Cabo Verde : 20 millions d’euros de la Bad pour la modernisation de l’administration

La Banque africaine de développement (Bad) a octroyé un prêt l’archipel pour notamment lui permettre de mettre en œuvre son Programme de gouvernance électronique.Sur le continent noir, Cabo Verde est cité en exemple comme un modèle de démocratie et de bonne gouvernance. Une réputation que cette ancienne colonie portugaise voudrait bien sauvegarder.

Le prêt de la Banque africaine de développement (Bad) constitue « la première phase d’une opération d’appui budgétaire programmatique couvrant les exercices 2021 et 2022, avec un financement indicatif global de 40 millions d’euros », précise l’institution financière dans un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Les objectifs poursuivis par les autorités cabo-verdiennes sont l’amélioration de l’efficacité numérique pour une meilleure prestation de services publics, la modernisation de l’administration, la transparence et l’augmentation des investissements du secteur privé.

Pour Marie-Laure Akin-Olugbade, Directrice Générale de la Bad pour l’Afrique de l’Ouest, « investir dans la gouvernance électronique est non seulement un moyen de mieux rendre service aux citoyens dans un contexte de distanciation sociale, mais c’est également crucial afin de stimuler le secteur des TIC et promouvoir la diversification de l’économie, tout en soutenant les efforts de reprise post‑Covid ».

Cabo Verde cherche, indique le document, à accroître la qualité et l’efficacité des opérations internes de l’administration publique, notamment en fournissant des services publics de meilleure qualité et plus diversifiés aux entreprises et autres usagers.

Le renforcement de la gouvernance électronique, souligne la Banque africaine de développement, devrait améliorer l’accès des citoyens aux services publics grâce à la mise en place d’un guichet administratif unique offrant des données, une connectivité et des transactions sécurisées.

Ce type de gouvernance, ajoute la source, recèle un grand potentiel d’amélioration de la transparence et de réduction de la corruption, notamment lorsque sont adoptées des approches de données ouvertes ou des fonctionnalités de participation électronique.

A Cabo Verde, la lutte contre la Covid-19 a accéléré « la nécessité de poursuivre la numérisation de l’administration (pour) élargir l’offre de services administratifs ». Car, mentionne le communiqué, les mesures restrictives ont mis en lumière les conditions de travail des fonctionnaires et la nécessité de mieux structurer le service public pour y insuffler davantage d’équité – en mettant l’accent sur l’égalité des sexes – et de motivation.

Quant à la cyberéconomie, explique la Bad, les confinements ont donné de l’importance aux transactions et à l’identification numériques afin que les entreprises puissent conserver et/ou développer leurs activités. Ils ont également préparé le terrain pour le développement d’un secteur des TIC capable de produire des services et produits numériques aptes à améliorer la productivité et la compétitivité.

La numérisation participe du développement du secteur privé cabo-verdien parce que « pour les entreprises, un écosystème d’appui plus efficace réduirait les coûts de transaction et favoriserait la compétitivité ».

Cet écosystème, soutient l’institution financière,  est important pour les sociétés opérant sur plusieurs îles. La géographie de l’archipel (neuf îles habitées) représentant une contrainte majeure à la croissance des entreprises

De plus, la numérisation favoriserait également un développement potentiel du secteur des TIC dans les domaines de l’externalisation, des opérations d’appui et du développement de logiciels, avance la Bad. Elle faciliterait, entre autres, l’enregistrement de nouvelles sociétés, la déclaration de l’impôt sur les sociétés, la demande de licences publiques, les processus d’appel d’offres pour les marchés publics.

Enfin, note la Banque africaine de développement, la perspective d’une reprise économique à moyen terme repose également sur la nécessité de diversifier l’économie du pays dépendante du tourisme, en investissant dans le potentiel de croissance du secteur des TIC, tel que ciblé par la stratégie nationale de développement du gouvernement.

Afrique du Sud : South Africa Airways redécolle

Les avions de la compagnie sud-africaine étaient cloués au sol depuis un an et demi mais les vols ont repris ce jeudi.La pandémie aurait signé l’arrêt de mort de la South Africa Airways n’eut été l’intervention de l’Etat qui a décaissé 1,3 milliard de dollars. La Banque de l’Afrique australe a également mis sur la table 244 millions de dollars afin de sauver la compagnie de la faillite.

