Le Maroc et le Gabon se neutralisent et se qualifient pour les 8èmes de finale

Le Maroc et le Gabon ont fait match nul (2-2) mardi à Yaoundé (Cameroun) lors de la 3e journée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2021) de football. Les deux équipes assurent ainsi leur place en huitièmes de finale et le Maroc conserve sa première place dans le groupe C.Les Panthères ont ouvert la marque grâce à un but signé Jim Allevinah (22e), alors que les Lions de l’Atlas ont égalisé suite à un penalty provoqué et transformé par Sofiane Boufal (74e). A la 81e minute, Aaron Boupendza a redonné l’avantage aux Gabonais. Trois minutes plus tard, Achraf Hakimi a remis les pendules à l’heure d’un superbe coup franc.

Au terme de cette journée, le Maroc termine premier de ce groupe avec 7 points, devançant son adversaire du jour (5 pts). Le Maroc et le Gabon sont qualifiés pour les huitièmes de finale.

Dans l’autre match de ce groupe, les Iles Comores (3e/3 pts) ont réalisé leur première victoire en phase finale de la CAN aux dépens du Ghana (3-2). Les Black Stars ferment la marche de ce groupe (1 pt) et quittent le tournoi.

Côte d’Ivoire: la Fondation Djigui célèbre ses 20 ans le 8 février 2022

La Fondation Djigui la grande espérance célèbre le 8 février 2022 ses 20 ans d’existence, sous le parrainage de la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a annoncé mardi son directeur exécutif, Sibiri Coulibaly, face à la presse.

« Vingt ans, c’est riche d’émotions et de sensations », c’est pourquoi la Fondation veut marquer un arrêt pour « réfléchir » sur son parcours et envisager l’avenir, a justifié M. Sibiri Coulibaly, lors d’une conférence de presse.

Face aux caméras, au siège de la Fondation à Marcory Résidentiel, dans le Sud d’Abidjan, M. Sibiri Coulibaly a précisé que la cérémonie d’ouverture qui se tiendra en présence de la Première dame, sera marquée par un panel de haut niveau.

Ce panel se déroulera autour du thème « Résilience des organisations de protection des populations vulnérables dans un contexte de crises ». Ensuite, le vendredi 11 février 2022, se tiendra un dîner de reconnaissance. 

Au cours des festivités, auront lieu des témoignages de personnes ayant bénéficié de prises en charge depuis leur enfance et qui aujourd’hui ont accédé à un emploi. Et ce grâce au programme d’assistance de la Fondation.

Créée le 4 décembre 2001, la Fondation Djigui la grande espérance est une organisation non gouvernementale à caractère social qui vise essentiellement à contribuer à l’amélioration du bien-être des populations.

Selon M. Sibiri Coulibaly, elle a pour mission d’assister et de servir les personnes, les familles, les communautés en difficultés. Et, cette mission se fait par la sensibilisation, l’éducation, la formation et la mobilisation de ressources.

Depuis sa création, la Fondation a mobilisé quelque 500 millions de Fcfa pour soutenir plusieurs causes, au profit de 1,5 million de bénéficiaires directs et indirects. Pour atteindre cet objectif, elle a installé des bureaux à l’Intérieur du pays.

La Fondation Djigui a trois piliers, à savoir la foi, la solidarité et le développement. Ses programmes porte sur la santé (Vih-sida), la protection (violences basées sur le genre), la solidarité et la paix, la cohésion sociale, l’éducation et la famille.

Dans le cadre de ses prérogatives de paix, la Fondation a, en tant qu’observateur, supervisé l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, à l’issue de laquelle elle a transmis son rapport à la commission électorale. 

La Fondation Djigui la grande espérance est engagée dans toutes les questions touchant à la stabilité physique, morale des populations et de la nation. Ces festivités lui permettront de décupler ses forces pour apporter plus de bonheurs aux siens. 

Formation continue: 57 journalistes ivoiriens admis à s’inscrire à l’Université FHB

Cinquante-sept journalistes ivoiriens ont été admis à s’inscrire au Département de la communication et des arts de l’Université Houphouët-Boigny d’Abidjan, dans le cadre d’une convention entre l’établissement et l’Unjci, la faîtière de la presse ivoirienne.

La liste des journalistes retenus, pour l’année académique 2021-2022, a été remise mardi par le professeur titulaire Aghi Bahi, responsable de l’UFR de l’Information, de la communication et des arts (UFRICA), dans les locaux du CAMPC à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. 

