Mali : le CNT examine le plan d’actions gouvernementales

Les membres du Conseil National de Transition (CNT) attendent ce lundi des précisions du Premier ministre Choguel Maïga avant de valider la feuille de route de son gouvernement.C’est parti donc pour les débats autour du Plan d’actions du gouvernement présenté vendredi dernier par le Premier ministre de transition devant le Conseil National de Transition (CNT).

Choguel Maïga repasse aujourd’hui devant les membres de cet organe législatif pour clarifier « de nombreux points d’interrogation » dans ce « vaste et ambitieux » programme.

Doté d’un budget de plus de 2050 milliards F CFA, le plan d’actions gouvernementales vise le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national et la mise en place de réformes politiques et institutionnelles, explique M. Maïga. En bref, il repose sur trois piliers : sécurité, politique et social.

A propos du premier axe, le gouvernement s’engage à mettre « tous les moyens matériels et humains nécessaires à la disposition des forces de défense et de sécurité ». Il a donné également des assurances quant à la « mise en œuvre intelligente et la relecture de manière consensuelle » de l’Accord pour la Paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.

Par ailleurs, RFI souligne que de nombreux observateurs veulent savoir combien de temps faut-il pour l’application des différentes mesures annoncées. À commencer par l’installation de l’organe unique de gestion des élections.

Mais selon Choguel Maïga, le plan tient compte du temps restant de la Transition. Malgré tout, des doutes semblent persister sur les objectifs qui sont réalisables à court ou long terme.

Le Premier ministre a promis en outre de « s’atteler à l’organisation des Assises nationales de la refondation (ANR) ». De même, a-t-il assuré, ce « cadre de dialogue s’appuiera sur les résolutions et recommandations des différents fora tenus ces dernières années ».

Il a également évoqué la négociation d’un pacte social avec les syndicats, le retour des réfugiés et déplacés, la réinstallation des services sociaux de base dans le Centre et dans le Nord.

Maroc/Coupe du Trône : L’AS FAR et le MAT en finale

Les équipes de l’AS FAR et du Moghreb de Tétouan (MAT) ont décroché leur ticket pour la finale de la Coupe du trône 2019-2020.Le MAT a créé la surprise en sortant le champion du Maroc, le Wydad de Casablanca (WAC) après la séance fatidique des tirs aux buts (5-3). Le temps réglementaire et les prolongations se sont soldés sur le score de 2 à 2.

Ayoub El Kaabi, meilleur buteur du championnat a ouvert la marque pour le WAC à la 42è minute. Au début du second acte, le MAT est parvenu à recoller au score grâce à Hicham El Khaloua (46è), avant qu’Anas Jabroun ne donne l’avantage au club de la Colombe blanche (70è).

Quatre minutes plus tard, Saimon Msuva, fraichement rentré, a marqué le but de l’égalisation d’une tête plongeante. El Kaabi pensait avoir délivré les siens en marquant à la 118è minute, mais son but a été refusé après recours à la VAR.

Pour sa part, l’AS FAR, le plus titré de la Coupe du Trône, s’est imposé face au Raja Béni Mellal (1-0). L’unique réalisation de la rencontre a été l’oeuvre de l’Ivoirien Joseph Guede Konadu, à la 35ème minute du jeu.

Zambie : l’armée déployée pour endiguer les violences préélectorales

Le président Edgar Lungu a mobilisé les militaires pour réprimer les violences politiques à l’approche des élections générales du 12 août prochain.Cette décision, annoncée dimanche dans une déclaration, intervient après que deux partisans du Front Patriotique (PF, parti au pouvoir) ont été tués par des membres présumés du Parti Uni pour le Développement National (UPND, sigle en anglais), le principal parti d’opposition.

Pour que les citoyens puissent voter pacifiquement, le chef de l’Etat zambien a donc autorisé « l’armée de terre, l’armée de l’air et le service national à aider la police » dans la sécurisation du pays.

Edgar Lungu, dans sa quête d’un nouveau mandat, doit faire face au charismatique dirigeant  de l’UPND, Hakainde Hichilema. Le jour du scrutin, les Zambiens éliront non seulement leur président mais aussi les députés et les conseillers des collectivités locales.

