Maroc: lancement d’un nouveau programme destiné à créer 250.000 emplois directs pour 213 millions d’euros

Créer un total de 250.000 emplois directs dans le cadre des chantiers publics temporaires. Tel est l’objectif du programme « Awrach », dont la circulaire de lancement a été signée ce mercredi par le chef du gouvernement marocain Aziz Akhannouch.Ces emplois devront être créés durant 2022 et 2023, précise un communiqué du département du chef du gouvernement. Dans le détail, le programme « Awrach » comprend deux volets, dont un volet principal relatif aux « chantiers généraux temporaires » et le deuxième concerne les chantiers visant à promouvoir l’inclusion durable à l’échelle nationale, précise le communiqué. Et d’ajouter que près de 250.000 personnes bénéficieront de ce programme tout au long de la période de sa mise en œuvre en 2022 et 2023.

Ces contrats seront conclus par des associations, des coopératives et des entreprises, à travers des candidatures et des contrats de travail, notamment en faveur des personnes ayant perdu leur travail à cause de la pandémie du Covid-19 et celles ayant des difficultés d’accéder au marché du travail, sans conditions d’éligibilité.

Le programme « Awrach », auquel le gouvernement a consacré une enveloppe budgétaire de 213 millions d’euros (2,25 milliards de dirhams) au titre de l’année 2022, s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du programme gouvernemental 2021-2026 en ce qui concerne l’accompagnement des personnes ayant perdu leur emploi et trouvent des difficultés pour accéder aux opportunités d’emploi.

L’idée est asussi de permettre aux bénéficiaires d’ateliers d’appui à l’inclusion durable d’une intégration d’une durée d’au moins de 24 mois avec un revenu au moins égal au SMIC, de bénéficier de la couverture sociale y compris les allocations familiales conformément aux lois et règlement en vigueur, d’acquérir une expérience professionnelle, relevant que l’Etat va accorder aux employeurs une subvention incitative pour stimuler l’emploi d’un montant de 142 euros (1.500) dirhams par mois pendant une durée de 18 mois pour chaque bénéficiaire.

Le Maroc et le Portugal signent un accord sur le recrutement des travailleurs marocains

Le Maroc et le Portugal ont signé, mercredi, un accord sur l’emploi et le séjour des travailleurs marocains au Portugal, qui s’inscrit dans la dynamique de modernisation des instruments de partenariat entre les deux pays.Paraphé à l’issue d’un entretien par visioconférence entre le ministre marocain des Affaires Étrangères, Nasser Bourita et son homologue portugais Augusto Santos Silva, cet accord vise à répondre de manière efficiente à la demande croissante des travailleurs marocains de bénéficier des opportunités de travail offertes au niveau du tissu économique portugais.

L’accord vise à définir les procédures d’admission et de séjour applicables à des citoyens marocains pour l’exercice d’une activité professionnelle au Portugal, et aussi à renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de la gestion des flux migratoires réguliers.

De ce fait, un certain nombre de dispositions sont stipulées par cet accord, notamment le processus de sélection et de recrutement des travailleurs, les conditions générales de travail et de formation, le regroupement familial et la sécurité sociale et l’imposition.

En vertu de cet accord, l’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC) et son homologue portugais l’IEFP seront chargées de la mise en œuvre de ses dispositions, sous la supervision des autorités gouvernementales concernées.

Deuxième du genre signé par le Portugal (le premier avec l’Inde), l’accord prévoit l’instauration d’une Commission mixte composée de représentants des autorités compétentes des deux parties (Emploi et Services consulaires) en vue d’assurer le suivi et l’échange d’informations régulières.

A noter que lors de leurs entretiens par visioconférence, Bourita et Augusto Santos Silva se sont accordés à faire de la 14ème session de la Réunion de Haut Niveau, prévue au Portugal, une occasion pour donner aux relations bilatérales une impulsion à la hauteur des ambitions partagées, à travers l’exploration de nouvelles opportunités et la création des synergies en termes de chaines de valeurs, promotion des investissements et coopération triangulaire.

Dans le domaine économique, le Maroc et le Portugal ont renforcé leurs relations par la création en novembre dernier d’un conseil d’affaires qui s’assigne pour objectif de recentrer les priorités, de consolider les acquis et d’explorer de nouvelles pistes novatrices pour un partenariat économique avancé.

Maroc: la Banque mondiale appelle à la mode en œuvre d’un programme de réformes « ambitieux »

La mise en œuvre soutenue d’un programme de réformes diversifié et ambitieux sera essentielle pour l’économie marocaine afin de parvenir à une croissance généralisée et à la création d’emplois, recommande un rapport de la Banque mondiale publié ce mercredi sur la situation économique au Maroc.Le rapport analyse les performances de croissance de l’économie marocaine au cours des dernières décennies.

