Covid-19 : Le Maroc parmi cinq pays africains ayant atteint l’objectif mondial de vaccination (ONU)

Le Maroc figure parmi cinq pays africains seulement ayant atteint l’objectif des Nations unies consistant à vacciner 10% de la population contre le coronavirus avant fin septembre dernier et 40% avant la fin de l’année 2021.Un rapport de l’ONU sur la situation et et les perspectives de l’économie mondiale en 2022, rendu public jeudi à New York, indique que la plupart des pays en Afrique ont vacciné moins de 5% de leur population, n’atteignant pas les objectifs de vaccination de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), précisant que seuls cinq pays du continent ont réalisé cet objectif, à savoir le Maroc, le Cap vert, Maurice, les Seychelles et la Tunisie.

Selon l’OMS, les taux de vaccination restent faibles en Afrique. Seulement 102 millions de personnes, soit 7,5 % de la population, sont entièrement vaccinées. Plus de 80 % des habitants d’Afrique doivent encore recevoir une première dose de vaccin anti-Covid-19.

Décembre dernier, l’agence onusienne a fait état d’une augmentation de 83 % du nombre de nouveaux cas de Covid-19 en Afrique, alimentée par les variants Delta et Omicron.

Se référant sur une nouvelle évaluation de la pandémie qu’elle a réalisée, l’OMS a relevé que de nouvelles vagues pourraient s’accumuler, dans un contexte où le continent pourrait ne pas atteindre une couverture vaccinale de 70 % avant août 2024.

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

Maroc: le nouvel émissaire de l’ONU pour le Sahara s’entretient avec le ministre marocain des AE

Arrivé hier mercredi à Rabat, première étape de sa tournée régionale, le nouvel émissaire du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Staffan de Mistura s’est entretenu ce jeudi avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui était accompagné du Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilal.Il s’agit de sa première visite dans la région, depuis sa nomination en octobre dernier pour parvenir à une solution au différend régional sur le Sahara, qui empoisonne les relations entre Rabat et Alger.

Elle s’inscrit d’ailleurs dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 2602 du Conseil de Sécurité, adoptée le 29 octobre 2021, dans laquelle l’instance exécutive de l’ONU réitère son appel aux parties à poursuivre leur engagement dans le processus des tables rondes, dans un esprit de réalisme et de compromis, pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable, et basée sur le compromis.

Lors de ces entretiens, les responsables marocains ont réitéré les fondamentaux de la position marocaine telle que rappelée dans les discours Roi Mohammed VI à l’occasion des 45ème et 46ème anniversaires de la Marche Verte.

En effet, le Souverain avait réaffirmé l’attachement du Maroc à la reprise du processus politique conduit sous l’égide exclusive de l’ONU pour parvenir à une solution politique sur la base de l’initiative marocaine d’Autonomie, dans le cadre du processus des tables rondes, en présence des quatre participants.

Mais la tâche ne sera pas facile pour le nouvel émissaire qui ira, après cette rencontre avec Bourita, à la rencontre des séparatistes du Front Polisario puis à Alger et à Nouakchott. En effet, l’Algérie, considérée par Rabat comme partie prenante à ce différend régional, refuse une reprise de négociations sous formes de tables rondes. Alger avait informé, en octobre dernier, le Conseil de sécurité de son opposition au format de tables rondes en le qualifiant de  » contreproductif ».

Côte d’Ivoire: une application traçant l’historique des véhicules

Expert en business intelligence et Big data, l’Ivoirien Sionfongo Koné (44 ans), s’installe à Abidjan, après plusieurs années à l’extérieur, et pour contribuer au développement de son pays, conçoit une application web traçant l’historique des véhicules.

Certifié en Big data and Hadoop developer College bois-de-Boulogne Montréal, au Canada, Sionfongo travaille sur des projets mettant en synergie des flux d’informations sur la traçabilité des véhicules. 

L’idée lui vient suite à un constat d’usage de tracer le parcours des véhicules de proches après de graves accidents et se rend compte de grosses défaillances. Devant des journalistes à Abidjan, jeudi, il clame que des engins ont « des problèmes que l’usager ne sait pas ». 

« On a décidé alors de mettre en place cet outil pour aider tous les acteurs autour du véhicule, les  acheteurs, les revendeurs, les assureurs et l’Etat pour que tout le monde puisse avoir l’information sur un véhicule en temps réel, l’information claire, intègre et sincère », a-t-il dit. 

