Trafic de bois: 11 individus interpellés après la saisie de 6000 madriers à Abidjan

Onze individus ont été interpellés mercredi à Abobo, dans le Nord d’Abidjan, à la suite de la saisie de 6.000 madriers (planches de bois), par la Brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI), une unité de lutte contre la criminalité liée à la forêt et aux ressources en eau.

Cette saisie, selon le commandant de la BSSI, le colonel Gérard Flavien Abbé, a eu lieu après « une intervention faite à partir d’un appel anonyme dans la zone d’Abobo Samaké », un secteur de la commune d’Abobo.  

Ces madriers étaient entreposés dans plusieurs entrepôts sur les lieux, où 11 personnes ont été interpellées dans le cadre de cette intervention, a dit un membre de l’équipe d’intervention, soulignant que « c’est une des plus grosses saisies depuis la création de la brigade », en 2019. 

Le colonel Abbé, le nouveau commandant de la brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI), a salué l’implication de ces populations, soucieuses de la préservation du patrimoine naturel et qui ne ménagent aucun effort pour dénoncer ces actes répréhensibles. 

Le madrier est une pièce de charpenterie disposée horizontalement et destinée à assurer la solidité d’un ouvrage. Cette planche de bois, à fort épaisseur, intervient dans la réalisation des charpentes.  

Sénégal : la proposition de loi criminalisant l’homosexualité jugée « irrecevable »

Le Bureau de l’Assemblée nationale, organe de décision du parlement sénégalais, estime que les dispositions qui existent déjà dans le code pénal suffisent largement pour punir toute personne qui s’adonne à des actes contre nature.Pas question de modifier ou d’élargir les dispositions législatives qui punissent l’homosexualité au Sénégal. La proposition de loi portée par un groupe de députés dont Mamadou Lamine Diallo a été jugée « irrecevable » par le Bureau de l’Assemblée nationale.

Cette dernière motive sa décision par le fait que tous les Sénégalais connaissent la position définie et affirmée, en plusieurs occasions, et plus particulièrement lors de rencontres avec des Chefs d’Etat étrangers, par le Président de la République, Monsieur Macky.

« Cette position est claire, elle est pertinente et elle engage tout le peuple sénégalais s’opposant à toute forme de dépénalisation et de légalisation de l’homosexualité, qui est punie sévèrement par le Code pénal Sénégalais ; il en est de même en ce qui concerne tous les actes contre-nature et des attentats à la pudeur », martèle le Bureau du parlement. 

Pour toutes ces raisons, le Bureau de l’Assemblée nationale, conformément aux prérogatives qui lui sont dévolues, a décidé de déclarer irrecevable cette proposition de loi, lit-on dans le communiqué parvenu mercredi à APA.

Ouattara exhorte le gouvernement ivoirien à « accélérer le progrès social »

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a exhorté mercredi le gouvernement à « accélérer le progrès social » dans le respect de la bonne gouvernance, lors du premier Conseil des ministres de 2022, consacré aux vœux du nouvel an.

Le président Ouattara a exhorté à la suite de la présentation de voeux, les membres du gouvernement à œuvrer chaque jour davantage afin de répondre aux attentes des acteurs économiques comme de l’ensemble des concitoyens.

Il a réitéré à leur endroit, d’agir « dans le strict respect des principes de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des Affaires publiques », tout en les exhortant à « accélérer le progrès social, en s’appuyant sur le deuxième programme social du gouvernement 2022-2024 ». 

Ce programme qui inclut le volet sécuritaire, « fera l’objet d’une attention particulière en matière d’allocation budgétaire tant sur nos ressources nationales que sur les contributions de nos partenaires au développement », a-t-il ajouté. 

« Je souhaite que tout au long de l’année 2022, que les progrès réalisés se poursuivent et se renforcent dans tous les autres domaines de l’action publique et notamment le maintient de nos grands équilibres budgétaires », a-t-il poursuivi. 

M. Ouattara a appelé également le gouvernement, conduit par M. Patrick Achi, à s’atteler au renforcement du secteur privé pour le développement des infrastructures économiques comme du capital humain, notamment celui des jeunes et des femmes. 

