Cameroun : Amnesty International ravie de la libération de trois étudiants

En 2016, ces jeunes avaient été condamnés à dix ans ferme par un tribunal militaire « pour avoir partagé un SMS sarcastique faisant référence à Boko Haram », précise l’organisation de défense des droits de l’Homme.C’est « un grand soulagement », déclare Amnesty International dans un communiqué reçu mardi à APA. De l’avis de cette ONG, Fomusoh Ivo Feh, Afuh Nivelle Nfor et Azah Levis Gob « ont été punis contre toute logique » car ils n’ont fait qu’ « exercer pacifiquement leur droit à la liberté d’expression ».

Pour Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International, « savoir qu’ils ont été libérés ce week-end et qu’ils ont enfin pu retrouver leur famille après sept longues années derrière les barreaux nous remplit de joie ».

En outre, elle a invité les autorités camerounaises à « protéger les droits humains et veiller à ce que toute personne puisse s’exprimer librement sans craindre de représailles ».

Amnesty International remercie « toutes les personnes qui ont fait campagne sans relâche en faveur de leur libération, notamment (celles) qui ont écrit au président Paul Biya pour lui demander de mettre fin à cette injustice ».

Les trois étudiants ont été déclarés coupables, le 2 novembre 2016, de « non-dénonciation d’informations liées au terrorisme ». Par la suite, Fomusoh Ivo Feh, Afuh Nivelle Nfor et Azah Levis Gob ont bénéficié d’une réduction de leur peine de dix à cinq ans décidée par la Cour suprême le 16 décembre dernier.

Toutefois, Maître Victorine Chantal Edzengte, leur avocate, a souligné que l’arrêt porte seulement sur la peine, mais leur culpabilité est toujours maintenue. Le message ayant valu aux trois étudiants sept ans d’emprisonnement est « Boko Haram recrute des jeunes à partir de 14 ans. Conditions de recrutement : 4 matières au GCE, y compris la religion ».

Selon Amnesty International, ce texto était en réalité « une observation sur la difficulté à trouver un emploi correct au Cameroun sans être hautement qualifié et jouait sur l’idée que même le groupe armé Boko Haram ne recrutait que des personnes ayant obtenu de bons résultats à leurs examens ».

La presse sénégalaise embarque dans le Ter

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, se font l’écho du lancement de l’exploitation commerciale du Train express régional (Ter) qui relie Dakar à Diamniadio.« Le Ter, enfin sur les rails » après « plusieurs reports décriés par les citoyens et des politiques », s’exclame Sud Quotidien. Ce journal souligne que le Train express régional est « l’un des projets phares de l’actuel régime ».

Pour Le Soleil, « c’est une aube nouvelle qui se lève » au Sénégal. À en croire le quotidien national, « quelques visiteurs et des journalistes ont voyagé, hier, de Dakar à Diamniadio par le Ter. À l’intérieur d’une rame de 180 sièges et d’une capacité de 500 places, les voyageurs se sont délectés du confort, du calme et de l’efficacité ».

Le Sénégal est devenu une « ter des possibles » selon Le Quotidien. Dans les colonnes de ce journal, le président Macky Sall déclare qu’ « on ne peut rien faire de grand si l’on voit toujours petit ».

Dans WalfQuotidien, le chef de l’Etat « met en garde » ses concitoyens contre les mauvaises habitudes : « C’est un investissement lourd et complexe dans sa réalisation et son fonctionnement. J’engage fermement tous les services concernés à veiller rigoureusement à la sécurité, à la sûreté et à la maintenance des installations, des équipements et des trains ».

Le Train express régional est censé fluidifier la circulation à Dakar où les embouteillages sont légion sur les routes. C’est pourquoi, afin de montrer l’exemple, le président Macky Sall a invité, dans EnQuête, ses ministres à prendre le Ter, non sans s’engager à emprunter ce moyen de transport lors de ses prochaines visites à Diamniadio.

De son côté, L’Observateur estime que le Sénégal démarre un « voyage en Ter méconnu ». En outre, ce journal s’intéresse à Aminata Mansour Sène, celle qui a eu l’insigne honneur de conduire le train inaugural. Après des études littéraires, Aminata Mansour Sène a notamment travaillé dans la communication avant de rejoindre la Société d’exploitation du Ter (Seter).