Cette application dénommée « Vehistoric » ressort un rapport sur « les incidents, les réparations sur un véhicule depuis sa sortie d’usine jusqu’à l’instant », a-t-il relevé, ajoutant qu' »on peut aussi avoir des rapports de vols déclarés, des retenues gouvernementales ou communales ». 

Il a fait observer qu' »il y a des véhicules qui sont importés et qui ont subi de la grêle ou des incendies, et qui ont été achetés, retapés et retrouvés sur des voies ivoiriennes, africaines et qui peuvent poser un problème de sécurité ». 

Vehistoric se veut une application permettant de résoudre un problème existentiel que la plupart des usagers de la route vivent à savoir l’information erronée, voire falsifiée sur les véhicules usagés. 

L’application via sa plateforme offre également aux autorités en charge du suivi des véhicules et les compagnies d’assurance la possibilité de vérifier les interventions et sinistres sur le véhicule qu’ils désirent inspecter ou assurer via un rapport unique.  

L’Afrique du Sud va lancer des nano-satellites

La Nation arc-en ciel veut surveiller les navires en temps quasi réel pour soutenir la préservation de son domaine maritime.Trois nano-satellites sud-africains, les premiers entièrement développés sur le continent africain, seront lancés depuis Cap Canaveral aux Etats-Unis ce jeudi. Ils font partie de la constellation de satellites de surveillance du domaine maritime du ministère des Sciences et de l’Innovation.

A terme, la constellation comprendra neuf satellites qui « vont détecter, identifier et surveiller les navires en temps quasi réel afin de soutenir la préservation du domaine maritime sud-africain », a expliqué le ministre de l’Enseignement supérieur, des Sciences et de l’Innovation, Blade Nzimande.

Il a décrit le lancement du satellite de la constellation comme une étape importante pour le pays.

« Ce lancement va consolider la position de l’Afrique du Sud en tant que leader africain du développement de petits satellites et aidera le pays à s’emparer d’une part importante d’un marché de niche dans la chaîne de valeur mondiale des satellites, qui connaît une croissance rapide », a poursuivi le ministre.

A son avis, bien que l’Afrique du Sud fasse des progrès dans l’industrie spatiale, des compétences spécialisées sont nécessaires pour lui permettre d’atteindre de plus hauts sommets.

A cet égard, son ministère a mis sur pied un programme de développement du capital humain basé à l’université de technologie de la péninsule du Cap. Il s’agit du programme Cube Satellite (CubeSat) qui vise à remédier au manque de professionnels et de compétences dans l’industrie spatiale.

« Dans le cadre de ce programme, les étudiants sont formés aux principes d’ingénierie en utilisant les CubeSats comme outils de formation. Les CubeSats sont construits selon les mêmes principes d’ingénierie que n’importe quel autre satellite, d’où l’acquisition de compétences hautement spécialisées et avancées grâce à ce programme », a conclu le ministre.

Décès de l’ex-ministre ivoirien de l’Education nationale Lambert Amon-Tanoh

L’ex-ministre ivoirien de l’Education nationale Lambert Amon-Tanoh est décédé, jeudi, à l’âge de 96 ans.

L’information est confirmée par plusieurs sources concordantes dans la capitale économique ivoirienne. 

Ministre de l’Education nationale de 1963-1970 sous Félix Houphouët-Boigny, le premier président de la Côte d’Ivoire indépendante, Lambert Amon-Tanoh  est le père du nouveau Secrétaire exécutif du Conseil de l’entente, Marcel Amon-Tanoh.  

L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent à nombre de sujets notamment programme Awrach dont l’objectif est de créer 250.000 emplois directs, l’économie nationale, les enjeux de l’investissement au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a lancé mercredi le programme Awrach dont l’objectif est de créer 250.000 emplois directs dans des chantiers temporaires, au cours des années 2022 et 2023.

Ce programme se décline en deux volets. Le premier regroupe les chantiers globaux temporaires activés progressivement au cours de l’année 2022, avec la fin d’année comme perspective pour atteindre les objectifs fixés. A ce titre, il est question de répondre aux besoins des citoyens en matière d’infrastructures et de mettre en oeuvre des travaux et activités à caractère temporaire qui s’inscrivent dans le cadre de l’utilité publique et le développement durable. Ce volet s’adresse à environ 80% du nombre total des bénéficiaires du programme.

