Economie, politique et diplomatie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le lancement de la marque « MoroccoTech », la question de l’intégrité territoriale, l’action du gouvernement, la problématique de l’inflation et les relations Maroc-Maurice, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que la ministre chargée de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, Ghita Mezzour, a annoncé le lancement de l’initiative « MoroccoTech », la marque nationale de promotion du secteur digital marocain.

« MoroccoTech » a pour ambition, d’une part de positionner le Maroc comme destination numérique de choix à l’international, d’autre part, de créer une dynamique globale qui profitera à l’ensemble des écosystèmes marocains dans leur transformation numérique. Cette initiative issue d’une démarche partenariale « public-privé », est la déclinaison d’un mouvement mobilisateur et fédérateur des différents acteurs de l’écosystème digital marocain.

+Challenge+, qui revient sur la question de l’intégrité territoriale, écrit que le Maroc, grâce à sa patience, a engrangé des points décisifs dans le processus onusien, qui écarte définitivement l’option séparatiste et le répète depuis plusieurs années.

A contrario, il soutient la proposition marocaine d’autonomie, qu’il juge crédible et apte à servir de base de négociations, relève l’éditorialiste.

La reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine, irréversible, est décisive, estime-t-il, faisant remarquer que quelles que soient les alternances à Washington, « on imagine mal les USA laisser passer un texte défavorable au Maroc, au Conseil de Sécurité ».

+La Vie Eco+, qui aborde l’action du gouvernement, souligne que l’exécutif n’a pas tardé à passer à l’acte pour le très attendu programme « Awrach », destiné à créer des emplois en urgence pour les catégories prioritaires, surtout celles qui ont été les plus impactées par la crise sanitaire.

Quand bien même il s’agirait d’emplois temporaires, ce dispositif permettra d’apporter une précieuse bouffée d’oxygène à quelque 250.000 familles qui n’ont plus de sources de revenus, relève l’hebdomadaire.

Mais ce n’est pas tout, car le gouvernement veut apparemment faire d’Awrach un dispositif tremplin en le mettant à profit pour de l’apprentissage, puisque six mois d’accompagnement seront assurés aux bénéficiaires pour leur donner des outils dans des métiers et des domaines comme les services aux familles et aux individus, ajoute-t-il.

Bien au-delà de sa fonction de dispositif d’urgence, s’il doit aider des milliers de jeunes chômeurs à s’insérer durablement dans la vie active en les faisant passer du statut de personnes en marge de la société à celui d’acteurs très utiles à la communauté, estime-t-il.

+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur la problématique de l’inflation, écrit que le pouvoir d’achat des Marocains « s’érode sensiblement » dans un contexte marqué notamment par une hausse quasi généralisée des prix.

Quoique le gouvernement ait alloué 16 milliards de DH pour soutenir le pouvoir d’achat, le ressenti des ménages est autre, d’autant que ce montant est uniquement destiné à garantir la stabilité des produits subventionnés alors que le panier de la ménagère le plus élémentaire compte au moins une quarantaine de produits de large consommation, fait savoir la publication.

Néanmoins, cette hausse des prix s’explique par la flambée des prix des produits alimentaires et produits énergétiques dans le monde, dans un contexte marqué par une poussée de la reprise économique qui a entraîné de fortes distorsions entre l’offre et la demande, explique-t-il, notant que ce phénomène est mondial.

+Assahra Al Maghribia+ fait savoir que le Maroc et la République de Maurice ont convenu d’initier une nouvelle dynamique de coopération sectorielle en invitant les ministres des deux pays à interagir en vue d’évaluer la mise en œuvre des accords précédemment signés et d’identifier conjointement les actions et projets à entreprendre dans les secteurs clé, tels que la santé, les énergies renouvelables et les technologies de l’information.

Cette volonté a été exprimée lors d’un entretien, vendredi par visioconférence, entre le ministre marocain des Affaires Étrangères, Nasser Bourita, et son homologue mauricien, Alan Ganoo. Les deux ministres se sont réjouis des relations d’amitié existant entre les deux pays, soulignant leur volonté partagée de procéder à une dynamisation de la coopération bilatérale.

