Côte d’Ivoire: une taxe de 3% sur la publicité des entités audiovisuelles non-résidentes

L’annexe fiscale pour l’année 2022, en Côte d’Ivoire, Institue en son article 20, une taxe sur la communication audiovisuelle, au taux de 3%, sur la publicité diffusée sur le territoire ivoirien par des chaînes de télévision et de radio d’entreprises non-résidentes.

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, le Patronat ivoirien) a sacrifié à la tradition, en entamant l’année avec la présentation générale des nouvelles dispositions  de l’annexe fiscale à la loi des Finances 2022 à l’attention des entreprises du secteur privé.

La présentation du dispositif fiscal a été faite par Mme Annick Sako, experte en fiscalité au Cabinet Mondon Conseil International, une structure partenaire de la Cgeci. Elle a précisé que « la charge de cette taxe incombe à l’annonceur ». 

Dans l’exposé des motifs, le législateur fait observer que « le Code général des impôts prévoit en son article 421, une taxe spéciale dite taxe sur la publicité, quels qu’en soient le support et le mode de financement ».  

Cette taxe prélevée au taux de 3 %, est due par les régisseurs des messages publicitaires ou à défaut, par les personnes qui en assurent la diffusion, mentionne le texte de l’annexe fiscale 2022. 

Cependant, « il est constaté que la publicité diffusée sur le territoire ivoirien par des chaînes de télévision et de radio d’entreprises non-résidentes en Côte d’Ivoire, n’entre pas dans le champ d’application de la taxe sur la publicité ». 

« Au regard de la distorsion de concurrence que crée cette situation dans le secteur de la publicité, il est proposé d’instituer une taxe spéciale dite « taxe sur la communication audiovisuelle » sur les messages publicitaires des entreprises non-résidentes, diffusés en Côte d’Ivoire », souligne le texte.  

Cette taxe est due par le diffuseur en Côte d’Ivoire de ces messages publicitaires, quel que soit le moyen de diffusion, au tarif de 20 000 francs par heure ou fraction d’heure de publicité diffusée, poursuit le dispositif fiscal, qui relève que « les recettes attendues sont estimées à 3,9 milliards Fcfa ».

Adoptée par le Parlement le 20 novembre 2021 et le 07 décembre par le Sénat, l’annexe fiscale est entrée  en vigueur ce 4 janvier 2022. Elle se singularise par l’absence de mesure forte en faveur des entreprises et par la volonté manifeste de l’Etat d’optimiser ses recettes budgétaires. 

La Côte d’Ivoire se donne pour « mission » de « gagner » la CAN 2021

La Côte d’Ivoire se donne pour « mission » d’aller à la CAN 2021, au Cameroun, pour « espérer gagner » le sacre, a déclaré mardi à Abidjan, le ministre ivoirien des Sports et du développement de l’économie sportive, Paulin Claude Danho.

M. Danho s’exprimait, à son Cabinet, lors d’une rencontre avec le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF), le président du Cocan, le Comité d’organisation de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire; et le Comité national des supporteurs des Éléphants (CNSE).

A cette occasion, le président du Cocan, l’ancien ministre des Sports, François Amichia, a remis à M. Paulin Claude Danho le rapport semestriel d’activités du Comité d’organisation de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire. 

« On a rencontré auprès du ministre une oreille attentive et nous sommes arrivés à un certains nombres de points qui n’ont pas nécessité de grands débats parce que nous partagions la même vision », a déclaré M. Amichia à la presse. 

Selon M. Paulin Danho le rapport du Cocan montre très bien que la structure est au travail. Le rapport ressort « la qualité des travaux en cours, la pertinence et les réflexions nécessaires pour que la Côte d’Ivoire réussisse l’organisation de la CAN 2023 ». 

« Nous partons à la CAN 2021, au Cameroun, avec trois objectifs. Le premier, faire en sorte que la Côte d’Ivoire qui est très attendue avec des athlètes vedettes puisse apporter de la fierté aux Ivoiriens et le bonheur », a-t-il dit. 