Le second volet s’articule autour des ateliers d’appui à l’intégration durable au niveau national et est destiné aux 20% bénéficiaires restant. L’objectif est de renforcer les services qui connaissent un certain déficit au niveau de certaines régions, notamment l’alphabétisation, l’enseignement primaire ou encore la prise en charge des personnes âgées.

Pour le lancement du programme Awrach en 2022, le gouvernement a mobilisé une enveloppe de 2,25 milliards DH (1 euro = 10,54 DH).

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’économie nationale, écrit que le Maroc est déjà engagé dans un processus de réformes et un sprint où il devra diversifier ses sources de croissance, créer de la richesse et mieux la répartir.

Certes il compte des avantages comparatifs importants notamment en matière d’infrastructures, de stabilité macroéconomique et d’un solide système financier, mais le revers de la médaille, ce sont encore les lacunes sur le capital humain, l’accès aux technologies ou le fonctionnement du marché du travail, déplore le quotidien.

Cette année s’annonce cruciale et mérite une mobilisation générale tant elle engage des efforts supplémentaires sur tous les fronts, estime-t-il, soulignant qu »ouvrir et soigner l’économie et tous ses satellites, c’est augmenter l’égalité des chances et donc forcément c’est de la compétitivité et de l’innovation ». +L’Opinion+, qui revient sur les enjeux de l’investissement au Maroc, souligne qu’en l’espace de deux décennies, le Royaume a franchi des pas de géant dans l’amélioration de l’environnement des affaires et particulièrement en termes d’investissements consentis, notant que le taux d’investissement au Maroc équivaut à 30% du PIB, alors que la moyenne mondiale s’établit à 20%.

Toutefois, la stratégie adoptée par le Royaume devrait faire passer la part du privé à deux tiers de l’investissement total en 2035 et adopter une répartition territoriale juste de ces investissements de manière à assurer une équité territoriale, relève l’éditorialiste.

Autre objectif de taille : arrimer les futurs bassins industriels aux nouveaux secteurs à forte valeur ajoutée, à l’image du renouvelable et des technologies de l’information, ajoute-t-il.

Pour concrétiser les objectifs, il souligne la nécessité de faire une rupture avec le mode de fonctionnement en silo, en mettant en place de réelles synergies entre les opérateurs économiques, les universités et les centres de formation professionnelle.

La SADC prolonge le mandat de sa force militaire au Mozambique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, sigle anglais) a prolongé de trois mois le mandat de sa force militaire au Mozambique pour aider le pays à lutter les groupes jihadistes.

En juillet 2021, les pays de la SADC et le Rwanda ont déployé plus de 3.000 soldats pour aider le Mozambique à faire face à une insurrection armée dans la province septentrionale de Cabo Delgado.

Le Sommet, qui s’est déroulé le 11 janvier 2022 dans la capitale malawite Lilongwe, a examiné les progrès réalisés par la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM).

Le bloc régional a déclaré que la situation sécuritaire à Cabo Delgado s’est grandement améliorée depuis le déploiement de la SAMIM. « Le sommet a noté les bons progrès réalisés depuis le déploiement de la mission de la SADC au Mozambique et a prolongé son mandat », indique le communiqué du Sommet extraordinaire du bloc régional publié mercredi.

La mission a été initialement déployée pour trois mois mais son mandat a été prolongé en octobre 2021. « Je voudrais exprimer ma gratitude et féliciter la SAMIM pour son travail sur le terrain, ainsi que ma reconnaissance envers les États membres qui ont soutenu ce travail financièrement et dans le déploiement de personnel et d’équipement », a dit M. Ramaphosa pendant le sommet.

La SADC ne peut pas permettre au terrorisme de s’étendre à d’autres provinces du Mozambique et à la région soutient le président sud-africain. Partant de là, « il est impératif de promouvoir un esprit d’unité entre les pays membres car le terrorisme et l’extrémisme violent menacent la stabilité et le développement que la région a atteints au cours des quatre dernières décennies », poursuit Ramaphosa.

