Covid-19 : la Bdeac prête 15 milliards F CFA à la Centrafrique

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) veut aider la Centrafrique à renforcer son système sanitaire pour mieux lutter contre le nouveau coronavirus.Depuis le début de la pandémie, la RCA n’a officiellement déploré que 100 décès. Même elle tient tout de même à renforcer ses moyens de riposte. C’est dans ce sens que Félix Moloua, ministre centrafricain de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale et Fortunato Ofa Mbo Nchama, président de la Bdeac, ont procédé ce lundi au siège de la banque à Brazzaville (Congo), à la signature de cet accord de prêt, rapporte un communiqué reçu à APA.

Ce montant « permettra au gouvernement centrafricain de contenir la pandémie, de garantir les conditions de vie de sa population et de renforcer son système sanitaire », détaille le document. Il ajoute que « ce projet vise à améliorer l’accès équitable de la population aux services de santé de qualité et à garantir la sécurité sanitaire en situation d’épidémie et post-épidémie ».

Par ailleurs, sa mise en œuvre « contribuera à appuyer la réhabilitation des infrastructures sanitaires existantes et à construire de nouvelles structures hospitalières afin de couvrir les besoins » dans ce domaine en RCA, un pays en proie aux conflits armés depuis la chute du président François Bozizé.

Soudan du Sud : le sort des diplomates, priorité du nouveau ministre des Affaires étrangères

Selon Mayiik Ayii Deng, les diplomates sud-soudanais sont devenus « moins performants » parce qu’ils n’ont pas été payés depuis deux ans.Le Soudan du Sud, dernier Etat africain indépendant, ne traite pas bien les employés de ses représentations diplomatiques à l’étranger. Lors de sa prise de fonction en remplacement de Béatrice Khamis, Mayiik Ayii Deng a promis de tout mettre en œuvre pour le paiement des arriérés de salaire.

Poursuivant, M. Deng a déploré « le non-paiement des cotisations et obligations du Soudan du Sud dans presque toutes les institutions multilatérales et les mauvaises conditions de travail au ministère des Affaires étrangères
et de la Coopération internationale ».

Devant le président Salva Kiir, le chef de la diplomatie sud-soudanaise a plaidé pour des « réformes » visant à rendre efficient « un ministère stratégique ». Le chef de l’Etat sud-soudanais a, pour sa part, promis de respecter les obligations financières du gouvernement envers ses travailleurs basés à l’étranger et d’autres organismes internationaux et régionaux.

Enfin, Mayiik Ayii Deng s’est engagé à améliorer les relations tendues avec la communauté internationale à cause de la lenteur de l’accord de paix revitalisé.

Covid-19 : assouplissement du confinement en Afrique du Sud

Les restrictions sur les mouvements de personnes et les rassemblements ont été atténuées par le président Cyril Ramaphosa grâce à la baisse constante des contaminations au cours des dernières semaines.Dans une allocution télévisée, dimanche soir, le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, a indiqué que « la semaine dernière, le nombre moyen de nouvelles infections quotidiennes est inférieur de 29 et 48 % à celui des deux semaines précédentes ».

Même si « la troisième vague n’est pas encore terminée », l’Afrique du Sud est passée au niveau 2 de confinement. Les nouvelles mesures entrent en vigueur ce lundi. Le couvre-feu s’étend de 23 heures (21 heures Temps Universel) à 4 heures du matin contre 22 heures et 4 heures auparavant.

Pour les rassemblements publics comme les mariages et les enterrements, un maximum de 250 personnes à l’intérieur et 500 personnes à l’extérieur sont autorisées à y assister. La limite était de 100 personnes. En outre, les établissements non essentiels, à savoir les restaurants, les bars et les salles de sport, devront désormais fermer à 22 heures au lieu de 21 heures. Du lundi au vendredi, la vente d’alcool à emporter est autorisée entre 10 heures et 18 heures.

Zimbabwe : l’entraîneur de l’équipe nationale de foot limogé

Le Croate Zdravko Logarušić a été démis de ses fonctions par la Fédération zimbabwéenne de football (Zifa, sigle en anglais).Depuis sa nomination en janvier 2020, le sélectionneur des Warriors n’a remporté qu’un seul match sur 14 disputés. Le bilan de Zdravko Logarušić est de cinq nuls et huit défaites. Famélique ! Au terme d’une réunion de son Comité exécutif tenue dimanche, la Fédération zimbabwéenne de football (Zifa) et le technicien croate se sont séparés « à l’amiable ».