« Je suis sûr que ce sera une bonne année par la grâce du seigneur, l’année 2022 sera une très bonne année », a-t-il déclaré avec une forte espérance, avant d’ajouter « le corona est en train de partir », et de féliciter le corps médical.  

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a fait savoir qu’au cours de l’année écoulée, le gouvernement s’est consacré à la gestion de la crise sanitaire, avec l’accélération constante de la vaccination.

Le rythme de la vaccination permet à la Côte d’Ivoire de présenter aujourd’hui l’un des meilleurs taux de vaccination de la sous- région, un succès qu’il veut amplifier face aux menaces des nouveaux variants, tout en poursuivant le respect strict des gestes barrières. 

Lors de son adresse à la Nation le 31 décembre, M. Ouattara a donné les principales orientations de l’action gouvernementale pour 2022, autour de trois priorités majeures: la transformation de l’économie, l’emploi et la bonne gouvernance.

« En ce qui concerne la transformation de notre économie, il s’agira en 2022 d’accélérer tous les projets de réforme et de modernisation en cours, au premier chef desquels ceux concernant la modernisation de notre agriculture », a-t-il assuré. 

Ces actions prendre aussi en compte « le développement de nos infrastructures économiques structurantes, en vue de toujours améliorer la compétitivité de notre économie comme la qualité des services délivrés aux usagers », a-t-il poursuivi. 

Les efforts porteront également sur le développement des infrastructures industrielles, notamment les zones industrielles d’Abidjan et celles jouxtant les grandes villes de l’intérieur du pays, souvent dédiées aux secteurs de la transformation de nos matières premières, mais également les zones économiques spéciales et les zones économiques portuaires.

« Nous veillerons à ce que la célérité, la rigueur et la discipline dans la gestion guident la mise en œuvre des programmes de travail au niveau de chaque département ministériel », a promis le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi. 

Le Pdci et le PPA-CI inquiets du « peu d’intérêt » de Ouattara au dialogue politique

Le Pdci et le PPA-CI, les deux principaux partis de l’opposition ivoirienne, se disent inquiets du « peu d’intérêt » que le président Alassane Ouattara accorde au dialogue politique et lui demandent de « l’inscrire dans ses priorités en 2022 ».

« Les interrogations de nos deux partis politiques se sont muées en inquiétudes face au peu d’intérêt que le chef de l’Etat a accordé au sujet du dialogue politique dans son discours de fin d’année », a dit M. Justin Katinan, porte-parole du PPA-CI, dans une déclaration conjointe. 

Pour le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), il y en a fait une simple déclaration de principe et l’a expressément exclu de ses priorités pour l’année 2022″. 

Ces deux partis estiment qu' »il ne saurait avoir de priorité plus élevée que la recherche de la réconciliation nationale et de la paix, but ultime attendu du dialogue politique qu’appellent à l’unisson (leurs) compatriotes ». 

Devant l’approche à la fois hésitante et contradictoire du pouvoir sur cette question cruciale pour la cohésion sociale, le Pdci et le PPA-CI prennent à témoin l’opinion du « peu d’intérêt que le chef de l’Etat et le gouvernement accordent à la réconciliation nationale », a-t-il ajouté. 

Toutefois, le Pdci et le PPA-CI « réaffirment leurs engagements à participer au dialogue politique qu’ils souhaitent sincère », dans l’unique intérêt de leurs compatriotes et des populations qui leur font l’amitié de vivre dans le pays. 

Les deux formations politiques « demandent au chef de l’Etat, dont le troisième mandat a aggravé la fracture sociale, d’inscrire, enfin, le dialogue politique parmi ses priorités pour l’année 2022 », a-t-il poursuivi. 

Les interrogations des deux partis, acteurs majeurs de la vie politique nationale, font suite à une conférence de presse du procureur de la République près du tribunal de Première Instance du Plateau tenue le 27 décembre 2021. 

