Le Sénégal dans l’ère des transports de masse

Le président Macky Sall lance, ce lundi 27 décembre, l’exploitation commerciale du Train express régional (Ter) censé transporter chaque jour pas moins de 115.000 voyageurs dans sa première phase.C’est un grand jour pour le Sénégal. Jamais depuis son indépendance, le pays n’avait mené à terme un projet ferroviaire. Pour le chef de l’Etat Macky Sall, le Train express régional (Ter) « porte l’ambition de progrès, de bien-être et de modernité ».

Le Ter, arrimé sur les rails du Plan Sénégal Emergent (PSE), est « le fruit d’un montage financier innovant sur la base d’un crédit à taux concessionnel de 2 % étalé sur 25 ans », indique un dossier de presse reçu à APA.

Son coût est estimé à 780 milliards F CFA hors taxes dont 76 milliards pour la libération des emprises et 10 milliards d’accompagnement pour les projets sociaux. La Banque islamique de développement (Bid, 197 milliards F CFA), la Banque africaine de développement (Bad, 120 milliards F CFA), France Total (196,6 milliards F CFA), l’Agence française de Développement (AFD, 65 milliards F CFA), le Trésor public (53,6 milliards F CFA), l’appui budgétaire (65 milliards F CFA), la Banque publique d’investissement (Bpifrance, 13 milliards F CFA) ont participé au projet dont le financement a été complété par l’Etat du Sénégal.

Train bimodal

Le Train express régional fonctionne à l’électricité et à la thermique. Circulant sur deux voies standards et une voie métrique de 36 kilomètres pour chacune, « il est doté d’une vitesse de 160 kilomètres par heure ».

Au total, quatorze localités seront desservies entre la Gare de Dakar et celle de Diamniadio pour un trajet de 45 minutes. Les tarifs sont fixés à 500 F CFA (Dakar-Thiaroye), 1000 F CFA (Dakar-Rufisque), 1500 F CFA (Dakar-Diamniadio) et 2500 F CFA pour la première classe. Sept jours sur sept, un train de quatre wagons, pour une capacité maximale de 565 passagers, s’ébranlera toutes les 20 minutes de 5 heures du matin à 22 heures.

Tous les voyageurs bénéficieront d’une climatisation, à quoi s’ajoute le Wifi, des tablettes de pose d’ordinateur, des liseuses et prises de 220 volts pour les voyageurs de la première classe. Dans la deuxième phase du Ter, 19 kilomètres de voies supplémentaires seront construites pour relier Diamniadio à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) en fin 2023. À terme, le train sifflera également à Mbour et Thiès (Ouest).

Impact local

Les quinze rames du Train express régional sont sorties des usines du groupe français Alstom. Durant les travaux de ce méga projet, démarré il y a cinq ans, « 8500 Sénégalais ont travaillé dans la phase de construction du tracé et 2000 employés indirects pour les services annexes et hors trafic ».

L’Etat a contracté avec des sociétés sénégalaises et plusieurs Petites et Moyennes Entreprises locales sont intervenues notamment dans le cadre de sous-traitances et de la fourniture de matériaux et leur transport. Une sélection rigoureuse, consécutive à une mise en compétition de 68.500 curriculum-vitae, a permis de recruter 1000 employés directs pour l’exploitation du Ter, d’après le gouvernement.

Toutes les infrastructures du Ter appartiennent à l’Etat du Sénégal qui a confié la gestion à la Société nationale de gestion du patrimoine du Train express régional (Senter). Celle-ci a sous-traité l’exploitation et la maintenance à la Société d’exploitation du Ter (Seter). Ce contrat couvre « une durée permettant un transfert effectif de compétences », renseigne le document. L’Etat sénégalais est actionnaire à 34 % au capital de la Seter et à 100 % dans celui de la Senter.