La Côte d’Ivoire lance un « benchmark » pour renforcer l’éthique de son administration

L’Etat de Côte d’Ivoire, à travers les experts de la modernisation de l’administration, lance un « benchmark » (référence) local, en vue du renforcement de l’éthique et de la déontologie dans les administrations publiques.

Dans cet élan, le directeur des Systèmes de gestion et de l’appui à l’éthique (DISGAE), Antoine Bessin et ses équipes ont visité l’Observatoire de l’éthique et de la déontologie (OED) du Trésor public et la Direction générale du guichet unique de l’automobile (DGGUA) sise à Vridi, à Port-Bouët.  

Ces deux missions, qui se se déroulées respectivement le 11 et le 13 janvier 2022, ont été initiées sur instruction du Secrétaire d’État Brice Kouassi, et s’inscrivent dans le cadre d’un benchmark local.

Ce « benchmark » local vise notamment à élaborer une stratégie d’accompagnement du changement, de promotion de l’éthique et de la déontologie au sein des administrations publiques ivoiriennes. 

La première visite avait pour facilitateur M. N’Guessan Koffi, le coordinateur de l’OED qui a présenté le Code d’éthique et de déontologie du Trésor public, une matrice conçue par l’OED pour encadrer le travail des agents et qui sert de base de promotions, récompenses et sanctions.  

Au cours de cette rencontre, les échanges ont permis aux équipes de l’OED de répondre aux préoccupations de la DISGAE relativement à la certification, aux résultats de l’application du Code et à la gestion des résistances au changement. 

La seconde mission, elle, avait pour destination le Bureau d’Immatriculation des Véhicules Automobiles (BIVA). Ici, la délégation de la DISGAE était conduite par M. Amani Olivier Yao, sous-directeur chargé de la conduite du Changement, de la promotion de l’éthique et de la déontologie. 

Son interlocuteur était M. Lambert Konan du BIVA. Les échanges ont essentiellement porté sur le système de dématérialisation mis en place par la Direction Générale du Guichet Unique de l’automobile (DGGUA) afin d’accélérer et de fluidifier le service offert aux usagers.  

Les avantages de ce système digital dans le nouveau processus d’importation des véhicules ont été présentés. Par ailleurs, les représentants du BIVA ont souhaité que les experts de la modernisation les accompagnent dans la mise sur pied d’un Comité interne d’Ethique et de Déontologie. 

Les dirigeants de la structure comptent également accentuer la dématérialisation de leurs procédures afin de répondre aux demandes de plus en plus croissantes des services proposés aux usagers. 

Neufs administrations publiques devraient être visitées par la DISGAE dans son « benchmark » en vue d’élaborer une stratégie efficace de promotion de l’éthique et de la déontologie dans les administrations publiques en s’inspirant des réussites et des besoins locaux.

Les Patrons en concert au Zénith de Paris le 10 septembre 2022

Le groupe « Zouglou » Les Patrons, se lance à l’assaut du Zénith, une mythique salle de spectacle à Paris, où Éric et Clemso, deux jeunes ivoiriens, donneront un concert le 10 septembre 2022.

Cet événement, arrêté avec le staff managérial du groupe, intervient dans la célébration de leur 20 ans de carrière musicale. Ce concert en Europe qui intervient également dans un contexte de la pandémie de Covid-19, dénote d’un engagement de relance de leur projet.

Depuis le 2 octobre 2021, le groupe de musique a signé avec un promoteur dans l’arène du showbiz, « pour toute l’année 2022 ». Le 5 février, débute le premier concert dans un prestigieux hôtel d’Abidjan. 

Après cette étape, Les Patrons communieront avec leurs fans le 12 février au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, avant d’effectuer une « tournée nationale » à l’Intérieur de la Côte d’Ivoire. 

Nguessan Kouakou Clément « Clemso » a dit que c’est une fierté pour lui. Le groupe a maintes fois joué au Palais de la culture, en bordure de la lagune Ebrié, mais au Zénith du Paris, c’est un autre challenge.

Pour sa part, Yahou Corneille Éric dit « Éric », s’est réjoui de cette expérience qui hisse, à l’extérieur, la musique ivoirienne. Rempli d’émotions, il a remercié Dieu qui « trace l’histoire des Patrons » dans cette aventure musicale.    

