Côte d’Ivoire : 311 nouveaux cas et 7 décès de la Covid-19, vendredi

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré, vendredi, 311 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 575 échantillons prélevés soit 8,7 % de cas positifs, 180 guéris et 7 décès.

A la date du 20 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 247 cas confirmés dont 51 998 personnes guéries, 380 décès et 869 cas actifs, rapporte le ministère dans un communiqué, soulignant que le nombre total d’échantillons est de 855 738.

Le 19 août, 10 732 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 264 058 doses administrées.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination. La vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire », conclut le communiqué.

Violences intercommunautaires au Cameroun : 11.000 personnes se réfugient au Tchad

Les affrontements entre les éleveurs Choa et les agriculteurs Mousgoum, ayant débuté le 10 août dernier à l’Extrême-Nord du pays, ont fait 32 morts et 74 blessés.Dans de nombreux pays africains, ces deux groupes cohabitent difficilement. Au Cameroun, les récents heurts sont causés par des tensions autour des ressources agricole, halieutique et pastorale. Pour avoir la vie sauve, des Choa et Mousgoum ont traversé la frontière tchadienne située à proximité de leurs villages d’origine. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a renseigné ce vendredi qu’ « environ 85 % d’entre eux sont des femmes et des enfants et la plupart des hommes sont des personnes âgées ».

En outre, 7300 individus se sont déplacés à l’intérieur du Cameroun. Millicent Mutuli, Directrice du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du HCR, a donc appelé « les gouvernements concernés à tout mettre en œuvre pour réduire les tensions intercommunautaires à l’origine de ce déplacement de populations et à assurer la sécurité des personnes contraintes de fuir ».

Au Cameroun, a informé le HCR, les autorités locales de l’Extrême-Nord travaillent à rétablir le calme et apportent de l’aide aux victimes. Mais au Tchad, les nouveaux arrivants dormant parfois « sous des arbres » sollicitent des abris surtout en cette période de saison des pluies dans cette partie de l’Afrique.

Pour leur part, les équipes du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés « construisent des hangars pour leur fournir un endroit sûr et pour organiser des activités communautaires pour les enfants », a affirmé Iris Blom, Représentante adjointe du HCR au Tchad.

Toutefois, a alerté l’organisme humanitaire onusien, les besoins en nourriture et en eau restent pressants même si des objets de première nécessité et des repas chauds ont été distribués aux réfugiés.

Mali : le français des Casques bleus renforcé

Un accord liant l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) vise à consolider le dispositif d’enseignement du français.Sur le front, la communication est un paramètre non négligeable. Pour le personnel militaire de la Minusma, opération onusienne de maintien de la paix au Mali, la maîtrise de la langue française contribue, selon un communiqué reçu vendredi à APA, « à la performance des opérations en facilitant l’insertion au sein de la mission, l’interopérabilité entre les contingents, ainsi que les interactions avec les populations et autorités locales pour la réalisation de tâches de proximité et de consolidation de la paix ».

Le projet, poursuit le document, bénéficie du soutien du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et de France Éducation international en qualité d’opérateur de mise en œuvre pour l’intégration de la méthode d’enseignement du Français sur Objectifs Spécifiques (FOS) dans les cours de la Minusma.

Le programme comporte trois principales composantes : la formation des enseignants de français de la Minusma à la méthodologie FOS, le soutien au développement d’un cursus de cours de français sur mesure pour les militaires et l’élaboration d’outils d’évaluation. À terme, précise le communiqué, cette « action pilote pourrait être étendue au personnel de police et civil de la Minusma ou être dupliquée dans d’autres opérations de maintien de la paix en environnement francophone ».

Système éducatif ivoirien: des acteurs appellent à une éducation inclusive

Des acteurs du système éducatif ivoirien ont appelé vendredi à Abidjan à la prise d’un décret permettant l’inclusion des enfants en situation d’handicap dans les écoles, à l’issue d’un forum.

Dans un rapport, ils ont sollicité « la prise d’un décret encadrant l’éducation inclusive en Côte d’Ivoire », ce qui devrait permettre aux enfants en situation de handicap de se frotter à leurs condisciples, dans les écoles.

