Covid-19 en Côte d’Ivoire: plus de 5 600 cas positifs et 112 décès en août

La Côte d’Ivoire qui enregistre une vague importante de personnes infectées à la Covid-19 ces dernières semaines, compte pour le seul mois d’août 2021, 5 634 cas positifs, 4 567 nouveaux guéris et 112 décès.

Selon une compilation des chiffres quotidiens du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, il ressort une moyenne journalière de 182 nouveaux cas positifs, 147 guéris et 4 décès. 

Au cours du mois d’août 2021, les statistiques révèlent que le plus grand nombre de nouveaux cas est 410, celui des nouveaux guéris de 278, tandis que le pic au niveau des décès est monté le 25 août à 11.   

Le 1er septembre 2021, 479 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 976 échantillons prélevés soit 12 % de cas positifs, 189 guéris et 4 décès ont été enregistrés. Le pays compte 56 148 cas confirmés dont 54 002 personnes guéries, 445 décès et 1 701 cas actifs.

Le 31 août, 16 570 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 370 123 doses du 1er mars au 31 août 2021. Les personnes de plus de 18 ans sont invitées à se faire vacciner dans les centres de vaccination dans le pays.

Plus de 4 milliards d’individus sans protection sociale dans le monde (OIT)

Plus de 4 milliards de personnes dans le monde restent totalement dépourvues de protection sociale, en dépit de l’expansion de la Covid-19, indique un rapport de l’Organisation internationale du Travail (OIT) publié mercredi.

Ce rapport mondial mettant le focus sur la protection sociale 2020-2022, ressort que la pandémie de Covid-19 a « exacerbé les écarts de protection sociale entre les pays à haut et à faible niveau de revenus ».  

Il souligne que « la réponse à la pandémie a été insuffisante et hétérogène, creusant l’écart entre les pays à haut revenu et les pays à faible revenu, et n’a pas permis d’offrir la protection sociale indispensable que mérite tout être humain ». 

Le texte explique que la protection sociale comprend l’accès aux soins de santé et à la sécurité du revenu, notamment pour les personnes âgées, ainsi qu’en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, d’accident du travail, de maternité ou de perte du principal soutien de famille. 

«Les pays sont à la croisée des chemins», a relevé le directeur général de l’OIT, Guy Ryder pour qui « c’est le moment critique pour utiliser la réponse à la pandémie et construire une nouvelle génération de systèmes de droits à la protection sociale ». 

M. Ryder estime qu’en protégeant les populations de futures crises, de tels systèmes donnent aux travailleurs et aux entreprises la sécurité nécessaire pour aborder avec confiance et espoir les multiples transitions qui les attendent.

« Nous devons reconnaître qu’une protection sociale complète et efficace n’est pas seulement essentielle pour la justice sociale et le travail décent mais qu’elle permet aussi de créer un avenir durable et résilient », a-t-il déclaré. 

Le « Rapport mondial sur la protection sociale 2020-2022: La protection sociale à la croisée des chemins – en quête d’un avenir meilleur », offre un aperçu des systèmes de protection sociale, y compris les socles de protection sociale, et couvre l’impact de la pandémie de la Covid-19.  

Le texte met en lumière les lacunes en matière de protection et formule des recommandations politiques clés, notamment par rapport aux objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Actuellement, seuls 47% de la population mondiale est effectivement couverte par au moins une prestation de protection sociale, tandis que 4,1 milliards de personnes (53 %) ne bénéficient d’aucune garantie de revenu par leur système national de protection sociale, note le rapport. 

Concernant la protection sociale, les inégalités régionales sont significatives. L’Europe et l’Asie centrale affichent les taux de couverture les plus élevés avec 84% de personnes bénéficiant d’au moins une prestation de couverture sociale.

Les Amériques sont aussi au-dessus de la moyenne mondiale, avec 64,3 pour cent. L’Asie et le Pacifique (44 pour cent), les Etats arabes (40 pour cent) et l’Afrique (17,4%) ont des lacunes manifestes en matière de couverture.

