Le Zimbabwe à la traine dans la délimitation de ses frontières

Ce pays de l’Afrique australe, frontalier avec le Botswana, le Mozambique, la Zambie et l’Afrique du Sud, n’a cartographié que 20 % de ses frontières.En Afrique, les problèmes de démarcation des frontières subsistent toujours. C’est pourquoi, l’Union africaine (UA) a mis en place un Programme frontière dont la Déclaration a été signée le 7 juin 2007 à Addis-Abeba (Ethiopie) par les ministres africains chargés des questions de frontière. A cette date, on estimait que moins d’un quart des frontières africaines avaient été délimitées.

Le Zimbabwe, de son côté, est très en retard dans la mise en œuvre. En effet, selon un rapport de la Commission parlementaire des affaires publiques (Pac, sigle en anglais), sur les 2998 kilomètres des frontières de l’ancienne Rhodésie du Sud, seuls 585 kilomètres ont été délimités.

Dans le détail, ce sont 542 kilomètres de la frontière avec le Botswana long de 841 kilomètres et à peine 43 kilomètres de la frontière avec le Mozambique qui s’étend sur 1134 kilomètres. Par contre, les autorités zimbabwéennes n’ont donné aucune information sur les frontières avec l’Afrique du Sud et la Zambie qui mesurent respectivement 225 et 798 kilomètres.

Macky Sall en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de l’inauguration, par le chef de l’Etat, de l’Hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba (Centre).Le Soleil informe que cette infrastructure sanitaire, inaugurée le 18 septembre dernier, est bâtie sur une superficie de « dix hectares » et regroupe « dix-huit services ». A en croire le quotidien national, l’hôpital qui porte le nom du fondateur de la confrérie mouride a « une capacité de 300 lits ».

Pour sa part, Libération signale que ce joyau est doté d’« un accélérateur de particules pour le traitement du cancer, de scanners, d’une endoscopie et de six salles d’opération avec un système de télémédecine ».

L’AS indique que « Macky (Sall) offre un bijou de plus de 36 milliards F CFA à Bamba ». De ce fait, estime ce journal, les populations de la cité religieuse n’auront plus à venir dans la capitale pour des soins médicaux.

Sous le titre « Le Khalife adoube Macky (Sall) », Sud Quotidien rapporte que Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a assuré le président de la République « de son soutien et de ses prières » pour l’accomplissement de tous les projets.

L’Observateur en conclut que « Macky (Sall est) tout haut à Touba ». Ce journal se fait aussi l’écho de la gratitude exprimée par le guide des Mourides au chef de l’Etat : « Si cela ne dépendait que de moi, tous vos vœux seraient exaucés ».

Le locataire du palais, soutient Le Quotidien, obtient « un pass sanitaire » à Touba. Dans les colonnes de ce journal, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a fait savoir à Macky Sall que « rien ne pourra gâcher (leurs) relations ».

De son côté, Vox Populi souligne que le chef de file de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) « multiplie les initiatives et les engagements » à Touba.

D’après WalfQuotidien, c’est pour conquérir l’électorat mouride que le chef de l’Etat  a entrepris « 12 travaux » dans la cité religieuse avec notamment « la construction de l’autoroute Ila Touba, l’électrification de certaines localités de la zone, la mise en place d’un réseau d’assainissement… ». Ce n’est pas tout car, ajoute ce journal, Macky Sall prévoit encore d’injecter « 23 milliards F CFA » à Touba.

EnQuête remarque enfin que l’inauguration a eu lieu « dans une ambiance de meeting » au cours de laquelle Macky Sall a déclaré qu’« il n’y aura pas de combat » à Touba lors des élections locales du 23 janvier 2022.

En sports, Stades annonce que Sadio Mané a intégré « un cercle fermé » en inscrivant, ce week-end, son 100e but toutes compétitions confondues avec Liverpool.

Arrivé en 2016 dans le club de la Mersey, le Lion est également devenu, se félicite le quotidien sportif, « le 3e meilleur buteur africain de l’histoire de la Premier League » avec 98 réalisations à son actif. L’international sénégalais est devancé par l’Ivoirien Didier Drogba (104 buts) et l’Egyptien Mohamed Salah (101 buts).

Macky Sall à New York pour l’Assemblée Générale de l’Onu

Le séjour du président de la République aux Etats-Unis, à l’occasion de la 76e Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, commence ce lundi 20 septembre.Macky Sall, indique un communiqué de la Présidence, s’adressera à la séance plénière de l’Assemblée et prendra part à des événements en marge de la Session. En outre, le chef de l’Etat a prévu « plusieurs entretiens bilatéraux » avant de rentrer le 25 septembre prochain.  