Le rapport, lu par M. Célestin Doh, recommande en outre l’élaboration d’un plan national de l’éducation inclusive et la mise en place effective de la plateforme de l’éducation inclusive au profit des enfants en situation d’handicap.

Il intervient dans le cadre du « Projet éducation inclusive en Côte d’Ivoire ». Le projet bénéficie d’un appui financier à hauteur de 886 694 euros dont 650 000 euros de l’Union européenne.

Le représentant du chef de l’UE en Côte d’Ivoire, a indiqué que son institution a décidé de financer ce projet parce qu’ il faut soutenir l’égalité des chances de tous les citoyens, sans discrimination.

« On peut avoir des situations de handicap, mais cela ne veut pas dire qu’on a pas de potentiel », a -t-il ajouté, estimant qu’ il faut donner la chance à chacun d’apporter sa pierre à l’édifice. 

M. Mamadou Binaté, le directeur de Cabinet du ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, a précisé que ce séminaire était axé sur les enfants vivant avec un handicap dans le système éducatif ivoirien. 

Il a relevé qu’il existe deux types de prise en charge, à savoir l’intégration qui consiste à prendre ces enfants dans le cadre de centres spécialisés où ils sont éduqués entre eux, et l’intégration de ces enfants. 

« La solution que nous avons trouvée pour la prise en charge de ces enfants, c’est la voie de l’inclusion et non pas celle seulement d’intégration », a -t – il dit, expliquant que l’inclusion vise à faire en sorte que les enfants qui vivent avec un handicap aillent à l’école avec les enfants dits normaux. 

Cela devrait leur permettre d’apprendre à vivre ensemble, a-t-il soutenu, prenant l’exemple du directeur de la promotion des personnes handicapées qui est non voyant, et qui a réussi à faire des études et devenir aujourd’hui un directeur central.

Le projet prend en compte 51 mois d’activités, allant du 1er juin 2017 au 31 août 2021. Il a permis d’observer 500 enfants en situation de handicap dans 15 écoles en Côte d’Ivoire et d’outiller 150 enseignants. 

La prise en compte des besoins spécifiques de ces enfants en situation de handicap dans les réponses éducatives est un processus qui implique d’importantes réformes dans le mécanisme du système éducatif en vigueur. 

De ce fait, depuis 2013, le ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, en collaboration avec le Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale ainsi que le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, avec l’appui technique de l’ONG Société Sans Barrières – Côte d’Ivoire (SWB-CI) soutenue par l’ONG internationale chrétienne de développement Christian Blind Mission (CBM), met en œuvre une expérience d’inclusion des enfants en situation de handicap dans les écoles primaires ordinaires. 

L’extension de cette action amorcée en 2017 qui bénéficie de l’appui financier de l’Union européenne, devrait permettre une expérience d’éducation inclusive en Côte d’Ivoire en faveur des enfants en situation de handicap.

Le projet vise en outre à développer un outil d’opérationnalisation de la volonté de l’Etat ivoirien à garantir à chaque citoyen, sans discrimination, un accès égal et équitable à l’éducation de qualité dans la localité où il vit.

Le 17 septembre 2015, le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a signé un décret relatif à la scolarisation obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans sur toute l’étendue du territoire national. 

Cette disposition vient consolider le cadre juridique national en faveur de l’Education. Pour les acteurs du secteur éducatif ivoirien,il est notable que le décret sur la politique de scolarisation obligatoire précise que les enfants qui ont des besoins spécifiques ne devraient pas être exclus de la mise en œuvre de ladite politique. 

Conflit Ethiopie/Soudan: la Turquie propose sa médiation

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a transmis cette proposition au Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, lors de sa visite à Ankara cette semaine.Les dirigeants des deux pays ont également signé un certain nombre d’accords, dont un accord-cadre militaire et un accord financier militaire.

Après la cérémonie de signature, le président turc a souligné le besoin de stabilité en Éthiopie et a proposé de servir de médiateur pour trouver une solution au conflit au Tigré et aux tensions frontalières avec le Soudan.

Il a souligné que la poursuite du conflit armé dans le nord de l’Éthiopie affectera toute la région, avant d’ajouter que la Turquie est prête à contribuer à trouver une solution à la crise du Tigré.

