Covid-19 : l’Ethiopie confirme la présence du variant Delta

Les cas du variant Delta de la Covid-19 détectés se propagent à un taux beaucoup plus élevé, a annoncé, ce mardi, la ministre de la Santé, Mme Lia Tadesse.S’exprimant lors d’un point de presse, elle a déclaré que le nombre des nouvelles infections au coronavirus a augmenté rapidement et a tué de nombreuses personnes au cours des dernières semaines.

« Le nombre de patients atteints de la Covid-19 dans les unités de soins intensifs a également augmenté à un rythme inquiétant », a ajouté la ministre, exhortant du coup ses compatriotes à respecter les mesures prises pour endiguer la pandémie.

À ce jour, plus de 313.000 personnes ont contracté la maladie en Ethiopie qui a fait 4.700 sont décès.

« Le variant Delta continue de se propager en Afrique, car la couverture vaccinale sur le continent reste faible », a dit pour sa part, John Nkengasong, responsable des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, à Johannesburg.

Afrique : un partenariat pour la résilience climatique

Le Groupe de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) et le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) ont signé, à Rotterdam (Pays-Bas), un protocole d’accord visant à aider le secteur agricole africain à faire face aux effets du changement climatique.Avec cette entente matérialisée le lundi 6 septembre, les deux entités veulent faciliter « l’accès aux investissements dans le domaine de la gestion des risques ». Dans un communiqué conjoint, reçu mardi à APA, l’Union africaine (UA), la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) et le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) ont promis de s’engager dans « un plaidoyer de haut niveau et la facilitation de dialogues et d’échanges ».

Objectif,  « garantir un accès aux meilleures pratiques et instruments de financement des risques de catastrophe dans le cadre de leurs stratégies globales d’adaptation aux changements climatiques ».

De plus, précise la source, cette initiative sera soutenue par une évaluation conjointe du paysage aux fins du développement d’instruments de transfert de risques et d’autres instruments innovants permettant d’améliorer la participation des pays africains aux groupes d’assurance de l’ARC contre les risques de catastrophe.

Au cours de la cérémonie de signature du protocole d’accord, Patrick Verkooijen, le Président Directeur Général du GCA, a expliqué la nécessité d’un tel partenariat : « Il existe un écart de cinq à dix fois entre les ressources financières actuellement consacrées à l’adaptation aux changements climatiques et les besoins d’adaptation dans les pays en développement. Davantage d’investissements de la part du secteur privé et de nouveaux instruments financiers sont nécessaires pour aider les communautés vulnérables à résister à l’accélération des incidences du changement climatique ».

Pour sa part, Ibrahima Cheikh Diong, Sous-Secrétaire général des Nations Unies et Directeur Général du Groupe ARC, a souligné que la réalisation de la résilience climatique en Afrique « exige des partenariats intelligents et un alignement ciblé entre les agences mues par la même vision ».

Le protocole d’accord vise également la collaboration dans les activités ayant une influence sur les politiques afin d’aligner le secteur financier africain sur les engagements pris aux niveaux national et mondial en matière de changement climatique.

Dans ce sens, il est prévu la dissémination de l’intégration de la résilience aux changements climatiques auprès des régulateurs financiers de l’assurance en Afrique ainsi que la production et la diffusion de connaissances pour renforcer les initiatives d’atténuation des risques de catastrophe.

L’Onu aux côtés de la Sierra Leone pour renforcer la démocratie

Les Nations Unies réaffirment leur engagement à soutenir la Sierra Leone dans ses « efforts inlassables » pour la démocratie.Achevant une visite dans ce petit pays ouest-africain parmi les plus pauvres de la planète et longtemps miné par la guerre, le nouveau Représentant spécial du Secrétaire Général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas), le Tchadien Mahamat Saleh Annadif, a déclaré dans un communiqué parvenu mardi à APA que son institution allait soutenir Freetown « dans ses efforts inlassables pour consolider la réconciliation nationale, la démocratie et le développement ».

Dans la capitale sierra-léonaise, M. Annadif a été reçu par le président Julius Maada Bio. La visite du successeur du Ghanéen Mohamed Ibn Chambas, dont la mission a pris fin le 7 avril 2021, s’inscrivait dans le cadre de sa tournée de familiarisation dans la sous-région.