South Africa Airways croulait sous les dettes. Ses pertes étaient estimées à plus de 2,2 milliards de dollars. Sur le tarmac de l’Aéroport international O. R. Tambo de Johannesburg, les employés de la compagnie aérienne ont manifesté leur joie par des chants et des danses au moment où les premiers passagers embarquaient sur un vol à destination du Cap.

Pour son retour dans les airs, South Africa Airways applique « des prix plus compétitifs pour permettre à davantage de Sud-Africains de prendre l’avion », a déclaré John Lamola, le président du Conseil d’administration.

Outre les vols domestiques, South Africa Airways transportera, à partir de Johannesburg, des passagers à Kinshasa (République démocratique du Congo), Harare (Zimbabwe), Lusaka (Zambie) et Maputo (Mozambique).

Ces dessertes sont censées démarrer le 27 septembre prochain. Et en fonction du marché, d’autres liaisons seront étudiées par la compagnie qui table sur un taux de remplissage de 75 %. L’entrée annoncée du Consortium Takatso au capital de South Africa Airways, à hauteur de 51 %, suscite beaucoup d’espoir dans la nation arc-en-ciel.

Politique, santé et économie meublent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la coalition gouvernementale, à la campagne de vaccination et à la production de l’énergie électrique.Homogénéité, clarté, force, volonté et responsabilité. Ce sont les mots qui reviennent en force dans les déclarations des trois leaders de la majorité, dans la matinée du mercredi 22 septembre, à l’occasion de l’annonce officielle de la formation de la majorité par le nouveau chef du gouvernement. Aziz Akhannouch, tout  comme ses partenaires, Nizar Baraka de l’Istiqlal et Abdellatif Ouahbi du PAM, a fait part de sa détermination pour la formation d’une équipe forte, homogène, et surtout efficace, écrit le quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+.

Selon le journal, les trois secrétaires généraux ont fait montre d’un esprit d’engagement, ce qui a permis de former la majorité gouvernementale dans une courte durée, moins de deux semaines après la nomination du chef du gouvernement, compte tenu de la conjoncture actuelle et des exigences du développement. Les trois leaders de la nouvelle majorité, souligne le chef du gouvernement, ont veillé à faire valoir les défis de l’étape, marquée par la nécessité d’accélérer la promulgation et la mise en œuvre du Pacte national pour le développement.

Pour ce qui est de l’élaboration de la feuille de route de la nouvelle équipe, il a été précisé que les programmes électoraux serviront de plateforme fertile et appropriée pour l’élaboration d’un programme gouvernemental fort et réalisable. Un programme dont les retombées seront visibles les premiers jours du travail du nouveau cabinet, indique le journal.

Evoquant les futurs candidats-ministres, +Al Akhbar+ souligne que le chef du gouvernement a annoncé qu’il s’agira de noms «notoirement connus pour leur compétence, crédibilité et probité». En attendant, poursuit le quotidien, les trois partis vont continuer leurs tractations pour établir la proposition de structure gouvernementale et de composition ministérielle et la soumettre au Roi en vue de nommer le gouvernement.

Pour +Assabah+ qui revient également sur cet événement, la composition du gouvernement sera annoncée probablement avant la fin de ce mois, dans les trois premiers jours du mois d’octobre au plus tard. En tout cas, souligne la publication, ce sera fait avant l’élection de la deuxième Chambre prévue le 5 octobre.

D’après le quotidien, les trois formations, après avoir défini l’architecture du prochain gouvernement, doivent ensuite s’entendre sur un programme gouvernemental avant d’entreprendre de répartir les portefeuilles ministériels et discuter des profils qui vont être proposés pour chaque poste.

+Al Massae+ écrit que la logique du choix de la majorité gouvernementale a été guidée par l’orientation qu’a prise la volonté populaire, telle qu’exprimée par les urnes. Ce choix a également été motivé par l’existence de multiples dénominateurs communs de ses composantes, la convergence de leurs programmes électoraux et leur adoption des mêmes priorités revendiquées par les Marocains dans les volets social et économique, commente-t-il.

