Affaire détournement au Groupe parlementaire Pdci: Simon Doho se dit « pas concerné »

Le député ivoirien, Simon Doho, le président du Groupe parlementaire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), soupçonné de détournement des émoluments du groupe, se dit « pas concerné » par cette affaire qui emballe la toile.

« Je ne me sens pas concerné », a déclaré le député de Bangolo (ouest ivoirien), Simon Doho dans un entretien téléphonique à APA. Selon une note de l’analyste politique Dr Narcisse Coulibaly, circulant sur la toile, il « serait suspecté par ses pairs de détournement de fonds ».  

Ces fonds sont collectés pour le fonctionnement du groupe parlementaire Pdci. L’analyste politique rapporte que « ces fonds sont le résultat d’une ponction mensuelle de 130 000 FCFA, effectuée sur les émoluments de chaque député membre du groupe ». 

Le groupe parlementaire du Pdci, fait-il observer, « compte 65 membres, ce qui fait un total de 8 450 000 FCFA que l’organisation reçoit de ses membres pour son fonctionnement » aux dires de son informateur.

« M. Doho Simon rechigne à faire le point de ce butin collecté depuis le début de la nouvelle législature », ce qui fait murmurer de plus en plus ses collègues, poursuit-il, ajoutant que cet état de fait, fait naître au sein du groupe parlementaire du parti septuagénaire, un profond malaise.  

« Cette situation pour le moins inédite au PDCI-RDA révèle un problème bien plus tentaculaire encore. Il s’agit de la gestion du parti lui-même et de la question de sa gouvernance », commente l’analyste politique.  

Il relève que « le parti d’Houphouët Boigny va mal depuis quelques années maintenant », en témoigne « les nombreuses défections en direction du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, pouvoir) ».  

En outre, « les derniers résultats des élections législatives laissent même croire que le Pdci se réduit  progressivement en peau de chagrin » et « à cela s’ajoutent les différentes crises internes et les frondes récurrentes de militants actifs à l’approche des élections présidentielles ». 

Dr Narcisse Coulibaly,  a par ailleurs fait remarquer que récemment c’est l’ex-ministre du Commerce, Jean Louis Billon qui a adopté « une posture de défiance vis-à-vis de la vieille garde du parti, posant clairement le problème du renouvellement générationnel dans ce parti perçu comme gérontocrate » . 

« Tous ces éléments laissent penser que le PDCI-RDA risque l’implosion si rien n’est fait. Comment le plus vieux parti de Côte d’Ivoire va-t-il gérer ce tournant décisif dans son histoire avec ses crises internes ? L’avenir nous situera », conclut-il. 

Le Maroc préside le Centre pour l’intégration en Méditerranée

Le Maroc devient le premier pays à présider Centre pour l’intégration en Méditerranée en vue de coordonner les positions entre les pays du pourtour méditerranéen, prenant ainsi le relais du groupe de la Banque mondiale qui en pilotait jusqu’ici les activités.Le mandat de cette présidence couvrira la période allant de 2021 à 2024. Le Maroc devient ainsi le premier pays à présider ce Centre régional, prenant le relais du groupe de la Banque mondiale qui pilotait jusqu’ici les activités du CMI.

« Depuis sa création en 2009, le CMI a été un véritable moteur de partage de connaissances, d’échanges Nord-Sud et Sud-Sud et de collaboration thématique entre les deux rives de la Méditerranée. Nous nous réjouissons de la désignation du Royaume du Maroc à la présidence de ce Centre, permettant ainsi une appropriation renforcée du Centre par ses membres, notamment les pays du sud de la Méditerranée », a déclaré Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient Afrique du Nord, cité par le communiqué.

De son côté, Mohamed Benchaaboun, ministre marocain de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, a souligné que le Maroc « se réjouit de ce mandat à un moment charnière de développement de la région méditerranéenne ». Lors de ce mandat, a-t-il ajouté, « le Maroc s’attèlera à consolider les acquis et réalisations du Centre et déploiera de nouveaux programmes à portée régionale, pour assurer plus de convergence et concourir à l’objectif d’édifier une zone de stabilité et de prospérité partagée, à l’aune des mutations accélérées du monde post-Covid-19 ».