En sports, Stades note « un grand chamboulement » dans la préparation de l’équipe nationale du Sénégal sur la route de la Coupe d’Afrique des nations de football.

Ce quotidien informe que le stage, qui devait se tenir au Rwanda du 31 décembre 2021 au 6 janvier 2022, a été annulé par la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) à cause de l’accord entre la Fédération internationale de football association (Fifa) et la Confédération africaine de football (Caf) consistant « à laisser aux clubs européens en compétition la possibilité de disposer de leurs joueurs convoqués (pour la Can) jusqu’au 3 janvier 2022 ».

Le Maroc prêt à faire face au variant Omicron (ministre de la Santé)

Le ministre marocain de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb, a assuré, lundi, que le Royaume est prêt à faire face au variant Omicron en cas de revers épidémique.Le ministre, qui s’exprimait au parlement, a indiqué que le système de santé a tiré les leçons de la pandémie et il est désormais capable de s’adapter à la gestion de la situation épidémiologique.

Et d’ajouter qu’en cas de revers épidémique, le système de santé est paré pour faire face au nouveau variant, que ce soit en termes de capacité hospitalière, de réanimation, ou de matériel nécessaire, rappelant que le variant « Omicron », qui est connu pour sa propagation rapide et sa faible mortalité, est moins dangereux que le virus classique et les variants « Alpha » et « Delta ».

Le ministre a toutefois fait état d’une « certaine ambiguïté autour du nouveau variant car a-t-il argué, nous ne connaissons pas ses effets à moyen terme ».

De l’avis de M. Ait Taleb, le Royaume peut circonscrire le nombre de cas du nouveau variant, qui est cinq fois plus contagieux que « Delta », et ce à travers le respect des mesures préventives et l’accélération de la prise de la troisième dose de rappel, qui renforce l’immunité contre Omicron à 75%.

Le ministre a également souligné la nécessité de maintenir un haut niveau de surveillance et de vigilance, et de suivre de près la situation épidémiologique en Europe et dans le reste du monde, soulignant que le Maroc n’est pas à l’abri d’un nouveau revers, notamment après l’émergence d’une cinquième vague en Europe.

Maroc : Le gouvernement a rapatrié 5760 marocains bloqués à l’étranger

Le Maroc est parvenu à rapatrier 5760 marocains bloqués à l’étrangers via les vols spéciaux programmés avec le Portugal, les Emirats Arabes Unis et la Turquie du 15 au 22 décembre 2021, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.M. Baitas a expliqué qu’après la décision des autorités marocaines de suspendre les vols aériens en provenance et à destination du Maroc, les services concernés se sont mobilisés pour organiser une large opération de rapatriement des Marocains que s’étaient rendus à l’étranger pour des raisons familiales, touristiques, professionnelles ou médicales et qui du coup se sont retrouvés bloqués dans leurs pays de visite.

Et d’expliquer qu’un pont aérien a été mis en place entre le Maroc et trois pays à savoir le Portugal, les Emirats Arabes Unis et la Turquie. « Le choix de ces pays a été dicté par le fait qu’ils nous permettent de couvrir les quatre coins du monde et ainsi permettre de rapatrier les Marocains quel que soit le pays de provenance », a indiqué le responsable gouvernemental.

Cette organisation a permis de rapatrier quelques 1.000 à 1.500 personnes par jour et ce selon des critères bien déterminés mais avec une certaine agilité et un esprit de citoyenneté pour étudier les différentes demandes des citoyens, a souligné le responsable. Il a également noté que les Marocains ont démontré un grand sens de la responsabilité et du civisme dans le respect des procédures.

Il a rappelé également que les vols de rapatriement de ces 5760 personnes se sont déroulés dans le respect du protocole sanitaire. Il s’agit notamment de la présentation du test PCR négatif effectué dans les 48 heures qui précèdent le voyage et l’obligation de l’isolement sanitaire durant 7 jours dans un établissement hôtelier dédié à la charge du gouvernement marocain.