La Côte d’Ivoire souhaite « gagner cette compétition, mais nous sommes des sportifs et nous savons que le fair play est de mise. Nous pouvons espérer ramener cette coupe (…) si par extraordinaire nos chemins devraient s’arrêter, nous devrions revenir la tête haute en allant le plus loin possible », a-t-il lancé. 

La deuxième mission, « c’est d’aller prendre le flambeau, parce que la Côte d’Ivoire est attendue et nous allons prendre le flambeau de l’organisation de la CAN 2023 », a ajouté le ministre ivoirien des Sports. 

L’ambassadeur Jacques Anoma, conseiller spécial du président de la CAF, était à cette rencontre. Ce dernier vient d’être « promu pour servir d’interface » .  

Le ministre ivoirien des Sports a annoncé l' »installation prochaine à Abidjan en février » de la CAF, ce qui devrait permettre « un suivi des évaluations pertinentes pour que la Côte d’Ivoire soit prête en décembre 2022, lors de l’évaluation finale » pour l’organisation de la CAN 2023.  

« La troisième mission, nous allons à la CAN pour espérer la gagner au Cameroun », a-t-il poursuivi. Dans cet élan, le Cocan, le CN-FIF et le CNSE ont lancé un appel à l’ensemble des Ivoiriens pour une mobilisation afin de soutenir les pachydermes.

« Faisons bloc autour des Éléphants parce que nous avons un seul drapeau, Orange, Blanc et Vert, une seule équipe, et une seule nation, la Côte d’Ivoire au-delà de toutes nos divergences au plan politique, éthique ou religieux », a soutenu M. Danho.   

Pour sa part, M. Amichia a demandé « à toute la Côte d’Ivoire, à partir du premier match des Éléphants, jusqu’au dernier match qui sera la finale, parce que nous reviendrons avec le flambeau, il faut qu’après 92 et 2015, que 2021 voit la 3e étoile des Éléphants de Côte d’Ivoire ». 

Représentant le Comité de normalisation de la FIF, M. Bilé Aka, a indiqué que « la FIF a développé un concept qui est Tous derrière les Éléphants pour galvaniser les différente couches sociales » à cette compétition continentale.

Agriculture: objectifs atteints pour le Plan Maroc vert (chef du gouvernement)

Objectifs atteints pour le Plan Maroc Vert (PVM), lancé en 2008 pour faire du secteur agricole marocain un levier de croissance du pays.C’est ce que le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a affirmé ce mardi à la Chambre des conseillers où s’est tenue la séance plénière mensuelle au thème « Le plan Génération Green et les enjeux du développement rural et de la justice sociale ».

« Dix ans après son lancement, le Plan Maroc Vert (PMV) a atteint l’ambition et les objectifs escomptés, constituant ainsi un levier essentiel de développement du monde rural au cours de la dernière décennie », a-t-il indiqué.

Akhannouch a expliqué que « depuis son lancement en 2008 par le Roi, le Plan Maroc vert a constitué un véritable mécanisme de développement économique et social, notamment au profit des différentes catégories d’agriculteurs qui forment l’essentiel de la population rurale ».

Chiffres à l’appui, Akhannouch a précisé que sur le plan économique, le produit intérieur brut agricole a augmenté de 5,25% en moyenne annuelle, contre 3,8% pour les autres secteurs. En termes de création de richesse, elle a doublé passant de 65 milliards de dirhams (6,2 milliards d’euros) en 2008 à 125 milliards de DH (19,7 milliards d’euros) à fin 2018.

Par ailleurs, la contribution du secteur agricole aux points de croissance économique nationale à hauteur de 17,3% au cours de la période allant de 2008 à 2018, au lieu de 7,3% enregistrés au cours de la période 1998-2008.

Le secteur contribue également, selon Akhannouch, à hauteur de 13% du produit intérieur brut et 13% des exportations, lesquelles se sont élevées en 2019 à environ 40 milliards de DH, soit 2,8 fois la valeur enregistrée en 2009 (14,2 MMDH).

Sur le plan social, le Chef du gouvernement a souligné que le PMV a placé les petits et moyens agriculteurs au centre de tous ses programmes et interventions, faisant savoir que plus de 43 milliards de DH d’investissements ont été adressés à cette catégorie. De même, plus de 733.000 personnes ont bénéficié des projets du second pilier, à travers 989 projets ayant mobilisé un budget de 14,5 milliards de DH.