 » Jusqu’à présent, l’accumulation de capital fixe a été le principal moteur de la croissance, avec des gains de productivité limités et une contribution insuffisante de la main d’œuvre malgré une situation démographique favorable », constate la Banque mondiale. 

Le rapport présente des simulations reflétant l’impact de diverses options politiques sur la croissance économique au Maroc. Selon ces simulations, la mise en œuvre soutenue d’un vaste programme de réformes, visant à fortifier le capital humain, la participation économique et la productivité des entreprises, sera cruciale pour atteindre les de croissance ambitieux fixés par le Nouveau Modèle de Développement. 

Pour l’institution financière, un tel programme favorisera le déblocage du potentiel de productivité du Maroc, et permettra aux jeunes et aux femmes d’accéder au marché du travail, en plus d’améliorer le profil de formation des travailleurs. 

Le rapport analyse également la performance de l’économie marocaine en 2021 qui a montré un taux de croissance projeté de 5,3 %. Une performance exceptionnellement forte du secteur agricole marocain, un recul temporaire de la pandémie, la relance de la demande extérieure en matière d’exportations industrielles et agricoles, ainsi que des politiques macroéconomiques favorables constituent les principaux moteurs d’une reprise marquée mais inégale après la crise de la Covid-19. 

Selon la Banque mondiale, la reprise en cours commence à inverser l’impact social de la pandémie. Le rebond cette année de la production agricole a entraîné une baisse rapide du chômage dans les zones rurales, alors que dans les zones urbaines, les indicateurs du marché du travail n’ont commencé à rebondir qu’au troisième trimestre 2021, peut-on lire dans le document. 

Après avoir culminé à environ 6,4 % en 2020, les taux de pauvreté pourraient attendre jusqu’à 2023 avant de revenir aux niveaux de 2019, et ce, malgré les effets des programmes de transferts monétaires du gouvernement initiés pendant le confinement, ajoute la Banque mondiale. 

Mais la Banque mondiale se montre moins optimiste pour l’année 2022. « Après des récoltes exceptionnelles en 2021, la production agricole devrait se contracter légèrement à l’avenir, contribuant à un ralentissement de la croissance du PIB à 3,2 % en 2022, avant une reprise progressive attendue », a-t-elle conclu.

Foot CAN 2021: la Côte d’Ivoire bat la Guinée-Équatoriale (1-0)

Les Éléphants de Côte d’Ivoire se sont imposés mercredi face à la Guinée-Équatoriale sur le score de (1-0), à leur entrée en lice à la CAN 2021 de football, à Douala, au Cameroun.

Avec cette victoire, les Eléphants prennent la tête du groupe E. Le capitaine des Éléphants, Max-Alain Gradel, recevant une passe près de la surface de réparation, tire avec énergie le balon qui échappe au portier équato-guinéen et se loge en pleine lucarne, à la 6e minute de jeu.

Les athlètes ivoiriens protégeant cet avantage, possèdent durant les trente premières minutes le ballon. Mais, au terme de la première mi-temps, la Guinée-Équatoriale apporte le danger dans le camp des pachydermes, en capitalisant les espaces qui leurs sont offerts.  

A la deuxième mi-temps, il y a toujours des failles à exploiter dans le jeu de la Côte d’Ivoire. La Guinée -Equatoriale a une grosse occasion à la 62e minute avec l’attaquant Basilio Owono, dont le shoot est arrêté par le gardien de but des Éléphants.

Dans le dernier quart d’heure, la sélection ivoirienne n’arrive pas à finaliser des occasions de but. L’équipe adverse se montre moins inquiétante dont l’opportunité aux Éléphants de conserver leur unique but jusqu’au sifflet final. 

L’Ivoirien Jean Michaël Seri a été déclaré le meilleur jouer du match. L’ex-international, Didier Drogba, qui était dans le bus des Éléphants de Côte d’Ivoire pour soutenir les pachydermes, a assisté à la rencontre.  

Côte d’Ivoire: adoption d’un décret instituant le télétravail

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un décret instituant le télétravail, notamment pour les employés régis par le Code du travail, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un décret fixant les modalités de mise en œuvre du télétravail pour les travailleurs régis par le Code du travail », a indiqué à la presse le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien. 

