Le Japonais Masahiko Metoki élu à Abidjan DG du Bureau de l’UPU

Le Japonais Masahiko Metoki a été élu mercredi directeur général du Bureau international de l’Union postale universelle (UPU), à l’occasion du 27e Congrès de l’organisation à Abidjan.

M. Metoki a été avec 102 voix, devant le Suisse Pascal Clivaz, vice-directeur général, qui a été crédité de 40 voix. Il est suivi par le Belge Jack Hamande qui a obtenu 14 voix des suffrages exprimés, au cours d’une plénière. 

Le nouveau directeur général du Bureau international de l’UPU est fort d’une carrière dans le service public, en particulier dans le secteur postal. Il a d’abord travaillé au ministère japonais des Postes et des télécommunications en 1983. 

Il exercera ensuite le rôle de postmaster au bureau de poste de Nihonmatsu, dans la préfecture de Fukushima, avant de venir au bureau d’épargne du ministère en tant que directeur du Bureau du service international.

En 2003, il réintègre la poste japonaise où il a participé à la privatisation de la structure. Depuis la privatisation de la poste, M. Metoki a exercé des rôles de direction relatif à l’introduction en bourse de la poste.

Outre son expérience dans le milieu postal, M. Metoki a travaillé auprès du ministère japonais des Affaires étrangères et de l’ambassade du Japon en Thaïlande. Il représentait son pays au sein de l’UPU en tant que président du Conseil d’exploitation postale (CEP) depuis 2012.

Le Japonais a présidé la Commission du 22e Congrès en charge des services financiers postaux et le groupe « Services financiers postaux » du CEP. II a été à la tête de la première révision de la Convention postale universelle, permettant l’expédition par la poste d’équipements munis de piles ou de batteries. 

M. Metoki succède au kényan Hussein Bishar qui a fait deux mandats à la tête de l’Union. Le DG sortant, élu le 10 octobre 2012 lors du 25e congrès à Doha (Qatar), a été reconduit à l’occasion du 26e congrès tenu à Istanbul, en Turquie. 

Soudan : les Casques bleus éthiopiens vont se retirer d’Abiyé

La mesure sera effective dans les prochains jours, a annoncé le gouvernement soudanais, sans donner de date exacte.Dans un communiqué publié ce mercredi, le ministère soudanais des Affaires étrangères a souligné que les Nations Unies ont accepté de remplacer la force de maintien de la paix éthiopienne déployée à Abiyé par des troupes d’autres pays contribuant aux opérations onusiennes de maintien de la paix.

En avril dernier, Khartoum avait demandé à l’ONU de retirer la force éthiopienne de la ville frontalière, au motif qu’Addis-Abeba n’était plus une partie neutre.

En début de semaine, la ministre soudanaise des affaires étrangères, Maryam Al-Sadiq, a tenu une réunion virtuelle avec l’Envoyé spécial des Nations Unies pour la Corne de l’Afrique, Parfait Onanga-Anyanga, avec la participation du chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, et du chef du département de l’Appui opérationnel des Nations Unies, Atul Khare.

A l’issue de la réunion, le ministère a annoncé que la réunion avait discuté de la situation à Abiyé, une contrôlé par le Soudan mais dont la propriété est revendiquée par le Soudan du Sud.

RCA : le Cameroun et le Gabon continuent à soutenir le processus de paix

Les deux pays ont récemment renouvelé les équipements majeurs de leurs contingents au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).Le Cameroun et le Gabon ont consenti à « des efforts financiers conséquents » selon la Minusca. Les contingents camerounais et gabonais sont respectivement déployés à Bossangoa (Ouest) et Alindao (Centre).

Les autorités militaires des deux pays contributeurs de troupe ont rencontré le Général Sidiki Daniel Traoré, Commandant de la Force de la Minusca. Celle-ci  a noté du 17 au 23 août « une hausse des abus et violations par rapport à la semaine antérieure ». Les localités les plus touchés sont Mbomou (Sud-Est), Mambéré-Kadéï (Ouest) et Bamingui-Bangoran (Nord-Est) ainsi que Bangui.