« Si elle lui était proposée, l’Éthiopie apprécierait la médiation du gouvernement turc dans le récent conflit frontalier avec le Soudan », avait déclaré en février dernier l’ambassadrice Dina Mufti, porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères.

En outre, le dirigeant turc a mentionné les tensions actuelles avec le Soudan au sujet de la région de Fashaga, affirmant qu’Ankara était également prête à négocier une solution à l’amiable pour le conflit frontalier.

« J’ai déjà soulevé la question avec Abdel Fattah al-Burhan du Soudan », a ajouté Erdogan, faisant référence à la récente visite de trois jours du chef du Conseil souverain transitoire du Soudan à Ankara.

En début d’année, l’Éthiopie a revendiqué la propriété de la zone frontalière de Fashaga et appelé à des pourparlers pour délimiter la frontière entre les deux pays.

Les Émirats arabes unis ont cherché à servir de médiateur entre les deux pays et ont proposé de mettre en place des projets agricoles dans la région, impliquant des agriculteurs des deux pays.

Afrique : 7,3 millions de cas de Covid-19 recensés

L’annonce est faite par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC, sigle anglais).L’agence de santé spécialisée de l’Union africaine a indiqué que le nombre de décès dus à la pandémie de coronavirus s’élève à 185.706. À ce jour, quelque 6.484.952 patients du continent se sont rétablis de la maladie.

L’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie et l’Éthiopie sont les pays qui comptent le plus de cas de Covid-19 sur le continent, selon Africa CDC.

L’Afrique du Sud a enregistré le plus grand nombre de cas de Covid-19 en Afrique, soit 2.624.254, tandis que le Maroc a signalé 772.394 cas à ce jour.

En termes de nombre de cas, l’Afrique australe est la région la plus touchée, suivie par les parties nord et est du continent, tandis que l’Afrique centrale est la région la moins touchée du continent.

Covid-19, Choléra, Ebola et Marburg : l’Afrique de l’Ouest mise à rude épreuve

L’Afrique de l’Ouest a enregistré, cette semaine, un chiffre record de décès dus à la Covid-19 depuis le début de la pandémie, à un moment où plusieurs pays sont aux prises avec des flambées épidémiques de choléra, de maladie à virus Ebola et de maladie à virus de Marburg.« Nous sommes particulièrement préoccupés par l’Afrique de l’Ouest et nous nous attendons à ce que l’impact de la Covid-19 sur les services de santé s’intensifie rapidement », a alerté la Directrice du Bureau régional pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), Dr Matshidiso Moeti.

En effet, souligne cette dernière, « en plus de la forte sollicitation des services de santé due à la Covid-19, il faudra compter avec l’impact de la maladie à virus Ebola et des autres flambées. »

Celles-ci menacent d’éprouver davantage la sous-région et sa capacité d’intervention en situation d’urgence. Car « combattre simultanément plusieurs épidémies est un défi complexe », a indiqué Mme Moeti.

Si la situation dans cette zone inquiète tant l’Oms c’est parce que les systèmes de santé en Afrique de l’Ouest « sont encore plus fragiles que ceux des autres sous-régions ». Ceux-ci seraient « 21% moins performants que ceux de l’Afrique australe », selon une étude de l’organisme onusien en charge de la santé.

La Côte d’Ivoire a déclaré une flambée de maladie à virus Ebola le 14 août (la première depuis 1994) à Abidjan, la capitale économique du pays, où vivent près de cinq millions de personnes.

Le cas index est actuellement hospitalisé à Abidjan et se porte « mieux ». Il s’agit d’une Guinéenne qui est arrivée en Côte d’Ivoire par la route. Des enquêtes visant à déterminer la source de cette flambée sont en cours.

L’Oms a déployé des équipes d’experts en Côte d’Ivoire et en Guinée pour accompagner les autorités nationales dans l’intensification rapide des mesures, notamment dans les domaines allant de la lutte anti-infectieuse au diagnostic, en passant par la recherche des contacts, la prise en charge des cas, la mobilisation communautaire et la surveillance transfrontalière.