Le CMI est un espace d’échanges sur les bonnes pratiques, les politiques publiques et les solutions pour relever les défis de développement de la région méditerranéenne. Il facilite aussi la mise en œuvre de projets régionaux répondant aux nouveaux défis d’un développement inclusif, vert et résilient dans la région. Le Centre réunit agences de développement, Etats, autorités locales et société civile de l’ensemble du pourtour méditerranéen dans le but d’échanger des connaissances, de discuter des politiques publiques et d’identifier des solutions aux défis qui se posent dans la région.

Le Maroc, un partenaire « très important » de l’UE (vice-président du groupe parti populaire européen)

Le vice-président du groupe Parti populaire européen (PPE) au Parlement européen, Andrey Kovatchev a affirmé, lundi à Rabat, que le Maroc est un partenaire « très important » de l’Union européenne (UE). »Le Maroc est un partenaire très important de l’UE et nous devons approfondir nos relations après les libres, démocratiques et transparentes élections tenues dans le Royaume », a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

L’eurodéputé bulgare, également rapporteur pour le Maroc au sein des Commissions des Affaires étrangères et du Commerce international au Parlement européen, a dit attendre la formation du nouveau gouvernement au Maroc pour que les deux parties puissent poursuivre le renforcement des « bonnes » relations les liant dans tous les domaines, politiques, économiques, sécuritaires et du commerce.

« Le Maroc a beaucoup d’amis au sein du parlement européen », a-t-il ajouté, soulignant que sa visite à Rabat entend, entre autres, scruter les moyens d’approfondir davantage les liens maroco-européens et d’identifier les défis à relever.

Récemment, M. Kovatchev avait salué le bon déroulement du triple scrutin du 8 septembre au Maroc, mettant en avant, dans un communiqué, la « transparence des élections du 8 septembre et la qualité d’organisation de ce processus par les autorités marocaines, malgré le contexte de la pandémie ».

La Côte d’Ivoire lance sa 4e Enquête démographique et de santé

La Côte d’Ivoire a lancé officiellement lundi sa 4e Enquête démographique et de santé (EDS), qui s’étend du 21 septembre au 30 décembre 2021, pour un coût de plus de 4 milliards Fcfa.

L’Enquête démographique et de santé (EDS-2021) a été lancé conjointement par le ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, et le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, à l’auditorium de la Primature.

« Le budget de l’enquête est estimé à plus de 4 milliards Fcfa. Il est financé par l’Etat de Côte d’Ivoire et de ses démembrements à hauteur de 1,068 milliard, l’USAID 825 millions, la Banque mondiale à plus de 1,1 milliard, l’Unicef 423 millions, l’UNFPA 82 millions FCFA et le Fonds mondial 538 millions FCFA « , a indiqué Mme Kaba Nialé.

Cette enquête, dira-t-elle, se déroulera sur 18 mois. En outre, les agents enquêteurs et les agents biomarqueurs encadrés par des superviseurs de l’Institut national de la statistique (INS), opérateur technique, seront déployés du 21 septembre au 30 décembre 2021.

La Côte d’Ivoire se caractérise par une croissance très rapide de sa population, avec un taux de croissance démographique de 2,6% par an selon la dernière enquête par grappes à indicateurs multiples réalisée par l’Etat en 2016.

L’indice synthétique de fécondité qui est le nombre d’enfants qu’aurait une femme au cours de sa vie féconde était de 4,6 enfants par femme avec une prévalence contraceptive moderne de 16%. Si cette tendance est maintenue, la population ivoirienne doublera tous les 27 ans. 

Le directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), Doffou N’Guessan, a précisé que  cette enquête permettra de recueillir des données sur les caractéristiques des ménages et commodités de logements, au niveau de l’eau, de l’assainissement et de l’électricité.

Elle permettra également de recueillir des données sur les caractéristiques individuelles des femmes de 15 à 49 ans et des hommes de 15 à 59 ans, le niveau de la mortalité maternelle, infantile ainsi que de la mortalité adulte.

Les agents enquêteurs s’intéresseront aussi aux données sur la santé maternelle, en particulier les soins prénatals et postnatals et les conditions d’accouchement, de même que la fièvre et les infections respiratoires chez les enfants de moins de 5 ans.