A en croire la mission onusienne, « les auteurs présumés sont les groupes armés et les forces de l’Etat et autres personnels de sécurité ». Dans la période du 13 au 18 août, la Minusca a également remarqué des violations graves des droits des enfants : sept cas de recrutement et utilisation d’enfants, l’attaque contre une école et un déni d’accès humanitaire.

Af’Sud : Manuel Chang sera extradé vers le Mozambique

L’Afrique du Sud va extrader l’ex-ministre mozambicain des Finances Manuel Chang, éclaboussé dans le scandale de la « dette cachée ».Ancien ministre des Finances du Mozambique de 2005 à 2015 sous le régime du président Armando Guebuza, Chang avait obtenu « frauduleusement » des prêts d’une valeur de plus de 2,2 milliards de dollars auprès d’institutions financières internationales pour des entreprises privées, en utilisant le gouvernement comme garant.

A l’époque, il n’avait pas demandé l’aval du Parlement mozambicain pour une telle opération. C’est vers la fin du mandat d’Armando Guebuza, que ces prêts avaient été « secrètement négociés et signés» selon le gouvernement mozambicain. Ce scandale surnommé l’affaire de la « dette cachée », continue de plonger le Mozambique dans sa pire crise financière depuis son accession à l’indépendance en 1975.

Manuel Chang (65 ans) a été arrêté dans un aéroport sud-africain le 29 décembre 2018 alors qu’il s’apprêtait à rallier Dubaï. Selon les lois mozambicaines, l’ancien argentier du gouvernement, devenu député après son départ des Finances, ne bénéficie plus d’une immunité parlementaire depuis 2019, date à laquelle a expiré son mandat.

En conséquence, le ministre de la Justice sud-africaine a soutenu avoir reçu une demande du gouvernement mozambicain pour que Chang soit extradé afin qu’il puisse faire face à la justice de son pays. Une demande à laquelle a répondu favorablement les autorités sud-africaines. « L’accusé sera remis aux autorités mozambicaines afin d’être jugé pour les chefs d’accusation suivants en droit mozambicain : abus de position et de fonction ; violation des lois budgétaires ; fraude par tromperie ; détournement de fonds ; et blanchiment d’argent, entre autres », a déclaré Chrispin Phiri, porte-parole du ministère de la Justice sud-africaine.

Les Etats-Unis ont accentué la pression sur le gouvernement sud-africain pour obtenir l’extradition de Manuel Chang. En mai, un ancien banquier du Crédit Suisse, jugé aux Etats-Unis, a plaidé coupable d’avoir comploté pour blanchir des fonds dans cette affaire. Trois autres personnes ont été arrêtées, deux en Grande-Bretagne et une à New York. Au Mozambique, vingt personnalités politiques, dont le fils de l’ancien président Armando Guebuza, sont actuellement jugés dans le même dossier par le régime du président Filipe Nyusi.

Décès à Bouaké de l’artiste ivoirien du Coupé-décalé S Kelly

L’artiste ivoirien de Coupé-décalé, Parfait Francis Taregue dit « S Kelly » est décédé mercredi dans une clinique à Bouaké, la métropole du centre ivoirien, des suites d’une maladie, selon son entourage.

La nouvelle a affolé la toile, où plusieurs rendaient un hommage à l’artiste du Coupé-décalé, un rythme musical très prisé en Côte d’Ivoire. Son décès est survenu dans la matinée, à 4 heures du matin (GMT, heure locale).

Depuis un moment, S Kelly résidait à Bouaké. Il s’apprêtait à célébrer ses 15 ans de carrière dans le milieu du showbiz. Ce départ, à fleur de l’âge, a choqué plusieurs personnes qui voient ce talent musical s’éteindre si tôt. 

Economie, migration et culture au menu des quotidiens marocains

La légalisation du cannabis, la lutte contre la migration clandestine, la valorisation des kasbahs et le développement de la ville d’Agadir sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.+L’Economiste+ titre « Légalisation du cannabis : Le 1er décret d’application adopté ». C’est parti pour la mise en œuvre de la loi sur les usages licites du cannabis. Le 1er décret d’application de ce texte a été adopté lors de la dernière réunion du Conseil du gouvernement, fait savoir le journal.

