Le Sénégal passe en mode économie d’énergie

Le gouvernement mettra en œuvre un vaste programme de remplacement des lampes à incandescence par des ampoules basse consommation.Au Sénégal, l’avenir de l’éclairage domestique et professionnel se fera avec les ampoules LED diodes électroluminescentes. Le pays va déployer, dans les mois à venir, 4,4 millions d’unités destinées aux ménages, aux administrations et aux petits professionnels, a annoncé jeudi le Directeur Général de l’Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’Énergie (AEME), Saër Diop.

S’exprimant à l’occasion de l’atelier de partage et de lancement officiel de l’effectivité du décret 2017-1411 relatif à l’éclairage et de ses arrêtés d’application, M. Diop a fait savoir que cette transition est d’un « enjeu considérable pour le pays ».

En effet, a-t-il souligné, les économies annuelles d’énergie attendues de ce programme sont au moins de 88,1 MW de puissance de pointe et 184,4 GWh d’énergie. Cela correspond aux besoins énergétiques de près de 140.000 ménages, a-t-il informé.

Au plan financier, ce programme permettra d’économiser, d’après le DG de l’AEME, près de 15,7 milliards F CFA sur les coûts annuels de production d’électricité, de 44 à 82,8 milliards F CFA sur les investissements pour la construction de centrale selon la technologie adoptée. De même, 21,7 milliards F CFA seront économisés sur les dépenses annuelles en électricité.

De tels résultats ne pourront cependant être atteints si les matériels prohibés par le nouveau décret continuent d’entrer dans le pays et d’être commercialisés.

Ce décret, dont quatre arrêtés d’application ont été adoptés entre mars et juillet 2021, porte sur l’interdiction de l’importation, de la production et de la commercialisation au Sénégal des lampes à incandescence et la promotion des lampes à économie d’énergie.

Il prend des mesures plus restrictives sur l’importation et la commercialisation des ampoules à incandescence classiques et des lampes à incandescence halogènes ainsi que le contrôle qualité des lampes à économie d’énergie.

L’ensemble de ces nouvelles dispositions réglementaires doit être vulgarisé auprès de tous les acteurs pour leur bonne connaissance et application, a suggéré Saër Diop.

Pour ce faire, il a plaidé pour une forte collaboration entre les acteurs impliqués dans l’opérationnalisation de ces mesures et pour une sensibilisation des distributeurs, importateurs, producteurs et du grand public.

Nigeria : des activistes déclenchent l’alarme contre les VBG

Des figures féminines nigériane et onusienne insistent sur « l’urgence d’agir » contre les violences basées sur le genre (VBG) au plan mondial.À Abuja, la capitale nigériane, l’orange était la couleur la plus dominante le jeudi 25 novembre, correspondant à la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Ainsi, le code vestimentaire était parfaitement respecté jusqu’aux menus détails : de la broche fleur épinglée sur sa veste du Dr Natalia Kanem, Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA, sigle en anglais), à l’écharpe de la Représentante résidente au Nigeria du bureau de ce fonds onusien, en passant par le foulard de la ministre des Affaires féminines du Nigeria, Pauline K. Tallen.

« L’orange a été adopté comme couleur pour la lutte contre la violence et l’égalité en raison de sa nature optimiste et éclatante. Il combine le jaune et le rouge pour susciter ce sentiment séduisant et énergique en donnant de l’espoir aux victimes et aux survivantes de violences », a expliqué Pauline K. Tallen, invitant l’assistance hétérogène à s’afficher avec ce signe pour se solidariser pendant les 16 jours de campagne dans le but d’intensifier le plaidoyer contre le phénomène.

« Joignez-vous à moi pour vous souvenir, aujourd’hui comme toujours, de ceux qui ont perdu la vie à cause d’une forme de violence ou d’une autre », a dit la ministre nigériane des Affaires féminines. Un appel suivi de l’observation d’une minute de silence en mémoire des femmes décédées sous la torture de tous genres.