L’Assemblée Générale est le principal organe délibérateur, décisionnaire et représentatif des Nations Unies. Les 193 États membres y sont représentés. Cela en fait le seul organe de l’Organisation des nations unies (Onu) qui offre une représentation universelle. Chaque année, au mois de septembre, les États membres au complet se réunissent à l’Assemblée Générale à New York pour la session annuelle.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

La formation de plus de médecins, la formation de la nouvelle équipe gouvernementale, la réforme fiscale, et la vaccination des enfants déscolarisés et des enfants abandonnés sont les principaux titres développés par la presse marocaine parue ce lundi.+L’Economiste+ rappelle que l’OMS recommande un minimum de 23 médecins pour 10.000 habitants. Selon l’OMS aussi, la densité du personnel de la santé représente un ratio de 7,1 médecins pour 10.000 habitants au Maroc. Une situation qui devrait changer incessamment, puisque le Royaume ambitionne d’atteindre 15 médecins pour 10.000 habitants en 2030 et 27 médecins pour 10.000 habitants en 2040.

Étant donné également la recommandation de l’OMS pour l’évolution du « numerus clausus » des professions médicales et pharmaceutiques, le Maroc vise à passer de 3.000 places à 5.000 nouvelles places à l’horizon 2025, fait savoir le quotidien.

Techniquement, le secteur privé (selon la commission mixte chargée de la réforme du système des études médicales) devrait supporter le 1/3 du besoin en formation, soit la création de 2.000 nouvelles places.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la semaine qui commence sera décisive pour la formation de la nouvelle équipe gouvernementale. En tout cas, la majorité commence petit à petit à prendre forme.

Dans ce sens, les formations politiques arrivées respectivement deuxième et troisième lors des dernières élections ont reçu l’aval de leurs instances pour y prendre part. En effet, le conseil national du PAM a approuvé, vendredi, l’offre de participation au prochain Exécutif, présentée par le chef de gouvernement désigné, dans le cadre de ses consultations pour la formation de son cabinet. Même son de cloche chez les Istiqlaliens.

Ainsi, le conseil national du PI a donné son aval, samedi, pour participer au prochain gouvernement. En outre, le RNI, le PAM et le PI ont décidé de coopérer et d’œuvrer ensemble pour former une majorité au sein des conseils élus dans lesquels ils sont représentés.

+Al Massae+ souligne que la réforme fiscale, dont les contours ont été précisés à travers l’adoption de la loi-cadre 69-19, constitue l’un des dossiers capitaux de la rentrée économique qui se veut assez particulière cette année, du fait qu’elle coïncide avec la formation d’un nouveau gouvernement.

Le passage à l’action est, dès lors, plus que nécessaire afin de renforcer davantage la dynamique de relance de l’économie nationale et ce, via des mesures fiscales concrètes qui incitent à un véritable investissement où l’entrepreneuriat, l’innovation et la croissance inclusive sont des pièces maîtresses, préconise le quotidien.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que conformément aux hautes instructions royales, la campagne nationale de vaccination sera élargie aux enfants déscolarisés et aux enfants abandonnés dans les rues âgés entre 12 et 18 ans.

Selon la publication, cette opération vise à contenir la propagation du coronavirus et à atteindre un niveau élevé de l’immunité collective. Le comité scientifique et technique a recommandé la vaccination de cette catégorie de la population dès que le recensement de ces adolescents sera achevé.

 Une opération qui va coïncider avec la fin de la vaccination des 3 millions d’élèves dont 1.300.000 ont déjà reçu la première dose. Selon des sources autorisées, le nombre des enfants déscolarisés et des enfants abandonnés dans les rues, dont la tranche d’âge varie entre 12 et 18 ans, a été déjà défini. Leurs tuteurs devront les accompagner aux centres de vaccination sachant qu’ils ne sont pas assujettis à la prise de rendez-vous, et ne sont pas obligés de se faire vacciner dans le centre de leur lieu de résidence.

Côte d’Ivoire: lancement des travaux de la route côtière pour un coût de 308 milliards Fcfa

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé samedi à San-Pedro (Sud-ouest) au lancement des travaux de renforcement de la route côtière, pour un coût d’investissement de 308 milliards de Fcfa, lors d’une cérémonie.