Le but de cette initiative est d’endiguer les récentes flambées de fièvre hémorragique. La Côte d’Ivoire a commencé à vacciner les contacts, les contacts de contacts, ainsi que le personnel de santé.

De son côté, la Guinée travaille de concert avec la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’enquête menée sur la flambée. Au 18 août, plusieurs contacts avaient été répertoriés en Guinée et en Côte d’Ivoire. Les autorités sanitaires vaccinent actuellement les contacts présentant un risque élevé.

« Ces nouvelles flambées nous rappellent clairement que les autres situations d’urgence sanitaire ne disparaîtront pas simplement parce que nous sommes occupés à lutter contre une pandémie d’envergure mondiale. Nous devons rester vigilants et réagir rapidement afin d’éviter que d’autres maladies dangereuses se propagent et fassent davantage de ravages », a insisté la Dre Moeti.

Le 9 août, la Guinée a détecté un cas de maladie à virus de Marburg, une pathologie qui appartient à la même famille que la maladie à virus Ebola. Aucun nouveau cas n’a été notifié depuis lors. Au total, 173 contacts ont été identifiés et sont suivis par les autorités sanitaires.

Le virus de Marburg, responsable de la première flambée de maladie à virus de Marburg en Afrique de l’Ouest, a été détecté dans une localité du sud de la Guinée, près de la frontière avec le Libéria et la Sierra Leone.

Les premiers cas de l’épidémie de maladie à virus Ebola qui a touché la Guinée en 2021 et ceux de l’épidémie de la même maladie qui a sévi entre 2014 et 2016 en Afrique de l’Ouest avaient été détectés dans cette même localité.

Le choléra est l’autre épidémie qui sévit en Afrique de l’Ouest. A ce jour, elle a tué 35 personnes et en a contaminé 845 rien qu’au Niger selon les autorités sanitaires de ce pays.

Covid-19 : le Sénégal réceptionne deux centrales à oxygène

Le Sénégal renforce son autonomie en oxygène dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.Cette acquisition importante, entre dans le cadre de la stratégie du gouvernement de doter tous les hôpitaux du Sénégal de centrales d’oxygène. La réception de ces deux premières centrales à oxygènes entre dans le cadre d’une commande globale de 35 centrales d’oxygènes passée par l’Etat du Sénégal. 

Elles seront installées à l’hôpital Fann de Dakar et Dalal Jamm de Guédiawaye (département dakarois) et visent à renforcer considérablement l’autonomie en oxygène de ces Centres de traitement des épidémies (CTE). « De manière progressive, chaque mois, nous allons recevoir deux centrales à oxygène pour couvrir totalement le pays » a indiqué Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé.

L’importance de ces centrales est qu’elles sont configurées en conteneurs. « Il suffit juste de les brancher et commencer la production en oxygène. Ce qui nous permettra d’économiser toute l’infrastructure qui devait les accompagner. Ce sont des centrales modernes dotées d’une technologie de dernière génération. Elles peuvent produire jusqu’à 40 mètres cubes par heure en oxygène et remplir des bouteilles en direction des autres structures de santé », a déclaré le ministre de la Santé.

Ce dernier d’ajouter que le système sanitaire du Sénégal est désormais autonome du fait que tous les hôpitaux du Sénégal sont dotés de centrales d’oxygène. Avant de préciser que les deux centrales vont davantage renforcer l’autonomie de ces deux établissements de santé en oxygène.

Le Sénégal touché par le variant Delta, a déjà enregistré 1648 décès à la journée du 19 août 2021. Depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020, le pays compte comptabilise 71.628 cas positifs dont 56.331 guéris et 13.648 sous traitement.

Côte d’Ivoire: les femmes saluent les réformes en leur faveur

Les femmes ivoiriennes ont salué, jeudi à Abidjan, les réformes juridiques et institutionnelles initiées par le gouvernement en leur faveur.

A l’initiative de la Fondation african women initiatives (AWI), les femmes se sont retrouvées à la bibliothèque nationale d’Abidjan-Plateau autour d’un panel pour échanger sur « La contribution de la femme africaine au développement de sa communauté ».