Dans le monde, la grande majorité des enfants n’ont toujours pas de réelle couverture de protection sociale – seul un enfant sur quatre (26,4 pour cent) bénéficie d’une prestation de protection sociale.

Seuls 45% des femmes ayant un nouveau-né reçoivent une allocation de maternité en espèces, pendant qu’une personne gravement handicapée sur trois (33,5%) dans le monde touche une pension d’invalidité.

La couverture des indemnités de chômage, elle, est encore plus faible: seuls 18,6% des travailleurs au chômage sont effectivement couverts. Si 77,5% des personnes ayant dépassé l’âge de la retraite perçoivent une pension de vieillesse sous une forme ou une autre.

Le rapport souligne que les dépenses publiques relatives à la protection sociale varient considérablement elles aussi. En moyenne, les pays consacrent 12,8% de leur produit intérieur brut (PIB) à la protection sociale (hors santé).

 Cependant, les pays à revenu élevé y consacrent 16,4 pour cent de leur Produit intérieur brut (PIB) et les pays à faible revenu seulement 1,1 pour cent, poursuit le rapport qui indique que le déficit de financement a augmenté d’environ 30% depuis le début de la crise du Covid-19. 

Le rapport recommande que pour garantir au moins une couverture de protection sociale de base, les pays à faible revenu devraient investir 77,9 milliards de dollars supplémentaires par an, les pays à revenu intermédiaire inférieur 362,9 milliards de dollars supplémentaires et les pays à revenu intermédiaire supérieur 750,8 milliards de dollars de plus par an. 

Cela équivaut, respectivement, à 15,9%; 5,1% et 3,1% de leur PIB. Pour Shahra Razavi, directrice du Département de la protection sociale de l’OIT, « il serait extrêmement dommageable de tailler dans les dépenses de protection sociale; c’est là et maintenant qu’il faut investir ». 

Migration: l’Afrique, acteur central de la mise en œuvre du Pacte de Marrakech (Bourita)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné, mercredi, que l’Afrique s’est positionnée comme un acteur central de la mise en œuvre du Pacte Mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (pacte de Marrakech).M. Bourita, qui présidait virtuellement la première réunion intergouvernementale pour l’examen régional du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, a précisé que des grandes mesures africaines récentes sont des marqueurs à cet égard, citant notamment la mise en place effective de l’Observatoire Africain des Migrations dont le siège a été inauguré le 18 décembre 2020 à Rabat.

Selon lui, l’Observatoire est une déclinaison directe du Pacte de Marrakech, et en particulier de son objectif premier, qui est de collecter et d’utiliser des données précises qui serviront à l’élaboration de politiques fondées sur la connaissance des faits.

La seconde mesure concerne la participation notoire de l’Afrique au Fonds multipartenaires de la Migration, a-t-il fait observer, précisant qu’il s’agit d’un mécanisme mis en place en vue d’assister les pays dans la mise en œuvre du Pacte.

En effet, 16 des 39 projets – soit 41% du total des projets retenus pour financement, ont été soumis par des pays africains, a indiqué le ministre, relevant que l’Afrique s’est également, distinguée avec 4 projets collectifs, donnant ainsi l’exemple d’une gestion régionale concertée, que le Pacte de Marrakech appelle de ses vœux.

Le ministre a aussi estimé que la migration en Afrique est, d’abord, régionale, soulignant que c’est d’abord au niveau des Etats du Continent et de chacune de ses sous-régions, qu’elle doit être traitée.

Il a, en outre, affirmé que l’impact de la pandémie sur les migrations est indéniable, faisant observer que si ses retombées économiques et sociales ont accentué la précarité des travailleurs migrants, elle a aussi ralenti la mobilité d’une manière générale.

La fermeture des frontières a asséché, pour un temps, les routes migratoires, et rendu les traversées encore plus périlleuses, a-t-il indiqué, soutenant qu’elle n’a pas, pour autant, détruit le commerce morbide des passeurs et autres marchands de misère.

Le responsable gouvernemental a aussi relevé que la crise a fortement souligné l’importance de la régularisation de la situation des migrants, et la nécessité de garantir leur accès à la sécurité sociale – et la sécurité.