Ces dernières semaines, la tension est montée d’un cran avec de violents affrontements entre les différents camps dans la capitale Lusaka ainsi que dans les provinces du Nord et du Sud.

La presse marocaine décrypte le discours du trône

La presse marocaine parue ce lundi consacre de larges commentaires au discours royal prononcé à l’occasion du 22è anniversaire de la Fête du Trône.+Al Alam+ le discours prononcé par le Roi Mohammed VI à l’occasion du 22è anniversaire de la glorieuse Fête du Trône, a mis l’accent sur l’importance que revêt les relations maroco-algérienne et la nécessité d’ouvrir les frontières entre les deux pays, notant que l’objectif derrière est d’instaurer la paix et la stabilité dans cette partie du continent africain, préserver les intérêts communs des deux pays et améliorer les conditions de vie des deux peuples.

De son côté, +Bayane Al Yaoum+ indique que le discours du Trône 2021 est un message de sagesse en faveur de la paix dans la région du Maghreb, ajoutant qu’il réaffirme la politique de la main tendue à l’Algérie et l’engagement du Maroc quant à la sécurité et la stabilité du voisin de l’est.

« Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le Souverain adresse un message de « main tendue » au voisin algérien et plus particulièrement à ceux qui en assurent aujourd’hui la direction », rappelle le journal, soulignant que le Maghreb a tout pour être une force performante sur le plan économique et homogène et compact aux niveaux sociétal et politique.

+L’Economiste+ relève que le Souverain vient en effet de renouveler l’appel à dépasser les divergences et à ouvrir une nouvelle page dans les relations entre le Maroc et l’Algérie, ajoutant qu’ « il est temps de construire un destin commun, basé sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage ».

Le message royal est limpide : le Maroc ne sera jamais la source d’une quelconque malveillance ou nuisance envers l’Algérie, rapporte la publication, soulignant que si l’offre du Maroc est sans conditions, elle met toutefois la pression sur l’Algérie.

« D’abord, devant la communauté internationale qui enregistre la volonté du Maroc d’entamer une nouvelle dynamique avec le voisin de l’Est. Ensuite, le message prend à témoin la population algérienne elle-même sur les bonnes intentions de cette main tendue », conclut-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que le Maroc tend à nouveau la main à l’Algérie et jette, une fois de plus, les ponts du dialogue et du bon voisinage. Le Royaume n’en est certes pas à sa première initiative du genre, mais la conjoncture n’est plus la même. Le Souverain a consacré une grande partie du discours qu’il a prononcé à l’occasion du 22e anniversaire de son accession au trône au voisin algérien, constate le journal.

Dans ce discours, le Roi a assuré au peuple algérien qu’il n’aurait jamais à craindre de malveillance de la part du Maroc, qui n’est nullement un danger ou une menace pour l’Algérie. Pour le Maroc, comme l’a relevé le Souverain, la situation actuelle n’est ni dans l’intérêt du Royaume ni dans celui du peuple algérien. Aussi, le Souverain a-t-il renouvelé son « invitation sincère à nos frères en Algérie d’œuvrer de concert et sans condition à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage », écrit le quotidien.

Dans les hostilités, il n’y a point de règle de réciprocité, note la publication. Dans son analyse du discours royal, le journal relève, en effet, six messages adressés spécialement à l’Algérie et qui, surtout, n’ont tien d’hostile. Tout d’abord, il est à noter la place particulière qu’occupe le sujet dans le discours royal, soit pratiquement le tiers du texte. Ensuite, son ton franc et clair. Dans la même lancée de l’invitation de 2018, celle de ce 31 juillet est, en plus, plus concrète. Le Souverain appelle à des pourparlers au sommet des deux Etats. En 2018, le Roi Mohammed VI avait appelé à la mise en place d’un mécanisme conjoint pour débattre de toutes les questions en suspens entre les deux parties, rappelle le quotidien.