Ce décret accorde au ministère de l’Intérieur la tutelle de l’Agence nationale de régulation des activités liées au cannabis, dans le respect des attributions du ministère des Finances. Il définit également la composition de cette agence, regroupant plusieurs instances impliquées dans les activités régies par la nouvelle loi, ajoute-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que des Unités combattantes de la Marine Royale opérant en Méditerranée et en Atlantique ont porté secours durant la période allant du 19 au 23 août 2021, à 438 candidats à la migration irrégulière à majorité des Subsahariens en plus de trois Bangladais et un Turc, en difficultés à bord de différentes embarcations de fortunes.

Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être ramenées saines et sauves aux ports les plus proches du Royaume et remises à la Gendarmerie royale pour procédures d’usage, précise le quotidien, citant une source militaire.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Maroc consacre pas moins de 5 milliards DH (1 euro = 10,22 DH) pour réhabiliter et valoriser ses kasbah et ksour, notant que ces lieux « témoignent de l’histoire riche et profonde du Maroc et de son évolution sociétale à travers les siècles ».

Si le patrimoine immatériel n’a pas de prix ni de valeur, les analystes et économistes modernes ont fini tous par admettre que la force d’un pays et de son économie sont également fonction de son patrimoine immatériel, estime le quotidien, rappelant que le patrimoine immatériel du Maroc est aussi dans sa civilisation de plus de 12 siècles.

Abordant le développement de la ville d’Agadir, +Al Bayane+, qui se demande ce qui manquerait à cette cité d’envergure pour devenir une véritable métropole pour le développement régional, écrit qu’aussi bien son registre de ville-carrefour entre le nord et le sud du royaume que son statut de ville-levier de la triptyque économique de choix qu’elle renferme, à savoir le tourisme, la pêche et l’industrie, lui offrent une position avant-gardiste dans l’échiquier national.

Pour assurer le « rayonnement escompté » à cette cité satellitaire, dont les atouts sont « indiscutables », le journal, qui dénonce des insuffisances sur le plan urbanistique et des « déficits qui ont beaucoup nui » à l’évolution de cette ville, juge « primordiale » une intervention de l’Etat, à l’instar de plusieurs de ses homologues du pays, en particulier Marrakech, Tanger, Rabat, Kénitra et Casablanca, entre autres.

Sénégal: la mort de Habré en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement du décès de Hissein Habré, revenant sur son passage à la tête du Tchad jusqu’à son exil dans la capitale sénégalaise.« Hissène, un combat Habrégé par le virus », titre L’Observateur. Décédé mardi à 79 ans à Dakar, l’ex-chef de l’Etat tchadien sera enterré au Sénégal et ne recevra « pas de cérémonie officielle » dans son pays d’origine, souligne le journal.

Le quotidien national Le Soleil parle de « la reddition du guerrier Toubou » et précise que Hissène Habré n’a pas été contaminé en prison, citant l’Administration pénitentiaire. « Le Sénégal a tout fait pour mettre Habré et sa famille à l’aise », indique le ministre de la Justice.

En revanche, Vox Populi note que « l’Etat se donne bonne conscience ». « C’est au niveau de la clinique que Habré a attrapé la Covid », précise Me Malick Sall, ministre de la Justice.

La mort de Habré a causé malgré tout une « onde de choc », d’après Le Témoin qui pointe en même temps « l’embarras du président Macky Sall » et « les regrets de Me Malick Sall ».

EnQuête relève « des questions » sur le décès de l’ancien président du Tchad. Mais L’AS précise que Habré a été « terrassé par la Covid ». Le journal a recueilli également des témoignages des voisins qui décrivent Hissène Habré comme « un homme pieux » bien que la controverse demeure toujours s’il est « ange ou démon ».

Walf Quotidien décrit sa vie dans la capitale sénégalaise où son « exil doré » a viré « au cauchemar ». Sud Quotidien lui tire toutefois le chapeau et dit « adieu El Guérillero ».

Le Quotidien note que Hissein Habré a bénéficié d’une « vie à Sahel ouvert », ayant été un « farouche combattant emporté par le Covid-19 ». Mais après son décès, « l’indemnisation de ses victimes » constitue « l’autre combat », selon le journal.