Selon le professeur Aghi Bahi, sur 99 dossiers de journalistes reçus, 57 ont été retenus. Parmi ces 57 dossiers, deux sont proposés au doctorat, 43 pour le Master 1 et Master 2, et 12 pour la licence. 

Le vice doyen, Modeste Goran, a indiqué que ceux qui n’ont pas été retenus, notamment pour « insuffisance » au niveau du dossier, pourront s’inscrire pour l’année académique 2022-2023. Leurs dossiers ont été recalés pour n’avoir pas pu produire le duplicata du BAC. 

M. Goran a relevé que les journalistes admis à s’inscrire dans les Départements des arts et de la communication, ont jusqu’au 31 janvier 2022 pour s’inscrire. Au terme de cette étape, ils pourront suivre les cours qui se déroulement à la Maison de la presse, en présidentiel et en ligne. 

Réceptionnant la liste des journalistes retenus, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Jean-Claude Coulibaly, a souligné que « ça sera une formation adaptée » compte tenu des activités des journalistes. 

Pour lui, c’est « une chance » permettant à ces journalistes de renforcer leurs capacités et de se rendre plus compétitifs sur le marché du travail. Il a fait savoir que les frais de scolarité sont à des « tarifs préférentiels » dans le cadre de cette convention.  

« Il s’agit d’oeuvrer ensemble pour un journaliste de qualité », a déclaré le professeur titulaire Aghi Bahi, faisant observer que l’un des problèmes du milieu de la presse est la question de la formation. 

L’UFRICA est une école autonome dénommée « CERCOM (Centre d’études et de recherches en communication) » qui comprend quatre filières:  journalisme; communication pour le développement; communication politique et des organisations; publicité et marketing. 

La Convention entre l’Unjci et l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, a été signée en avril 2020 et relancée en mai 2021. Après des discussions pour sa mise en oeuvre, elle prend effet maintenant.  

Mauritanie : plusieurs ministres maliens en visite à Nouakchott

Après la Guinée, l’importante délégation ministérielle malienne est en Mauritanie où elle espère trouver une alternative aux sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).Tenter le tout pour le tout pour contourner les sanctions de la Cédéao. C’est la mission assignée aux ministres maliens des Affaires étrangères, de l’Administration territoriale, des Transports, de l’Économie et du Commerce.

En visite ce mardi à Nouakchott, la capitale mauritanienne, les émissaires du Colonel Assimi Goïta devraient être reçus par le président Mohamed Ould Ghazouani. Bamako cherche notamment à faire transiter une partie de son fret par ce pays frontalier non membre de la Cédéao.

Avant de se rendre en Mauritanie, le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, et ses collègues étaient hier à Conakry. Dans la capitale guinéenne, ils ont été reçus par les autorités de la transition.

La Guinée, également suspendue des instances de l’organisation sous régionale après le putsch militaire du 5 septembre 2021, a indiqué que ses frontières restaient ouvertes à tous les pays frères y compris le Mali. Conakry justifie sa position par le fait de n’avoir pas été associée aux décisions prises contre Bamako.

À l’issue des entretiens, Abdoulaye Diop a déclaré être porteur d’un message du colonel Assimi Goïta, au président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya. M. Diop a également salué la « solidarité qui a été réitérée à l’endroit du Mali », espérant avoir la même oreille attentive du côté de Nouakchott.

Ethiopie : la région de Somali dans une grave sécheresse

La sécheresse risque de provoquer une crise humanitaire d’envergure.La saison des pluies de cette année a enregistré moins de précipitations que d’habitude dans la région de Somali en Ethiopie. Cela a provoqué une grave sécheresse.

S’adressant aux médias locaux, hier lundi, le chef du bureau de communication de la région, Ferehan Jibril, a déclaré que bien que de nombreuses zones sont touchées par la sécheresse prolongée, Dawa étant la localité la plus touchée. La zone de Dawa partage la frontière et le centre administratif de Moyale avec la zone de Borana de l’Etat régional d’Oromia, une autre zone gravement touchée par la sécheresse. Elle est principalement habitée par des communautés pastorales et agro-pastorales.

Cette sécheresse prolongée pourrait être attribuée à des précipitations inférieures à la moyenne pendant la saison des pluies de cette année, ce qui a endommagé les pâturages et provoqué une pénurie d’eau. Les habitants de la région n’ont pas accès à l’eau potable et sont dans l’incapacité de satisfaire leurs besoins fondamentaux en raison de la perte du bétail, qui reste la principale source de revenus de nombreux habitants.

Au total, 2,5 millions de personnes sont gravement touchées par la sécheresse, qui a tué plus de 160.000 têtes de bétail depuis novembre dernier.