Covid-19, fait divers et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés comme d’habitude par les « ravages » du contagieux variant Delta.Walf Quotidien titre sur les « ravages de Delta », le variant du coronavirus qui a fait « 86 morts en une semaine ». C’est « l’hécatombe », d’après Vox Populi qui relève 34 morts en 48 heures. L’AS note que ces décès ont été enregistrés entre vendredi et samedi.

Dans ce journal, le gynécologue Dr Abdoulaye Diop déclare que « c’est faux, le vaccin (anti-Covid-19) n’entraîne pas d’infertilité ».

A propos de la vente de matériel des Centre de traitement des malades de Covid-19, Le Quotidien la qualifie de « l’autre vague » après avoir recueilli les révélations du Dr Babacar Niang, patron de Suma Assistance. « Des revendeurs te sortent tout matériel que tu veux », a-t-il déclaré.

Dans ce sillage, l’opposant Bougane Guèye Dany interpelle dans Vox Populi le chef de l’Etat : « M. le président, stoppez le corona business ».

Le Soleil titre sur l’hypertension intracrânienne, une « maladie à haut risque ». Le quotidien national souligne que l’affection peut évoluer vite vers des complications plus graves, telles que l’AVC. Les symptômes sont les maux de tête chroniques insensibles à la prise d’antalgiques, nausées ou vomissements, vertiges…

Sud Quotidien aborde l’impact des travaux du  Bus Rapid Transit  (BRT), du Train Express Régional (TER) et des autoponts sur la mobilité à Dakar pour faire une « chronique d’un désordre organisé ». 

L’Observateur se met en aparté avec le ministre de l’Emploi Dame Diop qui donne « les chiffres clés » à propos de l’emploi des jeunes, dans le cadre du programme d’urgence « Xeyu Ndaw Ni ». « A la fermeture des inscriptions, nous avons enregistré 300.000 demandes d’emploi sur toutes les plateformes ».

En fait divers, le journal dresse « le film de la traque des présumés meurtriers » de la vendeuse de pièces détachées Lobé Ndiaye. Un féticheur et deux complices dont une dame ont été notamment arrêtés par la gendarmerie dans le cadre de cette enquête.

« Il a tué Lobé », dixit Libération qui affiche en Une la photo du féticheur malien H. Sidibé. Selon le journal, il s’est saisi d’un pilon avant de lui asséner plusieurs coups sur la tête. « Il évoque une séance de prières qui aurait mal tourné ; la piste d’un sacrifice humain », mentionne encore le quotidien.

L’AS évoque l’affaire d’une fraude au baccalauréat à Diourbel (centre) : « Un étudiant de l’UGB passe l’épreuve d’anglais à la place de sa fiancée ». Selon Le Soleil, cet étudiant s’est déguisé en femme pour composer à la place de sa copine. L’Observateur livre « les derniers éléments de l’enquête sur la fraude au Bac ».

En football, Ferdinand Coly, ancien international sénégalais et ex-coordonnateur de la Tanière, déclare dans Record que Mady Touré, candidat au poste de président de la Fédération, « est un dirigeant ambitieux ». Il note que « mettre tout le monde dans ce consensus a été une grosse erreur » même si « sur ces 12 années passées, le bilan de la fédé est plutôt positif ».

Par ailleurs, le journal souligne qu’un mort a été enregistré dans la campagne du président sortant Augustin Senghor à Pikine, dans la banlieue dakaroise. Il s’agit de Samba Sarr, président de l’ASC Thiossane qui a été victime samedi d’un malaise ou d’une « bousculade » selon Stades. 

« Tout le monde a vu Baba Gaye bousculer mon oncle. C’est cette bousculade qui l’a tué », accuse un proche. « Sa famille et l’ASC Thiossane brandissent une plainte », informe le quotidien sportif.

Maroc-Algérie : L’appel du Roi Mohammed VI, un plaidoyer en faveur de la paix et de la stabilité

Le discours royal prononcé à l’occasion de la fête du Trône met l’accent sur l’importance du dialogue et l’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, estime l’académicien et analyste politique marocain, Mohamed Bouden,Commentant le discours royal, l’académicien marocain souligne que le Souverain marocain a réitéré la nécessité d’appréhender les relations bilatérales avec plus de courage et de sagesse.