Pour +Bayane Al Yaoum+, l’annonce de la majorité est presque un non-événement. Le quotidien s’est, en effet, contenté d’annoncer, en quelques lignes, que les membres de la majorité gouvernementale ont été présentés mercredi 22 septembre. Et ce, tout en rappelant que les tractations de sa formation ont été lancées le 13 septembre après des élections législatives qui ont connu un taux de participation de 50,35% des électeurs contre 42% en 2016.

+Le Matin+ fait savoir que le Maroc recevra, dans les prochains jours, de nouveaux arrivages de vaccins. Les livraisons de vaccins anti-Covid s’enchaînent ces dernières semaines. D’après les sources du journal, le Maroc va recevoir, le samedi 25 septembre, 4 millions de doses du vaccin Sinopharm.

C’est ce qu’affirme Dr Saïd Afif, membre du Comité technique et scientifique de vaccination, notant que le Royaume a également reçu, le 18 septembre, 682.110 doses du vaccin Pfizer-BioNTech. Ces nouveaux arrivages, qui s’ajoutent aux différents vaccins anti-Covid en stock, vont permettre d’accélérer le rythme de vaccination, explique l’expert. En effet, le Maroc a atteint mardi, en fin de journée, 21.421.359 vaccinés pour la première dose, ce qui représente 71% de la population cible, et 17.772.786 pour la deuxième, soit près de 60%.

+Maroc Le Jour+ indique que la production nationale de l’énergie électrique s’est renforcée de 6,9% à fin juillet 2021, contre une baisse de 6,2% un an auparavant, dépassant légèrement son niveau d’avant la crise.

Selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie et des finances, cette performance est attribuable au raffermissement de la production privée (+5,9%), de celle de l’ONEE (+10%) et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 (+9,5%).

Quant à la consommation de l’énergie électrique, elle s’est accrue, en glissement annuel, de 6,1%, suite à la hausse des ventes de l’énergie de « très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs » (+11,9%), de celles destinées aux distributeurs (+4,6%) et de celles destinées aux ménages (+2,1%).

La presse sénégalaise à fond sur l’affaire de trafic de passeports diplomatiques

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent principalement du rôle dévolu à l’Assemblée nationale pour la mise en branle de l’appareil judiciaire dans le cadre de ce dossier où deux députés sont cités parmi les trafiquants.Pour que cette affaire soit tirée au clair, il faut lever l’immunité parlementaire des mis en cause. A ce propos, souligne Le Quotidien, Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale, « file la patate chaude » à Me Malick Sall, le ministre de la Justice. En effet, indique ce journal, l’hémicycle attend d’être saisi par le Garde des Sceaux pour enclencher la procédure.

Les députés dans le viseur de la justice, à savoir Boubacar Biaye et Mamadou Sall, font partie de la mouvance présidentielle. Dans les colonnes de WalfQuotidien, Moustapha Niasse assure que « l’Assemblée nationale remplira toutes ses missions en temps opportun lorsque les conditions prévues par la loi seront réunies ».

Une argumentation qui ne convainc point Sud Quotidien. Pour ce journal, il y a clairement « deux poids, deux mesures » en se rappelant « la rapidité avec laquelle le ministre de la Justice, sur demande du Procureur de la République, a invité l’Assemblée nationale à lever l’immunité du député de l’opposition, Ousmane Sonko », accusé de viols sous la menace d’une arme à feu par une employée d’un salon de massage dakarois.

La 13e législature de l’Assemblée nationale est « régulièrement éclaboussée par des scandales de toutes sortes », remarque EnQuête. Car auparavant, Seydina Fall dit Bougazelli a été pris en flagrant délit de trafic de faux billets de banque.

Ce député proche du pouvoir a séjourné quelques mois en prison avant de bénéficier d’une liberté provisoire. D’ailleurs, le Garde des Sceaux a pondu hier un communiqué pour affirmer que la justice suit son cours.