La marraine des différents concerts du groupe Les Patrons, en Côte d’Ivoire, est la ministre ivoirienne de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, Mme Arlette Badou Nguessan Kouamé. 

La Can 2021 éclipse la politique dans la presse sénégalaise

Le match nul (0-0) du Sénégal face à la République de Guinée, hier vendredi, lors de la 2e journée du groupe B de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2021), inquiète les quotidiens sénégalais de ce samedi. »Can Cameroun 2021-Sénégal-Guinée  (0-0) : Un match sans éclat », titre Le Soleil, qui donne la parole au coach des Lions, Aliou Cissé qui reconnait : « Nous avons manqué d’impact en première période ».

De son côté, Kaba Diawara, coach du Sily national affirme que « mes garçons ont bien répondu ».

« Sénégal-Guinée : Encore un tendre rugissement des Lions », commente Walf Quotidien, là où L’Observateur note que « sans nul doute qu’il y a problème », poussant Aliou Cissé à dire que « nous vivons des moments difficiles ».

« Can Cameroun 2021 Sénégal-Guinée-Le Sily tient en échec les Lions », rapporte Sud Quotidien à côté de L’As qui voit « des Lions sans âme face au Sily ».

Pour Les Échos, « tenus en échec par la Guinée, les Lions l’ont échappé belle ». Nos confrères parlent d’une première mi-temps nulle et d’un réveil tardif en deuxième mi-temps.

« Des Lions sans griffes face au Sily », renchérit Vox Populi, dans lequel journal, Aliou Cissé confie qu’à la dernière minute, la composition de l’équipe a été changée.

Pendant ce temps, Source A s’exclame : « Honte aux Lions-pacotille ! »

« Le Sénégal se met en danger », constate L’Info, faisant dire à EnQuête que « le doute persiste ».

Le Quotidien consacre sa Une aux réticences vaccinales face à la Covid-19 et indique que « Macky en a sa dose ». Selon le journal, le Sénégal possède un stock de 5 millions de doses en souffrance et ne veut plus acheter de nouvelles doses.

Traitant des discours des candidats aux élections locales du 23 janvier 2022, L’Observateur diagnostique le mal de la violence verbale.

« Mairie de Dakar : Un goût d’inachevé-Pape Diop tend la main aux Dakarois », titre Le Mandat.

Le Maroc et Burkina Faso déterminés à renforcer davantage leur coopération multidimensionnelle

Le ministre marocain des Affaires étrangères, a eu, vendredi, un entretien téléphonique avec la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Mme Hadizatou Rosine Sori-Coulibaly.Au cours de cet entretien, les deux ministres se sont félicités de l’excellence des liens de fraternité, de solidarité et de coopération entre le Maroc et le Burkina Faso et qui se sont consolidés conformément aux Hautes Orientations du Roi Mohammed VI et du président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.

A cette occasion, les deux ministres ont renouvelé la ferme détermination commune à renforcer davantage les liens d’amitié et de coopération multidimensionnelle dans divers secteurs d’intérêt commun sur les plans bilatéral, régional et international.

Ils ont également convenu d’étendre leur collaboration à de nouveaux domaines de coopération, notamment les volets économique, scientifique, technique et culturel, ainsi qu’en matière de sécurité, de défense et de lutte contre le terrorisme et le radicalisme, pour le bénéfice mutuel des deux pays.

CAN-2021: Le Maroc bat les Comores (2-0) et se qualifie pour les huitièmes

L’équipe marocaine de football s’est imposée face à son homologue u Comores (2-0), vendredi au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, en match comptant pour la 2è journée du groupe C de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, qui se tient au Cameroun.Le Maroc a débloqué le compteur à la 16e minute, sur un tir à bout portant du milieu offensif du Standard de Liège Selim Amallah. L’attaquant Zakaria Aboukhlal a scellé l’addition à la 89e minute de jeu, suite à un service du même Amallah.

Le score aurait pu être beaucoup plus sévère si Ayoub El Kaâbi et compagnie s’étaient armés d’un minimum d’efficacité. En effet, les Marocains ont tiré à 19 reprises vers la cage adverse, avec 9 tirs cadrés, mais les attaquants marocains ont beaucoup pêché au niveau de la finition.

