Transport aérien: la Côte d’Ivoire atteint un taux de conformité de 82%

La Côte d’Ivoire a atteint un taux de conformité de 82% aux normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), a annoncé, mardi, à Abidjan le directeur général de l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC) Sinaly Silué.

M. Silué qui s’exprimait à « L’invité du Forum », une tribune du Forum des directeurs de publication de Côte d’Ivoire (FORDPCI) a dressé le bilan et les perspectives de sa structure.

Saluant les performances de l’ANAC, il  a souligné que la Côte d’Ivoire a attient « un taux de conformité aux normes de sécurité de l’OACI de 42% en 2011 à 64% en 2015, et de 82% en 2019».

L’obtention en 2015 de la certification américaine TSA de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan figure également au nombre des acquis.

 « Le renouvellement de la certification américaine TSA en décembre 2017 démontre du maintien des conditions de sûreté aéroportuaire qui ont prévalues à l’obtention de la certification initiale en 2015», s’est félicité M. Sinaly Silué.

S’agissant des perspectives, le patron de l’ANAC veut obtenir au cours des prochaines années la certification de l’aéroport de Bouaké (Centre), la réalisation du long courrier par la compagnie nationale avec notamment des vols directs vers les Etats-Unis, la classification en catégorie 1 FAA (Federal Aviation Administration’s ) des Etats-Unis , l’augmentation du niveau de sécurité OACI de 82% à 90%.

L’extension de l’aérogare d’Abidjan à 5 millions de passagers ainsi que l’aménagement de l’avenue de l’aéroport d’Abidjan et la réalisation d’une nouvelle voirie d’accès sont également des objectifs à atteindre.

L’ANAC est une autorité indépendante avec un statut d’administration autonome. Elle assure pour le compte de l’État ivoirien, les missions de réglementation, de contrôle, de surveillance, de sûreté aéroportuaire, de sécurité de l’aviation civile, de médecine aéronautique et de coordination en matière de transport aérien.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des divergences au sein de Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof), une coalition de l’opposition en vue des élections locales de janvier 2022.« La coalition se fissure » constate Le Soleil car Bougane Guèye Dany, le leader du mouvement Gueum Sa Bopp (croire en soi, en langue wolof), a annoncé son retrait. Le quotidien national informe que Yewwi Askan Wi a rejeté la réserve du patron du groupe de presse privé D-Média portant sur « les dénominations, les couleurs et le logo de la coalition ».

WalfQuotidien en conclut que « les couleurs dynamitent Yewwi Askan Wi ». Dans les colonnes de ce journal, l’ancien journaliste a dénoncé « un manque de transparence et de démocratie » dans cette coalition nouvellement créée.

C’est pourquoi, souligne Tribune, « Bougane se détache de Yewwi Askan Wi ». Par conséquent, « la coalition Gueum Sa Bopp ira aux élections locales sous sa propre bannière ».

Le Quotidien indique que « Bougane reprend sa liberté » pour tirer à boulets rouges sur Yewwi Askan Wi lors d’une conférence de presse tenue mardi à Dakar : « Ce que j’ai vu dans cette coalition n’est rien d’autre que du cannibalisme ».

Sous le titre « Le grand déballage de Bougane », EnQuête rapporte les propos de l’homme d’affaires selon qui « le jour du lancement de Yewwi Askan Wi, 20 ou 21 personnes avaient signé (l’acte fondateur). Aucune des personnalités présentes n’était au courant du nom de la coalition, (personne) ne connaissait le logo ou les couleurs. Je pense que seuls deux (leaders) savaient ».

Ousmane Sonko des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) et Khalifa Ababacar Sall, ancien maire de la ville de Dakar sont dans le viseur de Bougane Guèye Dany.

En tout cas, selon L’AS, la Conférence des leaders de Yewwi Askan Wi lui a opposé un niet catégorique. A en croire Le Témoin, « les tractations ont commencé entre les différentes composantes (de la coalition). Chaque parti ou mouvement y va de ses propres manœuvres pour tenter d’arracher une tête de liste ou une bonne place sur les futures listes ».