Avec le soutien de l’UNFPA, cette campagne intitulée « Orange the world ; end violence Against Women Now », traduit par « orangez le monde ; mettre fin dès maintenant aux violences faites aux femmes », est lancée par des activistes de l’Institut international pour le leadership des femmes, le Women’s Global Leadership Institute.

« Pas de frontières pour les VBG »

Le choix du Nigeria pour organiser cette manifestation n’est pas fortuit. Ce pays ouest-africain, frappé depuis plusieurs années par l’insécurité notamment le jihadisme, fait face à de nombreux cas de violences basées sur le genre. En effet, les enlèvements de jeunes filles, souvent abusées sexuellement, y sont légion.

« La violence contre les femmes et les filles, comme nous l’avons entendu, est l’un des crimes les plus fréquents qui affectent la société humaine. C’est une violation des droits de l’Homme qui ne connaît pas de frontières, ni d’État, ni de nation. C’est en fait un fléau mondial. Et pourtant, dans le monde entier, une femme ou une fille sur trois subira des violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie, et il n’y a pas d’exception. Nous savons que nous aspirons à un monde d’égalité totale des sexes, c’est l’Afrique que nous voulons d’ici 2063 et c’est ce que les Objectifs de Développement Durable (ODD) ont promis de réaliser d’ici 2030 », a indiqué Dr Natalia Kanem, Directrice exécutive de l’UNFPA, non sans prier « avec force pour que la paix règne dans nos foyers et dans nos cœurs ».

La pandémie de Covid-19 a bouleversé l’équilibre d’une kyrielle de ménages où l’on n’hésite pas à passer ses nerfs sur les filles ou les femmes. Des enquêtes consultées par nos soins montrent l’augmentation des violences durant cette période. Cependant, les intervenants pensent que c’est « l’engagement de tous les acteurs et partenaires » qui permettra d’éliminer les violences faites aux femmes.

En marge de la cérémonie, la Directrice exécutive de l’UNFPA a présidé une cérémonie de remise de diplômes à douze jeunes femmes victimes de violences basées sur le genre. Elles avaient bénéficié de six mois de formation sur l’entrepreneuriat et les compétences de vie, à l’initiative de l’UNFPA et ses partenaires, dans le but de les autonomiser.

Côte d’Ivoire: partenariat LafargeHolcim et Neulandt pour implanter la 1ère usine mobile de murs préfabriqués en béton

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire et Neulandt ont procédé jeudi à Abidjan à la signature d’un protocole d’accord dans le cadre de l’implantation de la première usine mobile de murs préfabriqués en béton de Côte d’Ivoire.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale ivoirienne du leader mondial Holcim,  présent sur le sol ivoirien grâce à son ciment Bélier, a été choisie par Neulandt, pour lui fournir le béton nécessaire à la production des murs préfabriqués qui sortiront bientôt de sa toute nouvelle usine mobile.

Neulandt, filiale du groupe mondial Umdasch, a annoncé le déploiement dès janvier 2022 d’une usine de production de murs préfabriqués en béton. L’entrée en production de cette unité dotée d’une capacité de production de 1000m² de murs par jour est prévue pour avril 2022.

« C’est l’équivalent du gros œuvre de 1000 maisons de 100m² par an », a souligné M. Richard Lorant, le directeur général de Neulandt, la nouvelle filiale ivoirienne du groupe Umdasch, mondialement connu pour sa marque DOKA, n°1 mondial de la technologie du béton et des coffrages.

Le groupe Umdash est, déjà, activement présent sur le territoire ivoirien, depuis la fourniture des coffrages pour la construction de la basilique de Yamoussoukro, jusqu’à ceux utilisés aujourd’hui pour la construction de la Tour F, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan.

Avec ce partenariat, LafargeHolcim Côte d’Ivoire se hisse à la pointe de l’innovation avec la formulation et la production d’un béton aux caractéristiques uniques. Cette activité s’accompagne du développement d’un service contrôle qualité sur site, appuyé par l’expertise du groupe Holcim. 