Sondage/Radio marocaine : L’athlète Soufiane Bakkali et la Taekwondoka Sakina Sahib, meilleurs sportifs de 2021

L’athlète Soufiane Bakkali et la taekwondoka Sakina Sahib ont été élus meilleurs sportifs marocains de l’année 2021, à l’issue du sondage réalisé par le service sport de la Radio marocaine, auprès de 36 supports médiatiques marocains répartis entre organes de la presse télévisuelle, radiophonique, agencière et digitale outre les quotidiens et hebdomadaires.A l’instar de 2019, Soufiane Bekkali, médaillé d’or lors des Jeux Olympiques de Tokyo-2020 dans l’épreuve de 3000 steeples, a dominé le classement dans la catégorie masculine après avoir engrangé un total de 96 points, bien devant le karatéka Abdelali Jina, 3ème au championnat du monde à Abou Dhabi avec 22 points et la star marocaine du Paris Saint-Germain (PSG), Achraf Hakimi, arrivé en troisième position ex-aequo avec le taekwondoïste Hamza El-Hacham, couronné du titre africain au Sénégal, avec 11 points chacun.

Chez les dames, la taekwondoka Sakina Sahib, médaillée de bronze aux Championnats du monde exclusivement féminins de taekwondo dans la catégorie des moins de 46 kg des poids fin, à Riyad en Arabie Saoudite, est arrivée en tête du classement de ce sondage avec 79 points, devant sa consœur Omaima Bouchti, sacrée championne d’Afrique au Sénégal et la judoka Soumia Iraoui, championne d’Afrique de moins de 52 kg au Sénégal avec un total de 17 points.

Tout en remerciant les différents médias sportifs ayant participé à ce sondage, la Radio nationale informe son audience qu’elle entend, si les circonstances liées à la situation épidémiologique le permettent, organiser une cérémonie officielle en l’honneur des athlètes primés.

Lors de cette cérémonie, un hommage sera rendu à une pléiade d’acteurs sportifs et des journalistes qui ont pleinement contribué au développement et au rayonnement du sport dans le pays, promet la Radio nationale.

Boycott présidentielle ivoirienne de 2020: Bédié est « justiciable »

L’ancien chef d’Etat ivoirien, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) « justiciable » pourrait être visé par des poursuites judiciaires dans l’affaire du boycott de la présidentielle ivoirienne d’octobre 2020.

M. Bédié a « ardemment appelé la population ivoirienne à se mobiliser pour des manifestations » ainsi qu’à la « désobéissance civile et au boycott actif », a déclaré face à la presse, le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Adou Richard, au palais de justice, à Abidjan-Plateau.

« Cette désobéissance civile et ce boycott actif visaient, selon les initiateurs, à empêcher par tous les moyens, la tenue du processus électoral », a soutenu M. Adou Richard, lors d’une conférence de presse. 

À la suite du « boycott actif », le procureur a fait observer que l’opposition a annoncé la mise en place d’un organe de transition dénommé Conseil national de transition (CNT), devant se substituer aux institutions républicaines légalement établies.

Consécutivement à ces actes, il y a eu des actions atteinte aux personnes et aux biens publics que privés, constitutifs d’infractions graves à la loi pénale, ont été commis dans plusieurs localités du pays, a-t-il ajouté.

Les violences relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, ont fait officiellement 85 morts et près de 500 blessés en Côte d’Ivoire, entre août et novembre 2020, a indiqué le procureur de la République. 

Pour investiguer sur ces faits et apporter une réponse judiciaire, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a par décret, créé le 25 novembre 2020 une Unité spéciale d’enquête sur les événements survenus à l’occasion de la présidentielle du 31 octobre 2020.

Selon l’enquête, les actes de violences ont été commis dans le District d’Abidjan et dans huit régions: Sud-Comoé (Bonoua), Grands Ponts (Dabou), Lôh-Djiboua (Divo), Iffou (Daoukro), Moronou (Bonvouanou, M’Batto), Bélier (Toumodi), Lacs (Yamoussoukro) et l’Indenié-Djuablin (Abengourou, Niablé). 

« A ce jour, 233 personnes impliquées à divers degrés dans ces infractions graves ont été interpellées dans le pays et 40 autres ayant été formellement identifiés sont activement recherchés pour avoir participé à ces évènements », a-t-il dit.

La grande majorité de ces personnes, dont le président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan et Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Pdci, a bénéficié d’une mise en liberté provisoire ou a été placée sous contrôle judiciaire. 

« Seules 11 personnes sont toujours détenues préventivement. Il s’agit notamment des personnes présumées avoir commis des crimes crapuleux comme la décapitation du jeune Nguessan Koffi Toussaint à Daoukro, et le meurtre de l’adjudant Sanogo Seydou, atteint par balles à la tête, ainsi que des auteurs présumés des meurtres perpétrés à Dabou », a-t-il poursuivi. 