L’administration régionale s’efforce, comme l’a indiqué le président régional Mustafa Omar, de réduire l’impact humain dans la région. La mobilisation du soutien local pour minimiser les conséquences désastreuses est en cours.

Construction du marché de Kara : le ministre du commerce effectue une nouvelle visite

Le ministre Kodjo Adedze a tenu une réunion avec tous les acteurs impliqués dans le but de comprendre les raisons de la lenteur des travaux, alors que le bâtiment a d’ores et déjà accusé plusieurs mois de retard dans sa livraison.

 

 

Il était accompagné de Wilfrid Abiola, représentant de la Banque africaine de développement (BAD) qui finance le projet. Selon un article publié sur le site de la république togolaise Togo Officiel, le ministre a précisé que : « Il n’y a aucun souci au niveau de la trésorerie ou des liquidités mais plutôt des problèmes de coordination”, a remarqué la délégation ministérielle. “Nous avons été clairs. Les entreprises sont appelées à s’entendre, pour que les travaux puissent avancer rapidement ». 

Le journal poursuit que, des mécanismes ont d’ores et déjà été mis sur pied dans ce sens, et des réunions de suivi et de contrôle hebdomadaire se tiendront dorénavant. En marge de cette activité, Kodjo Adedze s’est également entretenu avec les commerçantes victimes de l’incendie du nouveau grand marché provisoire de la ville, le 1er janvier dernier.

Après l’évaluation du rapport des pertes, le gouvernement pourrait leur apporter un coup de pouce, a également rassuré le ministre.  Pour rappel, la reconstruction du nouveau marché de Kara a démarré en 2016, trois après l’incendie qui a ravagé l’ancienne infrastructure.  

Source: Togo Officiel

Malawi : l’ancien président de la Cour suprême nommé au tribunal du Fmi

L’ancien président de la Cour suprême du Malawi, Andrew Nyirenda, a été nommé membre du Tribunal administratif du Fonds monétaire international (Fmi), une instance judiciaire indépendante chargée de résoudre les conflits du travail entre le Fmi et les travailleurs.Nyirenda, dont la nomination pour un mandat de quatre ans prend effet ce mois-ci, devient l’un des cinq juges qui président les différends entre l’institution de Bretton Woods et les membres de son personnel.

Les quatre autres membres sont le président Nassib Ziade du Chili, Debrah Thomas-Felix (Trinité-et-Tobago), Edith Brown Weiss (Etats-Unis) et Maria Vicien Milburn (Argentine).

« C’est une autre occasion où un organisme international a accepté notre candidature pour la défense de l’Etat de droit », a déclaré Nyirenda qui était chargé du système judiciaire du Malawi lorsque les tribunaux ont ordonné une reprise des élections présidentielles contestées de 2019 en raison d’irrégularités présumées.

Cette nomination intervient quelques semaines après que Nyirenda a pris sa retraite en tant que premier juge du Malawi à la fin de décembre 2021, pour avoir atteint l’âge de la retraite fixé à 65 ans.

Le match Sénégal-Malawi en vedette dans la presse locale

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur la troisième sortie de l’équipe nationale dans la poule B, un match à enjeux face au Malawi qui veut également se qualifier en 1/8ème de la CAN 2021.L’AS évoque « le double défi des Lions », à savoir la qualification en huitième de finale de la CAN 2021 et la première place du groupe B. Pour Sud Quotidien, le défi pour le Sénégal reste « la gagne » face au Malawi cet après-midi (16h GMT).

Le Quotidien ironise avec le surnom de cette sélection d’Afrique australe et prévient les Lions : « Gare au retour de Flames ». Le Soleil recommande tout justement d’« éteindre les +Flames+ ». Optimiste pour ce match, le sélectionneur Aliou Cissé dit sentir ses « garçons prêts ». Pour le coach malawite, « nous faisons le nécessaire pour nous qualifier ».

L’Observateur note que les Lions sont « en opération lance-Flames ». Edouard Mendy retrouvera « ses cages avec le trophée The Best » de la FIFA qu’il a remporté hier, souligne le journal qui disserte sur « les potentiels adversaires en huitièmes » pour l’équipe nationale.

Face au Malawi, Stades s’attend à « un succès aux enjeux multiples » pour le Sénégal. « Nous allons faire face à une équipe motivée », fait savoir Aliou Cissé alors que son protégé Abdou Diallo dit être « totalement en confiance en défense ».

Walf Quotidien indique qu’il s’agira de « gagner et rassurer dans le jeu ».