Les autres membres du staff technique ont également été remerciés. La Zifa a chargé son Comité de développement technique de chercher un entraîneur intérimaire. Histoire de diriger l’équipe nationale pour les prochaines rencontres des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022 en attendant le choix d’un coach titulaire. « Le processus est déjà lancé », à en croire Xolisani Gwesela, le porte-parole de la Zifa.

Economie, gestion communale et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le partenariat UE-Afrique-Méditerranée, la gestion communale et la coupe du monde des clubs.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que grâce à son positionnement et ses différents atouts économiques, le Maroc devrait jouer un rôle central dans un futur partenariat UE-Afrique-Méditerranée.

Se référant au rapport intitulé « Le Corridor atlantique au sein d’un partenariat UE-Afrique- Méditerranée » de Policy Center for the New South, le quotidien rapporte que les auteurs, Tayeb Ghazi, économiste, et Fathallah Oualalou, ex-ministre de l’Economie et des Finances, appellent à un nouveau partenariat euro-méditerranéen-Afrique.

« Le renouveau du partenariat Euro-Méditerranée-Afrique devrait s’inscrire dans une logique de codéveloppement et de coproduction, car les problématiques de la jeunesse et de la société civile, de l’emploi, de l’intégration et de la transformation économique, préoccupent autant les unes que les autres », expliquent-ils. Pour eux, le Maroc jouerait un rôle central dans le corridor atlantique au sein de ce nouveau pacte.

Dans ce sens, ces experts mettent en avant le positionnement entrepris par le pays «à travers ses efforts considérables en matière de développement simultané de l’infrastructure de transport et de la base industrielle du Maroc», évoquant notamment le hub logistique mondial Tanger Med qui a un rôle clef dans les échanges commerciaux.

+Al Akhbar+ relève que pour la première fois dans l’histoire du Maroc, trois grandes villes devraient être dirigées par des femmes. C’est en tout cas ce que laissent penser les premiers échos des tractations en coulisse que mènent les partis qui ont remporté les élections communales et régionales.

Le journal rapporte que les villes de Casablanca, Marrakech et Rabat devraient voir des femmes prendre les rênes de leurs mairies. Dans la ville ocre, Fatima-Zahra Mansouri, du PAM, semble en effet bien partie pour être la prochaine maire, elle qui avait déjà présidé le Conseil communal entre 2009 et 2015.

Dans la capitale économique, les premiers pronostics donnent Nabila Rmili, du RNI, à la mairie. Cette dernière s’est fait connaître du grand public, en cette période de pandémie grâce, notamment, à son poste de Directrice régionale de la santé. Elle a également été vice-présidente du Conseil de la ville dans une précédente mandature. Toujours selon la publication, c’est Asmaa Rhlalou du RNI qui devrait diriger la mairie de Rabat. Elle a déjà géré le secrétariat du bureau de la Chambre des représentants lors de l’ancienne législature.

+Assabah+ indique les appels se sont multipliés au Maroc pour se porter candidat à l’organisation de la coupe du monde des clubs et de après l’annonce  Japon, pays organisateur, qu’il ne pourra pas accueillir la compétition cette année.

Plusieurs présidents de club ont suggéré à la Fédération royale marocaine de football (FRMF) d’étudier les retombées économiques et sportives liées à l’organisation de cette compétition au Maroc, et les proposer au nouveau gouvernement qui jugera de la pertinence de ce projet.

Cependant, le Maroc devra faire avec la concurrence de l’Egypte qui, après la décision de la Fédération japonaise de football, a dévoilé son intention de déposer sa candidature pour accueillir cette compétition, surtout que Al Ahly du Caire, vainqueur de la Ligue des Champions africaine, participera à cette édition, ainsi que le Zamalek en sa qualité de champion.

L’Afrique du Sud s’est également invitée dans ce dossier via le président de la Fédération d’Afrique du Sud de football association (SAFA), et actuel patron de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe,qui a déclaré que son pays est prêt à remplacer le Japon.

Politique et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, traitent principalement des élections locales du 23 janvier 2022 et de l’affaire de trafic de passeports diplomatiques.A la Une du journal Le Soleil, le maire de Ziguinchor (Sud) et membre de la coalition présidentielle, Abdoulaye Baldé, note que « la majorité gagnera les Locales si » elle s’unit « autour de l’essentiel ».

Autre membre de la coalition au pouvoir, Aminata Fall « crache du feu sur l’opposition » dans Les Echos. « Nous ne pouvons pas laisser Dakar à une opposition immature, inconsciente, incapable et sans objectif ».