Le procureur a rendu publiques les conclusions des enquêtes qu’il a menées à la tête de l’unité spéciale d’investigation mise sur pied, au lendemain de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, que le Pdci et le PPA-CI jugent « fortement litigieuse ».  

Ces investigations visaient à faire la lumière sur les violences meurtrières survenues lors de ladite élection. Le procureur de la République a, selon la déclaration, porté « de graves accusations, assorties de menaces de poursuites judiciaires, contre des dirigeants des partis de l’opposition ». 

« Il importe de signaler que la conférence de presse du procureur a curieusement coïncidé avec la nouvelle date butoir de dépôt des termes de référence », a fait observer le porte-parole de ces deux partis. 

Par ailleurs, M. Katinan Koné a relevé que « le report de la date de dépôt des propositions de termes de référence du 17 au 27 décembre 2021 a été abusivement attribué aux partis de l’opposition alors que le Pdci et le PPA-CI, avaient déposé leurs termes de référence le 17 décembre 2021 ». 

Peu avant le point de presse, le porte-parole du Pdci, Soumaïla Bredoumy, a indiqué que « c’est avec les instructions » de M. Henri Konan Bédié, président du Pdci et le chef du PPA-CI, Laurent Gbagbo, que  cette déclaration conjointe a été produite. 

Les deux partis ont mis en place une équipe présidée par le professeur Armand Ouégnin du PPA-CI et le professeur Niamkey Koffi du Pdci pour « faire une analyse, qu’ils ont validé » et qui a fait l’objet de cette déclaration commune, a souligné M. Bredoumy. 

Politique, sociale et santé au menu des quotidiens marocains

Le contrôle du gouvernement, la mise en place par la CNSS de bureaux de proximité pour le dépôt de dossiers de remboursement AMO et la situation épidémiologique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.Evoquant le contrôle du gouvernement, qui va bientôt franchir le cap fatidique des 100 jours, +L’Opinion+ écrit que l’Exécutif, qui a plus ou moins bien géré les urgences liées au contexte pandémique, devra être questionné sur le déploiement de son ambitieux programme gouvernemental en vue de la tant espérée relance économique.

Mais il devra l’être sur des bases pragmatiques et réalistes, « en totale rupture avec le court-termisme et la politique des quick-wins à forte charge symbolique et émotionnelle » qui prévalent depuis le déclenchement de la pandémie, avertit le journal.

Car au final et quelles que soient les réponses à apporter, des plus piquantes aux plus douces, « l’important c’est de savoir à quelle mousse nous serons rasés », relève-t-il.

+L’Economiste+ écrit qu’à près de 100 jours d’exercice, l’équipe d’Aziz Akhannouch devra entamer ses premiers crash-tests.

Car, au Maroc, la relance espérée n’est pas encore au rendez-vous, et les dossiers urgents s’empilent sur les bureaux, tels que l’emploi sur lequel le nouveau gouvernement est très attendu, explique la publication.

Sur la liste aussi, l’interminable supplice des régimes de retraite dont l’équilibre financier et la pérennité sont menacés, comme l’a signalé l’Autorité de contrôle des assurances, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la mise en place par la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS) de bureaux de proximité pour le dépôt des dossiers de remboursement Assurance Maladie Obligatoire (AMO), souligne que cette démarche, « une première dans le domaine des prestations sociales », intervient notamment en préparation à l’arrivée imminente de millions de nouveaux assurés, avec la généralisation de la protection sociale.

Avec les dossiers de maladie, il s’agit d' »un autre pas important franchi », après que le Maroc avait lancé avec succès le paiement des vignettes automobiles et des factures à travers des guichets autres que ceux de l’administration, estime le quotidien.

Des expériences qui pourraient et devraient facilement être dupliquées et étendues, sans modération, à d’autres domaines et activités y compris et surtout dans le service public, recommande-t-il.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que les cas Covid-19 liés au variant Omicron sont de plus en plus nombreux à être recensés au Maroc, qui vient d’enregistrer le premier décès dû à la nouvelle souche du virus, a indiqué, mardi, le ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Le décès concerne une femme âgée qui n’avait pas encore reçu la troisième dose de rappel du vaccin anti-Covid, sachant que 7 autres personnes contaminées par ce variant ont été admises aux services de réanimation et de soins intensifs, a-t-on précisé dans le bilan bimensuel de la situation épidémique au Maroc.