Sur un tout autre sujet, Vox Populi renseigne que « Kilifeu (a été) arrêté hier et placé en garde à vue à la Division des investigations criminelles (Dic) ». Le rappeur et non moins activiste est poursuivi pour « trafic de passeports diplomatiques ».

L’Observateur fait savoir que « deux députés » et « une journaliste d’une télévision privée » sont également cités dans l’enquête. Pour sa part, Les Echos lèvent le voile sur l’identité des deux parlementaires. D’après ce journal, il s’agit d’ « El Hadj Mamadou Sall et de Boubacar Biaye (qui) risquent gros » d’autant que le président Macky Sall « exige la lumière » dans ce dossier.

Maroc : Ouverture des bureaux de vote pour les élections générales

Les bureaux de vote pour les élections générales au Maroc ont ouvert ce mercredi à 08H00 locales (07H00 GMT) et fermeront à 19H00 (18H00 GMT).Ainsi, plus de 17,5 millions d’électeurs marocains se rendent aux urnes pour élire les 395 députés de la Chambre des représentants (chambre basse) et plus de 31.000 élus communaux et régionaux. Le prochain chef du gouvernement est issu du parti arrivé en tête du scrutin législatif. Il est nommé par le roi Mohammed VI et chargé de former son exécutif pour un mandat de cinq ans.

Ces élections, les troisièmes du genre depuis l’adoption de la Constitution de 2011, se passent dans des circonstances exceptionnelles marquées par la pandémie du Covid-19 qui a impacté le déroulement de la campagne électorale. Conséquence:  les partis politiques ont été contraints de remplacer les meetings par le recours aux nouvelles technologies, notamment les réseaux sociaux, pour présenter leurs programmes électoraux.

Ce scrutin se déroule aussi après la réforme du code électoral qui a changé la formule du quotient, supprimé le seuil électoral et élargi les cas d’incompatibilité dans le cumul des mandats.

Selon les statistiques officielles, le nombre de candidatures a atteint 1.704 pour les élections à la Chambre des représentants (chambre basse), 1.123 pour les Conseils des régions, tandis que 157.569 candidatures ont été présentées pour les élections communales.

Les élections générales et la crise sanitaire au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la participation des jeunes aux élections du 8 septembre et la gestion de la crise sanitaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, écrit que quoique ces primo-votants (environ 3 millions) ne représentent que 15% de l’ensemble des inscrits sur les listes électorales, « leur comportement devra être suivi de près, car il indiquera une tendance ».

La publication estime qu’une « forte participation » parmi ces 3 millions de primo-votants ouvrirait une « voie d’espoir » pour le futur, alors qu’en cas contraire, ce serait « un constat d’échec partiel pour la classe politique ».

Selon lui, s’il y avait abstention des jeunes, ça serait à cause d’une décrédibilisation de l’action politique par certains « politiciens populistes », qui déversent des « médiocrités » sur la scène publique, et surtout dans les réseaux sociaux, très fréquentés par les jeunes.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que plus de 17,5 millions de Marocains se rendent aujourd’hui mercredi aux bureaux de vote pour exprimer leur choix aux élections législatives, régionales et communales, qui se déroulent toutes en une seule journée, la première du genre dans l’histoire du Royaume.

Le scrutin se caractérise par la participation d’une nouvelle génération d’électeurs, qui constituent environ 11,9%, soit 3 millions de jeunes qui vont voter pour la première fois.

La population en âge de voter s’élève à près de 25,226 millions de Marocains contre 23,211 millions en 2016, ce qui représente 69,5% de la population totale du Maroc, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP), cité par le journal.