« Toutes les personnes dont la culpabilité pourrait être retenue au cours des procès à venir, subiront toutes, la rigueur de la loi pénale, l’objectif étant de lutter contre l’impunité des auteurs des infractions graves commises, surtout à chaque période électorale », a-t-il prévenu.

Certains leaders politiques de l’opposition sont accusés d’avoir financé et armé des populations pour empêcher l’élection présidentielle du 31 octobre 2021. Les juges d’instruction étant en train de boucler leurs investigations, dévoileront les personnes inculpées en vue du jugement. 

Concernant M. Bédié, ancien président de la République, le procureur de la République a démontré qu’ il est « justiciable », dans ce contexte comme tout citoyen et pourrait être poursuivi pour son rôle dans ces actes de violences selon la décision des juges d’instruction. 

Relativement aux poursuites engagées contre les anciens présidents de la République, chefs de gouvernement et anciens ministres, le procureur a précisé que « lorsque les faits reprochés à ces personnalités ont été commis à l’occasion où pendant les élections, il n’y a plus de procédure spéciales ».

De ce fait, « les textes qui s’appliquent sont le code électoral, le code pénal et le code de procédures pénales », a-t-il souligné, mentionnant qu' »à partir de ce moment les juges d’instruction sont saisis et nous attendons tous qu’ils finissent leurs informations judiciaires pour savoir les personnes contre qui il sera retenu des charges, alors, sans exclusive, elles seront présentées au tribunal ». 

Le procureur a, par ailleurs, fait remarquer que cette conférence de presse qui intervient au moment de la reprise du dialogue politique ivoirien, est une « coïncidence », car il « n’est pas un acteur politique » et il pose des actes conformément à la loi.  

Ethiopie : l’Onu renouvelle son appel à la paix

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a renouvelé son appel à cesser les combats entre les parties belligérantes en Ethiopie.M. Guterres s’est félicité de l’annonce faite vendredi par le gouvernement éthiopien de maintenir ses forces fédérales dans leurs positions actuelles, a déclaré le porte-parole adjoint de l’Onu, Farhan Haq, dans un communiqué publié ce week-end.

« Le Secrétaire général exhorte les parties à saisir cette opportunité, à cesser les hostilités dans le conflit qui dure depuis un an, à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la fourniture de l’aide humanitaire indispensable, le retrait des combattants étrangers, et à aborder les différences politiques par le biais d’un dialogue national crédible et inclusif », indique le communiqué.

Le Secrétaire général a encouragé les parties à poursuivre leur engagement auprès du Haut Représentant de l’Union africaine pour la Corne de l’Afrique, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo. Il a également souligné le soutien total de l’Onu aux efforts de médiation de M. Obasanjo et a appelé la communauté internationale à jouer un rôle constructif pour mettre fin aux combats.

La semaine dernière, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à Genève a tenu une session spéciale au cours de laquelle les pays ont voté en faveur de la création d’une commission internationale d’experts chargée d’enquêter sur les allégations de violations commises pendant le conflit, ce que le gouvernement éthiopien a rejeté.

Les combattants du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) ont battu en retraite depuis la fin du mois dernier, lorsque le Premier ministre Abiy Ahmed s’est rendu sur la ligne de front pour remonter le moral des troupes fédérales.

La semaine dernière, les dirigeants du TPLF ont appelé à une trêve mais ont mis en garde contre une invasion du Tigré par les forces fédérales qui pourrait prolonger le conflit. Les organismes internationaux de défense des droits de l’homme ont rendu les deux parties responsables des atrocités commises à l’encontre des civils du Tigré et de l’Amhara. Des milliers de personnes, principalement des civils, sont mortes depuis le début du conflit en novembre 2020.

Somalie : le président et son PM à couteaux tirés sur les élections

Le président somalien Mohamed Abdallahi Farmajo et son Premier ministre Mohamed Hussien Roble se sont accusés mutuellement au sujet de leur engagement à mettre en place un processus menant à des élections nationales libres, équitables et transparentes.Les deux hommes s’écharpent depuis le report des élections nationales qui devaient avoir lieu en 2021. Celles-ci ont été reportées à une date ultérieure en raison de profonds désaccords entre les différentes parties.