Désengorger Dakar

La capitale concentre, sur 0,3 % du territoire national, le cinquième des 17 millions de Sénégalais et la quasi-totalité des activités économiques du pays. À Dakar, selon une récente étude rapportée par le Bureau d’information gouvernementale (Big), « les embouteillages coûtent annuellement à la ville 99,7 milliards CFA, soit 152 millions d’euros ».

De l’avis du chef de l’Etat, Macky Sall, les Sénégalais « méritent de voyager dans le confort et la sécurité, en maitrisant leur temps avec un système de transport de masse répondant aux meilleurs standards internationaux ».

Le Ter, « premier du genre en Afrique de l’Ouest », va créer selon le successeur d’Abdoulaye Wade « de nouvelles activités génératrices de revenus dans les haltes et les gares et renforcer la vocation des pôles de développement comme Diamniadio, la zone économique de Diass, le nouvel Aéroport International Blaise Diagne et les localités environnantes ».

Covid au Zimbabwe : restrictions dans les lieux de culte

Le gouvernement, dans le cadre de ses efforts de lutte contre la propagation de la Covid-19, interdit les rassemblements religieux pour le Nouvel An.Au Zimbabwe, un couvre-feu est actuellement en vigueur de 21 heures à 6 heures. Histoire de briser la chaîne de contamination de la Covid-19. Conséquence, pas de prières nocturnes à l’occasion du Nouvel An. « Les églises doivent se conformer » à cette mesure, a déclaré Paul Nyathi, le porte-parole de la police.

M. Nyathi, dans un communiqué publié ce lundi, a invité ses compatriotes à « limiter leurs déplacements » dans la journée et à « rester à la maison » durant le couvre-feu. « Toute personne qui le viole risque d’être arrêtée », a-t-il prévenu.

Depuis fin novembre, le Zimbabwe connaît une recrudescence des infections en raison du variant Omicron découvert en Afrique australe.

Décès de Desmond Tutu : le monde pleure l’icône de la lutte anti-apartheid

De Macky Sall à Barack Obama en passant par Emmanuel Macron, les dirigeants du monde entier saluent la mémoire de l’ancien archevêque anglican.Desmond Tutu, le dernier visage de la lutte anti-apartheid, est mort dimanche dernier au Cap à l’âge de 90 ans. Avec Nelson Mandela, le religieux a joué un rôle prépondérant dans l’abolition de la ségrégation raciale en Afrique du Sud.

Pour « The Arch », surnom du défunt, « rester neutre face à l’injustice, c’est choisir le camp de l’oppresseur ». Desmond Tutu considérait l’apartheid comme « le système le plus vicieux inventé par l’homme depuis le nazisme ».

Son opposition à ce régime lui a valu le Prix Nobel de la paix en 1984. Président de la Commission vérité et réconciliation, Desmond Tutu, à qui l’on doit l’expression « nation arc-en-ciel » qui désigne son pays, a prôné l’amnistie pour une Afrique du Sud réconciliée avec elle-même.

Toutes choses qui font dire à Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), que l’archevêque était « un véritable apôtre de la paix convaincu du pouvoir de la réconciliation par la justice réparatrice ».

De son côté, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a magnifié « son combat historique contre l’apartheid et sa contribution à la réconciliation nationale ». Desmond Tutu (1931-2021) « nous a enseigné que la haine, le tribalisme et la division n’avaient pas leur place dans nos pays d’Afrique », soutient Ali Bongo Ondimba, le président du Gabon.

À en croire Emmanuel Macron, le président de la République française, le combat du natif de Klerksdorp « pour la fin de l’apartheid et la réconciliation sud-africaine restera dans nos mémoires ».

Son homologue béninois, Patrice Talon, abonde dans le même sens : Desmond Tutu, « un nom à jamais gravé dans l’histoire » car « son action inspirera des générations et résistera à l’usure du temps ».