Abordant la gestion de la crise pandémique, +Al Bayane+ indique que le bilan de la lutte contre l’épidémie du coronavirus a atteint aujourd’hui, selon les dernières révélations des autorités sanitaires, près de 20 millions vaccinés à la première injection et un peu plus de 16 millions pour la seconde, soit plus de 45% de personnes ciblées de la Nation. Une « haute prouesse » qui met notre pays dans la cour des grands, par la « détermination farouche » d’en finir au bonheur des populations, partout sur le territoire national, soutient le quotidien, notant qu’à des cadences soutenues, l’ouvrage va bon train pour « transcender la crise virale dans les conditions optimales ».

Selon lui, plusieurs mesures sont adoptées dont la dernière en date n’est autre que la révision en baisse des tests PCR de dépistage dans les laboratoires privés, passant de 700 à 400 DH.

Afrobasket 2021: médaillés d’argent, les Éléphants célébrés à Abidjan jeudi

Le ministre ivoirien des Sports, Paulin Danho, qui a accueilli mardi les Éléphants basketteurs, classés 2e à l’Afrobasket 2021, a annoncé un « vibrant hommage » en leur honneur jeudi à Abidjan.

« Dès demain, après le Conseil des ministres, vous serez reçus en audience à la Primature par Patrick Achi et le jeudi à 10h, au Parc des sports de Treichville, tout le mouvement sportif vous rendra un vibrant hommage », a dit M. Paulin Danho. 

Avec cette « belle épopée sportive », M. Paulin Danho a déclaré que les Eléphants basketteurs ont  « repositionné le basket dans le cœur des Ivoiriens », à Kigali face à la Tunisie qui a battu la Côte d’Ivoire 78-75 en finale de l’Afrobasket 2021. 

« Vous avez été combatifs et avez fait un parcours exceptionnel » en apportant « beaucoup d’émotions, beaucoup de joies et beaucoup de fiertés au peuple de Côte d’Ivoire », a ajouté M. Paulin Danho à leur arrivée à Abidjan, mardi. 

Il a dit « bravo » à l’équipe et aux encadreurs qui les ont accompagné dans cette belle aventure, révélant que dans les prochains jours, le gouvernement ivoirien leur accordera la reconnaissance et les encouragements nécessaires. 

L’équipe de Tunisie, en battant la Côte d’Ivoire, a conservé son titre de championne d’Afrique masculine de basket-ball, le 5 septembre 2021 à Kigali. La veille, les Éléphants basketteurs avaient eu raison du Sénégal qui s’est arrogé la 3e place du tournoi face au Cap-Vert (86-73). 

BAD: le Kényan Solomon Mugera nommé directeur de la communication

Le journaliste kényan, Solomon Mugera, nommé directeur de la communication et des relations extérieures du Groupe de la banque africaine de développement (BAD), prend fonction le 1er octobre 2021, selon une note.

Dans cette note, le Groupe de la BAD qui annonce la nomination de M. Mugera, un ressortissant kenyan, assure qu’ il est un journaliste et gestionnaire de médias chevronné avec plus de 20 ans d’expertise à l’échelle internationale.

M. Mugera qui a travaillé pour la British Broadcasting Corporation (BBC) Africa, a présidé la plus grande expansion de la BBC sur le continent africain depuis les années 1940.

Il a aidé la société à atteindre une audience hebdomadaire de plus de 100 millions de personnes dans 12 langues sur les radios, les télévisions, les médias numériques et sociaux.

Avec un budget annuel de 42 millions de dollars, M. Mugera a géré une équipe de 600 employés au Royaume-Uni et à travers l’Afrique, ce qui lui confère une vaste expérience dans la direction d’opérations multimédias.  

M. Mugera a rejoint la BBC en septembre 1998 et a travaillé avec divers départements de la société. Il a été nommé rédacteur en chef du service BBC Swahili en 2006. 

Cinq ans plus tard, il devient le premier Africain à diriger la région africaine du BBC World Service. En septembre 2015, il est promu au poste de Senior Leader. Avant de rejoindre la BBC, il officiait à Kenya Television Network, une entreprise privée.