« Nous sommes très heureux de prendre part à ce projet d’avant-garde, qui lance les jalons de l’industrialisation du secteur de la construction en Côte d’Ivoire. Nous bénéficions d’une expertise de renommée internationale au service d’un béton de qualité », s’est réjoui Rachid Yousry, le directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire.

« L’innovation est une partie intégrante de notre ADN, et nous le démontrons de nouveau avec la première offre de béton chantier ici en Côte d’ivoire », a-t-il dit, ajoutant que « ce projet permettra de promouvoir de nouvelles solutions techniques pour construire avec une productivité accrue, et aura un impact positif considérable sur le coût, les délais et la qualité des constructions ».

L’usine à venir, à la pointe de la technologie dans son domaine, est montable en un délai maximal de six semaines. Elle sera en mesure de fabriquer des murs de 8 à 20 centimètres d’épaisseur, avec un très faible impact environnemental.

Autant de facteurs qui, ajoutés au gain en coût, en temps et en qualité, contribueront significativement à rendre le logement plus accessible. Et ce, grâce à des applications smarts qu’offre Neulandt. 

Avec une capacité de production annuelle de 2.5 millions de tonnes par an, LafargeHolcim Côte d’Ivoire assure la distribution du ciment Bélier en Côte d’Ivoire et dans la sous-région ouest africaine. La filiale compte plus   de   200   points   de   vente dans le pays.

A travers son réseau de franchises Binastore, l’entreprise dispose également d’un service d’assistance client, et de contrôle qualité avec son Laboratoire mobile des applications ciment.

La Côte d’Ivoire définit des référentiels pour le pré-câblage des bâtiments en fibre optique

La direction générale de la Construction, de la maintenance et de l’architecture de Côte d’Ivoire et des experts du géant des Télécoms chinois, Huawei, définissent depuis mercredi à Abidjan, des référentiels pour le pré-câblage des bâtiments en fibre optique pour l’accès à un très haut débit dans le pays.

Les réflexions sont menées dans le cadre d’un atelier de restitution et de validation des référentiels techniques pour le pré-câblage des bâtiments en fibre optique pour l’accès au très haut débit en Côte d’Ivoire.

Ouvrant la session, le directeur général de la Construction, de la maintenance et de l’architecture, Augustin Messou Oi Messou, a situé les enjeux de ce projet et remercié le ministère ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation pour sa pertinence. 

Depuis le lancement de ce projet, beaucoup a été fait, il s’agit de restituer et de valider des référentiels techniques pour la mise en œuvre d’un cadre normatif pour le pré-câblage des bâtiments et immeubles en fibre optique pour le très haut débit en Côte d’Ivoire, a dit M. Messou.

Pour sa part, M. Li Yungao, expert de la stratégie et de développement du large bande de Huawei Northern Africa, a souligné le rôle fondamental du pré-câblage de la fibre optique des bâtiments dans le maintien du développement économique national et de la stabilité sociale. 

Il a fait observer que « chaque augmentation de 10 points de pénétration du haut débit entraînera 5 points de croissance du PIB et chaque doublement de la bande passante augmente le PIB de 0,2 point de pourcentage ». 

Aujourd’hui, le haut débit domestique est devenu un nouveau point de croissance pour les opérateurs. M. Li Yungao a expliqué que le pré-câblage de la fibre optique est le pré-déploiement de toutes les installations de fibre optique y compris les salles d’équipement.  

Cela concerne également les lignes souterraines et aériennes dans les bâtiments, les boîtes de distribution pour les ménages, les boîtes d’accès de fibre optique dans les communautés. En Chine, les installations sont fournies par les propriétaires d’immeubles, mais en Côte d’Ivoire elles sont effectuées par les opérateurs. 