Le collectif Noo Lank (Nous refusons, en langue wolof) estime dans Vox Populi que Moustapha Niasse et Me Malick Sall « ont tout dit sauf l’essentiel. Rien ne montre qu’ils sont déterminés à se battre pour que la justice triomphe et que la République soit défendue ».

Dans son document, exploité par Le Soleil, l’Assemblée nationale a martelé qu’il serait « incongru » que Moustapha Niasse « se livre à des déclarations à l’emporte-pièce avant la réunion du Bureau » de l’hémicycle.

De l’avis de L’AS, si l’on croit sur parole le fondateur de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP, mouvance présidentielle), les députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall « ne seront pas protégés par l’Assemblée nationale ».

Quand cette affaire de trafic de passeports diplomatiques a éclaté au grand jour, mentionne Libération, Moustapha Niasse « a pris l’initiative de convoquer » les mis en cause en début septembre « en présence du président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar (Unis par le même espoir, en langue wolof) » afin d’en savoir davantage.

Kilifeu et Simon, rappeurs et non moins activistes, ont déjà été placés sous mandat de dépôt dans le cadre de ce dossier. Interviewé par L’Observateur, Alioune Tine, fondateur du Think tank Afrikajom Center, avertit le mouvement citoyen dans lequel ils militent : « Y en a marre n’a qu’à savoir que le régime (au pouvoir) ne lui fera pas de cadeaux ».

Presse ivoirienne: ANP Academy, un workshop d’échanges et de coaching, lancé

L’Autorité nationale de la presse (ANP) de Côte d’Ivoire, le régulateur de la presse écrite et numérique, a lancé mercredi l' »ANP Academy », un workshop d’échanges, de perfectionnement et de coaching, afin d’adresser les problèmes liés au secteur des médias.

Cet outil visant à contribuer à la professionnalisation et à l’accompagnement des acteurs du secteur de la presse en Côte d’Ivoire, à l’ère du digital, a été lancé en présence du président l’ANP, Samba Koné, au siège de l’institution.

Présentant le projet, la directrice de la communication et des relations extérieures de l’organe de régulation, Mme Marthe Gnakri, a indiqué que ANP Academy a pour objectif de « soutenir et accompagner le secteur de la presse dans son développement tant éditorial qu’économique ».

L’ANP Academy est prévue se tenir « tous les premiers vendredis de mois sous forme de sessions, autour de thèmes spécifiques, dans un environnement convivial et détendu » avec un intervenant ou un journaliste sénior qui animera les thèmes dédiés, a-t-elle dit. 

La cible principale de cette activité est composée des directeurs de publication, des redacteurs en chef et des journalistes, et la cible secondaire, des autres intervenants dans l’écosystème médiatique, les organisations de la société civile, a-t-elle souligné. 

« Nous nous sommes inscrits dans une vision d’assistance, d’accompagnement des acteurs du secteur en vue de contribuer à l’avènement d’entreprises de presse viables, compétitives sur un marché de plus en plus concurrentiel », a relevé Mme Gnakri.

Depuis quelques années, le secteur de la presse en Côte d’Ivoire, traverse une véritable crise. En moins de 10 ans, le chiffre d’Affaires de la presse nationale quotidienne a chuté de l’ordre de 70%, ce qui interpelle l’ensemble des acteurs de l’écosystème. 

En sa session du 5 août 2021, le collège des conseillers de l’ANP, après avoir longuement débattu des possibilités d’un meilleur soutien des entreprises de presse, a décidé de mettre en place l’ANP Academy. 

L’ANP a pour rôle de garantir le pluralisme de la presse, de veiller au respect des règles d’éthiques et de déontologie de la profession de journaliste. La loi lui confère également un pouvoir disciplinaire, et d’assurer une régulation éditoriale et économique. 

Les réseaux de distribution d’eau potable et de l’assainissement à Abidjan sous télésurveillance

Les réseaux de distribution d’eau potable et de l’assainissement à Abidjan sont supervisés via un Centre de gestion intégré des opérations (CGIO), un système permettant de surveiller à distance les unités de production et de distribution d’eau potable, la qualité de l’eau et les installations techniques de l’assainissement.

Le Centre de gestion intégré des opérations (CGIO) est un outil mis en place par la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (Sodeci) en vue de superviser les installations techniques d’eau potable et d’assainissement.