En tant que directeur de la communication et des relations extérieures, il gérera les communications d’entreprise et les relations extérieures avec les principales parties prenantes, notamment les médias, la société civile, les fondations, le secteur privé, les pays africains et les organisations internationales. 

M. Mugera sera également responsable de la communication interne et de l’engagement avec le personnel du Groupe de la Banque. Il dirigera la messagerie du Groupe de la Banque et les relations médias stratégiques mondiales.

« C’est un honneur de travailler pour le Groupe de la BAD et de soutenir sa vision pour le continent. La Banque a le talent, l’expertise, les connaissances et l’histoire qui doivent être racontées à travers l’Afrique et à un public mondial », a déclaré M. Mugera. 

Pour sa part, le président du Groupe de la BAD, Dr. Akinwumi A. Adesina a fait savoir que « M. Mugera soutiendra la vision du Groupe de la Banque et ses efforts de sensibilisation pour faire connaître les priorités » de l’institution. 

M. Adesina a ajouté qu’il fera connaître aussi « les activités et les réalisations de la BAD aux publics internes et externes », assurant que « c’est un professionnel des médias très respecté et motivé, avec une solide expérience en journalisme et en leadership ».

Élections générales au Maroc: Qui prendra le relais du PJD?

Par Hicham Alaoui — Au terme d’un scrutin multiple organisé ce mercredi, les Marocains se préparent, entre autres, à choisir le ou les partis qui formeront le prochain gouvernement.Plus de 17,5 millions d’électeurs marocains vont se rendre, mercredi 8 septembre, aux urnes pour faire leur choix parmi les candidats qui se présentent au triple scrutin législatif, régional et communal après une campagne électorale qualifiée de « terne ».

Alors que le Parti de la justice et du développement (PJD), au pouvoir depuis 2012, continue de croire en ses chances de rééditer sa performance des deux dernières législatives de 2011 et 2016 et d’arracher la première place, trois autres partis se tiennent en embuscade et trouvent dans les élections de ce mercredi 8 septembre 2021 une véritable opportunité pour prendre les rênes du gouvernement, notamment.

Ces élections, les troisièmes du genre depuis l’adoption de la Constitution de 2011, se passent dans des circonstances exceptionnelles marquées par la pandémie du Covid-19 qui a impacté le déroulement de la campagne électorale. Ainsi, les partis politiques ont été contraints de remplacer les meetings publics par le recours aux nouvelles technologies en utilisant les réseaux sociaux, pour présenter leurs programmes électoraux.

Ce scrutin se déroule aussi après la réforme du code électoral qui a changé la formule du quotient, supprimé le seuil électoral et élargi les cas d’incompatibilité dans le cumul des mandats.

Avec ce nouveau mode de calcul du quotient électoral, de grandes formations politiques en lice pourraient en ressortir affaiblies. Le premier perdant pourrait être le PJD, qui tient les rênes de l’actuel gouvernement. Car même en remportant 100.000 voix dans une circonscription donnée, le PJD ne gagnera qu’un siège tout comme un autre parti qui n’aurait réussi à n’en obtenir que 10.000. Aucune formation politique ne réussira donc à obtenir plus d’un siège sauf si la participation est très élevée.

Selon les statistiques officielles, le nombre de candidatures a atteint 1.704 pour les élections à la Chambre des représentants (chambre basse), 1.123 pour les Conseils des régions, tandis que 157.569 candidatures ont été présentées pour les élections communales.

Cette campagne est également différente des précédentes du fait que pour la première fois au Maroc, les électeurs passeront aux urnes pour élire à la fois les députés qui composeront la Chambre des représentants, les élus communaux et ceux des conseils régionaux.

Quatre grands favoris

Soutenu par ses membres et ses nombreux sympathisants, le PJD pourrait ainsi se retrouver au coude-à-coude avec trois autres formations : le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti authenticité et modernité (PAM) et le Parti de l’Istiqlal (PI), seule formation politique ayant couvert par ses candidats l’ensemble du territoire national.