Il s’agit aussi de tester la teneur en iode du sel de cuisine dans la moitié des ménages, d’estimer la prévalence de l’anémie chez les enfants de zéro à 59 mois et des femmes de 15 à 49 ans, par le biais d’un test d’hémoglobine.

Sur le plan méthodologique, l’enquête porte sur un échantillon de 15.092 ménages répartis sur toute l’étendue du territoire. Elle vise en particulier toutes les femmes âgées de 15 à 49 ans, les hommes âgés de 15 à 59 ans sélectionnés dans un ménage sur deux,  et les enfants de 0-4 ans et de 5-17 ans pour les informations spécifiques.

M. Doffou a fait savoir que 2695 ménages ont été sélectionnés pour le test de la qualité de l’eau de boisson, soit 5 ménages par grappe. Les tests, sanguins, eux, seront réalisés sur les femmes de 15 à 49 ans et les enfants de 6-59 mois pour l’anémie et le paludisme.

Le ministre Pierre Dimba a fait observer que cette enquête vise l’actualisation des données statistiques en matière de démographie et d’indices de santé aux fins en vue de l’amélioration substantielle des conditions de vie des populations. 

L’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, a déclaré que le gouvernement américain, à travers l’USAID, est « heureux de collaborer avec le gouvernement de la Côte d’Ivoire pour mener cette importante enquête en partenariat avec la Banque mondiale, l’Unicef et l’UNFPA ».

« Nous comptons sur vous pour examiner soigneusement les résultats, identifier les domaines d’interventions prioritaires, engager les ressources nécessaires pour résoudre les problèmes identifiés », a ajouté le diplomate américain.

Mme Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale, a dit que son institution est « heureuse de s’associer à l’INS » pour cette enquête, car le défaut de données démographiques est un « handicap ».  

L’Enquête démographique et de santé (EDS-2021), la quatrième du genre organisée par la Côte d’Ivoire, intervient après celles de 1994, de 1998-1999 et de 2011-2012. 

Paradigm Initiative pour l’inclusion numérique des jeunes sénégalais

L’entreprise sociale Paradigm Initiative (PIN) s’est engagée à connecter les jeunes sénégalais mal desservis aux opportunités numériques et à assurer la protection de leurs droits numériques.Pour ce faire, elle va former une première cohorte de 20 jeunes âgés de 15 à 28 ans pendant dix semaines. « Ces premiers bénéficiaires seront formés pour être formateurs pour les prochaines cohortes », a expliqué Aminata Ngom, Chargée de programmes de Paradigm Initiative (PIN) au Sénégal.

S’exprimant au cours de l’inauguration du siège de PIN au Sénégal, deuxième pays à bénéficier de son programme Life, après le Nigeria où il fut lancé en 2017.

« Nous mettrons l’accent sur l’insertion professionnelle des bénéficiaires et les accompagnerons dans la recherche de financements pour qu’ils mettent en place de microentreprises capable s d’améliorer leurs conditions de vie », a poursuivi Aminata Ngom dans son discours parvenu à APA.

Selon Nnenna Paul-Ugochukwu, Directrice des opérations de Paradigm Initiative, sa structure appuie « tous les efforts déployés pour faire progresser les droits numériques et l’inclusion en Afrique ».

Production de médicaments : l’Afrique invitée à jouer sa partition

Le continent noir doit prendre les devants en produisant ses propres remèdes afin d’éviter que sa situation de vulnérabilité durant la pandémie ne se reproduise.Le nouveau coronavirus a mis nu, si besoin en était encore, la vulnérabilité de l’Afrique sur le plan sanitaire. Au manque d’infrastructures aux normes s’est ajoutée la pénurie de plusieurs médicaments génériques. Des tensions et des perturbations sur la chaîne de distribution ont ainsi été notées un peu partout sur le continent.

Partant de ce constat, le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana, a déclaré, lundi à Dakar, que « l’Afrique ne doit plus être dans l’attente de recevoir sa part de médicaments dans une file d’attente infinie comme nous l’avons vécu durant cette situation de pandémie de la Covid19. Elle doit plutôt jouer sa partition dans leur production. »

« C’est à la fois une opportunité économique et une nécessité de protéger nos populations », a ajouté M. Fofana, qui s’exprimait à l’occasion de l’atelier intensif de structuration du projet « Plan de relance du secteur pharmaceutique ». Ce dernier vise à garantir la souveraineté du Sénégal en matière de médicaments essentiels, en réduisant la dépendance aux importations de produits pharmaceutiques par l’accélération de la production et de la distribution locale.