Selon M. Wilfried Agneroh, directeur de la transformation et du digital à la Sodeci, « la transformation de la Sodeci est en pleine accélération et l’exploitation du CGIO pour les réseaux Abidjanais, sis à la Riviera Palmeraie (dans l’Est d’Abidjan), fait partie des premiers éléments de preuves et devrait s’étendre à l’intérieur du pays ». 

M. Agneroh participait à un panel sur le thème « Services et administration publics face au digital », à l’occasion de la deuxième édition de l’African digital week (ADW, édition 2021), un événement qui a réuni les professionnels du monde de l’économie numérique les 16 et 17 septembre 2021, au Boulay Beach Resort (BBR), une île dans l’Ouest d’Abidjan.  

« Ce centre est une innovation dans le sens où il constitue un dispositif à la fois organisationnel, technologique et de process qui permet de co-localiser plusieurs directions sans silos, pour une meilleure efficacité du processus de dépannage de bout-en-bout, notamment depuis l’appel client (175) jusqu’au rétablissement du service », a-t-il expliqué.  

De ce fait, le centre d’ordonnancement qui travaille à côté du centre de relation client, permet de géolocaliser la position des agents déjà déployés sur le terrain pour un traitement plus véloce des incidents, optimisant les délais de réparation, a-t-il renchéri.  

« On a aussi au même endroit le Centre de télé-contrôle qui permet en amont, de façon pro-active de détecter des fuites ou des baisses de pression, de surveiller la qualité de l’eau pour pouvoir intervenir dès que nécessaire », a poursuivi M. Agneroh.  

L’idée, soutiendra-t-il, est de faire une « télésurveillance plus fine du réseau et du dispatching » afin de maîtriser la desserte d’eau et que les ménages aient un bon débit, toutes choses qui nécessitent des équipements technologiques pour capter les données sur le réseau, les centraliser et les analyser afin d’offrir le service optimum à tous. 

Cette gestion moderne, grâce aux outils technologiques permet un « diagnostic préventif et pro-actif sur notre réseau pour pouvoir intervenir de façon optimale sur tout ce qui concerne la maintenance et entretien du réseau en limitant les impacts », a-t-il souligné.   

Tout ce dispositif qui a démarré depuis 2017, a permis de produire des résultats avec une hausse de 50% du taux de prise en charge des problèmes survenant sur le réseau de 2019 à 2021, a fait savoir M. Agneroh. 

« En termes de maîtrise sur toute la chaîne, nous avons gagné 30 points sur le respect des délais annoncés aux clients en deux ans. En outre, nous avons sur la même période, amélioré significativement nos ratios techniques », a mentionné M. Wilfried Agneroh. 

Pour répondre aux attentes d’autonomisation et de gain de temps, la société de distribution d’eau développe pour ses clients une agence en ligne « E-agence » qui devrait permettre aux clients de gérer à distance leurs services essentiels.

Cela devrait permettre notamment la consultation du paiement de factures, le suivi de la consommation, des demandes d’abonnements et des mutations, ainsi que les éco-gestes et les bonnes pratiques pour maîtriser son budget.  

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, s’est félicité de la tenue de l’African digital week (ADW) 2021 qui se veut un carrefour de partage d’expériences et de promotion des nouvelles technologies.  

Il a visité le stand de la Sodeci et s’est dit ravi de la transformation menée par l’entreprise, en charge de la distribution d’eau en Côte d’Ivoire. Tout comme lui, le secrétaire d’Etat Brice Kouassi, a visité le stand de la société.   

L’édition 2021 de l’African digital week (ADW) était organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien) en partenariat avec l’UNETEL, le GOTIC et le Club des DSI.  

Qatar 2022: la Côte d’Ivoire choisit le Bénin pour ses matches à domicile

La Côte d’Ivoire, qui effectue actuellement des travaux pour mettre à niveau ses stades, a choisi le Bénin pour ses matches à domicile, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

L’information a été portée, mercredi à Abidjan, par la directrice de la Communication du ministère ivoirien de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive, Mme Lydie Yao, lors d’un point de presse. 