Les relations pourraient connaitre des revers, prévient Bouden. « Mais il est inutile de négliger les solutions », dit-il.

L’appel du Souverain à faire prévaloir les intérêts supérieurs des deux pays est vu, par Bouden, comme « un geste de bonne volonté ». C’est au tour de l’Algérie d’emprunter la même démarche et de « raviver l’esprit de solidarité ».

Il s’agit, de l’avis de l’académicien marocain, d’« un choix stratégique qui permettra aux deux pays de faire face ensemble à la nouvelle génération de défis, et d’investir dans le potentiel immatériel des deux pays, de sorte à fusionner les efforts pour avoir un impact positif sur l’espace maghrébin.

Et d’ajouter que le Souverain, s’est adressé dans son discours, à la raison et à l’esprit de l’Etat, insistant notamment sur la fraternité entre les deux pays. « Il est temps de se défaire du passé et d’évoluer vers un nouvel espace basé sur des dénominateurs communs pour dépasser les incertitudes et le manque de coopération », relève-t-il.

Dans son discours prononcé samedi, le Roi Mohammed VI a consacré une bonne partie aux relations maroco-algériennes, où il a passé en revue la situation actuelle de ces relations, et les divergences et tensions qui doivent être surmontées avant de conclure que le Maroc et l’Algérie sont deux pays jumeaux qui se complètent.

A cet égard, le Souverain marocain a renouvelé l’appel sincère aux Algériens à travailler ensemble, sans conditions préalables, afin de construire des relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage.

Il a appelé à faire prévaloir la sagesse et les intérêts supérieurs des deux pays. « Nous pourrons ainsi dépasser cette situation déplorable qui gâche les potentialités de nos deux pays, au grand dam de nos deux peuples et des liens d’affection et de fraternité qui les unissent », a plaidé le Souverain.

« Plus que deux nations voisines, le Maroc et l’Algérie sont deux pays jumeaux qui se complètent », a dit le Roi, invitant le président algérien à œuvrer à l’unisson au développement des rapports fraternels tissés par les deux peuples durant des années de lutte commune.

Le Trésor ivoirien en campagne contre les incidents de paiement

Le Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) de Côte d’Ivoire, entreprend actuellement une vaste campagne de lutte contre les incidents de paiements liés aux chèques.

La DGTCP, à travers la Direction des établissements de crédit et des finances extérieures (DECFinEx) et l’Agence centrale des créances contentieuses (ACCC), régularise les incidents de paiement liés aux chèques.

Le Trésor qui constate un nombre élevé du nombre de chèques revenus impayés, dans le cadre de la production des statistiques relatives à la régularisation desdits incidents de paiement, initie chaque année cette campagne de sensibilisation.  

Sur la période 2018, 2019 et 2020, ce sont respectivement 2 037 chèques, 1 986 chèques et 1972 chèques qui ont fait l’objet de régularisation au niveau du Trésor public.  

Suite à ce constat, le directeur général du Trésor et de la comptabilité public, M. Jacques Assahoré Konan, a instruit ses services à l’effet d’intensifier les actions de sensibilisation et de lutte contre ces incidents de paiement.

La campagne vise non seulement les banquiers mais aussi les populations, a indiqué M. Savané Mory, le directeur des établissements de crédit et des finances extérieures (DECFinEx).  

Le Trésor public entend faire connaître davantage, à la population, les bonnes pratiques relatives à l’utilisation des chèques ainsi que la procédure de régularisation en vigueur.

L’institution financière, à l’instant des chèques, met de nombreux moyens de paiement à la disposition des détenteurs de comptes dans les banques commerciales. 

Il revient cependant, dans le cadre de leur utilisation, que certains chèques émis fassent l’objet de rejet, pour cause d’insuffisance ou de manque de provision, d’où naissent les incidents de paiement liés aux chèques.

La réglementation en vigueur définit toutefois la période pour la régularisation desdits incidents. Si cette dernière n’intervient pas dans le délai prescrit, le titulaire du compte dont provient le chèque est mis sous interdiction bancaire. 