Ces travaux de renforcement de la route côtière, longue de 353,5 Km, sont répartis en trois lots et sont attribués à trois entreprises. Financés par l’État de Côte d’Ivoire, ils devraient permettre de relier Abidjan-San Pedro.

San-Pedro, deuxième ville portuaire de la Côte d’Ivoire, devrait accueillir en 2023 des matchs de la Coupe d’Afrique des nations de football dont le pays est hôte. La route de la côtière est quasiment impraticable depuis quelques années.  

« Les graves crises politico-militaires qu’ont connues la Côte d’Ivoire, n’ont pas permis de donner à cet axe majeur, l’entretien qu’il aurait fallu au moment où il aurait fallu, au point que nous en sommes arrivés à un tel niveau de dégradation », a fait savoir M. Patrick Achi. 

Le Premier ministre ivoirien a indiqué que ce tronçon réclamait en termes de renforcement, plus de 300 milliards de FCFA, et ce sont ces ressources mobilisées par le chef de l’Etat qui permettent de réhabiliter « dans 15 mois » les travaux de cette nouvelle voie.

La voie de la côtière présente d’énormes opportunités économiques, touristiques et sportives pour la Côte d’Ivoire. Sa réhabilitation devrait permettre d’améliorer le réseau routier revêtu et la réduction du coût et du temps de déplacement des personnes et des biens.

Les travaux auront lieu sur le tronçon Songon – Dabou – Grand-Lahou (93 Km), l’axe Grand-Lahou – Fresco (80 Km) et le tronçon Fresco – Sassandra – San Pedro – Grand-Béréby (180,5 Km). Les  localités traversées bénéficieront d’un linéaire de voirie de 72 Km, dont 25 Km pour San-Pedro.

Football ivoirien: élection du président de la FIF « au plus tard le 20 décembre »

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF), Mariam Dao Gabala, a annoncé samedi à Abidjan l’élection du président de la FIF « au plus tard le 20 décembre » 2021, à l’issue de la 59e Assemblée générale ordinaire de l’organisation.

Mme Dao Gabala qui a conduit la 59e Assemblée générale ordinaire de la FIF, a annoncé à l’issue de 8 heures de travaux avec les délégués des clubs, « l’adoption des textes (statutaires) fin octobre et l’élection du nouveau président au plus tard le 20 décembre (2021) Dieu voulant ».  

Au cours d’un point de presse, Mme Dao Gabala a déclaré à propos du respect du chronogramme en vue de l’élection déclaré « oui, c’est tenable (car) le Code électoral est prêt » et le Comité de normalisation est en train de travailler sur les statuts. 

L’Assemblée, « n’ayant pas pu approuver les comptes, (alors) il n’y a pas eu de quitus », a-t-elle souligné avant d’ajouter « on a tout simplement reporté l’approbation des comptes et des quitus à la prochaine Assemblée générale qui va se tenir dans un mois à peu près ».  

Sur la gestion de 2020, elle a fait observer qu' »il y a un certain nombre de réserves qui sont importantes et qui ont été émises par le commissaire aux comptes et qui nécessitent des décisions de l’Assemblée générale pour qu’à la faveur de la normalisation on ait une situation claire ». 

« Les retraitements que propose le commissaire aux comptes ne sont pas uniquement liés à la gestion précédente, c’est (également) lié à un certain nombre de choses qui datent parfois depuis 15 ans et qui traînent encore dans les comptes », a-t-elle relevé. 

La présidente du Comité de normalisation a indiqué que cette session « va être à la fois une Assemblée générale ordinaire et extraordinaire ». Elle permettra, dans un premier temps, de revoir les comptes et donner les quitus ou ne pas et ensuite d’examiner les textes.

L’année 2020 a été difficile pour le secteur en raison de la pandémie de la Covid-19 qui a marqué un coup d’arrêt depuis le 8 mars à toutes les activités sportives, mettant les clubs et tous les acteurs dans une situation financière difficile. 

Par ailleurs, l’Assemblée générale de juillet 2020 de la FIF n’avait pas pu arriver à son terme avec l’élection d’un nouveau Comité exécutif, ce qui a prévalu à la mise en place du Comité de normalisation par la FIFA. 

Selon le Comité de normalisation, la session a enregistré 14 délégués de la ligue 1; 24 délégués de la ligue 2; 38 délégués de la ligue 3 et trois groupements d’intérêt, soit un taux de participation de 97%.