Selon l’expert chinois du large bande, M. Li Yungao, le pre-câblage permet aux propriétaires d’immeubles d’avoir accès au haut débit. En outre, les opérateurs peuvent économiser 20% de leurs investissements.  

Huawei intervient dans ce projet en tant que partenaire technique du ministère ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation dans ce projet qui est piloté par un Comité interministériel.

Durant sept jours, la direction générale de la Construction, de la maintenance et de l’architecture de Côte d’Ivoire et les experts du géant des Télécoms chinois élaboreront une matrice pour le pré-câblage des bâtiments et immeubles en fibre optique pour le très haut débit en Côte d’Ivoire.

L’objectif de ce  projet est de mettre en place des référentiels qui vont faire office de cahier de charges et de guide pour les travaux de pré-câblage au niveau de la construction des bâtiments et immeubles en vue de la pose de la fibre optique. 

La Côte d’Ivoire affiche un taux de pénétration de moins de 1% au niveau du large bande et du haut débit, ce qui est très insuffisant. Pour ce faire, le gouvernement a décidé de booster la pénétration du large bande pour accroître le raccordement de toutes les localités du pays.

Le Togo reçoit 633000 doses de vaccins Johnson & Johnson

Jeudi 25 novembre 2021,  le Togo a reçu un don de la république fédérale d’Allemagne à travers l’initiative Covax.

 

Selon l’article publié par le site d’information de la république togolaise Togo officiel.  Le stock de vaccin a été accueilli à l’aéroport de Lomé par les responsables du ministère de la santé, des officiels allemands, ainsi que des représentants d’organismes internationaux. “Ces doses arrivent au bon moment pour booster davantage la campagne de vaccination contre la covid-19 en cours au Togo”, a indiqué le Secrétaire Générale du ministère de la santé, Dr Wotobe Kokou, remerciant par la même occasion les différents donateurs.

 

Le stock de vaccin a été accueilli à l’aéroport de Lomé par les responsables du ministère de la santé, des officiels allemands, ainsi que des représentants d’organismes internationaux. “Ces doses arrivent au bon moment pour booster davantage la campagne de vaccination contre la covid-19 en cours au Togo”, a indiqué le Secrétaire Générale du ministère de la santé, Dr Wotobe Kokou, remerciant par la même occasion les différents donateurs.

Cette donation est la deuxième de la République Fédérale d’Allemagne au Togo, après Zeneca offerte en septembre dernier. Le nouveau stock va permettre l’accélération de la campagne de vaccination contre le corona virus qui s’effectue au pays depuis des semaines.

Covid-19 en Af’Sud: découverte d’un nouveau variant

La nation arc-en-ciel annonce la découverte d’un nouveau variant de Covid-19 avec de multiples mutations a confirmé vendredi le ministre de la Santé Joe Phaahla.En Afrique du Sud, pays le plus touché par la pandémie dans le continent, la découverte d’un nouveau variant sème l’inquiétude. Devant la presse, M. Phaahla a déclaré qu’il pensait que le nouveau variant de Covid-19, B.1.1.529, pourrait être liée à la récente flambée épidémique dans la province de Gauteng, où le taux d’infection quotidien a dépassé les 1.000 cas. « Soyez assurés que lorsque les gens se déplaceront dans les prochaines semaines, cette (variante) sera partout », a averti M. Phaahla.

Selon le célèbre bio-informaticien du pays, Tulio de Oliveira, le variant avait également été identifiée au Botswana et à Hong Kong, sur un voyageur en provenance d’Afrique du Sud. Le variant, qui a été découvert grâce à la collaboration de laboratoires privés et du Réseau de surveillance génomique d’Afrique du Sud, présenterait un nombre élevé de mutations.

« Ce que nous voyons, c’est cette constellation très inhabituelle de mutations, des mutations multiples à travers le génome, avec plus de 30 mutations », a confié de Oliveira aux reporters. Selon M. de Oliveira, le variant Delta, qui était responsable de la troisième vague mortelle, ne comptait que deux mutations, tandis que le variant Beta en comptait trois. « C’est inquiétant pour les prévisions d’évasion du système immunitaire et de transmissibilité », a-t-il déclaré, ajoutant que le nouveau variant pourrait déjà être présent dans la plupart des neuf provinces d’Afrique du Sud.