Il lui est interdit, entre autres, d’émettre des chèques pendant cinq ans et est enjoint de remettre à toutes les banques dans lesquelles il possède au moins un compte toutes les formules de chèque en sa possession. 

Pour ce faire, le trésor engagé cette campagne de sensibilisation axée sur les dispositions relatives aux systèmes de paiement dans les pays de l’UEMOA.

La campagne met le focus sur la procédure de régularisation desdits incidents. Elle comprend un module de formation en ligne à l’attention des banques et un programme de communication à travers les médias à l’attention des émetteurs et utilisateurs de chèque. 

La procédure de régularisation des incidents de paiement liés aux chèques nécessite la présentation de certains documents exigés par la réglementation desdits incidents. 

A l’issue du traitement effectué par la DECFinEx, l’usager est invité à se rendre à l’Agence Comptable des Créances Contentieuses (ACCC), muni de l’état délivré par la DECFinEx. 

La seconde partie de la procédure, elle, consiste à délivrer les attestations d’exonération de la pénalité libératoire ou de liquidation de la pénalité libératoire qui, seules, permettent la levée de l’interdiction bancaire susvisée.

La DECFinEx est la direction chargée de délivrer les états d’exonération de la pénalité libératoire ou de liquidation de la pénalité libératoire. L’usager doit se munir de la lettre d’injonction délivrée par la banque, du chèque revenu impayé.

L’usager devra également se munir de la copie ou d’une déclaration de perte y afférente ainsi que le reçu de paiement ou tout élément de preuve du désintéressement du bénéficiaire du chèque.

JO/Athlétisme: l’Ivoirien Arthur Cissé éliminé en ½ finale

Le sprinteur ivoirien Arthur Gue Cissé a été éliminé samedi à l’issue des demi-finales du 100 m masculin aux Jeux olympiques Tokyo 2021.

Cissé a fini sa course à la demi-finale 3 au 7è rang avec un temps de 10.18. Cette course a été remportée par le chinois Bingtian Su (1er en 9.83) et Ronnie Baker des Etats-Unis (2è en 9.83).

Cette défaite sonne donc la fin du parcours aux JO Tokyo 2021 pour l’ivoirien de 24 ans.

Même destin pour sa compatriote Muriel Ahouré, également défaite samedi au stade olympique de Tokyo lors de la demi-finale 3, où elle est arrivée 7è avec une réalisation de 11.28.

Quant au porte drapeau de l’équipe ivoirienne, Marie-Josée Ta Lou, elle est tombée en finale à une marche du podium (4è) devant le trio victorieux jamaïcain composé d’Elaine Thompson (1ère), Shelly-Ann Fraser-Pryce (2è) et Shericka Jackson (3è).                                                                  

Tout n’est cependant pas encore joué pour la Côte d’Ivoire, qui a encore une chance de glaner une autre breloque après le bronze de Ruth Gbagbi. En effet, également qualifiée pour le 200 m féminin, Marie-Josée Ta Lou se présentera le lundi 2 août au départ des séries de cette épreuve.

Côte d’Ivoire: les prix de l’essence et du gasoil maintenus à 615 FCFA

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil, fixés à 615 Fcfa le litre en Côte d’Ivoire sur la période du 1er au 31 août 2021, restent inchangés, selon une note du ministère des Mines, du Pétrole et de l’énergie.

Le prix maxima au détail indique 615 Fcfa le litre à l’ambiant pour le super sans plomb et le gasoil. Quant au pétrole lampant, utilisé en zone rurale, le prix du litre demeure à 555 FCFA et ce depuis plusieurs années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2.000 Fcfa, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg, fixé à 5.200 Fcfa. Ces deux produits sont beaucoup utilisés dans les ménages en Côte d’Ivoire.  

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Patrick Achi appelle les Ivoiriens à « oser l’union nationale »

Le Premier ministre Patrick Achi a appelé samedi à Adzopé, sa ville natale, située à près de 80 Km au nord-ouest d’Abidjan, les Ivoiriens à « oser l’union nationale », lors d’une cérémonie d’hommage et de reconnaissance à Alassane Ouattara, au stade de la cité.