Enfin, Barack Obama, ancien président des Etats-Unis, affirme que l’archevêque était pour lui et pour tant d’autres « un mentor, un ami et une boussole morale ». La mort de Desmond Tutu survient plus d’un mois après celle de Frederik Willem de Klerk, le dernier président blanc de l’Afrique du Sud.

La presse sénégalaise roule sur le Ter

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font la part belle au lancement du Train express régional (Ter) reliant Dakar à Diamniadio.Le Soleil informe que « ce lundi 27 décembre marque le début de l’exploitation du Train express régional (Ter) ». Dans le quotidien national, une citoyenne déclare que « l’arrivée du Ter est une bonne chose (car) quitter la banlieue pour le centre-ville est très compliqué surtout en début de semaine ».

« Le Ter (sera) enfin sur les rails » après « mille et un reports de sa mise en service », s’exclame Vox Populi. Ce journal renseigne que « pour la première phase (de l’exploitation), le Ter pourra transporter chaque jour pas moins de 115.000 voyageurs. Il y aura un train toutes les 20 minutes de 5 heures du matin à 22 heures ».

Sud Quotidien explique, pour sa part, que le « coût officiel (du Ter) est de 780 milliards F CFA hors taxes dont 76 milliards pour la libération des emprises et 10 milliards pour les projets sociaux ».  Ce journal indique que les voyageurs « devront débourser entre 500 et 2500 F CFA selon la destination et la classe ».

De l’avis de WalfQuotidien, c’est une « revanche à vive allure » de Macky Sall parce que le projet a beaucoup été critiqué par l’opposition. D’ailleurs, note ce journal, la vidéo, dans laquelle Ousmane Sonko disait que le Ter ne roulera jamais, est devenue virale.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien annonce que la coalition Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) « impose sa loi » en rejetant la proposition de loi pour la criminalisation de l’homosexualité. Celle-ci, rappelle ce journal, a été déposée la semaine dernière par une dizaine de députés.

Aymérou Gningue, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, considère que « la loi en vigueur est sans équivoque » là où Alioune Souaré, l’un des initiateurs de la proposition de loi, estime qu’« elle ne prévoit pas le délit d’homosexualité », rapporte Le Quotidien.

En sports, Stades présente les 27 Lions qui vont défendre les couleurs du Sénégal à la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football. Il y a « 11 habitués et 16 novices prêts à conquérir l’Afrique », souligne ce quotidien.

De son côté, Record s’intéresse à la libération des joueurs avec une décision de la Fédération internationale de football association (Fifa) qui autorise les clubs européens à retenir leurs internationaux africains jusqu’au 3 janvier 2022. Résultat, « Sadio Mané, Edouard Mendy, Nampalys Mendy et Cheikhou Kouyaté ne seront pas à Dakar pour la remise du drapeau national prévue jeudi prochain », regrette ce journal.

Togo-fêtes de fin d’année : le gouvernement prend de nouvelles mesures

Le ministre d’Etat, chargé de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi, à  travers un communiqué a interdit toute célébration après 21 heures sur toute l’étendue du territoire togolais.

 

Avec la présence du nouveau variant Omicron au Togo, des mesures ont été prises afin d’éviter une grande contamination des populations. A cet effet, les réveillons se célèbreront de 18heures 30 à 21 heures.

Le Togo ayant franchi la zone rouge de la progression de la pandémie,  les populations sont appelées à plus de vigilance. Toutes les  célébrations devront se faire dans le respect des mesures édictées par le gouvernement.

Cependant, les célébrations qui se tiendront  après ces heures seront  interdites.

Togo-Corona virus : le variant Omicron fait trois nouveaux décès

Depuis le début du mois de décembre, le Togo enregistre plusieurs nouveaux cas de contamination et trois décès qui refont surface.

 

 

Les risques de contamination se répandent de nouveau dans le pays. L’arrivé du variant Omicron a déjà fait trois décès. Selon la coordination nationale de gestion de la riposte (CNGR), il représente  25% des nouveaux cas de contamination.