Tchad : Mahamat Idriss Déby entame une visite en Egypte

Le Chef de l’Etat tchadien effectue une visite officielle de 48 heures en Egypte, à l’invitation du président Abdel-Fattah Al-Sissi.Le général Mahamat Idriss Déby Itno, Président du Conseil Militaire de Transition (PCMT) du Tchad, est arrivé mardi après-midi au Caire, la capitale égyptienne.

Il est accompagné dans son déplacement en terre égyptienne du chef de la diplomatie, Mahamat Zène Chérif, du ministre délégué à la présidence de la République, chargé de la Défense, Daoud Yaya Brahim et de quelques-uns de ses proches collaborateurs.

Abordant l’état des relations entre les deux pays avec le ministre égyptien de l’Approvisionnement et du Commerce Intérieur, Dr Al Sayed Ali Al Massalhi, le fils du défunt président Idriss Deby Itno s’est félicité de l’exemplarité de cette coopération qui touche plusieurs domaines. Il s’agit, entre autres, des infrastructures, de l’enseignement supérieur et de la santé, etc.

Le général Mahamat Idriss Déby Itno doit rencontrer ce mercredi 5 janvier son homologue égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi.

Sénégal : le pétrole, un « avenir sombre » pour la pêche (étude)

Le Sénégal attend son premier baril de pétrole en 2023 pour des réserves estimées à environ 630 millions de barils sur le seul champ de Sangomar.Les acteurs de la pêche artisanale ne semblent pas emballés par l’exploitation des champs pétroliers et gaziers découverts en haute mer. Certains aspects des activités pétro-gazières offshore peuvent constituer de véritables sources de pression pour leur secteur. C’est ce que révèle l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar, Think tank) dans son « étude diagnostique de la vulnérabilité du secteur de la pêche face aux activités pétrolières et gazières offshore ».

« Pour les artisans pêcheurs, la cohabitation Pêche-pétrole augure d’un avenir sombre, leur existence est même menacée dans les îles du Saloum qui constituent la ligne de front depuis (…) ou sur la Langue de Barbarie au nord où ils ne vivent que des ressources halieutiques. Ces artisans-pêcheurs craignent la disparition d’un mode de vie érigé depuis plusieurs siècles contre une activité pétro-gazière qui ne sera présente que pendant 35 à 50 ans », rapporte le document dont APA a obtenu une copie.

Il souligne que pour les pêcheurs artisans, l’État doit prendre ses responsabilités et trouver des solutions alternatives. « L’État doit mieux communiquer avec le secteur de la pêche au lieu d’interdire l’activité sur certaines zones. Partout dans les Conseils locaux de pêche artisanale (CLPA) rencontrés, les syndicats de pêcheurs, la récrimination est unanime, l’absence de communication est manifeste entre les acteurs de la pêche et le monde pétro gazier », poursuit l’étude.

Elle révèle que le cas de Saint-Louis demande un traitement en urgence car, la plateforme d’exploitation du pétrole et du gaz (GTA) correspond exactement à la principale zone de pêche « Diattara » des Guet-Ndariens et les risques de conflits sont réels.

Selon les chercheurs, l’importante masse de pêcheurs artisans avec une flottille d’embarcations (plus de 5000 pirogues) voit d’un mauvais œil la cohabitation sur un espace de pêche de plus en réduit, coincé entre l’Aire marine protégée (AMP) et la frontière avec la Mauritanie. « Les risques d’incursion dans le domaine pétro gazier sont inévitables s’il se révèle à la longue que les plateformes constituent des habitats pour la biodiversité marine. Ces artisans pêcheurs réclament un plus grand nombre de licences de pêche pour accéder dans les eaux mauritaniennes et avec la possibilité d’y pénétrer de 80 à 100 km pour dérouler leurs activités », alerte l’étude.