Vox Populi note pour sa part que la mort de Habré constitue « la fin d’une vie de combats ». Sa veuve Fatime Raymonne informe dans le même journal que « Hissein Habré reposera en terre sénégalaise, une terre d’islam ».

Sur un autre sujet, le quotidien sportif Stades s’interroge sur l’état de forme affiché en club par les attaquants sénégalais à deux jours de la publication de la liste du sélectionneur Aliou Cissé, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 de football.

A propos du Mondial de Beach Soccer qui se déroule en Russie, les Lions héritent du Brésil en quarts de finale. Malgré leur défaite (3-2) mardi contre Oman pour leur troisième match de la poule D, les poulains de Ngalla Sylla sont sortis premiers du groupe où le champion en titre, le Portugal, est éliminé.

Sénégal-Mali : la reprise du trafic routier en bonne voie

Les deux Etats œuvrent pour un retour à la normale du trafic sur le corridor Dakar-Bamako interrompu suite à un accident de la circulation ayant fait quatre morts le 15 août dernier à Kaolack, au Centre du Sénégal.Le Sénégal et le Mali, deux pays liés par l’histoire et la géographie. Ensemble, ils formaient la Fédération du Mali. Ce passé commun justifie, selon un communiqué conjoint, « les excellentes relations bilatérales » entre le Sénégal et son voisin malien.

Les délégations ministérielles des deux pays ont tenu, mardi 24 août à Diamniadio (périphérie de Dakar), une réunion pour poser les jalons d’une reprise immédiate du trafic routier de part et d’autre.

Cette rencontre a été coprésidée par Mansour Faye, ministre sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement et son homologue malienne, Madina Sissoko Dembélé.

A l’issue des discussions, les autorités ont appelé les acteurs du transport et les populations « à travailler » à la reprise du trafic routier inter-Etats. Pour y arriver,  les deux Etats se sont engagés « à faire respecter l’ordre public » afin de garantir la libre circulation des personnes, biens et services.

En outre, les deux ministres ont demandé aux acteurs « de faire preuve de plus de responsabilité dans l’exercice de leurs activités » en veillant notamment au strict respect Code de la route.

Pour une meilleure gouvernance de l’axe routier Dakar-Bamako, les deux délégations ministérielles ont recommandé « la construction et la mise en service des aires de repos et de stationnement, l’amélioration de la fluidité du trafic en veillant au respect des normes de sécurité routière et du dispositif communautaire en matière de limitation de postes de contrôle pour lutter contre les tracasseries ».

L’accident de Kaolack, à environ 200 kilomètres de la capitale Dakar, est la cause de l’arrêt du ballet des voitures entre les deux frontières. Un camion immatriculé au Mali a fini sa course sur un taxi local tuant sur le coup quatre personnes à son bord.

La violence du choc a irrité des habitants de cette localité. Ils ont alors exercé des représailles sur des chauffeurs maliens. De l’autre côté de la frontière, des transporteurs sénégalais ont également subi des violences.

Côte d’Ivoire: l’unique cas positif au virus Ebola déclaré « guéri »

La jeune dame Guinéenne, déclarée positive au virus Ebola sur le sol ivoirien, le 14 août 2021, est « guérie » à la suite de tests biologiques, a rapporté mardi à Abidjan le professeur Serge Eholié, lors d’un point de presse.

« Nous avons fait les deux contrôles virologiques de 48 heures qui se sont avérés négatifs », a dit le professeur Serge Eholié, porte-parole du Comité de veille sanitaire, assurant qu' »on peut considérer virologiquement qu’elle est guérie ».  

Le professeur Eholié a fait savoir qu’à compter de ce jour, après discussion avec les partenaires techniques, l’OMS en particulier, il sera procédé à un « décompte pendant 42 jours » à partir duquel on pourra dire que la Côte d’Ivoire est indem du virus Ebola s’il n’y a pas de nouveau cas.

« Aujourd’hui, nous allons lever l’isolement de cette patiente puisqu’elle n’est plus contagieuse, mais la garder en milieu hospitalier parce qu’elle est très fatiguée », pour pouvoir la remonter au plan physique et psychologique, a-t-il ajouté. 