C’est dans ce contexte qu’est développé actuellement le projet « Dakar Medical City » à travers lequel le Sénégal ambitionne d’être le centre de soins de référence et un hub pharmaceutique au niveau régional.

Il s’agira essentiellement, selon le ministre en charge du suivi du PSE, de promouvoir une offre médicale intégrée et compétitive à travers des services de pointe, la recherche médicale et la formation, l’offre de soins secondaires et primaires via des cliniques privées et services annexes.

« Cette orientation, confortée par le contexte de la pandémie du Covid-19, permettra de capter à la fois une demande nationale et régionale », a indiqué Abdou Karim Fofana. Il précise que la stratégie de développement de l’industrie pharmaceutique du Sénégal vise à relever le défi d’une production locale de médicaments de 30% de la consommation du pays d’ici 2030 et 50% d’ici 2035.

Mais pour atteindre cet objectif, a souligné la Représentante Résidente de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Sénégal, Dr Lucile Imboua, « un environnement sain dans plusieurs secteurs est nécessaire afin de rendre moins vulnérable le pays aux lancinantes pénuries de médicaments et asseoir une sécurité pharmaceutique. »

A cet effet, elle a recommandé l’élaboration de politiques incitatives à l’endroit d’investisseurs nationaux et étrangers pour le développement d’une industrie pharmaceutique locale et l’adaptation de curricula de formation au niveau des départements de pharmacie pour disposer d’une expertise locale en adéquation avec les besoins de l’industrie.

Elle a invité aussi à l’exploitation du potentiel de la pharmacopée sénégalaise traditionnelle en développant par une approche intégrée de recherche ethnopharmacognosique sur les plantes médicinales et toxiques.

Mme Imboua a par ailleurs suggéré le renforcement du soutien de la mutualisation pour une accessibilité financière du médicament aux populations pour davantage dynamiser le marché pharmaceutique local et l’éradication du marché illicite de médicaments permettant de corriger l’étroitesse du marché pharmaceutique sénégalais.

Pour une industrie pharmaceutique locale prospère

La responsable de l’OMS reste convaincue que la pérennité de l’industrie pharmaceutique passera par la diversification de la production pharmaceutique et la résolution des questions de qualité qui entravent la circulation des produits fabriqués localement.

Car, à en croire Dr Lucie Imboua, les normes réglementaires nationales de certains pays africains peuvent ne pas être reconnues comme suffisamment solides pour garantir la qualité des produits fabriqués localement. Cela limite le marché disponible pour les approvisionnements internationaux aux fabricants locaux.

C’est pourquoi, a-t-elle dit, « il est donc nécessaire de faire participer le Sénégal dans un marché pharmaceutique commun à l’Afrique. (Car) l’accès au marché sous-régional et continental est crucial dans le contexte de méga-producteurs de médicaments comme l’Inde et la Chine ».

Mme Imboua a en enfin annoncé qu’une mission d’experts de l’OMS est attendue en octobre prochain pour l’adoption d’un plan de développement intentionnel de la Direction de la pharmacie et des médicaments et du Laboratoire national de contrôle de la qualité des médicaments.

« C’est le lieu messieurs les ministres de disposer d’un dispositif juridique nécessaire à une autorité nationale de régulation des médicaments et de mettre les moyens financiers conséquents pour la transformation de la Direction de la pharmacie et des laboratoires en cette autorité de régulation avec les infrastructures et les ressources humaines adéquates », a-t-elle conclu.

Le Rwanda relocalise des réfugiés congolais

La décision est prise en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour relocaliser les réfugiés congolais du camp de Gihembe (Nord) à Mahama (Sud) en raison des risques de catastrophe et de la vétusté des infrastructures.« Le camp de Gihembe est situé dans une zone à haut risque et est affecté par des risques environnementaux causés par l’érosion et les ravages des ravines, avec des infrastructures vieillissantes », explique un communiqué publié ce lundi par le ministère rwandais de la Gestion des catastrophes et des Affaires des réfugiés.