Ce décret, dira-t-il, intervient en application du Code du travail qui a intégré récemment la notion du télétravail, permettant au salarié d’exécuter partiellement ou entièrement son travail aux moyens des technologies de l’information, « sur la base d’un contrat avec son employeur ». 

Le texte précise en outre les conditions de travail, les modalités d’exécution du télétravail ainsi que les droits et obligations du télétravailleurs et de son employeur, « de façon à assurer la continuité du travail dans des circonstances exceptionnelles, en cas de forces majeures ». 

RCA: la Minusca déplore la prolifération des engins explosifs

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) affirme que cinq engins explosifs ont été récemment découverts sur ses véhicules et ceux des Forces armées centrafricains (Faca).A défaut de pouvoir directement affronter les forces de défense et de sécurité, les rebelles centrafricains changent d’approche. Le porte-parole de la Force de la Minusca, le major Zouhair El Kandoussi, dans un communiqué parvenu mercredi à APA, a dénoncé cette « nouvelle tactique qui n’avait pas été démontrée par les éléments du groupe 3R auparavant ». Celle-ci, axée sur le recours aux engins explosifs, vise à empêcher les Casques bleus et les Faca dans l’exécution de leur mandat, affirme-t-il.

« Deux engins explosifs découverts se trouvaient près de Babaza le 31 décembre 2021, un autre a été découvert au village de Nzakoundou le 2 janvier 2022, deux autres engins explosifs ont endommagé les véhicules de la Minusca près de Bohong les 30 et 31 décembre 2021 », a expliqué le Major El Kandoussi.

Selon ce dernier, « il est estimé que les membres du groupe 3R ont mis en place ces engins explosifs non identifiés pour cibler les véhicules à roues des Faca et les Casques bleus de la Minusca ».

Face à cette nouvelle menace, « les éléments de la Minusca anticiperont de telles tactiques dans d’éventuelles attaques du groupe 3R », a-t-il rassuré. Par ailleurs, le Major Zouhair El Kandoussi a noté « une situation sécuritaire relativement calme mais imprévisible sur l’ensemble du pays », regrettant que cette semaine à Bangui, la criminalité continue d’être une préoccupation sérieuse dans la ville.

« La Minusca continue inlassablement à œuvrer pour ramener la paix et la stabilité en République centrafricaine et les réfractaires de crimes de guerre seront traduits devant les juridictions compétentes », a-t-il averti.

Madagascar : la FAO soutient la campagne agricole

Pour mener à bien les activités champêtres, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle anglais) va apporter son assistance technique dans la mise en œuvre du projet « Mionjo », informe un communiqué parvenu mercredi à APA.Le projet « Mionjo, soutien aux moyens de subsistance résilients dans le sud de Madagascar » est une initiative financée par la Banque mondiale pour un montant de 200 millions de dollars. Le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MINAE), en est le gestionnaire.

La composante d’intervention d’urgence conditionnelle de ce programme, financée pour un montant de 10 millions de dollars, a été confiée à la FAO et ses partenaires. L’objectif principal de cette branche est de soutenir la relance agricole et de renforcer la résilience de 50.000 ménages des régions d’Androy et Anosy.

Ainsi, la FAO et le MINAE ont lancé les distributions de semences pour la campagne agricole actuelle, appelée la grande saison, et les activités de relance et de soutien à la production agricole des ménages sont en cours de mise en œuvre.

Après deux années consécutives marquées par de grandes sécheresses, la pluie devrait faire son grand retour. Pour 2022, les données météorologiques indiquent que les premières pluies utiles seront au rendez-vous à partir de la seconde décade de janvier.

La FAO et ses partenaires ont prépositionné, dès le début de décembre 2021, des semences résilientes et adaptées aux conditions agro-climatiques de la région du sud. Il s’agit de plus de 300 tonnes de semences de qualité de sorgho, de niébé et d’arachide ; 250.000 mètres linéaires de bouture de manioc et 160.000 kits de semences maraîchères, en attente du moment opportun pour lancer les distributions. Cela évitera d’éventuelles consommations ou ventes.

De plus, souligne la note, 40 tonnes supplémentaires de semences de sorgho seront distribuées suivant l’échelonnement des mises en terre et des récoltes, afin de mettre toutes les chances de réussite du côté des producteurs et productrices de la région.

D’autres intrants et matériels agricoles seront également distribués aux ménages bénéficiaires, afin de renforcer leurs capacités productives et faciliter la préparation des sols, l’irrigation, l’entretien et la récolte. Il s’agira notamment de transferts monétaires et d’actifs d’élevage et de pêche au profit des ménages les plus vulnérables.