Vox Populi affirme de son côté que « les ego brûlent l’unité de l’opposition et ses chances » après la formation de trois blocs dans ses rangs pour affronter la majorité aux élections locales.

Toutefois, « il était illusoire de voir l’opposition se retrouver dans un seul cadre », selon Momar Diongue, journaliste et analyste politique. Il estime que « la coalition du PDS (des Wade) et de ses alliés (lui) paraît la plus forte, la plus cohérente ».

Sur ces coalitions électorales, WalfQuotidien titre : « Bienvenue dans les vraies fausses alliances ». A propos du déferrement des rappeurs et activistes Kilifeu et Simon de Y’en a marre, le journal note que ce mouvement citoyen se dirige « vers l’abîme » après des accusations de trafic de pièces de voyage. Le quotidien analyse ainsi le parcours « du Nouveau Type de Sénégalais (NTS, incarné par ce mouvement) au désaveu moral ».

L’Observateur fait des « révélations fracassantes sur le trafic de passeports » après s’être entretenu avec deux jeunes dames au cœur de cette affaire où sont cités des députés de la majorité et des membres du mouvement Y’en a marre.

EnQuête replonge dans les émeutes de mars dernier pour faire le point sur les exigences de l’opposition six mois après. Mais « c’est le statu quo », constate le journal. Les luttes démocratiques « ont laissé place aux batailles de positionnement » pour les Locales. De même, les familles des victimes « attendent encore un hypothétique dédommagement ».

Sur un autre sujet, Le Quotidien se fait l’écho du transfert des dépouilles de la famille Senghor dans le village natal du premier président du Sénégal. Le retour à Joal (Centre) est prévu le 20 décembre prochain, date d’anniversaire de sa disparition, informe le journal.

En football, Stades note que « des Diambars conquérants font plier (3-0) Wakriya AC » de Guinée. Ce match couperet joué dimanche à Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar) comptait pour le premier tour préliminaire de la Coupe de la Confédération africaine de football.

Pendant ce temps, Cheikh Ahmadou Bamba Dieng, formé à l’Institut Diambars, basé à Saly, à 80 kilomètres de Dakar, avait fini de mettre l’Olympique de Marseille « à ses pieds ».

Le jeune prodige sénégalais, titularisé dans l’équipe phocéenne, a marqué les deux buts de la victoire sur le terrain de l’AS Monaco en Ligue 1 française. « Bamba Dieng, le nouvel +OM+ fort de Marseille », s’exclame déjà L’Observateur avant de revenir sur l’histoire de l’attaquant sénégalais de 21 ans.

Un web entrepreneur ivoirien développe des outils de rentabilité d’un média en ligne

Le web entrepreneur ivoirien, Karim Abdoul Aziz, a développé dimanche des outils de rentabilité d’un média en ligne, sur le Forum whatsApp Univers numérique.

La session, dénommée la Quinzaine du numérique, organisée par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci),  autour du thème « les secrets pour rentabiliser une entreprise de presse numérique » était à sa 16e édition.

Le secteur de la presse numérique en Côte d’Ivoire connaît des difficultés. La situation s’est accrue avec la crise sanitaire de Covid-19, mais les acteurs ont affiché de la résilience. 

 M. Abdoul Aziz a fait observer que la presse numérique présente de forts avantages, entre autre l’audience, un facteur qui intéresse les annonceurs et les entreprises dans leurs stratégies de communication.

Espace de diffusion rapide de l’information et souvent moins cher, les sites web offrent des surfaces multi média (Texte, Photo, Vidéo, Audio) pour véhiculer des messages sous plusieurs formats.

Concernant la rentabilité, M. Abdoul Aziz, fondateur de l’agence marketing digital L@Commerciale, a évoqué la diffusion en direct (Live), un contenu varié et original pour attirer les clics.

Selon lui, on peut rentabiliser un site de trois manières, à savoir le référencement, le placement de produits et les partenariats. Mais, la grande innovation est le placement de produits.

Le placement des produits,  expliquera-t-il, est la publicité dans une vidéo et ceci est « très rentable », toutefois pour être efficace il faut aussi faire la promotion des plateformes du média afin d’attirer les lecteurs. 

En outre, pour rentabiliser son interface, il avance qu’il faut proposer de la visibilité sur sa plateforme, réaliser du contenu payant pour des entrepreneurs de la diaspora ou encore réaliser des capsules vidéos avec du placement de produits. 