Le site de l’Unowas présente son nouveau chef comme un homme qui possède une vaste expérience nationale et internationale ayant participé à plusieurs processus de paix en Afrique, notamment au Niger, en République centrafricaine et au Soudan. Avant de prendre ses nouvelles fonctions, l’ancien ministre tchadien des Affaires étrangères (1997-2003) était le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) depuis 2015.

Avec le chef de l’Etat sierra-léonais, il a discuté d’une « série de questions nationales et régionales, y compris des moyens pour renforcer le partenariat entre les Nations Unies et Sierra Leone afin de mieux soutenir le pays » dans les trois volets évoqués. A savoir la consolidation des institutions démocratiques, des droits de l’homme et du développement.

Le diplomate tchadien « a également félicité » le gouvernement et le peuple sierra-léonais pour leur engagement à consolider la réconciliation nationale et a « encouragé tous les acteurs à maintenir le dialogue pour garantir des élections générales pacifiques et inclusives en 2023 ».

Petit pays d’Afrique de l’Ouest, la Sierra Leone a été dévastée entre 1991 et 2002 par une guerre civile qui a fait plus de 50.000 morts. En 2016, une étude parue dans le magazine « Science » montre que les actions menées pour rapprocher les populations après la guerre civile produisent parfois dépression et anxiété.

Afrique du Sud : vers la tenue des élections municipales

La Commission électorale indépendante (IEC, sigle en anglais), conformément à une décision de la Cour constitutionnelle, doit organiser ces joutes électorales entre le 27 octobre et le 1er novembre 2021.L’organe électoral sud-africain présidé par Glen Mashinini entend respecter les directives de la Cour constitutionnelle. La Commission électorale indépendante compte « garantir un processus électoral libre et équitable » et mettre en place un dispositif de lutte contre la propagation du coronavirus dans les lieux de vote, a déclaré lundi soir son président M. Mashinini.

Chargée de l’organisation des élections, l’IEC avait sollicité le report à l’année prochaine des Locales auprès de la Cour constitutionnelle. Dans sa requête, elle a invoqué les difficultés engendrées par la pandémie.

La demande de report a été soutenue par le Congrès national africain (ANC, parti au pouvoir) mais l’Alliance démocratique, la principale formation de l’opposition, a pris le contre-pied. Les inscriptions sur les listes électorales auront lieu du 18 au 19 septembre. Plus de 23.000 bureaux de vote devraient être ouverts le jour du scrutin dans tout le pays.

Sénégal : reprise imminente du transport ferroviaire entre Dakar et Tamba

De nouvelles locomotives devraient commencer à rouler dans moins de trois mois entre ces deux villes distantes de plus de 450 kilomètres.Le Directeur Général de la société nationale Les Chemins de fer du Sénégal (CFS), Kibily Touré, a donné l’assurance lundi 6 septembre lors du lancement des travaux d’entretien et de maintenance de la voie ferrée reliant la capitale Dakar à Tambacounda, située à l’Est du pays et non loin de la frontière avec le Mali.

Il a déclaré que cette étape est un préalable important « pour qu’en décembre prochain, nous puissions faire circuler les locomotives à une distance moyenne de 50 km à l’heure » sur cet axe où le service est à l’arrêt depuis 2018.

Inaugurée en 1924, la voie coloniale Dakar-Bamako a décliné lentement, faute d’entretien. Privatisée en 2003, elle a été reprise en main par les autorités du Sénégal et du Mali avec la création de la structure bi-étatique Dakar Bamako Ferroviaire en 2016. Mais la mise en service de la ligne a jusque-là était retardée.

D’aucuns avancent les changements de régimes successifs au Mali pour expliquer cette situation même si les autorités sénégalaises semblent toujours motivées pour mener à bien ce projet.

C’est dans cette optique que M. Touré a informé sur le site de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, publique) que les trois premières locomotives allaient quitter au courant de ce mois de septembre l’Afrique du Sud pour arriver début octobre à Dakar.