Le nouveau variant est à l’origine de plusieurs cas enregistrés.  Il a déjà fait depuis quelques semaines selon le site de la république togolaise Togo Officiel,  469 cas du 15 au 21 décembre, contre 117 la semaine d’avant, et 61 une semaine en arrière. Sur la période, trois nouveaux décès ont été enregistrés, alors qu’aucune perte n’avait été décomptée depuis près de deux mois.

Notons que le nouveau variant est plus contagieux que le variant Delta. Les populations sont invitées à respecter les mesures barrières.

Le Togo va réaliser 602 postes d’eau autonomes à énergie solaire

C’est un projet qui sera piloté par le ministère de l’eau, s’inscrit dans le renforcement de l’hydraulique villageoise et l’amélioration de l’accès à l’eau potable en milieu rural. 

 

Selon le site de la république togolaise Togo Officiel, ce projet va se doter pour les deux prochaines années et repartis dans les cinq régions. Au total, plus d’une trentaine de préfectures bénéficieront de ces postes, dont 185 seront construits en 2022. Un avis d’appel d’offres international a été lancé dans ce sens par le ministère, en vue de sélectionner des entreprises.

Pour rappel, l’amélioration de la desserte en eau potable sur tout le territoire, surtout en milieu rural, figure en bonne place dans la liste des projets de la nouvelle feuille de route gouvernementale.

Depuis le début de l’année, un vaste projet de construction de 400 forages dans les savanes et la Kara est en cours, tandis qu’un contrat de déploiement de 300 pompes hydrauliques manuelles au Nord a été conclu avec une entreprise spécialisée française.

 

Ouattara exprime sa « compassion » suite au décès de Desmond Tutu

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a exprimé dimanche sa « compassion » à la suite du décès de l’archevêque anglican, Desmond Tutu, icône de la lutte anti-apartheid.

« En cette circonstance, particulièrement douloureuse, je voudrais au nom du gouvernement et du peuple ivoirien ainsi qu’ à mon nom propre adresser au peuple frère d’Afrique du Sud, notre profonde compassion et notre solidarité », indique une note signée du président Alassane Ouattara.

Il a salué « la mémoire de cet homme de conviction, compagnon de Nelson Mandela qui s’est personnellement impliqué dans les activités de la Commission, dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) en Côte d’Ivoire ».  

Ses initiatives en faveur de la réconciliation des filles et des fils de l’Afrique du Sud ainsi que l’engagement pour la défense des droits de l’Homme, de façon pacifique, lui ont valu le Prix Nobel de la paix, en 1984.  

Décédé dimanche, à l’âge de 90 ans, l’ancien archevêque anglican Desmond Tutu, est une « figure de proue de lutte contre l’apartheid en vue de l’avènement d’une Afrique du Sud, libre unie et multi raciale et respectueuse des droits de l’Homme ».

Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a transmis à l’endroit de l’illustre disparu, ses sincères condoléances et l’expression de toute sa sympathie et fraternelle considération. 

Côte d’Ivoire: 213 médailles décernées au championnat des arts martiaux chinois

Deux cent treize médailles ont été attribuées à des athlètes ivoiriens, à la 13e édition de la « Coupe de Côte d’Ivoire Séniors » et du « Championnat espoir », tenue à Abidjan mi-décembre 2021, sous l’égide de la Fédération ivoirienne des arts martiaux chinois (FIAMC).

Les compétitions se sont déroulées notamment les 18 et 19 décembre 2021 au Palais des sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan. La première journée était consacrée à la Coupe de Côte d’Ivoire chez les hommes et dames âgés de 16 à 40 ans. 

Les différents tableaux de compétition indiquaient les disciplines du tao lu à mains nues, armes courtes, armes longues et de sanda. Trente clubs étaient inscrits avec 50 équipes, dont 30 équipes sanda et 20 équipes tao lu. 