En outre, ajoute le communiqué, les ménages ont d’ores et déjà reçu une formation sur l’agriculture intelligente face au climat (AIC) et sensible à la nutrition, réalisée à travers une approche en cascade axée sur quatre principaux thèmes: préparation et fertilisation des sols à l’aide des matières organiques; pratiques agricoles climato-résilientes (agriculture de conservation, AIC, agroforesterie); gestion des maladies et des ravageurs à travers la lutte biologique; bonnes pratiques nutritionnelles et hygiène alimentaire.

Des accompagnements de proximité sont aussi réalisés par les partenaires de mise en œuvre pour renforcer les acquis durant les formations, affirme la FAO.

Les activités qui seront menées dans le cadre de ce projet s’avèreront essentielles dans la prévention d’une potentielle détérioration des taux d’insécurité alimentaire de la population malgache, notamment en raison des chocs climatiques. En effet, les récoltes attendues pour cette grande saison sont estimées à plus de 7.000 tonnes de denrées pour les 50.000 ménages bénéficiaires.

A en croire la FAO, les appuis se poursuivront durant la contre-saison afin d’assurer la pérennité des acquis et un soutien continu aux producteurs agricoles. De même, le renforcement des capacités des ménages, axé sur une approche respectueuse de l’environnement et de l’équité des genres, permettra d’améliorer les conditions de vie de ceux-ci, notamment grâce à l’amélioration de leur production, de leur nutrition et des conditions agro-climatiques dans les zones d’intervention.

« Chaque intervention réalisée par les partenaires de mise en œuvre de la FAO est conditionnée par la gestion environnementale et sociale, la prévention des abus et exploitations sexuelles, la lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus 2019 et la redevabilité envers les personnes affectées », a souligné le Représentant de la FAO à Madagascar, Charles Boliko.

Somalie : l’éducation pour changer la vie des jeunes

L’Organisation des Nations Unies (Onu) mise sur l’éducation pour redonner espoir à des jeunes somaliens victimes du conflit et de la sécheresse.Kadro Mostaf, une élève de 11 ans du village lointain de Qeydar Edde, dans le sud de la Somalie, ose désormais rêver… d’aller à l’université et de construire plus tard une grande maison confortable pour sa famille.

Il y a juste quatre ans, ce rêve ne se résumait qu’à cela… un rêve lointain pendant qu’elle devait parcourir 30 kilomètres avec sa famille lorsque la sécheresse de 2017 a paralysé leur village et décimé leur bétail.

Dépourvue de moyens de subsistance, la famille de Mostaf s’était installée dans le camp de déplacés de Dhursheen Shibeel, à la périphérie de la région de Bakool, à Hudur.

« Je veux être diplômée de l’université et je veux travailler et construire une maison pour ma famille », a déclaré Mostaf, qui n’était jamais allée à l’école avant, car ses parents n’avaient pas les moyens de payer ses frais de scolarité.

Il n’y avait pas d’écoles fonctionnelles pour les enfants déplacés à Hudur, ce qui lui a fait perdre tout espoir d’acquérir une éducation. Cela avait poussé Kadro Mostaf à rester dans leur abri pour personnes déplacées, où elle aidait sa mère dans les tâches ménagères.

Heureusement, elle et sa sœur ont été parmi les premiers élèves déplacés à s’inscrire dans l’école nouvellement réhabilitée, a déclaré M. Yusuf Hassan, le directeur de l’école primaire de Hudur.

« Kadro et sa sœur ne savaient ni écrire ni lire. Cependant, au cours des quatre dernières années, elles ont fait des progrès significatifs et sont maintenant alphabétisées », a-t-il dit.

Par le biais du financement de la transformation locale, le Fonds d’équipement des Nations Unies (FENU), dans le cadre du programme conjoint de gouvernement local (JPLG) et de l’Etat du Sud-Ouest, a mis en œuvre un programme conjoint des Nations Unies sur la gouvernance locale et la prestation de services décentralisés (JPLG) pour la Somalie. Ledit programme développe la capacité de gouvernance locale, élargit la sensibilisation et la participation civiques, et soutient la décentralisation fiscale et le développement local.

Le FENU soutient des projets locaux de transformation dans 32 districts de Somalie.

Dans le sud du pays, le district de Hudur compte une population totale de 93.049 habitants et 18 sites d’accueil de déplacés internes. L’ensemble du district ne compte que quatre écoles primaires, qui n’étaient pas en mesure de desservir une population aussi nombreuse, ce qui a entraîné un faible taux d’inscription des élèves et une absence générale d’espoir.