 « On avait l’impression d’être déjà en campagne, alors que la campagne n’est pas encore ouverte », a fait remarquer Mme Dao Gabala, rapportant qu' »il y a eu des moments de tensions, des moments d’euphorie, mais tout est très vite rentré dans l’ordre ». 

Le championnat, dira-t-elle, qui est l’usine du football et vital pour les clubs, va « reprendre avant la fin de l’année, (notamment) avant le mois de décembre 2021, mais probablement pas au 2 octobre comme ça été prévu.  

L’Éthiopie et OCP signent un accord pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais à Dire Dawa

Le gouvernement éthiopien a annoncé, samedi, la signature d’un accord de développement conjoint avec OCP Group pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais à Dire Dawa à l’est de l’Ethiopie.L’accord a été conclu lors d’une visite d’une délégation éthiopienne de haut niveau au Maroc dirigée par Ahmed Shide, ministre éthiopien des Finances, et accompagnée de responsables de l’Ethiopian Chemical Industry Corporation (CIC), de l’Ethiopian Agricultural Businesses Corporation (EABC) et de l’Ethiopian Minera, Petroleum and Biofuel Corporation (EMPBC), indique un communiqué du ministère éthiopien des finances, publié sur son portail.

Cette a débouché sur la conclusion d’un accord pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais locale en Éthiopie. L’accord est basé sur la faisabilité, l’évaluation d’impact conceptuel, environnemental et social et les études hydro et géotechniques qui ont été menées.

Selon l’accord, un complexe d’engrais intégré sera établi à Dire Dawa, en utilisant les ressources locales (gaz éthiopien et acide phosphorique marocain).

Le projet nécessitera un investissement initial estimé à près de 2,4 milliards de dollars durant la première phase pour développer une unité de production d’engrais de 2,5 millions de tonnes et qui pourrait atteindre une capacité de production de 3,8 millions de tonnes par an pour un investissement total pouvant atteindre 3,7 milliards de dollars au cours de la deuxième phase.

Le ministère éthiopien des Finances se dit « fermement convaincu ce projet contribuera de manière significative à répondre à la demande croissante d’engrais de l’Éthiopie (principalement de l’urée et du NPS+). A partir de 2022, les importations d’engrais en Éthiopie représenteront 1 milliard USD, et pourraient potentiellement atteindre 2 milliards USD en 2030 ».

« Le gouvernement éthiopien affirme son ferme soutien à l’agriculture et continue de travailler sans relâche pour trouver des solutions sur mesure aux défis agricoles et industriels du pays », conclut le communiqué éthiopien.

Cet accord conclu au Maroc s’inscrit dans le cadre du mégaprojet signé en novembre 2016 à Addis-Abeba par le Roi Mohammed VI et l’ex-premier ministre éthiopien Hailé Mariam Dessalegn. Il s’agit d’un projet de réalisation d’une plateforme intégrée de classe mondiale pour la production d’engrais en Éthiopie.

Décès de Bouteflika : Message de condoléances du Roi Mohammed VI au président algérien

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président algérien Abdelmajid Tebboune, suite au décès vendredi de l’ancien chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika.Dans ce message, le Souverain marocain affirme avoir appris avec une profonde affliction et une vive émotion, la nouvelle du décès de l’ancien président algérien.

En cette douloureuse circonstance, il exprime au président algérien et, à travers lui, à la famille du défunt et au peuple algérien, « ses vives condoléances et sa sincère compassion ».

Le Souverain dit se remémorer les attaches particulières qui liaient le défunt au Maroc, que ce soit lors des périodes de l’enfance et des études dans la ville d’Oujda ou encore au temps du militantisme pour l’indépendance de l’Algérie sœur, ajoutant que l’histoire retient que feu Bouteflika a marqué une importante phase de l’histoire moderne de l’Algérie.

L’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika est décédé vendredi, à l’âge de 84 ans, a annoncé un communiqué la Présidence de la République algérienne.

Feu Abdelaziz Bouteflika avait été élu président de l’Algérie en 1999. Il a dû faire face à la guerre civile en son début de mandat. Il a ensuite pris les rênes du pays pendant près de vingt ans.

Il a fallu six semaines de manifestations d’une ampleur jamais vue et une montée au créneau du commandement militaire pour qu’il consente à céder le pouvoir.

Bouteflika s’apprêtait à briguer un cinquième mandat à la tête de l’Etat malgré son état de santé qui ne lui permettait pas de s’adresser à la nation et même d’apparaitre en public.