Le RNI, parti centriste dirigé par l’homme d’affaires Aziz Akhannouch, ministre depuis 2007, semble être un prétendant sérieux pour reprendre le flambeau au PJD.

Le PAM, qui n’a pas réussi à rivaliser avec le PJD lors des élections de 2016, a restructuré ses instances et élit un nouveau chef de parti en la personne de Abdellatif Ouahbi. Ce dernier a accusé un de ses rivaux d’utiliser l’argent pour drainer plus d’électeurs.

Quels que soient les résultats du scrutin, les partis politiques, devant composer le prochain exécutif, sont appelés à adopter une charte répondant aux grandes orientations du “nouveau modèle de développement” qui augure de nouvelles réformes et de projets visant en particulier la lutte contre le chômage, les disparités sociales et la mise en place d’un système de santé et d’enseignement répondant mieux aux attentes des citoyens. En plus de la mise en œuvre de programmes pour initier la relance de l’économie nationale, durement impactée par la crise sanitaire.

Nouveau parti: Gbagbo nomme Dano Djédjé président du Congrès constitutif

L’ex-chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, nomme Dano Djédjé, un proche collaborateur, en qualité de président du Congrès constitutif de son nouveau parti, annoncé mi-août à Abidjan.

Dans le cadre des préparatifs du Congrès constitutif du nouveau parti, M. Gbagbo a nommé des membres des commissions et du groupe de réflexion élargi, selon une décision. 

Un Comité de coordination pilote l’ensemble des préparatifs pour la mise en place du nouveau parti. Il comprend M. Assoa Adou, Emmanuel Ackah, Dano Djédjé, Oulaye Hubert et Jean-Baptiste Gnaoré. 

La décision institue une Commission chargée de l’élaboration du projet du Manifeste du parti. Le président de cette Commission est Laurent Akoun. La Commission chargée du projet du Manifeste comprend 16 membres hormis le président, le vice-président, le rapporteur et son adjoint.    

Une deuxième Commission créée est chargée de l’élaboration des statuts et règlement intérieur. Elle a également pour mission de proposer la dénomination et le sigle du parti. Maillon stratégique, cette deuxième Commission est présidée par André Kouassi Kouakou, un très proche collaborateur de M. Gbagbo. 

Il a à ses côtés M. Émile Guirieoulou, le vice-président, un rapporteur et un rapporteur adjoint. Quinze membres forment cette deuxième commission.

Koné Katinan, porte-parole de Gbagbo, est membre de cette deuxième Commission, ainsi que Habiba Touré, son avocate personnelle, Konaté Navigué, Léon Monnet Emmanuel et Franck Anderson Kouassi. 

Le groupe de réflexion élargi, lui, comprend un nombre important de collaborateurs, entre autres, Michel Amani Nguessan, Ehivet Simone Gbagbo, Tapé Kipré, Georges Armand Ouégnin, Damana Pickas, Dacoury-Tabley Henri Philippe.             

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), parti créé par Laurent Gbagbo est divisé avec une frange qui reconnaît l’ex-chef d’Etat comme le président et une autre M. Affi Nguessan. 

Le comité central du camp présidé par Affi Nguessan, a entériné « la rupture » avec Laurent Gbagbo, à la suite de la décision de l’ex-chef d’Etat de créer un autre parti.    

Pour M. Affi, dans cette nouvelle page de l’histoire du FPI, son camp est « désormais dépositaire de l’héritage, de l’histoire, des valeurs de la gauche ».      

La Commission chargée de l’élaboration du projet du Manifeste, des statuts et règlement intérieur, de la dénomination et du sigle du Parti tient mercredi sa première rencontre, tandis que le Groupe de réflexion élargi se réunit le lendemain.  

Ouverture de la 13e édition du FEMUA à Abidjan

La 13e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) s’est ouverte mardi à Abidjan autour du thème « Alliance Afrique-Europe: paix et développement », en présence de diplomates, de ministres et des acteurs du monde culturel.

