Présidentielle gambienne : la Cour suprême déboute Darboe

La Cour suprême gambienne a rejeté la requête du Parti démocratique uni (UDP, opposition) contestant la victoire du président Adama Barrow à l’élection présidentielle du 4 décembre, a appris APA mardi.La requête de l’opposant Ousainou Darboe (73 ans), candidat de l’UDP (sigle en anglais, parti démocratique uni) déposée une semaine après l’élection d’Adama Barrow, a été rejetée par la Cour suprême mardi matin. L’UDP accusait le NPP (sigle en anglais, parti national du peuple) de Barrow d’avoir « omis de se conformer à la règle 11 de la loi sur les pétitions électorales, qui stipule que toute personne ou institution faisant l’objet d’une requête doit recevoir un avis ».

La Cour a déclaré que l’UDP, en tant que requérant dans cette affaire, n’avait pas adressé de courrier à M. Barrow, l’une des principales parties à l’affaire. La Cour suprême a décidé qu’à cause de ce manquement, l’UDP devait payer 100 000 Dalasi au président Adama Barrow en tant que partie à l’affaire qui contestait sa réélection à la présidence.  L’UDP n’a pas encore réagi à cette décision

Adama Barrow (56 ans) a remporté le scrutin du 4 décembre dès le premier tour avec 53 % des voix des voix loin devant l’opposant historique Ousainou Darboe qui avait récolté 27,7 % des suffrages. Cinq ans plus tôt, Barrow avait obtenu une victoire électorale surprise devant Yahya Jammeh, mettant fin à 21 ans de règne de l’enfant de Kanilaï, exilé depuis sa chute en Guinée équatoriale.

L’OIT récompensée à Abidjan pour la qualité de son appui au patronat ivoirien

Le Bureau pays de l’Organisation internationale du travail (OIT) à Abidjan a été élu meilleur partenaire 2021 de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien).

Le prix a été remis le mercredi 22 décembre 2021 au siège du patronat ivoirien au Plateau, à Frédéric Lapeyre, le Directeur du Bureau pays de l’OIT pour la Côte d’Ivoire, le Benin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo, rapporte une note d’information transmise à APA, mardi.

Cette récompense à l’OIT s’explique par la qualité de l’appui qu’elle a apporté à la CGECI et aux associations professionnelles membres.  « Nous avons bénéficié beaucoup de l’appui de l’OIT aussi bien en termes de renforcement de capacité qu’en terme de formation, de diffusion d’information », a expliqué Stéphane Aka Anghui, Directeur exécutif de la CGECI.

« L’OIT choisit régulièrement la CGECI et la Côte d’Ivoire comme pays pilote de certaines études qui nous permettent d’avoir des informations sur le marché du travail, sur les salaires, sur les violences et harcèlement sur le lieu du travail », a-t-il ajouté.

Selon M. Aka Anghui, il y a beaucoup de sujets sur lesquels l’OIT et la CGECI travaillent. Pour toutes ces raisons, a-t-il conclu, « nous voulons modestement dire que nous apprécions cette sollicitude que l’OIT a envers notre organisation. Nous l’avons récompensée parce qu’elle nous appuie beaucoup ».

Au nom de l’OIT, Frédéric Lapeyre s’est dit honoré d’avoir reçu ce prix de la CGECI du meilleur partenaire 2021. « Nous travaillons ensemble depuis des années pour l’amélioration du monde du travail et de l’environnement des entreprises en Côte d’Ivoire et la CGECI est un acteur incontournable en Côte d’Ivoire pour atteindre ces objectifs », a indiqué le haut fonctionnaire onusien.

Selon M. Lapeyre, la collaboration entre l’OIT et la CGECI va continuer « sur les questions essentielles notamment la création d’emploi des jeunes, l’apprentissage, la promotion d’un environnement favorable à des entreprises durables créatrices d’emplois productifs, moteur de la création de richesses et de l’amélioration des conditions de vie et de travail des populations ».

Ethiopian Airlines remet en service le Boeing 737 Max

Trente-cinq mois après le crash de son Boeing 737 Max, Ethiopian Airlines annonce la remise en service l’appareil à partir du 1er février 2022.La décision d’Ethiopian renferme une charge symbolique très forte. En effet, la compagnie avait perdu un de ses Boeing 737 Max en mars 2019, quelques minutes après son décollage de l’aéroport d’Addis Abeba à destination de Nairobi (Kenya). La catastrophe avait fait 157 victimes entraînant à l’époque l’immobilisation au sol de tous les Boeing 737 Max dans le monde.