La Côte d’Ivoire organisera la Coupe d’Afrique des nations de football en 2023 et pour ce faire, d’importants travaux  sont en cours de réalisation à Korhogo, Bouaké, San-Pedro, Yamoussoukro et Abidjan. 

Le stade Alassane Ouattara d’Ebimpé doit subir des travaux complémentaires pour être mis en conformité FIFA-CAF, a-t-elle dit, relevant que ce stade étant fermé, la FIF n’avait d’autre choix que de jouer ses matchs retour à domicile à l’extérieur du pays selon les règles de la CAF.  

Le stade de Yamoussoukro était une solution palliative proposée par la FIF, cependant, la mission d’inspection de la CAF a conseillé à la Côte d’Ivoire de poursuivre les travaux et de choisir sous 48 heures l’un des stades homologués à l’extérieur de la Côte d’Ivoire pour recevoir ses matchs. 

C’est dans ce contexte que la FIF a décidé que la Côte d’Ivoire accueillera ses matchs sur le stade de l’Amitié général Mathieu Kerekou de Cotonou, au Bénin, et tout est en œuvre afin que tout se déroule bien pour notre équipe nationale, a-t-elle poursuivi.  

« Tous les chantiers de la CAN 2023 avancent très bien et sont suivis par le BNETD en relation avec l’Office national des sports. Nos Éléphants restent sereins et déterminés malgré l’environnement délétère que veulent susciter certains esprits chagrins pour déstabiliser nos joueurs », a martelé Mme Lydie Yao. 

« Nous vous assurons que les Éléphants de Côte d’Ivoire, bien classés dans leur poule, bénéficient du soutien du gouvernement et des prières du peuple ivoirien afin qu’ils gagnent tous leurs matchs de cette éliminatoire », a-t-elle lancé.   

Elle a en outre fait savoir que la FIF a saisi la CAF pour voir si elle pouvait homologuer de façon ponctuelle le stade de Yamoussoukro pour accueillir les deux matches. La Côte d’Ivoire assure toutefois livrer en 2022 les infrastructures, six mois avant la CAN prévue en juin-juillet 2023. 

Les Éléphants de Côte d’Ivoire affrontent le Malawi le 11 octobre 2021 à Cotonou dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde de football Qatar 2022. 

Mondial de Futsal : Qualification historique du Maroc en quarts de finale

L’équipe marocaine de futsal s’est qualifiée ce mercredi en quarts de finale de la Coupe du monde de Futsal, Lituanie 2021, en éliminant le Venezuela 3-2 (2-1 à la mi-temps). Les Marocains seront opposés en quarts de finale au vainqueur de la rencontre Brésil-Japon.Les Lions de l’Atlas se sont qualifiés pour la première fois de leur histoire en quarts de finale de la Coupe du monde de futsal en dominant le Venezuela (3-2). Soufiane El Mesrar, par deux fois en première mi-temps et un troisième but en seconde mi-temps, a permis aux Marocains de passer l’obstacle du Venezuela et de donner rendez-vous au vainqueur du match Brésil-Japon qui devra se jouer jeudi à Kaunas. 

Cette qualification est un exploit inédit pour le football en salle au Maroc. Après les éliminations en phase de groupes en 2012 et 2016, les Lions de l’Atlas ont surpris tout le monde en enchaînant les bonnes performances en Lituanie. Après quatre matchs disputés, le Maroc reste sans défaite.

Covid-19: le Japon et le PNUD appuient la riposte du Nigeria

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le gouvernement japonais ont remis trois ambulances au Centre nigérian de contrôle des maladies (NCDC) pour lutter contre la pandémie de Covid-19.Les véhicules, qui seront distribués aux États prioritaires présentant des taux d’infection élevés, vont être utilisés pour assurer la prestation efficace de soins de santé et pour mieux préparer le système de santé du pays à répondre aux prochaines crises sanitaires.

L’ambassadeur du Japon, Matsunaga Kazuyoshi, le Directeur général du NCDC, Chikwe Ihekweazu, et le Représentant résident du PNUD au Nigeria, Mohamed Yahya, ont assisté à la cérémonie officielle de remise des ambulances, hier mardi.