« Enfin, le FEMUA 13, cette édition, nous l’avons attendue. L’épidémie de la Covid-19 nous a amené à reporter ce FEMUA qui devrait avoir lieu depuis 2020 et à l’image du FEMUA c’est toute la culture qui avait été impactée », a déclaré Traoré Salif  dit « A’Salfo », le commissaire général de l’événement.

A’Salfo, lead vocal du groupe ivoirien Magic System, a exprimé son « plaisir de relancer ce FEMUA » qui pour lui caractérisera la reprise des actions culturelles, surtout du secteur de la musique en Côte d’Ivoire, lors de la cérémonie de lancement tenue à Anoumabo, dans le Sud d’Abidjan. 

Anoumabo est un village de la commune de Marcory, qui a vu grandir les quatre magiciens, révélés au monde à travers le titre « Premier Gaou ». Ce festival, qui chaque année y prend son envol, est une marque de reconnaissance à l’endroit des siens. 

Le député-maire de Marcory, Aby Raoul, qui a accompagné le groupe Magic System dans son élan, s’est réjoui de ce que le village de Anoumabo est aujourd’hui connu dans le monde grâce aux magiciens. 

Ce FEMUA qui se tient dans un contexte de crise sanitaire de Covid-19 « ne sera pas seulement un FEMUA de musique, il sera aussi un FEMUA de sensibilisation, et qui va appeler cette jeunesse qui est encore réticente à se faire vacciner », a indiqué A’Salfo.

« C’est pourquoi, les dispositions ont été prises au sein de l’INJS (espace devant accueillir les festivités), pendant le FEMUA pour que les centres de vaccination soient installés afin de permettre à tous ceux qui voudraient se faire vacciner, de le faire en toute quiétude », a-t-il ajouté. 

La 13e édition du FEMUA se tient du 7 au 12 septembre 2021 avec comme pays à l’honneur, le Sénégal. Abidjan accueillera une partie des festivités et la ville balnéaire de Grand-Bassam, un autre volet du programme. 

L’une des innovations pour cette année est la tenue des concerts pendant quatre jours. Les années précédentes, le public avait droit à deux jours de concerts à Abidjan et une soirée de concert délocalisée. 

Cette année, l’Union européenne (UE) fête ses 60 ans de coopération avec la Côte d’Ivoire. L’ambassadeur de l’UE, Jobst Von Kirchmann, s’est félicité de ce que ce festival permet aussi aux jeunes d’avoir accès à des formations et des offres d’emplois. 

Pendant ce festival, l’Union européenne organisera des panels de haut niveau sur les différentes coopérations entre la Côte d’Ivoire et l’organisation. Ce qui devrait permettre aux jeunes de saisir les opportunités qu’offre l’institution dans le cadre de la formation.

A l’endroit des spectateurs du FEMUA et en particulier les jeunes, M. Jobst Von Kirchmann a lancé « régalez-vous avec cette variété de musiques, participez aux discussions sur les différents thèmes, mais surtout appliquez toutes les mesures de lutte contre la Covid-19 ».

Le ministre sénégalais de la Culture et de la communication, Abdoulaye Diop, a assuré que cette fête sera aussi celle des compatriotes résidents qui prendront part aux différentes programmations artistiques.

Le pays de la Teranga sera, après le Burkina Faso, à l’honneur avec une journée à lui consacrer qui se clôturera par une soirée sénégalaise à l’Institut français de Côte d’Ivoire. A cette occasion, le Sénégal compte faire découvrir ses envolées cultuelles.

Le ministre ivoirien de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou Nguessan, a renouvelé toute sa satisfaction à l’endroit du groupe Magic System et assuré du soutien du gouvernement à l’événement. 

La cérémonie de lancement de l’édition 13 du FEMUA s’est achevée par une pose symbolique, à l’EPP Magic System d’Anoumabo, de la première pierre de deux écoles primaires qui seront construites par le Groupe, notamment à Tanda (Est) et à Vavoua (Ouest). 