« De tout temps, le chemin de fer dispose d’une branche infrastructure qui fait le travail d’entretien et de maintenance qui va permettre à la voie d’être circulable entre Tambacounda et Dakar en érigeant un tableau logistique », a-t-il souligné.

Le Sénégal veut assurer une circulation minimum sur l’ancienne ligne. Voilà pourquoi les autorités ont décaissé 20 milliards F CFA pour sa réhabilitation. L’objectif est de permettre aux trains de rouler deux fois par jour entre Dakar et Tambacounda à partir de décembre. Une échéance nouvellement confirmée par le Directeur Général des Chemins de fer du Sénégal.

« Nous avons déjà reconstruit le pont de Touba Zam-Zam qui était le plus gros ouvrage à réhabiliter », se félicitait en août dernier Kibily Touré dans Le Monde. Cette fois, le responsable a soutenu qu’il est prévu un aménagement de plus de six hectares dans un premier temps avant de construire un hub logistique sur une superficie de cent hectares pour décharger les conteneurs qui viendront de Dakar.

L’enjeu de la relance de l’axe ferroviaire Dakar-Tambacounda est la réduction de près de 500 km de trajet routier et probablement des accidents. Les gros porteurs chargés de conteneurs passeraient par les rails jusqu’à Tambacounda, avant de continuer par la route.

Le mois dernier, sur la route de Kaolack, au Centre du Sénégal, un camion malien a terminé sa course sur un taxi. Quatre personnes à bord sont mortes sur le coup. L’accident avait causé une levée de boucliers contre les transporteurs maliens avant que des représailles du même genre ne soient entendues du côté du Mali. Les autorités des deux pays s’étaient employées très vite à éteindre l’incendie.

Au-delà de la nostalgie de plusieurs cheminots et autres commerçants, la réalisation de ce projet est « également un enjeu de cohésion nationale car c’est un facteur de désenclavement, d’aménagement du territoire et d’opportunités économiques avec la sous-région », précise Kibily Touré. Chaque année, les marchandises qui circulent par camions entre le Mali et le Port autonome de Dakar sont estimées entre trois et quatre millions de tonnes.

Parallèlement à ce projet de relance, les Chemins de fer du Sénégal prévoient de mettre sur les rails Dakar-Tambacounda Fast track TVG, doté d’une technologie standard et de deux voies de 22,5 tonnes à l’essieu.

Le gouvernement sénégalais a déjà obtenu la promesse de financement du Canada pour un montant de 1935 milliards F CFA, soit 3 milliards d’euros. Le démarrage des travaux est annoncé pour septembre 2022.

« L’offre de trois milliards d’euros, nous l’avons sortie en sept mois. Nous sommes dans la phase de négociations de l’attente pour voir quel contrat va lier les deux gouvernements. Notre délai, c’est avant fin octobre pour que le contrat soit signé. Mais nous attendons que les avocats stabilisent le contrat », confiait en août le Directeur Général des Chemins de fer du Sénégal.

Malawi : hausse des suicides au premier trimestre 2021

Le nombre de personnes se donnant la mort a augmenté de 72 % entre janvier et mars 2021 par rapport à la même période en 2020 selon Dennis Mwafulirwa, Directeur Général du Connect Plus Resource Institute (CPRI), une organisation malawite qui promeut la santé mentale et lutte contre les suicides.Au Malawi, la fréquence des cas de suicide nécessite « une action nationale urgente » pour identifier puis traiter les problèmes qui poussent les gens à mettre fin à leurs vies, a déclaré Dennis Mwafulirwa.

Dans ce pays de l’Afrique de l’Est, les spécialistes expliquent ces actes par les défis socio-économiques exacerbés par la Covid-19. La pandémie a causé des pertes d’emploi innombrables et provoqué  des tensions dans les couples surtout pendant les périodes de confinement.

Pour juguler le mal, le Connect Plus Resource Institute (CPRI) compte organiser du 5 au 11 septembre prochain une campagne de prévention. Ces activités vont  coïncider avec la Journée mondiale de prévention du suicide célébrée le 10 septembre de chaque année.