Il conseille par ailleurs aux web entrepreneurs de monétiser leur page Facebook pour y avoir de la publicité, de monétiser leur chaîne tube et bien référencer leur site web.

Il y a beaucoup de possibilités d’avoir du revenu pour les médias numériques qui, en croire M. Aziz Abdoul, sont de formidables alternatives pour les Petites et moyennes entreprises (PME) et les Petites moyennes industries (PMI) qui n’ont pas de gros moyens publicitaires.

Avec les TIC l’espoir renaît pour les entreprises de presse dont plusieurs parmi elles ont intégré Internet dans leur stratégie; toutefois, leur modèle économique n’est pas encore stabilisé et bien lisible, avertit-il. 

Abdoul Aziz soutient qu’on peut choisir l’option d’être un média numérique spécialisé en notes vocales animées. D’ailleurs, le reportage vidéo avec à l’intérieur le passage du Logo d’une entreprise ou la transition publicitaire est rentable.

Pour Aziz Abdoul Internet offre des opportunités extraordinaires pour la presse et pour les journalistes, car les populations sont de plus en plus connectées et la manière de s’informer a changé les habitudes de consommation.

« Aujourd’hui presque tout se fait avec le smartphone et le défi (pour les médias en ligne) est d’y apporter de l’information crédible, vraie, rapidement et via des contenus de qualité », fait-il observer.

La présence d’entreprises de presse en ligne rentables permettra non seulement de lutter contre le fléau des fake news, mais aussi et surtout de donner au journaliste sa place dans l’écosystème des médias digitaux, poursuit-il. 

« N’oublions pas qu’aujourd’hui, les journalistes et les médias sont fortement menacés par la floraison de cyberactivistes et autres qui ont accès aux sources et qui diffusent aussi l’information », relève M. Aziz Abdoul.

Aujourd’hui, l’accès aux contenus est à 90 % gratuit et la mise en ligne permet de diffuser instantanément l’information. Parmi les médias numériques ivoiriens à succès, Abidjan.net est incontestablement le pionnier et l’exemple de réussite.

 Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Gbagbo en voyage privé en Europe pour « une dizaine de jours »

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a quitté dimanche Abidjan pour se rendre en Europe, où il effectuera un séjour privé d' »une dizaine de jours », annonce son porte-parole Koné Katinan, dans un communiqué.

M. Gbagbo effectue ce « voyage en Europe à compter du dimanche 12 septembre 2021 pour un séjour d’une dizaine de jours », note M. Koné, précisant qu' »il s’agit d’un voyage pour des motifs exclusivement privés ».

Ce voyage hors du pays est le deuxième après le retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire, le 17 juin 2021. Il s’était rendu à Kinshasa, en République Démocratique du  Congo (RDC) du vendredi  02 juillet  2021 au  jeudi 8 juillet 2021.

L’ancien chef d’Etat a été acquitté le 31 mars 2021 par la Cour pénale internationale (CPI) à la suite d’un procès dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales ivoiriennes de 2010 à 2011. 

En détention à la prison de Scheveningen   à La Haye, M. Gbagbo a passé dix ans dans les geôles. Ses voyages visent à adresser des remerciements à des soutiens durant son à séjour carcéral.

Côte d’Ivoire: don de kits et bons scolaires d’une organisation marocaine à 85 élèves

L’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) a remis dimanche à Abidjan des bons d’achat et kits scolaires à 85 élèves, à l’occasion de la rentrée scolaire 2021-2022 qui s’ouvre officiellement lundi.

La remise des kits et bons d’achat qui a eu lieu à la salle Kodjo Ebouclé du Palais de la Culture de Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, a été rehaussée par la présence de l’ambassadeur du Royaume du Maroc, Abdelmalek Kettani. 

Selon le président-fondateur de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI), Ouazzani Chahdi, « 85 enfants au total » ont bénéficié de cet accompagnement scolaire contre 138 l’année précédente. 

  

Ce sont des bons d’achat scolaires et des sacs d’école qui ont été distribués, a indiqué le président de l’ACMRCI, soulignant que ceux qui ont obtenu le BAC, ont eu un gros lot, notamment un appareil avec des baffes.

« Nous sommes à la 5e édition et chaque année, à la même période, on fait cette cérémonie pour récompenser les jeunes qui ont eu le BAC et le BEPC », a-t-il ajouté, faisant savoir que cette année deux étudiants ont reçu des récompenses.  