Sur un autre registre, M. Bourita a affirmé que le véritable fléau, ce n’est pas la migration, mais la traite des êtres humains et le trafic des migrants, déplorant l’imaginaire faussé par les aprioris, qui perçoit les migrants comme moins humains d’un côté que de l’autre d’une frontière.

Le véritable écueil, c’est que les migrants soient les oubliés du développement, des pandémies et de l’équité sociale, a-t-il aussi déploré, soulignant que les migrants doivent être le véritable centre de gravité de politiques migratoires responsables, solidaires et conformes aux 23 objectifs du Pacte.

Initiée à l’initiative de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et du Réseau des Nations Unies sur les migrations, cette conférence devra permettre aux États membres africains d’examiner les progrès nationaux, sous-régionaux et continentaux réalisés dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions et objectifs du Pacte, à la lumière des nouveaux défis engendrés par la pandémie de la Covid-19.

Maroc: L’OCP boucle son premier semestre avec une bonne performance

Le géant des phosphates dans le monde, l’Office marocain des phosphates (OCP) tire son épingle du jeu malgré la crise sanitaire et ses répercussions sur l’économie.Son chiffre d’affaires a atteint de plus 3,6 milliards de dollars (32,48 milliards de DH) à fin juin dernier, contre 3 milliards de dollars (27,4 milliards de DH) un an auparavant.

Au second trimestre 2021, le chiffre d’affaires du Groupe s’est établi à 18,19 milliards de DH (1 dollar = 8,94 DH), marquant une hausse par rapport à la même période de l’année dernière (15,13 milliards de DH), selon les résultats dévoilés par le Groupe.

Cette performance est soutenue par la hausse des prix de ventes en comparaison avec le second trimestre de l’année précédente », explique OCP.

La BERD nomme un nouveau directeur au Maroc

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé, mercredi, la nomination de Antoine Sallé de Chou en tant que nouveau responsable de ses opérations au Maroc. »M. Sallé de Chou sera basé à Casablanca et prendra ses fonctions de Directeur pour le Maroc le 1er septembre. Il succède à Marie-Alexandra Veilleux-Laborie », indique la BERD dans un communiqué.

Il sera responsable des investissements et opérations de la BERD dans le pays et rendra compte à Heike Harmgart, Directrice principale chargée de la partie méridionale et orientale du bassin méditerranéen (SEMED), ajoute la même source.

Affaire apologie du viol: Yves de M’Bella condamné à 1 an de prison avec sursis

Le célèbre animateur télé-radio Yves de M’Bella, accusé d’avoir fait l’apologie du viol à une émission sur la chaîne de télévision privée ivoirienne NCI, a été condamné mercredi à 12 mois de prison avec sursis et 2 millions Fcfa d’amende.

Le juge lui a également infligé une interdiction de voyager sur toute l’étendue du territoire ivoirien sur une période de deux ans, à appris APA dans la capitale économique ivoirienne.  

L’animateur télé-radio avait été convoqué le 31 août 2021 à la direction de la police criminelle pour « audition-interrogatoire suite à une enquête ouverte pour apologie, attentats aux mœurs relativement à l’émission télé d’ici vacances du 30 août 2021 ». 

Dans la conduite de l’émission, M. Yves de M’Bella a invité un ex-condamné pour viol à reconstituer sur le plateau, à l’aide d’un mannequin, son mode opératoire. La Ligue ivoirienne des droits des femmes a immédiatement saisi la justice.

La Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA, régulateur) a suspendu mardi M. M’Bella, l’animateur de l’émission incriminée pour une durée de 30 jours, de toutes les antennes des chaînes de télévisions et de radios en Côte d’Ivoire.

Afrobasket 2021 : fin de parcours pour la Guinée

Le Syli du basket s’est lourdement incliné (98-50) en quart de finale face au rouleau compresseur ivoirien.Après avoir sorti le Rwanda pays organisateur de cet Afrobasket en 8e de finale, le Syli du basket, s’est nettement incliné en quart devant la Côte d’Ivoire.