Le club du lotus de cristal d’Attécoubé, a chez les dames, été déclaré vainqueur de la Coupe de Côte d’Ivoire en tao lu et le club AIWA itaidochi Abobo, dans la discipline Sanda. Chez les hommes, le vainqueur en sanda est le club Black panthers de la Zone 4 et en tao lu, le club lotus de cristal. 

La seconde journée, elle, était consacrée au championnat espoir des enfants de 4 à 15 ans, en tao lu, sanshu et sanda. La Coupe de Côte d’Ivoire est une compétition par équipe qui se fait généralement avec les séniors, dont l’âge varie de 16 à 40 ans.

Au total, plus de 415 athlètes ont pris part à ce championnat avec la participation de 70 clubs dont 10 clubs de l’intérieur et 60 clubs dans le Grand Abidjan. Les trois premiers de chaque catégorie et de chaque tableau ont été médaillés, soit 213 médailles distribuées. 

« La Coupe de Côte d’Ivoire, on a voulu l’organiser absolument, parce qu’il y a eu le championnat national, pour compléter la saison avec une coupe au niveau des séniors », a fait savoir le président de la FIAMC, Méïté Siaka.  

Il s’est félicité de ce que les jeunes ont fait « montre de dextérité » et d’une qualité de jeu, estimant qu' »il y a une évolution des combattants » et « des graines qu’on peut préparer pour le championnat d’Afrique ».

« La fédération mondiale, à cause de la Covid-19, n’a pas voulu faire le championnat du monde, cependant, au plan national, nous avons fait une bonne campagne », avec le championnat national à Kani (nord), du 30 au 31 octobre 2021, la Coupe de Côte d’Ivoire le 18 décembre et le championnat espoir le 19 décembre 2021, a déclaré M. Méïté Siaka, se disant « satisfait ».    

La 13e édition de la Coupe Côte d’Ivoire et le Championnat espoir des enfants de 4 à 15 ans, ont connu un franc succès. C’est dans une ambiance de fête que la saison 2021 de la Fédération ivoirienne des arts martiaux chinois (FIAMC) a été clôturée. 

Maroc: Baisse du taux de la détention préventive

Le taux de la détention préventive au Maroc a accusé une baisse à fin novembre 2021. Considérée comme l’une des principales causes de la surpopulation carcérale au Maroc, cette mesure, a représenté 43% de la population carcérale totale (89.814) à fin novembre, contre 45,25% à fin septembre.Ces chiffres ont été révélés, procureur général près la Cour de cassation, président du Ministère public, Moulay El Hassan Daki, qui a précisé que les efforts déployés jusqu’à présent ont permis de réduire le taux de détention préventive.

Ce taux a oscillé entre 44 et 45% tout au long de l’année 2021, a-t-il poursuivi, espérant que la réduction du taux de détention préventive puisse continuer dans un futur proche, grâce aux efforts concertés par l’ensemble des intervenants dans le domaine de la justice, notamment la justice répressive. « La propagation de la pandémie du nouveau coronavirus a eu des répercussions négatives sur le bon déroulement de la justice en général et sur la cadence de traitement des dossiers des détenus préventifs en particulier », a déclaré M. Daki, lors d’une rencontre à Tanger.

 « Cette situation exige de tous de redoubler d’efforts en rationalisant le recours à la détention préventive lors de l’engagement des poursuites, ou encore de faire montre d’efficience en termes de rendement lorsqu’il s’agit du traitement des dossiers des détenus et de l’émission de jugements ou encore l’accélération de la procédure de transfert des dossiers des détenus préventifs, objets de recours, vers une juridiction suprême », a déclaré M. Daki. L’engagement de poursuites en état d’arrestation ne doit être applicable que dans des cas exceptionnels, a-t-il relevé, insistant sur la nécessité d’offrir des arguments juridiques solides, tels que définis dans les articles 47, 73 et 74 du Code de procédure pénale.