Mais avec le Fonds de développement local (FDL) visant à créer un environnement favorable et améliorer la prestation de services des collectivités locales, le district de Hudur a donné la priorité à la réhabilitation de l’école primaire qui a été presque totalement dévastée.

Début 2019, la collectivité locale a construit deux salles de classe supplémentaires et huit latrines séparées (4 pour les garçons et 4 pour les filles). Le toit des salles de classe existantes était très endommagé et les murs de l’école étaient usés.

Ce geste a augmenté le nombre d’élèves filles qui représentaient 249% des effectifs au cours des deux dernières années.

En outre, l’école est la seule à accueillir des enfants d’âge scolaire déplacés à l’intérieur des zones touchées. Elle compte 246 élèves, dont 56% sont des déplacés internes.

Le bâtiment de l’école était délabré et il n’y avait pas assez de salles de classe pour les élèves, ce qui les obligeait à étudier à la maison. L’eau et les installations sanitaires étaient inadéquates.

Tous ces facteurs ont contribué à la baisse du taux de scolarisation dans la région. Aujourd’hui, l’école dispense un enseignement gratuit, créé des opportunités d’emploi et redonne espoir aux communautés locales.

Elle a reçu un soutien supplémentaire du projet somalien de financement des coûts récurrents et de la réforme, financé par la Banque mondiale (RCFR) et le GPE (Partenariat mondial pour l’éducation) par le biais du ministère de l’Education du Sud-Ouest.

« Le Fonds d’équipement des Nations Unies (FENU) s’efforce d’améliorer la fonction d’investissement public de nos gouvernements locaux partenaires en Somalie. Mais un investissement public est bien plus que des briques et du mortier. C’est le contenu qui apporte des changements dans la vie des gens », a indiqué le directeur du FENU, Dmitry Pozhidaev.

A son avis, l’école primaire de Hudur est l’exemple d’un investissement public qui produit de multiples impacts positifs sur l’accès à l’éducation des populations hôtes et déplacées, l’autonomisation des filles et la création d’emplois.

Côte d’Ivoire: création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un projet de loi portant création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (ONII-CI), à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un projet de loi portant création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (ONII-CI) », a indiqué à la presse M. Mamadou Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Ce projet de loi, dira-t-il, organise la pratique de la profession infirmière et renforce les mécanismes de contrôle infirmiers en vue de d’améliorer la sécurité sanitaire des populations, la qualité des soins et la performance du système national de santé. 

Le porte-parole adjoint du gouvernement a relevé qu’il fixe les conditions particulières d’accès à la profession d’infirmier, définit les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’Ordre ainsi que les procédures d’élection ordinales. 

Il met en outre, à la charge de l’Ordre, de veiller au respect des principes de moralité, de probité et de dévouement ainsi que l’observation par tous les membres des devoirs professionnels auxquels sont assujettis les infirmiers et les infirmières.

Ethiopie : le TPLF reprend plusieurs villes

La rébellion du Tigré a lancé la semaine dernière une série de nouvelles attaques.Le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, rébellion) fait de nouvelles percées dans le nord de l’Ethiopie. Il a repris les villes d’Alamata et de Waja dans la région d’Amhara.

Selon des informations parvenues à APA, les forces du Tigré ont également pris le contrôle de la ville d’Adi Arkay et de ses environs, alors que le gouvernement envisagerait de négocier avec le TPLF.

Des témoins ont affirmé que la Force de défense nationale n’a fait aucun effort pour arrêter l’avancée des forces du TPLF, précisant n’avoir reçu aucun ordre d’Addis-Abeba. Des combattants du TPLF, qui étaient transports dans trois camions ont cependant été tués par une frappe aérienne alors qu’ils s’approchaient de Kobo.

Actuellement, les forces du TPLF contrôlent presque entièrement Raya-Alamata, les forces gouvernementales restant en position défensive pour des raisons non divulguées. Elles ont construit une longue fortification à Alamata et ont tué plusieurs civils, notamment de l’ethnie Amhara.

En attendant, le Colonel Demeke Zewdu, chef de l’aile militaire de l’administration de Wolkait, a rejeté la rumeur selon laquelle le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed a ordonné le retrait des forces de cette ville, une partie de Gonder que le TPLF a annexée au Tigré après la prise de pouvoir militaire en 1991. Le TPLF maintient toujours une présence militaire dans certaines parties du nord du Gonder, notamment dans la ville d’Adi Arkay et ses environs.

Des sources locales ont confirmé à APA que des endroits comme Abaala dans la région d’Afar et Humera sont de nouveau attaqués par les forces du TPLF à l’artillerie lourde.