Dans une attaque cinglante, M. Farmajo a déclaré que le Premier ministre Roble s’était dérobé à son mandat de présider à la tenue des élections retardées et a proféré une menace à peine voilée de prendre lui-même en charge le processus.

Il a appelé à une conférence nationale et a laissé entendre que M. Roble pourrait être mis à l’écart du processus, pour ce qu’il a appelé les retards et le manque d’engagement du Premier ministre dans le processus.

« Il a dévié des règles du processus électoral… il a déchiré le mandat des commissions électorales et violé leur indépendance », a déclaré le bureau du président Farmajo.

Cependant, M. Roble, qui avait été chargé en mai dernier de faciliter le processus électoral, a répliqué au principal occupant de la Villa Somalia, accusant son patron d’avoir fait une déclaration « destinée à perturber intentionnellement les élections nationales ».

Dans une déclaration faite dimanche à l’Agence de presse africaine (APA), le Premier ministre a déclaré que Farmajo était le frein à l’accélération du processus électoral.

Et d’ajouter : « Compte tenu du moment où la déclaration du Bureau du Président a été faite, après que le Premier ministre a annoncé la tenue prochaine d’une réunion du Conseil consultatif national afin d’accélérer les élections et d’améliorer la transparence et la crédibilité du processus électoral, il est malheureusement clair que le Président est déterminé à perturber le prochain forum consultatif, ce qui témoigne de l’aspiration constante du Président à retarder davantage les élections nationales en cours pour son intérêt personnel ».

Il a déclaré que Farmajo avait passé son mandat de président à « investir malheureusement beaucoup de temps, d’énergie et de finances pour faire échouer les élections nationales et chercher à prolonger illégalement son mandat, ce qui a nui aux efforts en cours pour accélérer les élections nationales et permettre au pays d’organiser des élections pacifiques ».

M. Robe a déclaré que depuis qu’il a assumé son rôle de gestionnaire des élections, le Président Farmajo s’est avéré être un obstacle à la mise en œuvre des lignes directrices convenues pour les élections, et a utilisé des tactiques sournoises en vue de faire dérailler l’ensemble du processus.

Tout en affirmant son engagement sans faille à organiser des élections libres, équitables et ouvertes à tous, le Premier ministre a promis qu’il ne resterait pas les bras croisés si Farmajo, en tant que candidat potentiel, tentait d’exploiter le processus en sa faveur.

Foot: 3,4 milliards Fcfa alloués aux Éléphants pour la CAN 2021

Le budget de préparation et de participation des Éléphants à la CAN de football 2021, au Cameroun, s’élève à 3,43 milliards Fcfa sur un montant global de 4,23 milliards Fcfa alloué par l’Etat ivoirien pour la compétition.

L’état financier a été détaillé, lundi à Abidjan, par le directeur de la communication, de l’information et de la documentation du ministère de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive, Mme Lydie Yao, lors d’un point de presse.  

Le budget de la compétition, estimé à s’élève à 4 237 653 034 F CFA, est « entièrement financé par le chapitre 640 du budget 2022 de l’Office national des Sports (ONS) », a précisé Mme Lydie Yao.  

La « préparation et la participation de la sélection (ivoirienne à la CAN de football 2021 au Cameroun est de) 3 434 513 034 F CFA », a-t-elle indiqué, ajoutant que le budget pour le « suivi et la représentation du ministère en charge des sports est de 225 055 000 F CFA ».,

La prise en charge des officiels de l’Office National des Sports pour le suivi est e 290 085 000 F CFA, alors que la participation du Comité National de Soutien aux éléphants (CNSE) s’élève à 288 000 000 F CFA. 

« Il est important de souligner qu’il s’agit d’une prévision budgétaire et non d’une dépense. Ce budget s’exécutera au fil de la progression de nos représentants dans la compétition », a souligné Mme Lydie Yao. 

La Côte d’Ivoire s’est qualifiée pour les phases finales de la Coupe d’Afrique des Nations de Football, qui se dérouleront, du 09 Janvier au 06 Février 2022 au Cameroun.

La préparation de l’équipe nationale est prévue à Djeddah en Arabie Saoudite du 27 décembre 2021 au 06 janvier 2022.

La délégation officielle Ivoirienne à cette Coupe d’Afrique des nations est constituée de 150 personnes. Elle sera conduite par le Ministre de la Promotion des Sports et du Développement de l’Economie Sportive. 