Bien que la signification de ce variant soit encore incertaine, M. de Oliveira et son équipe devraient rencontrer des représentants de l’Organisation mondiale de la santé vendredi pour lui trouver un nom. « Il est très important de comprendre que, même si le variante a été détecté ici, cela ne signifie pas qu’elle est originaire d’Afrique du Sud », a-t-il conclu.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets la situation épidémiologique dans le Royaume, les prix des carburants et les relations économiques Maroc-Israël.+L’Opinion+ écrit qu’après des mois de lutte acharnée pour maîtriser la pandémie, le Maroc semble mieux se porter sur le plan épidémiologique. En témoigne l’amélioration incontestable des indicateurs qui sont désormais au vert.

Les cas positifs sont en chute, de même que la mortalité qui a baissé à des niveaux sans précédent. Le ministère de la Santé fait état d’une « chute significative » lors des deux dernières semaines. Seuls 18 morts ont été déplorés au cours de la semaine écoulée, soit une chute de 40% par rapport à la semaine d’avant, constate-t-il.

Le recul des décès continue jusqu’à présent, 4 cas ont été consignés mercredi. Alors que l’Europe est ravagée par la cinquième vague, le Maroc maintient le contrôle de la situation, tout en limitant la létalité du Covid-19.

+L’Economiste+ fait savoir que le prix du diesel, le carburant le plus consommé, a, durant ce mois de novembre, dépassé la barre fatidique de 10 DH/l et le super sans plomb flirte avec les 12 DHl le litre sans espoir de tendance baissière.

Pire encore! L’avènement de l’Euro 6 en janvier 2022 risque d’être contraignant sur le plan du prix, car c’est un carburant de meilleure qualité et moins polluant.

« A partir du 1er janvier, les commandes se feront exclusivement en Euro 6. Je redoute une inflation plus importante à supporter par le citoyen et le volet social pourrait être secoué si le prix à l’international ne baisse pas », a affirmé Mostafa Labrak, consultant dans le domaine des carburants, dans un entretien accordé au journal. Les sociétés de distribution disposent d’un délai de grâce de 4 mois pour liquider leur stock.

+Al-Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) organise une mission économique à Tel-Aviv, du 12 au 15 décembre prochain et ce, en marge de l’ouverture de la nouvelle route aérienne reliant Casablanca à Tel-Aviv.

La délégation marocaine, qui sera conduite par le président de la CGEM, Chakib Alj, est compose e de plus de 70 opérateurs économiques représentant les différents secteurs d’intérêt commun identifiés, tels que le tourisme, l’industrie, l’agriculture, la technologie et l’innovation, l’éducation, la santé, la finance et les assurances, les énergies renouvelables, la grande distribution ou encore le textile, indique un communiqué de la Confédération, cité par le quotidien.

+Al Alam+ informe que le Maroc accueillera la prochaine conférence du Conseil international des aéroports en octobre 2022. Le Maroc a été officiellement désigné, à Cancún au Mexique, pays hôte de la prochaine conférence annuelle du Conseil international des aéroports (ACI). Ce conclave se tiendra à Marrakech du 24 au 26 octobre 2022.

Lors de la cérémonie de clôture de l’Assemblée générale (WAGA) d’ACI-Monde, le directeur général de cette organisation internationale, Luis Felipe de Oliveira, a annoncé que l’Office national des aéroports (ONDA) sera l’hôte de la conférence annuelle de l’année prochaine.

« Nous sommes impatients de travailler avec la région ACI-Afrique et l’ONDA lors de la 32ème Assemblée générale annuelle, la conférence et l’exposition de l’ACI Afrique/Monde », a déclaré M. Oliveira lors de cette cérémonie marquée notamment par la diffusion d’un film institutionnel sur le Maroc.