Le PDG du groupe Ethiopian Airlines, Tewolde GebreMariam, a est revenu sur cette décision de remettre en service l’appareil après des mois d’une revue minutieuse des conditions de vol du moyen-courrier. Depuis sa base à Addis Abeba-Bole, les 737-8 pouvant accueillir 16 passagers en classe Affaires et 144 en économie seront déployés dans un premier temps vers les aéroports d’Istanbul en Turquie, Le Caire en Égypte, Khartoum au Soudan, Enugu au Nigéria, Entebbe en Ouganda, Moroni aux Comores, Nosy Be à Madagascar et Mahé aux Seychelles

Le dirigeant de la compagnie  s’est expliqué sur cette décision dans un communiqué. « La sécurité est notre priorité absolue chez Ethiopian Airlines et elle guide toutes les décisions que nous prenons et toutes les actions que nous menons. C’est en accord avec ce principe directeur que nous remettons maintenant le B737 Max en service, non seulement après la recertification par la FAA (Federal Aviation Administration), l’EASA d’Europe, Transport Canada, CAAC, ECAA et d’autres organismes de réglementation, mais aussi après la remise en service de l’avion par plus de 34 compagnies aériennes dans le monde ».

Le PDG d’Ethiopian d’expliquer que la décision a été mûrement réfléchie. « Conformément à notre engagement initial de devenir l’une des dernières compagnies aériennes à remettre le B737 Max en service, nous avons pris suffisamment de temps pour surveiller les travaux de modification de la conception et  plus de 20 mois de processus rigoureux de recertification. Nous avons veillé à ce que nos pilotes, ingénieurs, techniciens d’aéronefs, personnel de cabine soient confiants sur la sécurité de la flotte. Le modèle d’avion a accumulé plus de 275.000 vols commerciaux depuis la reprise de l’exploitation du B737 Max il y a un an », a déclaré Tewolde. « Ethiopian Airlines a mis en place un processus rigoureux et complet pour s’assurer que chaque avion dans le ciel est sûr. Dans le mois à venir, nous informerons les voyageurs des détails et des progrès réalisés », a-t-il ajouté. 

Togo : flambée des produits alimentaires dans les marchés

Depuis de nombreuses semaines, les produits de première nécessité connaissent une hausse des prix dans les différents marchés des villes du Togo.

 

Selon l’article publié sur le site de la république togolaise Togo Officiel,  Le taux d’inflation moyen a atteint pour la première fois depuis 10 ans, “un niveau exceptionnel de 4,1% au terme des neuf premiers mois de l’année”, a révélé il y a quelques jours le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, dans un point sur la situation économique du pays.

Les principales raisons sont notamment le “renchérissement de certains produits alimentaires en raison de l’insuffisance de l’offre sur les marchés”, ou encore “la hausse des prix des produits importés”, à cause des “perturbations dans les chaînes d’approvisionnement”.

Une situation qui préoccupe le gouvernement : “nous espérons qu’il s’agit d’un phénomène passager. Car une hausse continue des prix dilue le pouvoir d’achat des ménages, décourage l’épargne et l’investissement. Ce qui, en retour, pourrait avoir un impact négatif sur la croissance économique”, a indiqué le ministre.

Toutefois, a-t-il rassuré, “des mesures sont d’ores et déjà prises par le Gouvernement pour inverser la courbe des prix”.

Source: Togo Officiel

Rwanda : des Zimbabwéens dans les classes

Un accord lie, depuis hier lundi, les deux pays pour le déploiement de plus de trois cent enseignants.Dès le début de l’année scolaire en janvier prochain, 273 enseignants zimbabwéens seront affectés dans les écoles secondaires et 33 autres dans les instituts de formation professionnelle, selon le ministère rwandais de l’Education.

Ce programme de mobilité fait suite à la visite du président Paul Kagamé, en septembre dernier, au Zimbabwe.

Ce n’est pas la première fois que le Rwanda « recrute » des enseignants étrangers. Entre 2005 et 2010, Kigali a noué ce type de partenariat avec l’Ouganda pour notamment avoir suffisamment de professeurs d’anglais.