Les programmes d’aménagement hydro-agricoles ont aussi participé à l’amélioration des revenus de plus de 190.000 petits et moyens agriculteurs, réalisant une valeur ajoutée pour chaque hectare irrigué comprise entre 5.000 et 10.000 dirhams par an, a poursuivi le Chef du gouvernement.

Le PMV a également permis la création de 342.000 emplois supplémentaires, ainsi que l’augmentation du nombre de jours de travail par an pour chaque travailleur, qui est passé de 110 à 140 jours/an, grâce à l’expansion des espaces cultivés, la diversification des cultures et l’amélioration de la production, a-t-il noté, soulignant que le secteur représente plus de 72% de l’emploi rural et contribue à la promotion de l’emploi et des revenus et à la lutte contre la pauvreté en milieu rural.

Maroc : Fès, la capitale spirituelle célèbre sa journée annuelle

Riche de ses douze siècles d’existence et de son rayonnement mondial, la capitale spirituelle du Royaume a célébré, ce mardi, sa journée annuelle proclamée en janvier 2011 et qui coïncide avec la pose en l’an 808 de ses premières fondations.Réputée mondialement comme cité gardienne de son patrimoine, ouverte sur le monde et attachée à son style de vie, la ville de Fès, capitale spirituelle du Maroc a rendez-vous le 4 du mois de janvier de chaque année avec cette journée, devenue au fil des ans une messe publique de débat, de questionnement et d’initiatives.

Classée patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, la cité Idrisside subjugue par la profusion de ses monuments, dont ses 9.000 maisons historiques, ses 11 medersas, ses 43 écoles coraniques, ses 83 mausolées et ses 176 mosquées, son université Al Quaraouiyine, outre ses 1.200 ateliers d’artisanat d’art et ses grandes tanneries traditionnelles. La cité, un espace d’art et de culture et de spiritualité par excellence, constitue bel et bien un modèle vivant de la ville méditerranéenne et arabo-musulmane. Aux splendides Borjs et pittoresques murailles, Fès tente désormais tant bien que mal à retrouver son lustre d’antan et à relever les défis pour assurer son développement local et favoriser son décollage économique.

La Journée annuelle de Fès, instituée depuis l’année 2011, à l’initiative de nombreuses associations de la société civile actives dans les domaines de la préservation du patrimoine, de la protection de l’environnement et de la diffusion des valeurs de citoyenneté, demeure une opportunité de mobilisation et d’examen des mécanismes à même d’élaborer une vision prospective de la ville, d’accompagner son expansion urbanistique et la remettre sur les rails du développement durable.

Cameroun 2021 : la Can de la démesure !

Malgré une économie au ralenti sur le continent à cause de la Covid-19, le Cameroun a mis les petits plats dans les grands pour organiser la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations.Les chiffres sont affolants. La Can 2021 qui s’ouvre ce dimanche 9 janvier jusqu’au 6 février 2022 au Cameroun, battra tous les records en termes d’investissements financiers. Reportée à deux reprises, la compétition suscite un engouement national au pays des Lions indomptables.

Pour réussir l’évènement, le président camerounais Paul Biya et son gouvernement n’ont pas lésiné sur les moyens. Plus 520 milliards de FCFA (800 millions d’euros) représentant 2% du Produit intérieur brut (PIB) du Cameroun ont été débloqués pour l’érection d’infrastructures sportives et l’aménagement du territoire national. Un budget colossal qui pourrait dépasser toutes les prévisions tant les derniers réglages semblent coûteux pour le gouvernement camerounais.

Pour un pays dont la loi des finances de l’année écoulée se chiffre à 5.762,4 milliards de F CFA, le budget de la Can a pompé une bonne partie des finances publiques. Poumon économique de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) avec plus de 40% du PIB, le Cameroun mise sur cette vitrine pour redorer son image et son prestige sur le continent.