Soulignant que d’autres alternatives peuvent être envisagées par l’État avec notamment le développement de la pisciculture et même de l’agriculture (maraîchage, valorisation des produits forestiers…) dans les zones où des espaces sont disponibles, l’étude note que ces solutions de reconversion vers les « terres fermes » ne rencontrent pas l’assentiment des Guet-Ndariens qui sont contre la délocalisation des populations et préfèrent plutôt la restauration de certains anciens sites de pêche, l’immersion de récifs artificiels, leur maintien malgré les fortes densités humaines sur la Langue de Barbarie.

Comme sources d’impacts physiques des activités pétro-gazières offshores sur la pêche, les chercheurs citent les ondes lors des campagnes sismiques, ainsi que l’éclairage nocturne des plateformes, le bruit et les vibrations crées par le fonctionnement des équipements et/ou les installations offshores qui constituent des obstacles lors de la migration de certaines espèces. En plus, les rejets d’eaux de refroidissement chaudes peuvent modifier les températures de l’eau autour des installations.

Des défaillances technologiques et/ou humaines et les catastrophes naturelles peuvent conduire à des évènements accidentels dont les plus connus sont les explosions ou rupture de conduits d’hydrocarbures sous-marins pouvant impacter sur l’intégrité des espèces halieutiques, ajoutent les auteurs de l’enquête.

Togo : élaboration d’une règlementation sur l’utilisation des drones

Un atelier de formation à l’intention des acteurs du secteur public sur l’usage des drones civils,  s’est tenu mardi 4 janvier 2021 dans la ville de Lomé.

 

 

Ils sont 40 qui prennent part depuis hier à cette formation en vue de susciter l’intérêt des institutions chargées de la mise en œuvre des régulations et décisions étatiques sur les drones.

Selon l’article publié sur le site Togo First,  Dokisime Gnama Latta, Président du comité de pilotage des drones au Togo, et DG de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), précise que : « Nous voulons adhérer à ce que l’OACI [Organisation de l’aviation civile internationale, ndlr], édite en matière de drones. Il nous faut une réglementation, une gestion rigoureuse, et un contrôle de tout ce qui concerne les drones».

La session porte notamment sur ce que c’est que cette technologie, son utilisation au quotidien, les risques et défis que le drone pose, notamment en termes de gestion et de protection de l’espace public.

Notons qu’au Togo, il est déjà interdit de faire voler des drones aux abords de l’Aéroport de Lomé, ou à proximité d’installations sensibles. Selon les informations de l’ANAC, l’exploitation de ces appareils requiert des autorisations publiques, notamment un agrément du Ministre chargé des Transports (MTRAF), ou une autorisation d’emploi et de mise en œuvre des drones civils, du ministère des Armées.

 

Une taxe de 50 Fcfa par Kg de sacs, sachets et films plastiques en Côte d’Ivoire

L’annexe fiscale à la loi des finances 2022, en Côte d’Ivoire, institue une taxe spéciale à la charge des entreprises productrices et importatrices de 50 Fcfa par Kg de sacs, sachets et films en matière plastique.

Cette mesure intervient suite à un aménagement de la taxe spéciale sur certains produits en matière plastique, a indiqué Mme Annick Soko, experte en fiscalité, lors d’une session d’explication du dispositif fiscal, organisée par la Cgeci, le Patronat ivoirien.   

Dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité et la protection de l’environnement, l’article 26 de l’annexe fiscale pour la gestion 2013, a institué une taxe spéciale à la charge des entreprises productrices et importatrices de sacs, sachets et films en matière plastique. 

Toutefois, le dispositif ne vise pas les autres produits en matière plastique, notamment les bouteilles en plastique alors même que lesdits produits ont également un impact potentiellement dangereux sur la santé humaine et animale, et causent d’énormes dégâts à l’environnement.

L’exposé des motifs mentionne qu’afin de corriger cette situation, il est proposé d’étendre la taxe spéciale sur certains produits en matière plastique à tous les emballages en plastique mis sur le marché par les importateurs et les industries locales.