Youssef Ennesyri ratait même un penalty à la 81e minute. Au final, le Maroc réussissait l’essentiel et validait sa qualification pour le second tour, portant son total de points à 6 en tête du groupe C. Les Lions de l’Atlas devraient défendre leur première place mardi prochain, en croisant le fer avec le Gabon.

Sahel : une décennie marquée par une hausse des réfugiés

Le nombre des personnes déracinées a été multiplié par dix depuis 2013, passant de 217.000 à un niveau alarmant de 2,1 millions fin 2021, affirme l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.Ces dernières années, la situation sécuritaire s’est lamentablement détériorée au Sahel. Elle a contraint de nombreuses personnes à fuir leurs foyers. Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés  (HCR), le nombre de réfugiés dans les pays du Sahel central, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, s’élève désormais à 410.000. La majorité des réfugiés de la région ont fui les violences au Mali, théâtre d’un conflit qui a débuté en janvier 2012.

En 2021, soutient l’organisme onusien, une recrudescence d’attaques violentes dans toute la région a entraîné le déplacement de près de 500.000 personnes. Cela sans compter les chiffres du mois de décembre 2021 qui ne sont pas encore connus.

D’après le HCR, citant des estimations de ses partenaires, les groupes armés auraient mené plus de 800 attaques meurtrières l’année dernière. Ces violences ont entraîné le déracinement de quelque 450.000 personnes dans leur pays et forcé 36.000 autres à fuir dans un pays voisin.

Rien qu’au Burkina Faso, informe-t-il, le nombre total de déplacés internes est passé à plus de 1,5 million à la fin de 2021. Six personnes déplacées sur dix dans le Sahel sont désormais des Burkinabés.

Au Niger, le nombre de personnes déplacées dans les régions de Tillabéri (sud-ouest) et Tahoua (sud-ouest) a augmenté de 53% au cours des 12 derniers mois. Au Mali voisin, plus de 400.000 personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, soit une augmentation de 30% par rapport à l’année précédente, poursuit le HCR.

Dans le même temps, la situation humanitaire au Burkina Faso, au Mali et au Niger se détériore rapidement dans un contexte de crises sur plusieurs fronts, déplore le HCR. A en croire ce dernier, l’insécurité en est le principal moteur, aggravée par l’extrême pauvreté, la pandémie de Covid-19 et l’aggravation des effets de la crise climatique. Les températures dans la région augmentent 1,5 fois plus vite que la moyenne mondiale.

Par ailleurs, le HCR signale d’autres risques comme la violence sexuelle et sexiste, le difficile accès aux personnes dans le besoin, les attaques contre les humanitaires…

Face à cette situation, le HCR appelle la communauté internationale à prendre des mesures fortes et à ne ménager aucun effort pour soutenir les pays du Sahel central en vue de rétablir la paix, la stabilité et le développement dont la région a besoin de toute urgence.

A en croire l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, plus d’un tiers de ses besoins financiers pour le Sahel central n’ont pas été satisfaits en 2021. Pour organiser une réponse efficace en 2022 au Burkina Faso, au Niger et au Mali, elle dit avoir besoin de 307 millions de dollars.

Le Sénégal continue de garder la confiance des créanciers

Dakar a levé, ce vendredi, 40 milliards de FCFA sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).La capacité du Sénégal à payer ses créances à date ne fait aucun doute auprès des investisseurs. En effet, lors de son émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor portant sur un montant de 37,5 milliards de FCFA, Dakar a reçu des soumissions de 180 milliards de FCFA, soit un taux de couverture de 479%.

A l’issue de l’opération, un montant de 40 milliards de FCFA, d’une durée de maturité de 05 ans, a été retenu avec un taux d’intérêt de 4,29%, soit le taux le plus bas de l’Union, informe le ministère des Finances et du Budget.

« Ces résultats confortent la qualité de la signature du Sénégal et l’appréciation positive des politiques publiques, par les investisseurs », s’est félicité le ministère.

Cette intervention a été réalisée avec la collaboration de l’Agence UMOA-Titres et de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Orange Côte d’Ivoire inaugure un nouveau siège d’un coût de 40 milliards Fcfa

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a procédé vendredi à l’inauguration d’un nouveau siège social d’Orange Côte d’Ivoire à la Riviera Golf, dans l’Est d’Abidjan, d’un cout d’investissement de 40 milliards de Fcfa.