L’insurrection armée qui oppose le gouvernement mozambicain à des groupes salafistes jihdistes à Cabo Delgado a fait plus de 3.500 morts plus de 820.000 déplacés depuis octobre 2017.

Sénégal : Locales 2022, Covid-19 et CAN 2021 au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement des nombreux cas de violences notés dans la campagne des élections locales puis de la Covid-19 et son variant Omicron qui s’est invité dans l’équipe nationale qui prépare sa deuxième rencontre de la CAN 2021 demain face à la Guinée.Tribune fait un « constat amer » sur la campagne des Locales, avec les « multiples agressions » relevées en direction de ces élections prévues le 23 janvier prochain. Pour Vox Populi, ces violences électorales expriment « la campagne des sauvages ».

A Mbacké et Kaolack (centre), des militants de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) et de l’Union des centristes du Sénégal (UCS), des formations de l’opposition, se sont affrontés avec plusieurs blessés enregistrés dans les deux camps.

Face à cette série de violences, le président Macky Sall, en conseil des ministres, « appelle à la sérénité », ajoute le journal.

EnQuête fait focus sur les maires et candidats « analphabètes », dressant leurs « limites et obstacles ». Selon le journal, ils sont nombreux les maires sortants et les candidats analphabètes ou peu instruits. Parmi eux, il y a d’anciens émigrés, des entrepreneurs ou commerçants prospères, des artistes…

Candidat de la coalition présidentielle à Dakar, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr s’affiche « sans masque » dans Walf Quotidien. Même s’il est concurrencé par son camarade de parti Mame Mbaye Niang, il souligne qu’il est « le seul candidat de la majorité » et qu’il a « de loin le meilleur programme ». « Je ne vais pas me laisser distraire par les spéculations », indique-t-il.

Sur la Covid-19, L’AS note que le variant « Omicron (est) dangereux pour les non vaccinés » malgré ses symptômes moins sévères. S’entretenant avec L’Observateur, le professeur Moussa Seydi fait une « grosse alerte » sur le coronavirus et la prise abusive d’antibiotiques.

La pandémie qui s’est présentée dans la Tanière met le sélectionneur Aliou « Cissé dans la tourmente », selon L’Observateur. Le Soleil note que le milieu Gana Guèye et le latéral Fodé Ballo Touré sont « infectés ». Toutefois, le technicien sénégalais a récupéré Nampalys Mendy, Mamadou Loum Ndiaye, Saliou Ciss et Pape Matar Sarr « déclarés guéris ».

Ces derniers pourront affronter vendredi la Guinée, « un derby ouest-africain déjà bouillant », selon le quotidien sportif Stades.

Côte d’Ivoire: inscription au BTS session 2022 du 1er au 31 janvier

Les inscriptions à la session 2022 de l’examen du Brevet de Technicien Supérieur(BTS), en Côte d’Ivoire, sont ouvertes du 1er au 31 janvier 2022, annonce le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Les inscriptions pour la session 2022 de l’examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS), seront « ouvertes en ligne sur la plate-forme : www.examensbts.net du samedi 1er au lundi 31 janvier 2022 », précise le ministère dans un communiqué. 

« Les dossiers de candidature après l’inscription en ligne, sont à déposer dans les établissements pour les candidats officiels, et à la Direction des examens et des concours, à l’immeuble Daoud (ex-Osdi) au Plateau, pour les candidats libres, selon un programme qui sera diffusé ultérieurement », mentionne le communiqué. 

Le communiqué signé du  directeur des Examens et concours,  Dr Fofana Al Hassane, mentionne que « peut faire acte de candidature toute personne ayant suivi le cycle complet de formation au BTS dans une école agréée par l’Etat ».

Les conditions requises pour faire acte de candidature sont : deux années de formation après l’obtention du BAC, du Brevet de Technicien (BT) ou de tout autre diplôme équivalent.

Il est également requis trois années de formation incluant une année préparatoire, après l’échec à l’un des diplômes requis, l’année préparatoire n’étant autorisée qu’aux personnes ayant obtenu une moyenne d’au moins huit sur vingt (08/20) au BAC ou au BT. 

Par ailleurs,  il faut avoir à son compte une année de formation après l’obtention du Brevet Professionnel (BP) pour les options Assistanat de Direction et Finance comptabilité. La dernière année de scolarité ne doit en aucun cas dater de plus de trois ans.