Une campagne de promotion avait même été organisée pour inciter des Ougandais à venir exercer leur profession au Rwanda. En raison d’un froid diplomatique sur fond de tentatives de déstabilisation entre les deux pays, leur collaboration dans le domaine de l’éducation a pris fin.

Foot ivoirien: le CN-FIF présente les nouveaux statuts et le code électoral

Le Comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football (CN-FIF) a entamé lundi une séance d’explication des nouveaux statuts et du nouveau code électoral de l’organisation.

Ces nouveaux  statuts et le Code électoral de la FIF ont été présentés aux clubs de Ligue 1 et aux Groupements d’intérêt, qui selon l’agenda étaient au rendez-vous, ce lundi 27 décembre 2021 au siège de la fédération.

Le professeur agrégé de droit public et de sciences politiques, Martin Bléou, membre du CN-FIF, a expliqué les différentes lignes des statuts et du Code électoral, apportant les éclaircissements nécessaires lors d’échanges qui ont duré plus de 4 heures.

Les clubs de Ligue 2 seront entretenus le mercredi 29 décembre 2021 à partir de 15H. Ceux de la division 3 sont conviés le 3 janvier 2022 et seront scindés en deux groupes, annonce le Comité de normalisation de la FIF.

Pour les Ligues régionales et Districts, les séances sont prévues à Yamoussoukro à une date ultérieure. Le CN-FIF avait promis, le 18 décembre 2021, de tenir des séances d’explication des textes des statuts et du Code électoral, lors d’une rencontre d’information.

Au regard du calendrier des différentes rencontres avec les clubs et organisations du secteur du football ivoirien, les élections des nouveaux dirigeants de la FIF auront lieu dans le courant de l’année 2022 si l’Assemblée générale entérine ces dispositifs réglementaires.  

RCA : la Minusca chasse un groupe armé de Boyo

Les Casques bleus ont contraint les combattants de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) à quitter cette ville méridionale de la Centrafrique.La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) remporte une bataille importante face aux groupes armés qui terrorisent les populations civiles.

« Les Casques bleus de la Minusca ont initié, le 25 décembre 2021, une opération d’expulsion d’environ 200 éléments de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) de la localité de Boyo, dans la préfecture de la Ouaka », informe un communiqué reçu mardi à APA.  

Cette mission entre dans le cadre d’ « opérations de nettoyage » avec « des patrouilles robustes », explique la mission onusienne. La Minusca a pu déloger l’UPC, précise le document, grâce notamment à « l’arrivée des bataillons népalais et mauritanien ».

À Boyo, les combattants de l’UPC « occupaient des maisons ainsi que la résidence du maire », d’après la Minusca. Cette localité, rappelle la mission onusienne, a été le théâtre d’incidents graves les 6 et 7 décembre 2021 avec une quinzaine de civils tués et près de 1500 personnes déplacées.

Covid-19 : la Zambie autorise la dose de rappel

Le gouvernement invite la population à prendre cette injection qui renforce l’immunité contre le nouveau coronavirus.La Zambie fait face à une quatrième vague de la Covid-19. À ce jour, ce pays de l’Afrique australe compte plus de 234.000 infections pour près de 4000 décès. Pour l’heure, la vaccination est le moyen le plus efficace pour soulager les structures sanitaires.

Les personnes le souhaitant peuvent dorénavant prendre une dose de rappel rendue nécessaire par les nombreuses mutations du virus originel. Sylvia Masebo, la ministre zambienne de la Santé, a déclaré, lundi à Lusaka, que ceux qui avaient reçu le vaccin Johnson & Johnson pourront prendre la dose de rappel deux mois après la première piqûre. Pour les autres vaccins, il faut attendre six mois après la deuxième injection.

Dans cette campagne, tous les individus de plus de 18 ans sont éligibles, mais la priorité sera donnée aux travailleurs de la santé, puis aux personnes souffrant de comorbidités comme le diabète et l’asthme.

Poursuivant, Sylvia Masebo a annoncé le début de la vaccination pour la tranche 12-18 ans avec le vaccin Pfizer. « C’est la première fois que nous vaccinons des enfants et nous continuerons à surveiller de près les éventuels effets secondaires », a-t-elle affirmé.