Quatre nouveaux stades sur les six qui doivent abriter la compétition sont sortis de terre. Dans la capitale Yaoundé, il a fallu rénover totalement le stade Ahmadou Ahidjo (40.000 places), avant de bâtir le stade d’Olembé qui abritera neuf rencontres de la compétition dont le match d’ouverture et finale. L’ouvrage de 60.000 places, le plus cher des six stades, a coûté la bagatelle de 254 millions de dollars (166 milliards FCFA) au gouvernement camerounais.

A Douala, deuxième ville du pays, trône l’écrin du Japoma Stadium (50.000 places), dont le coût de construction atteint les 140 milliards de francs CFA. A Bafoussam et Limbé (Ouest), deux stades de 20.000 places ont été construits alors que celui de Garoua (25.000 places) a été rénové pour se conformer au cahier de charge de la Confédération africaine de football (Caf). Et comme si cela ne suffisait pas, une rallonge de 13 milliards Fcfa ont été débloqués il y a quelques semaines pour remettre à neuf tous les stades annexes qui vont servir de terrains d’entraînement aux 24 équipes participantes à cette 33ème édition.

Au niveau des réceptifs hôteliers, l’Etat camerounais a encore casqué fort en construisant l’hôtel Krystal Palace à Douala, le deuxième hôtel cinq étoiles au Cameroun. En somme, 80% des hôtels qui accueilleront les équipes, les journalistes, les touristes sont soit neufs, soit rénovés. Plusieurs infrastructures routières ont été aussi réalisées dans les villes désignées afin de permettre la bonne tenue de la compétition. Mais ce n’est pas tout, 182 milliards F CFA seront versés entre janvier et février à Eneo, distributeur exclusif d’électricité du pays, pour assurer une Can sans délestage.

Autant dire que l’édition de cette année est partie pour être celle de tous les records. A titre de comparaison, l’Egypte avait reçu une enveloppe de 30 millions d’euros pour abriter la Can 2019 en se substituant au Cameroun qui n’était pas prêt. Si ce montant peut s’expliquer facilement par le fait que l’Egypte disposait déjà de stades répondant aux normes, tel n’était pas le cas pour le Gabon d’Ali Bongo qui avait dépensé près de 200 milliards F CFA pour accueillir l’édition 2017.

Si le peuple camerounais attend des retombées bénéfiques de la plus grande compétition bisannuelle de football du continent, les énormes investissements consentis durant cette Can doivent surtout s’inscrire sur une vision de développement à long terme pour redorer l’économie du sport local camerounais avec l’épineuse question de la maintenance des stades.

CAN 2021 : un joli chèque pour le vainqueur

La Confédération africaine de football (Caf) a rehaussé la prime de victoire pour le vainqueur de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations.Voilà une nouvelle qui devrait motiver les 24 sélections nationales qui prendront part à la Can qui débute dimanche 9 janvier au Cameroun. Le vainqueur de cette édition percevra plus que ce que les Fennecs d’Algérie avaient reçu (2 milliards 882 millions de FCFA) lors de son sacre en Egypte en 2019.

Pour cette édition au pays des Lions indomptables, le futur lauréat recevra une gratification record de 4,4 millions d’euros (2 milliards 882 millions Fcfa) pendant que le finaliste se consolera avec une prime de 2,64 millions d’euros (1 milliard 729 millions). 

Les sélections éliminées en demi-finale toucheront 2,2 millions d’euros (1 milliard 441 millions) et les équipes qui s’arrêtent en quart de finale repartiront avec une enveloppe de 703.361 euros (460 millions de FCFA).

La 33ème édition de la Can est prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun. L’Algérie tenante du titre s’était imposée en finale en 2019 en Egypte devant le Sénégal au stade national du Caire (1-0).

Toutes les récompenses de la CAN 2022 (2021)

Gagnant de l’édition : 4,4 millions d’euros

Finaliste : 2,64 millions d’euros

Troisième et demi-finaliste : 2,2 millions d’euros chacun

Quart de finaliste : 703.361 mille euros

SADC : un sommet d’urgence sur la situation sécuritaire au Mozambique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) tiendra vendredi un sommet virtuel extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement pour faire l’évaluation du mandat de sa mission militaire au Mozambique.Le sommet extraordinaire sera présidé par le président du Malawi, Lazarus Chakwera, président en exercice de la communauté des pays de l’Afrique australe qui regroupe seize pays.