Santé et économie meublent les colonnes de la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la campagne de vaccination anti-covid, le nouveau financement de la banque mondiale au Maroc et les défis de l’industrie pharmaceutique.+Al Ahdath Al Maghribia+ croit savoir que les autorités sanitaires envisagent d’administrer, à partir de la première semaine d’octobre prochain, une dose de rappel du vaccin anti-covid-19 aux personnels de la santé, aux personnes atteintes de maladies chroniques et aux personnes âgées. Fin septembre, le Maroc aura vacciné 55% de la population.

Le comité scientifique a recommandé de n’administrer cette dose aux groupes concernés que quatre semaines au moins après la deuxième dose, fait savoir le quotidien.

+Le Matin+ rapporte que le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale doit approuver ce mardi 7 septembre un nouveau financement en faveur du Maroc. Il s’agit d’un prêt de 300 millions de dollars au profit du ministère des Finances destiné à financer un nouveau programme « Performance du secteur public marocain Ennajaâ».

Ce Prêt-Programme axé sur les résultats (PPR) vise à accélérer la réforme administrative, améliorer la performance et la transparence des opérations gouvernementales de base. Selon une source officielle, citée par le journal, l’atteinte de cet objectif s’appuiera sur les résultats des programmes antérieurement mis en œuvre, dont principalement le Plan national de réforme administrative (PNRA, 2018-2021), le Plan national de dématérialisation des marchés publics, le Plan d’action stratégique 2017-2021 de la Direction générale des impôts et la Note d’orientation générale pour le développement du digital 2025.

+L’Economiste+ indique que la norme relative au tabac sera bel et bien appliquée. Les cigarettes vendues au Maroc devront donc être conformes aux standards internationaux. Le changement qui s’annonce dans le domaine de la fabrication des cigarettes n’est pas anodin. De lourdes implications sont attendues par les distributeurs.

En effet, les fumeurs habitués à consommer des cigarettes avec une haute teneur en goudron et nicotine remarqueront aisément une différence. Mais la chose que redoutent les distributeurs, c’est l’effet d’éviction qui pousserait les fumeurs à changer leur marque de cigarettes préférée, relève le quotidien.

+L’Opinion+ fait observer que l’industrie pharmaceutique nationale a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 15 milliards de DH (1 euro = 10,2 DH), ce qui représente 1,5% du PIB et 5,2% du tissu industriel.

Selon la publication, le Maroc accuse toujours un grand retard en matière d’industrie pharmaceutique, sachant qu’il faisait figure de précurseur régional. Tout le défi pour l’industrie pharmaceutique reste d’atteindre un niveau de production à même d’assurer l’autonomie du Royaume en termes de médicaments et produits médicaux de base, tout en injectant de la valeur ajoutée dans cette production, notamment en termes de brevets scientifiques.

Le coup de force en Guinée alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement de la situation en Guinée deux jours après le putsch contre le président Alpha Condé.« Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya inquiète et rassure » selon WalfQuotidien. Hier lundi, lors d’une rencontre qu’il a présidée à Conakry, le nouvel homme fort du pays a promis qu’il « n’y aura pas de chasse aux sorcières » et s’est engagé à former prochainement « un gouvernement d’union nationale (censé) conduire une transition placée sous le signe d’une Guinée nouvelle réconciliée avec elle-même », rapporte ce journal.

L’AS indique que « les putschistes abattent leurs cartes ». Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya a assuré les partenaires économiques et financiers de « la poursuite normale des activités » dans le pays, souligne ce quotidien.

Libération annonce, pour sa part, que « plusieurs détenus politiques ont été libérés. De même, la permanence de (l’opposant) Cellou Dalein Diallo, fermée par Alpha Condé sans aucune base légale, a rouvert ses portes ».

A en croire Pape Ogo Seck, professeur titulaire des universités interviewé par Le Soleil, « les décisions prises par la junte montrent la volonté d’aller vers une transition démocratique ». Poursuivant dans le quotidien national, M. Seck a rappelé que « la vocation de l’armée n’est pas de s’accrocher au pouvoir mais d’assurer la sécurité nationale, l’unité nationale, l’ordre ».