Conformément à la promesse de l’association, l’année passée, « on est parti à l’université pour chercher quelques étudiants pour voir comment on peut les aider », a-t-il relevé, mentionnant qu’au niveau universitaire, « on a eu deux étudiantes, meilleures de leur promotion ».   

« On a essayé de contacter aussi le jeune qui a eu la meilleure moyenne au BAC en Côte d’Ivoire, mais on n’a pas pu le contacter, ni lui ni ses parents », a dit M. Ouazzani Chahdi, appelant l’intéressé à contacter l’organisation. 

L’ambassadeur du Royaume chérifien, Abdelmalek Kettani, a déclaré à la presse que c’est toujours pour lui « un plaisir et un bonheur de partager avec la communauté marocaine en Côte d’Ivoire sous l’égide de l’Assemblée des Marocains résidents en Côte d’Ivoire » cet instant.     

Le diplomate marocain a félicité l’organisation qui, soulignera-t-il, « travaille bien ». Et, aujourd’hui, remet encore le couvert en donnant « une occasion pour célébrer l’excellence des jeunes Marocains, des Maroco-Ivoiriens, des Ivoiriens amis et frères ».  

Il s’est réjoui d’être à cette célébration qui s’est tenue « dans la symbiose, dans l’amitié, dans la fraternité pour encourager des jeunes non seulement à avoir de meilleurs résultats, mais aussi  reconnaître les élèves méritants ».    

L’ACMRCI a offert ces dons en collaboration avec la Fondation Hassan II pour les Marocains résident à l’étranger. L’organisation, au travers de cet appui, veut célébrer la culture de l’excellence, encourager les lauréats et aider les parents d’élèves.    

Le Club Agro s’engage à accompagner « Côte d’Ivoire Vision 2030 »

Le Club Agro Côte d’Ivoire, regroupant des acteurs français des secteurs agricoles et agro-alimentaires privés, s’engage à accompagner le programme de développement « Côte d’Ivoire Vision 2030 », lors d’une réunion de rentrée à Abidjan.

La réunion de rentrée du Club Agro qui s’est tenue le 08 septembre 2021 dans les locaux de la Société de culture bananière (SCB), au Plateau, a rassemblé une vingtaine d’acteurs économiques, institutionnels et associatifs français présents dans le secteur agro-alimentaire ivoirien. 

La rencontre a été animée par Dominique Malézieux, directeur général de la  SCB et président du Club Agro, ainsi que par Jean-Pierre Chomienne, conseiller pour les affaires agricoles en Afrique de l’Ouest à l’ambassade de France en Côte d’Ivoire. 

Le Club s’est donné pour « mission d’accompagner » le président de la République de Côte d’Ivoire M. Alassane Ouattara et son Premier ministre M. Patrick Achi, dans la mise en œuvre du programme « Côte d’Ivoire Vision 2030 ». 

Quatre commissions dédiées (emploi et formation ; chaîne de valeur ; développement durable et résilience ; environnement des affaires) devraient rendre une feuille de route de leurs activités, de leurs engagements et des recommandations au gouvernement d’ici l’année prochaine. 

 M. Chomienne a présenté les six thématiques prioritaires identifiées par le ministère de l’Agriculture et le président français, à savoir que l’Afrique devrait être un des axes de développement majeurs de la coopération agricole française dans les années à venir. 

Des représentants de la Fondation Avril en déplacement à Abidjan, dont son président M. Gérard Tubéry, ont été les invités d’honneur de cette réunion. Ils ont présenté leurs actions en Afrique de l’Ouest et leurs projets avec la Côte d’Ivoire concernant le  développement des filières protéines. 

Le Club avait déjà échangé,  il y a quelques mois à Abidjan, avec le ministre de l’Agriculture Kobenan Kouassi Adjoumani et le ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité français, Frank Riester, à l’occasion d’une rencontre officielle le 2 juin 2021.  

Les deux ministres avaient alors exprimé leur soutien au développement du Club Agro, qui devrait permettre de créer de nombreuses opportunités pour les entreprises et institutions agricoles françaises et ivoiriennes. 

Le Club Agro français, créé en Côte d’Ivoire est animé par l’ambassade de France en collaboration avec Business France. Il rassemble les acteurs français des secteurs agricoles et agro-alimentaires privés (PME, ETI, grands groupes, CCIFCI). 

Il comprend également des entités publiques et parapubliques (ambassade, Business France, AFD, Cirad, IRD, ONG) présents en Côte d’Ivoire, ayant un courant d’Affaires avec la Côte d’Ivoire ou intéressés par ce marché.