Né le 2 mars 1937 à Oujda, ville marocaine frontalière avec l’Algerie, Abdelaziz Bouteflika a grandi dans un milieu modeste, sa mère était gérante d’un bain public maure, un Hammam. A 19 ans, il abandonne ses études au lycée et rejoint l’insurrection armée contre la présence coloniale française dans son pays.

Lorsque la grève des étudiants est décidée par le Front de libération nationale (FLN), fer de lance de la lutte pour l’indépendance algérienne, en mai 1956, il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN). Très vite, il est affecté au secrétariat de l’état-major général de l’armée des frontières, dont une partie est basée en Tunisie et l’autre au Maroc où il est né et a grandi. Il est alors appelé à travailler au sein de l’état-major avec le colonel Houari Boumediene, à Oujda, dont il devient l’homme de confiance et plus tard le fils spirituel.

A l’indépendance en 1962, il est nommé, à seulement 25 ans, ministre des Sports et du Tourisme, avant d’hériter un an plus tard du portefeuille des Affaires étrangères, qu’il conserve jusqu’en 1979.

En 1965, il soutient le coup d’Etat de son menteur, Houari Boumédiène, alors ministre de la Défense, qui renverse le président Ahmed Ben Bella. S’affirmant comme le dauphin de Boumédiène, qui décède en 1978, il est néanmoins écarté de la succession par l’armée, puis de la scène politique sur fond d’accusations de malversations. Il s’exile à Dubaï et Genève.

C’est pourtant l’armée qui l’impose en 1999. Il est sorti vainqueur de la présidentielle après le retrait de ses adversaires qui dénonçaient des fraudes.

Politique et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le scrutin du 8 septembre et la coupe du monde de futsal sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ écrit que l’alternance démocratique à laquelle nous avons assisté le 8 septembre, a ses propres exigences, notamment la nécessité de « pacifier le débat politique » et de ne pas « imposer des consensus factices ».

Cet apaisement doit aussi conduire à un travail législatif plus fructueux, auquel doit participer l’opposition et « non pas s’emmurer dans le vote négatif, même quand les propositions de la majorité vont dans le bon sens », relève l’hebdomadaire.

Il souligne l’importance majeure de respecter les choix des électeurs, qui « n’ont pas cédé à la balkanisation », mais « ont opté pour le changement », appelant le prochain exécutif à tenir les promesses électorales, « sinon, nous sommes assurés de perdre l’adhésion populaire au jeu démocratique, ce qui serait dramatique ».

+Finances News Hebdo+ met en garde contre la perte de temps en cette période « où les effets socioéconomiques de la pandémie incitent à retrouver les voies de la croissance et dépasser les séquelles d’un arrêt brutal des chantiers macroéconomiques, aggravés par les restrictions qui perdurent ».

Le choix porté sur des formations politiques composées de cadres du monde des affaires et de l’économie « confirme » l’espoir des Marocains d’atteindre une démocratie sociale, « où sont couplés épanouissement économique et justice sociale », estime le journal, notant que le nouveau gouvernement cherchera à rattraper le retard accusé grâce aux ressources efficaces et efficientes dont disposent les formations du haut de tableau.

De toutes les façons, le vote du 8 septembre témoigne de la volonté au changement et aux solutions qui permettent la cohésion sociale, relève-t-il.

De son côté, +La Nouvelle Tribune+ constate que l’électorat marocain est conscient qu’il est responsable, qu’il est mature, et qu’il n’est pas prêt de « gober plusieurs années les mêmes bobards ».

La publication espère que cette nouvelle configuration permettra de « doter le pays d’une Chambre des représentants solide avec une équipe gouvernementale structurée et pérenne ».

Au registre sportif, +Le Matin+ rapporte que la sélection marocaine de futsal s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde qui se tient en Lituanie et ce, sur la base des résultats des matches disputés vendredi.

Le Maroc, deuxième de la poule C avec 4 points derrière le Portugal (6 pts), qualifié également pour le prochain tour, est assuré de terminer, au moins, parmi les quatre meilleurs troisièmes des six groupes et atteint, ainsi, pour la première fois dans l’histoire le deuxième tour de ce rendez-vous mondial.

Lors de la première journée, le Maroc avait largement battu les Iles Salomon (6-0), avant d’être tenu en échec par la Thaïlande (1-1) lors de la deuxième journée.