Sur un autre sujet, le Témoin rapporte que « la Douane saisit des munitions de guerre » au cours d’une patrouille en haute mer. Les douaniers ont arraisonné un navire battant pavillon guyanais transportant des munitions de guerre d’une valeur de près de 3 milliards de FCFA, explique le journal.

Libération précise qu’il s’agit de « quatre marins ukrainiens (qui ont été) placés en garde à vue » dans cette saisie de munitions de guerre au port de Dakar. L’opération a été effectuée sur l’« Eolika », un navire battant pavillon guyanais, qui était en transit au port de Dakar, ajoute le journal.

Af’Sud : Johannesburg secouée par un séisme

Certaines parties de Johannesburg, la capitale commerciale de l’Afrique du Sud ont été secouées par un tremblement de terre de magnitude 3,3 mardi matin.Le Council for GeoScience in South Africa a confirmé avoir enregistré une secousse tellurique de magnitude 3,3 sur l’échelle de Richter, le tremblement s’étant produite vers 6h30 (04h30 GMT) dans le West Rand.

« Si nous avons des tremblements de terre au-delà d’une échelle de magnitude locale de 4, cela devrait être une source d’inquiétude car, selon nos normes, vous commencez à passer à des échelles de magnitude énormes », a déclaré Eldridge Kgaswane, le scientifique en chef du Council for Geoscience.

L’épicentre du tremblement de terre était situé entre Carletonville et Westonaria, selon le responsable. Il a déclaré que le dernier tremblement de terre a probablement été déclenché par les activités minières en cours dans la zone.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du lancement de l’initiative « Morocco Tech », les cotisations des médecins libéraux à l’AMO et le nouveau modèle de développement sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux du lancement de l’initiative de Morocco Tech, souligne qu’il s’agit d’une nouvelle marque nationale chargée de la promotion de la production digitale nationale et qui a pour ambition d’enclencher une dynamique transversale qui bénéficiera à l’ensemble des écosystèmes.

Cette marque se veut comme le « terreau » qui devrait « favoriser l’éclosion d’un écosystème digital en bonne et due forme », capable de séduire les compétences marocaines, très sollicitées sur le marché international, et dont quelque 600 profils n’hésitent pas à migrer vers d’autres cieux pour atteindre leur plein potentiel, juge l’éditorialiste.

Une mission qui s’annonce d’ores et déjà « ardue », vu la « faiblesse » des infrastructures digitales au Maroc, malgré le petit boost insufflé par la pandémie, fait-il remarquer, estimant que le label est ainsi condamné à mettre en place une réflexion pour juguler ce mouvement de migration de niche, aux impacts notables sur le développement du secteur, constate-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur les cotisations des médecins libéraux à l’AMO, écrit que le revenu forfaitaire pour servir de base au calcul des cotisations a été arrêté à l’équivalent de 4 fois le smig pour un médecin généraliste, soit environ 8.000 DH par mois, et 5,5 fois le smig pour un spécialiste, soit environ 15.000 DH par mois.

Les médecins libéraux soutiennent que les niveaux de cotisations et de revenus estimés vont les pénaliser, car inéquitables en comparaison avec d’autres professions libérales, constate le journal.

Or, pour ce qui est de l’iniquité, il s’agit là d’une donnée naturelle incontournable inhérente au principe de la solidarité qui est l’essence même de tout régime de couverture maladie et de retraites, relève-t-il, soulignant que les filets sociaux sont par définition basés sur la solidarité entre générations et entre classes de revenus.

Il se trouve en plus que les médecins, étant donné la noblesse de leur profession, sont les mieux placés pour être aux premières lignes d’une cause éminemment humaine et sociale telle que la solidarité, ajoute-t-il.

Sur un autre registre, +L’Economiste+ écrit qu’à l’heure où le pays met en branle une dynamique inédite qui nécessite l’implication, l’engagement et la vivacité de tous, « certaines situations nous renvoient hélas à nos véritables limites », dénonçant « l’irresponsabilité et du travail mal fait ou jamais achevé ».

Certes, le nouveau modèle de développement insiste sur une réorganisation innovante mettant le citoyen au centre des politiques publiques et permettant une desserte des services publics, et fait également mention d’approches de planification urbaine centrées sur la qualité du cadre de vie et sur la mixité sociale et fonctionnelle, mais pour parvenir à cette harmonie, il faudra éduquer, inculquer la beauté des choses, la fierté du travail bien fait ou encore le sens du devoir, à chacun des individus, préconise-t-il.