Mme Annick Soko a rappelé que l’article 34 de l’ordonnance No 2021-480 du  28 décembre 2011 portant budget de l’Etat pour la gestion 2012, a institué le dispositif de la taxe spéciale sur les sacs et les sachets en matière plastique.

La taxe, dira-t-elle, était initialement fixée à 0,5 FCFA et due par les entreprises productrices. Mais, avec l’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2013, le tarif de la taxe est fixé à 50 Fcfa par Kg de sac, sachet et film en matière plastique et due par les entreprises productrices et importatrices. 

L’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2022 intervient  dans un contexte sanitaire difficile marqué par la recrudescence des cas covid-19. La Cgeci et son partenaire ont opté pour une présentation du dispositif en mode virtuel. 

Adoptée par le parlement le 20 novembre 2021 et le 07 décembre par le Sénat, l’annexe fiscale est entrée en vigueur ce mardi 04 janvier 2022. Dans son ensemble, le dispositif contient 26 mesures. 

Le Patronat ivoirien note que l’annexe fiscale 2022 compte 16% de mesures visant la diminution de la pression fiscale et 31% favorisant une augmentation de la pression fiscale sur les contribuables.

Elle fait remarquer en outre que « 31% des mesures visent une rationalisation, un aménagement et une modernisation du dispositif fiscal, tandis que 23% des mesures prises visent de nouvelles dispositions et impositions ». 

Cette présentation a été l’occasion de présenter aux entreprises les différents changements intervenus dans l’ordonnancement fiscal, pour leur permettre une meilleure appropriation de ces mesures nouvelles dans les activités économiques.

Au sein des cadres d’échanges  avec l’Administration, la CGECI a souvent rappelé que le bilan de la concertation entre les autorités fiscales et le secteur privé  ces dernières années, reste mitigé. Très peu de mesures proposées par le secteur privé et à fort impact sur la compétitivité des entreprises ont été prises en compte par l’administration. 

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, appelle de ce fait, de tous ses vœux, à l’avènement d’un système fiscal compétitif et attractif pour le développement du secteur privé ivoirien.

La presse commente l’appel de Macky Sall aux Lions du football

La remise du drapeau national à l’équipe de football en partance pour la Coupe d’Afrique des nations (Can), hier au Palais présidentiel, par le chef de l’Etat Macky Sall, domine la Une des quotidiens sénégalais parus ce mercredi.« Can 2022-Macky Sall secoue les Lions : Ce qui vous manque, c’est cette hargne de vaincre. Vous êtes les meilleurs aux plans tactique, technique et qualitatif. Cette fois-ci, je ne parle de finale mais de coupe. Il faudra vous battre pour nous ramener la coupe », détaille Stades à sa Une.

De son côté, Le Soleil note que lors de la remise du drapeau pour la Coupe d’Afrique des nations, « le président Macky Sall harangue les Lions » en ces termes : « Avec foi, détermination et courage, faites de Cameroun 2021 le temps de la victoire pour le Sénégal ».

« Macky Sall aux Lions : Ramenez-nous la coupe », renchérit Sud Quotidien, dans lequel journal, le président lance à Mané : « Sadio, meun nguen way ! »

Présent à la cérémonie, le président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), Me Augustin Senghor, a promis de « tout faire pour ramener la coupe », pendant que Kalidou Coulibaly, capitaine des Lions a lancé : « Nous allons au Cameroun avec beaucoup d’ambitions ».

Dans L’As, le président Sall poursuit : « Battez-vous pour nous ramener le trophée ».

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « pour Macky, c’est la coupe ou rien », poussant Vox Populi à parler de « gros pressing de Macky sur les Lions ».

Revenant sur les élections locales du 23 janvier 2022, Walf Quotidien note « ce qui va déterminer le vote ». Selon nos confrères, le long cortège de scandales des troupes de Macky Sall, que la transparence semble troubler, risque de créer une très grosse surprise au régime.

« Elections locales à Dakar-Plateau : Capitale bataille », titre EnQuête, qui informe que 24 candidats sont à l’assaut des électeurs dans les 4 communes.