Ce nouveau siège dénommé « Orange village », a été inauguré en présence de M. Stéphane Richard, le Président directeur général (PDG) du Groupe Orange, de M. Alioune N’Diaye, le directeur général d’Orange Moyen Orient et Afrique; et d’un parterre de personnalités.

M. Stéphane Richard s’est félicité de la bâtisse de ce bâtiment de 18.000 m2 qui trône face à la lagune Ebrié et qui va accueillir 900 collaborateurs répartis sur Abidjan. Il comprend entre autres, un parc des sports, des espaces verts et de multiples installations écologiques. 

Pour lui, c’est un sentiment de fierté ce nouveau siège qui constitue un symbole d’ancrage et d’engagement du groupe dans le pays. Orange Côte d’Ivoire est d’ailleurs un cluster régional composé des filiales du Burkina Faso et du Libéria. 

Le directeur général du Groupe Orange Côte d’Ivoire, Mamadou Bamba, s’est dit fier d’inaugurer avec ses collaborateurs, ce joyau architectural qui va favoriser le déploiement du numérique et accompagner la transformation digitale de l’économie ivoirienne.  

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom a salué ce projet qui, selon lui, contribuera sans nul doute à positionner davantage la Côte d’Ivoire comme leader dans le domaine de l’économie numérique et de l’innovation.

Premier employeur du secteur des Télécoms, Orange Côte d’Ivoire qui revendique plus de 15 millions de clients sur le sol ivoirien, est leader sur les principaux indicateurs de performance dans le domaine du fixe, du mobile, de l’Internet et du mobile money.  

Ethiopie : le Pam obligé de suspendre son aide humanitaire

Le Programme alimentaire mondial (Pam) des Nations unies a averti vendredi que ses opérations d’aide alimentaire vitale dans le nord de l’Ethiopie étaient sur le point de s’arrêter en raison des combats intenses qui ont bloqué le passage du carburant et de la nourriture.Selon le Pam, l’escalade du conflit dans le nord de l’Ethiopie signifie qu’aucun de ses convois n’a atteint Mekelle depuis la mi-décembre. Les stocks d’aliments enrichis en nutriments pour le traitement des enfants et des femmes souffrant de malnutrition sont désormais épuisés, et les dernières céréales, légumineuses et huiles du PAM seront distribuées la semaine prochaine.

« Nous devons maintenant choisir qui aura faim pour éviter qu’un autre ne meure de faim », a déclaré Michael Dunford, Directeur régional du Pam pour l’Afrique de l’Est, dans un communiqué transmis à APA vendredi.

« Nous avons besoin de garanties immédiates de la part de toutes les parties au conflit pour des couloirs humanitaires sûrs et sécurisés, via toutes les routes, à travers le nord de l’Ethiopie. Les fournitures humanitaires ne sont tout simplement pas acheminées au rythme et à l’échelle nécessaires. Le manque de nourriture et de carburant signifie que nous n’avons pu atteindre que 20% des personnes que nous aurions dû atteindre lors de cette dernière distribution dans le Tigré. Nous sommes au bord d’une catastrophe humanitaire », a déclaré M. Dunford.

Plus d’un an après le début du conflit dans le nord de l’Ethiopie, on estime que 9,4 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire humanitaire. Il s’agit d’une augmentation de 2,7 millions par rapport à il y a seulement quatre mois, le chiffre le plus élevé à ce jour. Dans le même temps, en raison des combats, les distributions de nourriture n’ont jamais été aussi faibles.

Le Pam prévoit de fournir une aide alimentaire à 2,1 millions de personnes dans le Tigré, 650.000 dans l’Amhara et 534.000 dans l’Afar. Le Pam a également prévenu qu’il manquerait probablement de nourriture et de produits nutritionnels pour des millions de personnes dans toute l’Ethiopie à partir du mois prochain en raison d’un manque de financement sans précédent.

L’agence humanitaire des Nations unies demande 337 millions de dollars supplémentaires pour fournir une aide alimentaire d’urgence dans le nord de l’Ethiopie et 170 millions de dollars pour venir en aide aux personnes touchées par une grave sécheresse dans la région de Somali au cours des six prochains mois.