La remise des ambulances, précise le NCDC, s’inscrit dans le cadre du projet « Soutenir une réponse inclusive et multisectorielle au Covid-19 », une contribution de 3.394.286 dollars du PNUD/Nigeria et du gouvernement japonais, qui a servi à l’achat de fournitures et d’équipements médicaux pour aider à la réponse sanitaire. Le don permettra aussi l’assistance aux besoins socio-économiques, y compris la rémunération en espèces du travail et le soutien aux petites et moyennes entreprises et le soutien aux évaluations d’impact pour établir des stratégies post Covid-19 au Nigeria.

« La pandémie de Covid-19 nous a montré, dans notre monde interdépendant, que personne n’est en sécurité sans les autres. Votre problème est mon problème. C’est pourquoi le Japon accorde une priorité absolue à l’élargissement et à l’approfondissement de son soutien à la lutte contre le Covid-19. Il en va de même au Nigeria et nous continuerons à coopérer avec les entreprises japonaises, les autres pays donateurs et nos précieux partenaires », a déclaré l’ambassadeur nippon, Matsunaga Kazuyoshi.

Le Directeur général NCDC, Chikwe Ihekweazu a, pour sa part, affirmé que « le succès de notre travail au NCDC dépend de la disponibilité de systèmes fonctionnels pour assurer la sécurité sanitaire aux niveaux national et sous-national ».

« Nous sommes reconnaissants au PNUD et au gouvernement du Japon pour les dons généreux d’ambulances qui soutiennent notre travail. Cette pandémie nous a mis à rude épreuve, mais elle a également permis de clarifier ce que nous devons faire pour assurer notre avenir », a-t-il ajouté.

« Le Covid-19 a exercé une pression insoutenable sur le système de santé au Nigeria. Cela a finalement eu un impact sur les efforts de réponse à travers le pays. Pour s’assurer que personne n’est laissé pour compte, ces véhicules, équipés pour fournir des soins médicaux d’urgence conformément aux normes internationales, se rendront dans les zones sensibles afin de garantir que les communautés atteignent les établissements de santé en toute sécurité et reçoivent une assistance médicale de qualité à temps », a dit Mohamed Yahya, Représentant résident du PNUD au Nigeria.

Il a félicité le gouvernement du Japon pour son rôle actif dans l’aide apportée au gouvernement du Nigéria pour soutenir la réponse contre le Covid-19.

« Nous sommes extrêmement reconnaissants au gouvernement japonais pour sa contribution au système de santé, pour son aide à la reprise du travail et pour l’aide apportée aux personnes vulnérables touchées par cette pandémie », a-t-il conclu.

La grippe aviaire « sous contrôle » dans les foyers d’infection en Côte d’Ivoire

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a rassuré mercredi que la grippe aviaire, réapparue en juin 2021 dans le département de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, est « aujourd’hui sous contrôle ».

« Grâce aux mesures vigoureuses et de riposte, prises par le gouvernement, les foyers d’infection sont aujourd’hui sous contrôle », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

La courbe épidémiologique de la maladie dans le pays montre une tendance « descendante », a ajouté M. Amadou Coulibaly, indiquant que pour aboutir à l’élimination du virus et à la reprise rapide des activités d’élevage dans les zones sinistrées, le Conseil a adopté un plan de lutte contre la grippe aviaire d’un coût global de 979,4 millions Fcfa.

Le programme de lutte contre la grippe aviaire comprend notamment l’indemnisation des éleveurs victimes des abattage sanitaires, le renforcement de la surveillance communautaire et sanitaire ainsi que de biosécurité dans les élevages. 

Dans le premier semestre de cette année, la grippe aviaire a fait sa réapparition en Afrique de l’Ouest, ainsi entre le 15 et le 30 juillet 2021, une série d’investigation a été menée par les services vétérinaires à la suite d’une alerte faisant état de la mortalité massive de volailles.

Après des examens, il a été confirmé le virus de la grippe aviaire dans le village de Mondoukou, dans le département de Grand-Bassam, cité balnéaire et historique, située à 40 Km au Sud-est de la capitale économique ivoirienne.