fait observer l’organe de régulation de la presse imprimée et numérique.

 «L’ANP félicite l’ensemble des responsables de ces rédactions, toutes lignes éditoriales confondues, et les encourage vivement à préférer, en toutes circonstances, le cap du professionnalisme, seul gage de la réussite de leur mission d’information et de contribution à la paix et à la cohésion nationale », conclut le communiqué signé par le président de cette Autorité, Samba Koné.

Le président Alassane Ouattara et l’ancien président Laurent Gbagbo se sont rencontrés le mardi 27 juillet 2021 au palais de la présidence d’Abidjan-Plateau, dix ans après la crise postélectorale de 2010-2011.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021, est arrivé à Abidjan le 17 juin 2021.

 

Covid-19: des vaccinodromes en plein cœur de Dakar

Les vaccinations contre la Covid-19 au Sénégal, effectuées jusque-là dans les structures sanitaires, ont commencé à être élargies dans certains endroits publics plus spacieux.La presse sénégalaise se faisait déjà l’écho mardi de « la grande ruée » des populations vers les vaccins du coronavirus. Ces derniers jours, les contaminations et les cas de décès liés au variant Delta ont monté en flèche. Le pays a enregistré 1307 victimes contre 11.940 patients encore sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile.

La panique a gagné ainsi beaucoup de personnes qui se sont rués dans les postes ou centres de santé pour recevoir leurs première ou seconde dose de vaccin. Dans la seule journée du mardi, 20.050 personnes ont été vaccinées, portant à 676.340 le nombre total des personnes ayant reçu au moins une dose, selon le ministère de la Santé.

Pour permettre au plus grand nombre de se vacciner et le respect des gestes barrières, des sites stratégiques grand public ont été réquisitionnés à Dakar. C’est le cas du stade Léopold Sédar Senghor, la Place de la Nation (ex Obélisque) ou le Monument de la Renaissance, informe le site d’informations Emedia.

Au parking de ce lieu de football par exemple, plusieurs personnes masquées sont venues s’inscrire sur les listes d’attente, sous la supervision des autorités administratives.

« On a remarqué depuis vendredi passé, quand le vaccin Johnson & Johnson est arrivé au Sénégal, de l’affluence dans les centres de santé. C’est pour cela que le ministère de la Santé a pris la décision de délocaliser les sites de vaccination. Il y aura quatre équipes de vaccination qui seront ici. Vous avez vu les populations. Depuis ce matin, nous avons recensé plus de 300 personnes », a expliqué un des responsables.

Vacciner neuf millions de Sénégalais

Le président Macky Sall a effectué hier mardi une visite inopinée dans plusieurs centres de traitement de la Covid-19. Il a invité par la suite « les populations à se faire vacciner ».

Le quotidien L’Observateur a raconté ce mercredi la vie dans les structures de prise en charge et décrit « l’insoutenable détresse des soignants ». « Nous sommes traumatisés par les malades qui meurent devant leurs enfants », confie Dr Ibrahima Fall, médecin à l’hôpital Dalal Jamm de la banlieue dakaroise. « On est hyper fatigués et beaucoup de soignants sont malades », note pour sa part Dr Khardiata Diallo Mbaye, responsable au centre hospitalier universitaire (CHU) de Fann.

D’ores et déjà, le quotidien national Le Soleil informe que 500.000 doses sont « disponibles ». Cette quantité, composée de vaccins Sinopharm et de Johnson & Johnson, a été réceptionnée mardi par le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr. Deux millions de doses sont également « attendues en août », renseigne le journal.

L’objectif principal de la stratégie nationale de vaccination vise neuf millions de Sénégalais, précise M. Sarr. Même si « le Sénégal a dépassé plus d’un million de doses (…), nous devons absolument poursuivre. Si l’on continue dans ce processus, de manière assez volontariste, on va couvrir le Sénégal et installer une immunité qui protège tout le monde de la Covid-19 », a-t-il indiqué.

Afrique australe: création d’un centre dédié aux changements climatiques

Le Zimbabwe fait partie des quatre pays choisis pour piloter un centre de connaissances en ligne sur les changements climatiques.La structure vise à promouvoir le partage national et régional d’informations sur les activités initiées dans le cadre du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA).

Selon le Secrétariat du COMESA, la phase pilote du portail virtuel de gestion des connaissances du programme sur les changements climatiques, qui a été activé le 14 juillet dernier, est mise en œuvre en eSwatini, à Madagascar, aux Seychelles et au Zimbabwe.

« Le portail devrait permettre d’améliorer la compréhension des questions essentielles liées aux changements climatiques, tout en fournissant un vaste centre de connaissances pour renforcer la coopération entre les organisations techniques et les Etats membres », a déclaré l’organisation ce mercredi.

Le centre répond aux programmes pilotes d’agriculture intelligente face aux changements climatiques (CSA), coordonnés par le COMESA et impliquant les cinq pays. Il s’inscrit dans le cadre d’une initiative visant à organiser les informations clés en un seul endroit et à permettre à la région d’accéder aux connaissances et de les partager facilement.

Le portail a été développé par le réseau d’analyse des politiques en matière d’alimentation, d’agriculture et de ressources naturelles (FANRPAN) et sera alimenté en contenus par les Etats membres.

La majorité des 21 Etats membres du COMESA sont très vulnérables aux risques induits par les changements climatiques, notamment les mauvaises récoltes et les pertes de bétail dues à une sécheresse prolongée et à des inondations plus fréquentes et plus graves.

Le Niger n’a pas encore détecté le variant Delta (officiel)

Les autorités nigériennes estiment que de « nouvelles mesures » devraient être prises dans la lutte contre la Covid-19 en dépit du fait que le très contagieux variant Delta ne soit pas encore découvert dans le pays.La population nigérienne doit respecter davantage les recommandations sanitaires au vu des ravages de Delta dans certains pays du continent. En effet, « cette situation est préoccupante pour tous les pays africains, en particulier, pour le Niger, même si par ailleurs le Niger n’a pas enregistré de cas de variante Delta, d’où la nécessité de prendre des mesures pour faire face à l’arrivée prochaine de cette variante », a déclaré le ministre nigérien de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara.

Selon l’Agence Nigérienne de Presse, il intervenait lundi dernier à la 29e session du comité interministériel de gestion de la riposte à la pandémie. Jusque-là, le pays sahélien de plus de 20 millions d’habitants a enregistré 5600 cas dont 195 décès. Des chiffres qui peuvent paraître sous-estimés au regard de l’ampleur de la maladie entrée dans une troisième vague plus contagieuse pour certains pays africains.

Ainsi, la problématique de ce variant a constitué un des principaux axes des débats lors de cette rencontre. « Cette variante est la principale cause de la montée des cas de la maladie et aussi la principale cause de la mortalité liée au Covid-19 », a noté Dr Mainassara. C’est pourquoi « cette situation va être proposée au Conseil des ministres afin de prendre des nouvelles mesures ou d’améliorer les directives qui sont en vigueur », a-t-il ajouté.

D’ores et déjà, « le dispositif est en train d’être mis en place pour que le risque soit minimisé », a poursuivi le Ministre de la Santé publique. Pour lui, « la seule arme qui permet de faire face à la propagation du virus est la vaccination ».

Le Niger est à près de 4% du taux de vaccination pour un objectif de 10% d’ici fin septembre, « ce qui signifie que beaucoup reste à faire », a-t-il précisé. Dr Mainassara renseigne que le vaccin Sinopharm a été utilisé à « près de 97% et pour l’AstraZeneca à environ 98% ».