Ethiopie : Haile Gebreselassie prêt pour le combat au Tigré

Le légendaire athlète éthiopien, Haile Gebreselassie, a annoncé qu’il était prêt à monter au front contre les forces rebelles du Tigré.Double médaillé d’or aux Jeux olympiques d’Atlanta et de Sydney sur 10 000 mètres, Haile Gebreselassie (47 ans) s’est engagé dans une sortie médiatique à combattre les forces rebelles dans son pays. « Vous vous attendez à ce que je dise que je vais me battre jusqu’à la mort ? Oui, car c’est le prix ultime d’une guerre » « Que feriez-vous lorsque l’existence d’un pays est en jeu ? ». Une sortie médiatique qui intervient après la déclaration du Premier ministre Abiy Ahmed qui a décidé de se rendre lui-même au front pour diriger les troupes.

L’Ethiopie est en guerre depuis un an. Le gouvernement fédéral doit faire face à la révolte des forces du Front de libération du peuple du Tigré au nord-est du pays. Selon Gebreselassie, « il s’agit d’une guerre par procuration et que les grandes puissances occidentales soutiennent les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) ». Le conflit a tué des milliers de personnes, forcé plus de 2 millions de personnes à quitter leurs maisons, et a laissé 400 000 personnes dans le Tigré, région où la guerre a commencé, confrontées à la famine.

« L’Ethiope symbole du peuple noir »

L’athlète est convaincu que « les Etats-Unis et certains pays d’Europe font un effort coordonné pour effacer l’histoire de l’Ethiopie en tant que symbole du peuple noir », a-t-il ajouté. Après Gebreselassie, son compatriote Feyisa Lelisa, coureur de fond et médaillé de bronze en 2016, a également annoncé sa décision de rejoindre la guerre que le gouvernement qualifie de « guerre existentielle ». « Le Premier ministre Abiy Ahmed a pris la bonne décision. Et, je suis prêt à m’inspirer de la bravoure de mes ancêtres et à répéter ce qu’ils ont fait lors de la bataille d’Adwa sur la ligne de front pour sauver mon pays », a déclaré Lelisa.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont demandé à leurs citoyens de quitter immédiatement l’Ethiopie au moment où les combats se rapprochent de la capitale Addis-Abeba. En début de semaine, les rebelles ont déclaré avoir pris le contrôle de Shewa Robit, une ville située à environ 220 km au nord-est d’Addis-Abeba. Cependant, depuis que le Premier ministre et lieutenant-colonel Abiy Ahmed a rejoint la ligne de front, les forces rebelles ont été chassées de plusieurs villes, dont Shewa Robit.

Le conflit au Tigré commence en novembre 2020 après que le TPLF, qui avait dominé la vie politique éthiopienne avant l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Abiy Ahmed en avril 2018, perd le contrôle dans la gestion des affaires étatiques. Le TPLF a refusé ainsi son intégration politique au sein du « Parti de la prospérité » du Premier ministre fédéral, avant de conduire des élections séparées et entrer en rébellion ouverte en novembre 2020.

Le président togolais,  participe à la conférence des chefs d’Etats de l’Ua pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles

La conférence a débuté jeudi 25 novembre 2021 à Kinshasa au Congo en présence des chefs de l’Etats de l’union africaine (l’Ua).

 

Selon l’article publié sur le site officiel de la république togolaise Togo officiel, Cette rencontre de haut niveau, qui est une première, doit mobiliser l’engagement des dirigeants africains, en vue d’accélérer la prévention et l’éradication de ces violences à tous les niveaux sur le continent.

Dans la capitale congolaise, le n°1 togolais et ses pairs doivent réfléchir sur les principaux écueils à l’épanouissement des femmes : violences sexuelles en période de conflits, mariages et grossesses précoces, mutilations génitales, ainsi que l’accès limité aux ressources aux postes décisionnels.