Le point de ces dernières 48 heures montre que l’état de santé de la patiente est « stable », a -t-il poursuivi, annonçant que « les produits biologiques de confirmation de test virologique sont partis jeudi au laboratoire de Lyon, en France ».  

Concernant la recherche des contacts, le Comité de veille sanitaire est « très actif » pour retrouver  les contacts de la patiente, a relevé le professeur Serge Eholié, mentionnant qu' »un dispositif d’alerte précoce a été mis en place et basé sur des démarches communautaires ».

Au plan de la vaccination, « nous sommes à 1.420 personnes vaccinées et 60% de ces personnes sont des contacts de premier niveau et de second niveau », a-t-il poursuivi, soulignant qu’elle devrait s’étendre à travers le pays.  

Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle,  Pierre Dimba, a officiellement annoncé qu’après les tests virologiques qui se sont avérés négatifs, le pays enclenche la phase de décompte pour les 42 jours.

« Pendant cette période, ce qui va caractériser notre stratégie de riposte, c’est vraiment d’actionner notre comité de veille sanitaire, donc travailler avec beaucoup de rigueur et de cohérences et faire des alertes nécessaires » pour retrouver les cas contacts restant, a-t-il lancé.   

« En dehors de cette patiente, il n’y a pas un autre cas qui est dans notre pays », a rassuré le ministre ivoirien de la Santé, qui a admis que son département n’a « pas pu identifier l’ensemble des cas contacts ».  

Le ministère de la santé a déclaré le 14 août 2021 ce premier cas positif au virus Ebola dans le pays depuis 1994. L’annonce a été faite après que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a confirmé la présence du virus Ebola dans des échantillons prélevés sur une patiente en provenance de Guinée.

Côte d’Ivoire: 36 millions Fcfa de l’UE pour les Journées de consensus national

La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a signé mardi à Abidjan avec le Projet Liane 2 de l’Union européenne (UE), une convention de financement de l’édition 2021 des Journées de consensus national pour un peu plus de 36 millions de Fcfa.

Les Journées de consensus national sont promues par la Convention de la société civile ivoirienne. L’édition 2021, la troisième, se tient du 12 au 15 octobre autour du thème : « Quelle approche inclusive pour une réconciliation nationale vraie en Côte d’Ivoire ? ».

M. Kouma Mahamadou, coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne, s’est réjoui de cette signature de convention et de financement accordé par l’UE à travers le Projet Liane 2.

« C’est la preuve que nous partageons des valeurs communes », a dit M. Kouma, indiquant que la troisième édition de la journée vise à « apaiser » le front social et l’environnement socio-politique. 

A l’accoutumée, ces journées se tiennent avant les élections, mais cette édition a lieu après les joutes électorales en raison de l’atmosphère socio-politique selon M. Kouman, qui soutient qu’il y a de la matière sur le champ de la réconciliation. 

« Depuis 2019, nous nous attelons à préparer la troisième édition », a-t-il poursuivi, invitant « chacun à venir dire ce qu’il pense pour la bonne marche du pays (et) toutes les questions sont abordées pour apporter la paix ».

Déjà, des consultations sont en cours. A la fin, les participants s’accorderont sur un minimum pour contribuer à la paix. En outre, un mémorandum sera édité pour soumettre les résolutions aux dirigeants étatiques.   

M. Ntonga Mvondo, représentant du Projet Liane 2 a précisé que « le montant se chiffre à un peu plus de 36 millions Fcfa pour une durée de cinq mois et qui porte sur la préparation et la mise en oeuvre des Journées de consensus national ». 

Promues par la Convention de la société civile ivoirienne, ces journées s’inscrivent « dans la droite ligne des objectifs », a fait observer M. Ntonga, soulignant que Liane 2 porte sur le renforcement des capacités des organisations de la société civile.

En plus de ce contrat de subvention, Liane 2 a signé 51 contrats de subvention avec d’autres ONG sur toute l’étendue du territoire pour une enveloppe moyenne de 25 millions Fcfa, a-t-il relevé.

Il s’agit d’accompagner des initiatives qui sont portées par la société civile, a mentionné M. Ntonga, ajoutant que Liane 2 est un Projet de coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne au profit de la société civile.