« Il faut oser l’union nationale et poser les actes qui veulent unir, réunir les hommes par delà les logiques du passé et par delà les différences d’hier », a déclaré M. Patrick Achi devant des milliers de personnes, au stade Alassane Ouattara.

Le Premier ministre ivoirien a exhorté ses concitoyens à amener les autres « autour d’objectifs d’avenir dans une cohésion sociale profonde, dans une réconciliation de coeur véritable et dans une dynamique citoyenne absolue ». 

Vêtu d’un gros pagne, à son effigie et à celle du chef de l’Etat, arboré comme l’exige la tradition, Patrick Achi, a devant les siens traduit ses profonds remerciements à M. Ouattara qui l’a nommé le 26 mars 2021 au poste de Premier ministre. 

« Le président est à mes yeux un modèle, je travaillerai ici encore et toujours en donnant pour lui et au pays tout entier tout ce que je sais, tout ce que je peux, tout ce que j’ai », a-t-il dit, avant d’ajouter que tous ses mots n’arriveront pas à traduire l’intensité de sa gratitude.

« J’ai une pensée toute particulière à l’endroit de la Première dame, Mme Dominique Ouattara dont le soutien constant, le plus précieux et les conseils avisés ne m’ont jamais fait défaut », a déclaré M. Patrick Achi.     

Relatant son enfance, ses premières années de classe et un pan de son cursus scolaire, il a révélé que son père l’orientait vers un destin de garagiste, mais aujourd’hui il est devenu Premier ministre par la grâce de Dieu et par la confiance investie en lui par M. Ouattara. 

Pour lui, M. Ouattara est celui qui guide la marche nationale. A lui, tout seul, il a « transformé le destin d’un peuple » en posant trois actes majeurs, notamment la création de la Région de la Mé parce que ses départements étaient répartis dans d’autres régions.

En outre, le président ivoirien a investi de façon importante dans la Région de la Mé, car en dix ans, les investissements dans les secteurs des infrastructures socio-économiques avoisinent 200 milliards Fcfa; et enfin dans cette région, M. Ouattara l’a élevé comme Premier ministre.

« C’est pour ces raisons et tant d’autres que nous devons à celui qui a pu poser tous ces actes, pour une seule région, pour un même peuple, un remerciement, une reconnaissance, une gratitude éternelle », a-t-il poursuivi. 

Les régions alliées étaient également présentes à cette cérémonie d’hommage au président ivoirien Alassane Ouattara. Philippe Legré, le ministre-gouverneur du District du Bas-Sassandra, a salué les travaux sociaux-économiques en cours à travers le pays. 

« Quel soulagement ! », s’est exclamé M. Philippe Legré, pour montrer combien ces réalisations viendront faciliter le quotidien des populations et booster les opportunités économiques dans les différentes régions de la Côte d’Ivoire.

Le ministre-gouverneur du District autonome du Bas-Sassandra, s’est félicité de la récente rencontre entre le chef de l’Etat Alassane Ouattara et l’ancien président Laurent Gbagbo, ce qui montre que l’actuel président est un homme de paix et de réconciliation.

Quant au porte-parole des populations, il a célébré M. Ouattara pour le « choix » de leur fils à la tête de l’équipe gouvernementale pour, d’abord ses compétences, sa loyauté, tout en appelant les siens à considérer l’essentiel qui est le développement de la région.  

« Vous pouvez compter sur nous dans l’exercice de vos missions », a lancé pour sa part le maire de la commune d’Adzopé, qui a d’ailleurs plaidé pour la réhabilitation du stade Alassane Ouattara d’Adzopé en vue d’accueillir les grandes compétitions sportives.  

A cette cérémonie d’hommage au chef de l’Etat, étaient présents plusieurs ministres, des chefs traditionnels, coutumiers, et le directeur exécutif du Rhdp (pouvoir), Adama Bictogo, et Mme Rokia Ouattara, la soeur de M. Alassane Ouattara.