Une déclaration politique sera adoptée à la fin des travaux, pour soutenir la promotion de la lutte systématique contre les violences basées sur le genre (VBG), conformément à l’Agenda 2063 de l’UA.

Le choix de cette date pour la tenue de cette conférence n’est pas anodin. Le 25 novembre marque en effet chaque année la célébration de la Journée internationale de la lutte contre les VBG. L’événement est également le point de départ de la campagne annuelle de 16 jours des Nations Unies au cours de laquelle la communauté internationale est appelée à “oranger le monde”, et agir pour la prise de conscience. Le thème mondial retenu cette année est justement : “Orangez le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes”.

Notons que le président du Togo Faure Gnassingbé a récemment été distingué à Lomé,  pour sa politique d’égalité et d’équité.

 

Sénégal : le débat sur la restauration du poste de PM à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA alimentent le débat sur la restauration du poste de Premier ministre.Primature, « le casting est lancé » titre Walf Quotidien à sa Une. Le journal donne les profils et les noms qui se dégagent avec les photos d’Amadou Bâ, Aminata Touré, Mouhamadou Makhtar Cissé à l’intérieur du journal.

Pour EnQuête, Macky Sall s’est lancé dans des « calculs » en restaurant le poste de Premier ministre. Ismaïla Madior Fall dans le même journal, estime que « tout ne doit pas tomber sur le président, il doit y avoir une sorte de fusible ». Abdoulaye Cissé, journaliste chroniqueur soutient de son coté, qu’en décidant de supprimer le poste en 2019, « Macky Sall visait à brimer les appétits autour de sa succession ».

Seydou Guèye dans Vox Populi donne les vraies raisons de la résurrection du poste de Premier ministre avec comme argument l’agenda « surbooké » du président. Un argument battu en brèche par Moussa Taye, conseiller politique et porte-parole de l’opposant de Khalifa Sall qui parle « d’errance politique » en évoquant ce rétropédalage

L’Alliance pour la République et le Gouvernement assurent le service après-vente (SAV) après la restauration du poste de Premier ministre indique L’AS. Pendant que l’APR bénit la mesure, Oumar Guèye, porte-parole du gouvernement, soutient qu’il n’y pas point de tâtonnement.

L’Observateur pour sa part consacre un dossier sur le « futur PM ». Un aperçu du profil est décliné dans les colonnes du journal qui peint le futur Premier ministre comme un « homme consensuel, transversal et politique ». Macky Sall a désormais le choix entre nommer le futur PM avant les élections locales du 23 janvier ou après ces joutes.

Pour Le Quotidien, la « pression (est) maximale » sur les potentiels successeurs. Le journal estime que Macky Sall met une pression sur son candidat à la ville de Dakar pour les Locales, Abdoulaye Diouf Sarr. Une défaite rebattra les cartes et Macky Sall cherchera d’autres profils pour l’emploi.

Sud Quotidien donne la parole aux « droits-de-l’hommiste en mode procès » sur les dernières décisions du conseil supérieur de la magistrature. Seydi Gassama, directeur exécutif international Sénégal estime que la « justice n’est pas une réalité au Sénégal aujourd’hui ». Son collègue, Alassane Seck, secrétaire exécutif de la Ligue sénégalais des droits de l’homme (LSDH) embouche la même trompette : « la justice n’est pas indépendante ».

Dans Le Soleil, il est question de justice mais pour les femmes. « Que cesse la loi du silence » lance le président Mack Sall sur les violences faites aux filles et femmes. Selon le président de la République présent à Kinshasa sur la première conférence des chefs d’Etat sur la « masculinité positive », « il n’est pas acceptable que la moitié de l’humanité continue de subir de tels traitements au 21ème siècle »

Stades fait un focus sur le portier des Lions du Sénégal. Entre racisme, manque de respect, injustice, le journal met en lumière Edouard Mendy de Chelsea, des « gants qui dérangent en Europe ».