Ouverture à Yamoussoukro d’une formation de jeunes leaders face aux discours de haine

Un séminaire de formation de jeunes leaders de plusieurs villes de la Côte d’Ivoire s’est ouvert, jeudi, à Yamoussoukro, dans la capitale politique et administrative ivoirienne.

Destiné à accompagner les participants dans la création de plateformes locales avec des mécanismes d’alerte précoces et de réponses aux rumeurs et discours de haine, ce séminaire de trois jours qui bénéficie de l’appui financier du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) est exécuté par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière des médias numériques ivoiriens.

Trente jeunes venus d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne et de plusieurs villes de l’intérieur du pays, notamment Bouaké, Tiébissou, Bouaflé, Yamoussoukro et Toumodi participent à cette session de formation qui refermera ses portes, dimanche.

Les travaux, ouverts vendredi, à l’Hôtel des parlementaires de Yamoussoukro, regroupent des professionnels des médias, des jeunes leaders d’opinion, de communautés ethniques et religieuses ainsi que des représentants de ministères.

Engagé dans la lutte contre les fake news (fausses nouvelles), et doté d’une expertise dans l’éducation aux médias et à l’information ainsi que dans la sensibilisation citoyenne, le Repprelci promet de rester fidèle à ses missions d’organiser, structurer et promouvoir des médias numériques professionnels et de qualité en Côte d’Ivoire.

Selon son président, Lassina Sermé, l’objectif de ce séminaire de renforcement des capacités de jeunes leaders est de «doter ces derniers d’outils adéquats, de moyens techniques, stratégiques et pédagogiques dans un cadre d’échange et de dialogue en vue d’apporter des solutions durables pour la paix et la cohésion sociale, nécessaires pour un vivre-ensemble harmonieux dans nos communes, quartiers et villages ».

En effet, a poursuivi M. Sermé, les rumeurs et les discours de haine prennent en Côte d’Ivoire, des proportions parfois inquiétantes avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

« Les réseaux sociaux occupent la vie en jouant un rôle prépondérant dans tous les secteurs, obligeant les gouvernants et les acteurs du quatrième pouvoir que représente la presse à se lancer dans la recherche de stratégies de lutte contre ce vecteur qui trouble et déstabilise la quiétude de la population », a-t-il fait savoir, soulignant une jeunesse très active sur les réseaux sociaux qui se laisse parfois manipulée.

« L’appropriation d’une attitude adéquate face aux rumeurs et aux discours de haine peut nous conduire à un climat de paix durable », a conclu le président du Repprelci.

M. Peyogori Ouattara, Représentant la Représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire Carol Flore-Smereczniak, a traduit l’engagement de son institution à accompagner l’initiative du Repprelci dans la recherche de solutions pour la paix.

Car, a-t-il expliqué, « le Pnud qui est une agence des Nations unies par excellence en charge des questions de développement est conscient de ce que il ne peut y avoir de développement s’il n’y a pas de paix ».          

Pour le Représentant du Pnud, face aux messages « clivants sur la base de préjugés et de stéréotypes » qui foisonnent sur les réseaux sociaux, « il était temps de pouvoir entreprendre des initiatives pour pouvoir lutter efficacement contre les dérives constatées » sur ces plateformes numériques.

Pour lui, les journalistes et les leaders communautaires sont très bien placés pour mener à bien cette lutte quotidienne pour la paix et le développement. D’où l’intérêt particulier qu’accorde son institution aux résolutions qui sortiront de ce séminaire.

Le président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped), et éminent journaliste Zio Moussa a prononcé la conférence inaugurale sur le thème du séminaire « le jeune leader face aux rumeurs et discours de haine ».

Le premier module de ce séminaire consacré au cadre juridique des nouveaux médias a été animé par Dr Yves Youant, enseignant-chercheur à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. 

Le second module intitulé, « la communication identitaire et non violente » a été présenté par Dr Salomé Djè de l’ONG Terre d’Union.

La journée de samedi sera meublée par le troisième module sur  « les défis de la désinformation, outils et mécanismes de vérification de fake news », qui sera présenté par Mamady Kébé de la plateforme de lutte contre les fake news, ivoirecheck.com.

Le quatrième module est consacré à la Charte de bonne conduite des médias numériques de Côte d’Ivoire qui sera expliquée et commentée par le président de l’Olped, Zio Moussa.

La mise en place d’une plateforme locale d’alerte précoces et de réponses aux rumeurs et discours de haine constituera le cinquième module.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.