Togo-vaccination covid-19 : la dose de rappel déjà effective

Le gouvernement a procédé au lancement officiel de la campagne de vaccination de la dose de rappel du vaccin contre le Covid-19.

 

Selon le site d’informations de la république togolaise les concernés par ce rappel de vaccin sont, les personnes ayant reçu leurs deux doses de AstraZeneca, Pfizer ou Sinovac, ou leur dose unique de Johnson & Johnson, il y a au moins deux mois sur toute l’étendue du territoire. Par ailleurs, l’administration de ces doses se fera, pour l’heure, aux personnes de 18 ans et plus.

L’introduction de cette dose de rappel a été rendue nécessaire, face à l’apparition des variants et la forte recrudescence des cas de contamination ces dernières semaines. A ce jour, près de 2,3 millions de doses de vaccins ont été administrées au Togo, et un peu plus de 11% de la population cible a déjà été entièrement vaccinée.

Tourisme, économie et environnement au menu des quotidiens marocains

Le tourisme interne, les enjeux du projet de loi sur les ressources génétiques, la pollution sonore et la campagne de vaccination sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+L’Economiste+, qui revient sur le tourisme interne, déplore la négligence, pendant longtemps, par les professionnels du marché national parce que « trop petit » ou « à faible revenu », poussant le touriste marocain à claquer la porte et “aller juste en face en Espagne ou vers d’autres destinations pas chères et animées”.

Si la crise actuelle représente une véritable catastrophe pour ce secteur, elle est en même temps l’occasion rêvée d’un grand virage généralisé, note le journal, soulignant la nécessité d’“identifier le profil du touriste marocain, ses besoins, ses envies” et “lui faire découvrir de nouveaux territoires, de l’animation, à juste prix”.

Il faudrait aussi offrir des “écosystèmes” intégrés à la vie locale et impliquant par exemple les habitants, car le tourisme interne mérite vraiment une “approche plus qualitative”, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde le projet de loi sur les ressources génétiques, écrit qu’en vertu de ce texte, une instance nationale sera mise en place pour veiller sur le patrimoine et les ressources génétiques.

Il s’agit d’un projet de loi qui concerne tout ce qui se rapporte à la propriété, l’acquisition et l’utilisation de tout matériel génétique du monde végétal ou animal en dehors du génome humain, précise le quotidien.

Pour se projeter dans les 50 années à venir, le Maroc est obligé dès aujourd’hui d’entrer dans une nouvelle ère en matière de législations et de textes légaux, car même si des lois du futur peuvent paraître aujourd’hui surréalistes, mieux vaut s’y préparer dès maintenant que de se retrouver dans quelques années en décalage par rapport aux nouvelles réalités du monde, relève-t-il.

+L’Opinion+ écrit que la pollution sonore est devenue un mal insidieux que les habitants des villes du Royaume sont souvent obligés de subir. Entre tapages, incivilités, absence de normes pour l’isolation des bâtiments et multiplication des chantiers bruyants, les nuisances sonores sont, pour beaucoup, un véritable supplice dont les retombées se font tôt ou tard ressentir sur le plan sanitaire ou social.

Ce fléau est également difficile à évaluer vu la rareté d’études au Maroc qui se penchent sur son coût humain et économique. Pourtant, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère que le bruit est, au niveau mondial, le deuxième facteur le plus impactant sur la santé.

+Bayane Al Yaoum+ cite une déclaration du directeur du Laboratoire de Biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie et membre du Comité national scientifique et technique, Pr. Azeddine Ibrahimi, qui a affirmé que les vaccins sont actuellement le meilleur moyen disponible pour lutter contre le coronavirus et ses différents variants, notamment « Omicron ».

Le variant « Omicron » se caractérise par l’émergence de multiples mutations, qui, malgré leur grand nombre, peuvent ne pas affecter la létalité du virus, mais sa vitesse de propagation élevée peut causer un grand nombre de personnes affectées, ce qui exposerait le système de santé à « d’énormes pressions », a-t-il indiqué.

Face à cette situation, la vaccination et les mesures préventives, dont le port correct d’un masque de protection et la distanciation physique, restent parmi les armes les plus marquantes pour faire face à ces variants, notamment « Omicron », a soutenu le Pr. Ibrahimi.