Dès icônes de la musique européenne et africaine ont été invitées pour ce festival. Une vingtaine d’artistes est attendue, entre autres, Kofi Olomidé, Pape Diouf, David Carreira (Portugal), Mala Rodriguez (Espagne), Vegedream (France), Floby, Zahara (Afrique du Sud).

Lutte contre les pandémies : une approche inclusive prônée

La prévention et la lutte contre les pandémies doivent passer par l’approche « Une Seule Santé » et une collaboration renforcée, selon le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO, sigle anglais), Qu Dongyu.La solidarité doit être de mise pour anticiper les crises sanitaires. Le Directeur général de la FAO, M. Dongyu, en est en tout cas convaincu. A l’en croire, « le monde a la possibilité de renforcer les méthodes collectives et collaboratives visant à prévenir les pandémies en misant sur une approche +Une Seule Santé+ universelle et inclusive ».

S’exprimant lors de la réunion des ministres de la Santé du G20 qui se déroule à Rome (Italie), il a souligné qu’il fallait intensifier la coopération entre les pays, entre les secteurs et entre les disciplines pour mener une action viable et coordonnée contre les pandémies telle que la Covid-19.

Qu Dongyu est intervenu au nom de l’organisation qu’il dirige, mais aussi en sa qualité de président de l’alliance tripartite « Une Seule Santé », qui réunit la FAO, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Celle-ci préconise des solutions fondées sur l’idée d’« Une seule santé », c’est-à-dire sur le lien qui existe entre la santé des personnes, celle des animaux et celle de l’environnement.

Par ailleurs, le Dg de la FAO a fait observer que l’alliance tripartite considérait l’universalité, la légitimité, l’inclusivité, la cohérence et l’obligation de rendre des comptes comme les cinq principes cardinaux qui sous-tendent une gouvernance plus solide et durable et l’investissement dans les capacités de réaction et la riposte face aux pandémies.

« Nous devons profiter de ce tournant historique pour mettre en place les mesures nécessaires pour empêcher l’apparition de nouvelles pandémies », a déclaré le patron de la FAO.

En outre, il a indiqué que l’alliance tripartite avait des propositions quant au financement rapide des objectifs de l’approche « Une Seule Santé » qui pourraient être examinées lors d’une réunion ministérielle conjointe des ministres des finances et des ministres de la santé, en octobre 2021.

Dans son allocution, le Directeur général de la FAO a mis l’accent sur les liens qui existent entre les systèmes de santé et les systèmes agroalimentaires et rappelé que les bouleversements provoqués par la pandémie au sein de ces derniers, qui sont essentiels à la vie et à la santé humaines, auraient des conséquences durables.

Dans le contexte de l’approche « Une Seule Santé », la FAO affirme œuvrer sans relâche pour aider ses membres à prévenir, repérer et maîtriser les maladies et autres menaces pour la santé, où qu’elles se manifestent. Cella en surveillant l’apparition d’une résistance aux antimicrobiens et en exécutant des programmes visant à combattre et à éradiquer les maladies animales et zoonotiques.

L’idée d’« Une seule santé », reconnaissant les liens entre humains, animaux et environnement, s’applique à la lutte contre toutes les menaces pouvant peser sur les systèmes agroalimentaires et les moyens d’existence.

Il s’agit d’un axe particulièrement important dans les communautés agricoles en milieu rural, où les animaux sont utilisés pour le transport, le carburant et les vêtements, mais aussi pour l’alimentation. L’amélioration de la nutrition, par exemple, a des effets bénéfiques évidents sur la santé humaine et peut être liée à la gestion des terres et aux pratiques agricoles.

« Les relations entre les systèmes agroalimentaires et la santé de l’environnement, la crise climatique, la dégradation des écosystèmes et l’appauvrissement de la biodiversité doivent aussi être mises en évidence », a conclu Qu Dongyu.