La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) a condamné dans Le Quotidien le coup d’Etat et demandé un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

EnQuête s’intéresse au Groupement des Forces Spéciales (GFS), l’unité d’élite de l’armée guinéenne dirigée par le bourreau d’Alpha Condé. Sont-elles « les forces du mal », se demande ce journal.

En tout cas, le chercheur Gilles Yabi déclare dans EnQuête que pour les coups d’Etat au Mali et en Guinée, « c’est le niveau d’équipements et de formation de ces unités d’élite qui a fait la différence » là où le colonel Abdoul Aziz Ndao, expert en sécurité, estime qu’ « en Guinée, on ne devait pas parachuter un ancien légionnaire français à la tête d’une unité d’élite en si peu de temps ».

L’Observateur a effectué « une immersion au cœur de la junte » au pouvoir en Guinée. Dans le Quartier Général des éléments du Groupement des Forces Spéciales, l’envoyée spéciale de ce journal a pu récolter quelques détails sur l’opération éclair du 5 septembre : « Lorsque nous sommes arrivés (au palais présidentiel), certains gardes ont voulu riposter. Ils sont tous morts », a renseigné un des membres du commando.

Vox Populi, quant à lui, renseigne que le président déchu « détenait 30 millions d’euros lors de sa capture » et son proche collaborateur « Tibou Kamara (a été) arrêté à la frontière sierra-léonaise avec une mallette de 600.000 euros ».

Sous le titre « les coups KO du 3e mandat », Sud Quotidien explique que le mandat « de trop » a perdu Blaise Compaoré, ex-président du Burkina Faso, avant Alpha Condé. Dans les colonnes de ce journal, Alioune Tine, le fondateur du think-thank Afrikajom Center, a affirmé que « le forcing pour le 3e mandat est la marque d’un seuil critique pour la paix, la stabilité et la sécurité d’un Etat. C’est également une limite au-delà du supportable pour les citoyens africains ».

Maroc/Elections: plus de 25 millions personnes en âge de voter (HCP)

La population en âge de voter s’élève à près de 25,226 millions de Marocains contre 23,211 millions en 2016, ce qui représente 69,5% de la population totale du Maroc, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP), une structure nationale chargée de la statistique.Les femmes représentent un peu plus de la moitié avec un total de 12,801 millions (50,7%), précise le HCP dans une note publiée à l’occasion des triples élections législatives, régionales et communales prévues le 8 septembre 2021.

Ces électeurs potentiels seraient en majorité des citadins avec un effectif de 16,683 millions représentant 66,1% de l’ensemble de l’électorat de 2021, fait savoir la même source.

Selon les listes électorales arrêtées au 31 juillet 2021, un total de 17,509 millions de personnes est inscrit, soit un taux d’inscription de 69,4%, indique le HCP, précisant que ce taux est plus élevé en milieu rural (8,054 millions inscrits ; 94,3%), qu’en milieu urbain (9,455 millions d’inscrits, 56,7%).

Dans les détails, les hommes inscrits sont au nombre de 9,455 millions (76,1%) tandis que le nombre des femmes est de 8,054 millions inscrites (62,9%).

Maroc : La rentrée scolaire et universitaire reportée pour le 1er octobre prochain

Le ministère marocain de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, lundi le report de la rentrée scolaire et universitaire au 1er octobre prochain.Ce report concerne tous « les établissements scolaires et universitaires, les centres de formation professionnelle, les établissements d’enseignement originel ainsi que les écoles des missions étrangères, ce qui permettra, selon un communiqué du ministère, d’avoir des conditions favorables à l’adoption du modèle présentiel pour tous les élèves et les étudiants ».

Le ministère explique avoir pris cette décision compte tenu de l’amélioration de la situation épidémiologique dans le pays et la nécessité de préserver les acquis réalisés face à l’épidémie du Covid 19 »et de renforcer la tendance baissière des cas enregistrés.

Ce report a également pour objectif d’assurer les conditions nécessaires pour une rentrée scolaire et universitaire réussie qui prend en compte la sécurité de tous les élèves dans le respect des conditions et normes des mesures de prévention sanitaire établies par les autorités compétentes afin d’éviter une recrudescence des cas de contamination, notamment au sein des établissements d’enseignement et de formation, souligne le communiqué.