Organisé dans le cadre de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA) célébrée chaque 31 juillet, ce panel a permis d’aborder les réformes juridiques et institutionnelles initiées par le gouvernement ivoirien en faveur des femmes, la mise en place d’un Fonds national de développement d’un montant de 375 millions de FCFA dédié aux femmes, et la problématique de l’équipement des femmes en machines et  unités de transformation.

La Constitution ivoirienne du 08 novembre 2016, assure la protection des femmes contre toutes les formes de violences, renforce leurs droits politiques et promeut la parité dans l’accès aux responsabilités dans les administrations publiques et privées. En Côte d’Ivoire, une loi votée le 14 octobre 2019 sur la représentativité des femmes dans les assemblées élues, institue un quota minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidats présentés pour tous les scrutins.

La directrice du genre et de l’équité, Dagrou Tano Florence, représentante de la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, a annoncé que le ministère travaille à la mise en place de formations gratuites en leadership pour les femmes. Selon elle, le ministère de la Famille, œuvre à institutionnaliser la JIFA au niveau de la Côte d’Ivoire.

Le directeur général adjoint des Impôts, Maférima Bamba M’Bahia, marraine de la cérémonie a félicité la Fondation AWI pour cette célébration et les actions en faveur des femmes.

« L’engagement citoyen autour des causes nobles, notamment celles se rapportant aux droits et à l’épanouissement de la femme doit guider notre action au quotidien.  A côté du gouvernement, des partenaires au développement, des fondations, en tant membre du corps social, nous devons individuellement y travailler sans relâche », a-t-elle indiqué.

Mme M’Bahia a rappelé les actions gouvernementales et exhorté les femmes à formaliser leurs activités et à payer leurs impôts.

La présidente de la Fondation AWI, Mariam Fadiga Fofana est revenue sur les actions menées par sa Fondation à l’attention des femmes. 

« Cette célébration de la Journée internationale de la femme africaine, donne un sens à l’ambition de la Fondation AWI d’œuvrer à l’épanouissement et au bien-être de la femme à travers l’autonomisation en vue d’une contribution plus forte de la femme au développement de la communauté », a-t-elle confié.

La Fondation AWI a procédé à la remise de 100 kits à des femmes pour leur permettre de mener des activités génératrices de revenus. La lauréate du prix « AWI Boost » du mois de juillet, Coulibaly Gilate a été récompensée pour lui permettre de développer encore plus son activité. Cette célébration a été marquée par la présence de la vice-présidente du Sénat, Fadiga Sarah Sako. 

Niger : l’épidémie de choléra gagne du terrain

Au Niger, l’épidémie de choléra s’est désormais propagée sur l’ensemble du pays.Le bilan des morts s’alourdit et les cas contacts augmentent de façon exponentielle. Depuis hier, le pays a enregistré un nouveau bilan de 35 personnes décédées de choléra et 845 cas de contaminations selon les autorités sanitaires du pays.

Face à cette propagation rapide de cette maladie qui se manifeste par des diarrhées aigües et une déshydratation, « des équipes de prise en charge gratuite de tous les cas de maladies sont positionnées dans les différents sites », a assuré le ministre nigérien de la Santé publique, docteur Idi Illiassou Maïnassara.

La capitale Niamey, touchée à son tour, accueille ainsi deux sites d’isolement pour les enfants et les adultes frappés par le choléra. Les autorités sanitaires sensibilisent également les populations au respect des règles d’hygiène surtout après les fortes pluies de ces derniers jours.

De son côté, l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a offert des médicaments et du matériel d’un montant de plus de 172 millions FCFA pour aider le Niger à juguler la maladie.

Ce don est composé notamment de lits adaptés, de seaux en plastique, de fiches de prise en charge, de carnets, de stylos et de registres de consultation, de lampes, de réservoirs d’eau, de rouleaux de bâches en plastique destinés aux centres de traitement.

Le 9 août dernier, le ministre de la Santé avait annoncé les premiers cas dans les régions de Maradi (sud-est), Zinder (centre-sud) et Dosso (sud-ouest). Ces régions sont frontalières avec le Nigeria voisin où sévit l’épidémie depuis plusieurs mois.

En 2018, le Niger était déjà frappé par une épidémie de choléra qui avait fait 78 morts sur 3.824 cas enregistrés.