Il est prévu une délégation sportive de 49 personnes (28 joueurs,15 encadreurs, 6 membres du comité de normalisation de la FIF); une délégation ONS/DGS de 17 personnes; une délégation COCAN de 24 personnes; une délégation CNSE de 50 personnes et une délégation du ministère de 10 personnes.,

Ce budget vise à « doter notre sélection nationale de tous les appuis et moyens financiers devant concourir à un bon niveau de performance de nos représentants et à la victoire finale le 6 février 2022 », a-t-elle soutenu.

L’Etat de Côte d’Ivoire, en finançant la préparation physique, technique, médicale, etc… des joueurs et des encadreurs ainsi que leur motivation par des primes conséquentes d’étape, joue sa partition sans lésiner sur aucun moyen.

« Cependant, ces primes, même si elles sont importantes, seront insuffisantes pour ramener la coupe en Côte d’Ivoire si le soutien des Ivoiriens venait à faire défaut aux Eléphants, car il s’agit d’une compétition et le rôle des supporters n’est pas à négliger », a-t-elle dit. 

« Il faut donc une unité totale, un bloc national solide autour d’eux afin de créer une atmosphère de sérénité et une ambiance de soutien rassemblé tout au long de leur parcours quoi qu’il arrive. Nous devons demeurer unis et solidaires », a-t-elle lancé.

La Côte d’Ivoire a été retenue pour abriter la Coupe d’Afrique des Nations de football de 2021 (CAN 2021) après celle de 1984. Cette attribution de cet évènement sportif continental a été reportée pour 2023.  

L’ambassadeur de l’Arabie Saoudite aux côtés des enfants de l’orphelinat de Bingerville

L’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République de Côte d’Ivoire, M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie, était aux côtés des enfants de l’orphelinat de Bingerville, à l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une cérémonie de distribution de cadeaux du nouvel an grégorien, 2022.

M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie s’est dit « honoré et heureux de faire partie des participants à la cérémonie de distribution des cadeaux du nouvel an 2022, pour les enfants de l’orphelinat de Bingerville, sous le parrainage de l’Association paix et unité en Afrique ». 

Pour le diplomate saoudien, « la charité fait partie de la religion islamique ». De ce fait, « un musulman offre bonté et aide à toutes personnes en besoin, qu’elles soient proches ou lointaines, musulmans ou non musulmans ». 

L’islam exhorte toujours les musulmans à payer l’aumône et à collecter des dons pour tous ceux qui en ont besoin, c’est pourquoi le gouvernement du Royaume d’Arabie saoudite, sous le leadership du serviteur des deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud et le Prince Héritier Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, s’y attèle. 

Dans cet élan, le Royaume d’Arabie Saoudite apporte soutien et appui aux individus et aux pays frères sur la base de sa conviction et de sa vision en tant que membre actif de la communauté internationale et en tant que cœur battant du monde islamique.

Son aide a inclu de nombreux pays en voie de développement et ses ponts caritatifs sont toujours étendus par des dons humanitaires continus, a fait savoir l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République de Côte d’Ivoire, M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie. 

Partant du rôle humanitaire et pionnier du Royaume auprès de la communauté internationale à travers le monde et sentant l’importance de ce rôle influent dans l’atténuation des souffrances humaines pour mener une vie digne, le Royaume a pris l’initiative de créer le Centre Roi Salman pour les secours et l’Action Humanitaire, pour être un centre international dédié aux secours et aux actions humanitaires.

Le centre s’appuie dans son travail sur les principes des nobles objectifs humanitaires basés sur l’aide aux nécessiteux et le soulagement des affligés partout dans le monde. En outre, le gouvernement du Royaume a créé le Fonds saoudien pour le développement pour devenir le principal canal par lequel le gouvernement saoudien présente son aide au développement. 

A travers la Ligue Islamique Mondiale, le Royaume d’Arabie Saoudite vise à clarifier la vérité de la religion islamique, qui appelle à la modération et rejette l’extrémisme et combat le terrorisme sous toutes ses formes, a-t-il poursuivi. 

Le diplomate saoudien a souhaité à tous une nouvelle année pleine de bonté, de réconfort, de paix et de stabilité, et que le monde se débarrasse de l’épidémie de Coronavirus et de ses variantes, avec la solidarité, la coopération et les mesures barrières pour empêcher sa propagation.