Avec un match de plus et deux jours de repos de moins que leurs adversaires, Cédric Mansaré et ses coéquipiers ont été surclassés par des Ivoiriens candidats au titre. Ils ont flanché au plan physique avant de subir la furie des Éléphants durant toute la partie. 

Les coéquipiers de Guy Landry s’imposent avec un écart de 48 points à la fin de la partie. La Côte d’Ivoire retrouvera samedi le Sénégal en demi-finale dans un derby ouest-africain qui s’annonce explosif.

Les Lions du Sénégal  se sont imposés au forceps devant  les  Palancas Negras (les gazelles noires) de l’Angola dans un match âprement disputé du début à la fin (79-74). Emmenés par un Morais en état de grâce, les Angolais recordman de victoires dans  cette compétition avec onze titres continentaux, ont failli créer l’exploit devant les partenaires de Gorgui Sy Dieng.

Le tableau des demi-finales sera complété demain par les deux autres quarts programmés entre le Soudan du Sud et la Tunisie, championne en titre, et le Cabo Verde qui défiera l’Ouganda.

Côte d’Ivoire: découverte d’un important gisement de pétrole en offshore

La firme italienne Eni et la société nationale ivoirienne Petroci Holding ont fait une découverte de pétrole dans le bassin sédimentaire de la Côte d’Ivoire, estimée à environ 1,5 à 2 milliards de barils de pétrole brut, selon une note officielle

Cette découverte majeure a été opérée en consortium avec la société nationale Petroci Holding, dans le bloc CI-101, en eau profonde, indique une note du ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie Thomas Camara, rendue publique mercredi. 

Les réserves comprennent du pétrole brut et du gaz naturel associé, mentionne la note qui précise que « le potentiel peut être estimé de manière préliminaire à environ 1,5 à 2 milliards de barils de pétrole brut ».

Le volume de ce gisement pétrolier équivaut en outre à « environ 1800 à 2400 milliards de pieds cube de gaz associé », se félicite le ministre selon qui ce gisement vient accroître les réserves prouvées de la Côte d’Ivoire ainsi que sa production pétrolière et gazière dans les années à venir. 

Le Nigeria veut encadrer la vente de devises étrangères

La Banque centrale du Nigeria (CBN) invite toutes les banques opérant dans le pays à publier les noms des personnes qui ne respectent pas sa politique sur la vente de devises pour l’allocation de voyage personnel (PTA) et l’allocation de voyage d’affaires (BTA).C’est ce qui ressort d’une directive signée le 31 août dernier par le directeur du département de la supervision bancaire de la CBN, Haruna B. Mustafa.

« La CBN a reçu et noté avec inquiétude des rapports sur les pratiques acérées de certains clients sans scrupule pour contourner sa nouvelle politique sur la vente de devises pour les voyages personnels et professionnels à l’étranger », a déploré Mustafa.

Il a expliqué que « certaines de ces pratiques malsaines incluent l’utilisation de faux visas et l’annulation de billets d’avion après l’achat de PTA/BTA. Cette tendance, si elle n’est pas jugulée, présente un risque pour l’intégrité et la stabilité du marché des changes ».

Selon la CBN, des mesures sont prises contre les personnes qui ne respectent pas cette directive. Par conséquent, la Banque centre du Nigeria (CBN) invite toutes les banques à publier sur leurs sites Web les noms et les numéros de vérification bancaire défaillants, qui présentent de faux documents de voyage ou annulent leurs billets et ne retournent pas les PTA/BTA achetés dans un délai de deux semaines, comme stipulé dans le formulaire de déclaration du client.

Eliminatoires Mondial 2022 : le Sénégal bat le Togo (2-0)

Les Lions de la Téranga se sont imposés, mercredi après-midi, devant les Eperviers du Togo en match comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football 2022.Cette rencontre a été jouée au stade Lat-Dior de Thiès (Ouest, 70 km de Dakar).

Le premier but du Sénégal a été marqué par Sadio Mané à la 56ème minute. Le second but a été inscrit par Abdou Lahad Diallo à la 80ème minute.

Le Sénégal et le Togo partagent le Groupe H avec la République du Congo et la Namibie.