Construit en 1997, le camp de Gihembe abrite 9.922 réfugiés congolais répartis dans 2.277 ménages.

Quelque 2.392 réfugiés ont déjà été transférés à Mahama, et les familles restantes seront relogées d’ici décembre 2021, selon les autorités de Kigali.

Ceux qui ne souhaitent pas être relocalisés à Mahama ont la possibilité de s’enregistrer comme réfugiés urbains.

En fonction de leur décision, les réfugiés relocalisés bénéficient des mêmes droits et de l’ensemble des aides allouées à tout autre camp ou réfugié urbain au Rwanda, selon leur classification de vulnérabilité, précise le communiqué.

Le Rwanda accueille environ 127.000 réfugiés, principalement originaires du Burundi et de la République démocratique du Congo, selon le HCR.

Mali : quatre morts dans une explosion (officiel)

Un convoi des Forces armées maliennes (Fama) a roulé, ce lundi, sur un engin explosif improvisé sur l’axe reliant Bankass à Sévaré, dans le Centre du pays.L’accident s’est produit « entre le pont Parou et Songovia », renseigne sur Twitter l’armée malienne. Celle-ci procédait à une « évacuation sanitaire ». Le bilan provisoire de l’explosion est de quatre morts du côté des Forces armées maliennes (Fama) qui poursuivent « les fouilles dans le secteur ».

Le 14 septembre, le poste des Fama à Mahou (Sud) a subi une « attaque terroriste ». Dans cet assaut, deux assaillants sont morts. En outre, 91 motos, une radio, deux maillons de PKT et quatre boîtes chargeurs ont été récupérés. Par la suite, un ratissage du terrain a permis aux militaires maliens de tuer quatre autres jihadistes.

Zambie : le président œuvre pour la réduction du train de vie de l’Etat

Hakainde Hichilema, élu le mois dernier, a décidé de changer les habitudes en organisant son premier voyage officiel avec une petite délégation.Le septième président de la Zambie est accompagné de deux ministres pour son premier déplacement à New York, aux Etats-Unis, dans le cadre de la 76e Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Il s’agit du ministre des Affaires étrangères, Stanley Kakubo, et son collègue des Finances, Dr Situmbeko Musokotwane.

Hakainde Hichilema a été félicité pour ce geste car ses prédécesseurs voyageaient avec de grandes délégations aux frais du contribuable zambien. L’autre fait remarquable dans ce voyage est que le nouveau président zambien l’a effectué à bord d’un vol commercial d’une compagnie étrangère.

Mais selon M. Hichilema, cette décision n’a rien d’extraordinaire parce qu’elle matérialise simplement une promesse de campagne : « Comme nous l’avons promis avant d’entrer en fonction, nous allons assurer une gestion prudente des ressources publiques », s’était-il engagé.

Afrique du Sud : Jacob Zuma saisit la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples

L’ex-chef de l’Etat sud-africain demande désormais l’arbitrage de la juridiction africaine basée à Banjul, en Gambie, pour obtenir l’annulation de sa peine d’emprisonnement ferme.Jacob Zuma, condamné à quinze mois de prison, a épuisé toutes les voies de recours au plan national, a déclaré ce week-end sa fondation. En effet, la Cour constitutionnelle sud-africaine a rejeté, vendredi dernier, le recours en annulation de la condamnation de Zuma. Les conseils de l’ancien président avaient dénoncé l’arrêt de la Cour suprême pris en l’absence de leur client.

L’ex-président de la nation arc-en-ciel a écopé d’une peine de prison ferme suite à ses refus répétés de comparaître devant la Commission  Zondo, chargée d’enquêter sur les soupçons de corruption.

Jacob Zuma a donc été emprisonnée pour « outrage à la justice » en juin 2021. Son incarcération a alors déclenché les plus violentes émeutes depuis la fin de l’apartheid. Pour le moment, l’ancienne figure de la lutte anti-apartheid bénéficie d’une libération conditionnelle pour raisons médicales.

Élu président en mai 2009, Jacob Zuma a été contraint à la démission en février 2018. Il est accusé d’avoir détourné les deniers publics durant ses neuf années passées au pouvoir.