« Le sommet discutera, parmi les questions clés, du soutien au fonctionnement efficace des objectifs de la SAMIM pour apporter la paix et la stabilité à Cabo Delgado en République du Mozambique », a déclaré la SADC dans un communiqué mardi.

La SAMIM (mission de la SADC au Mozambique) a été déployée en juillet 2021 après avoir été approuvée par le sommet extraordinaire de la SADC qui s’est tenu à Maputo en juin de la même année. Il s’agit de la réponse régionale de la SADC pour soutenir le Mozambique dans sa lutte contre le terrorisme et les actes d’extrémisme dans la province de Cabo Delgado.

La réunion sera précédée d’un sommet extraordinaire de la troïka des organes de la SADC, qui sera présidé par le président sud-africain Cyril Ramaphosa et auquel participeront les présidents Mokgweetsi Masisi, Hage Geingob et Filipe Nyusi, respectivement du Botswana, de la Namibie et du Mozambique.

L’Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie constituent actuellement la troïka de sécurité de la SADC et sont chargés de traiter toutes les questions relatives à la paix et à la sécurité dans la région.

L’Ivoirien Amon Tanoh investi secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente

L’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon Tanoh, a été investi mardi, à Abidjan, secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, en remplacement de Patrice Kouamé, en poste depuis le 2 janvier 2012, lors d’une passation de charges à Abidjan.

M. Alcide Djédjé, ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre ivoirien des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, chargé de l’Intégration africaine, a officié la cérémonie de passation de charges. 

Le secrétaire exécutif sortant, Patrice Kouamé, a indiqué que l’organisation traversait « une crise profonde de gouvernance qui a entaché son image et mis en mal le moral du personnel », à son arrivée, connaît aujourd’hui une bonne gouvernance.  

De concert avec les États membres, des plans stratégiques spécifiques ont été mis en œuvre. Et ce, afin de doter l’organisation de moyens et structures nécessaires pour atteindre efficacement ses objectifs. 

Le Conseil de l’Entente intervient au niveau de la coopération politique en vue d' »accompagner une transition politique apaisée dans l’espace de l’entente », tout en assurant la veille politique en relation avec la Cedeao.

Il assure également le renforcement de la coopération entre les pays membres de sorte à contribuer à la paix et à la stabilité. De ce fait, l’institution est associée aux médiations et diplomaties préventives lorsqu’un État membre est concerné. 

Le Conseil de l’Entente participe par ailleurs aux élections législatives ainsi qu’aux élections présidentielles dans son espace et fait un rapport avec des recommandations en vue de soutenir un climat apaisé. 

 « Je voudrais exprimer toute ma gratitude et mes remerciements au président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, qui a bien voulu me renouveler sa confiance en me proposant à ses paires en qualité de secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente », a dit M. Amon Tanoh. 

Il a également remercié les présidents des pays membres du Conseil de l’Entente, qui ont bien voulu accepter la proposition du président Ouattara et lui accorder ainsi leur confiance dans l’exercice de cette fonction.

« Je ferais en sorte de mériter cette confiance et de creuser les sillons déjà tracés par mon prédécesseur que je tiens à féliciter pour le travail accompli. C’est un travail important qui a donné de la visibilité au Conseil de l’Entente », a-t-il ajouté. 

M. Amon Tanoh a assuré qu’il allait s’employer à « relever les défis utiles au bénéfice des pays et des populations du point de vue des populations et de leurs conditions de vie ». Pour lui, le Conseil, né en 1959, est l’organisation mère africaine, avant l’Union africaine. 

« Le Conseil de l’Entente était à l’origine une organisation, surtout politique et de solidarité, évidemment ce qui précède le développement, c’est la paix. Avec la réforme de 2011, elle s’est muée en une organisation à vocation économique », a rappelé M. Tanoh, promettant agir selon cette vision. 

M. Amon Tanoh, l’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, avait démissionné de son poste de ministre des Affaires étrangères pour se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, mais son dossier de candidature a été rejeté par le Conseil Constitutionnel. 

Depuis 1966, le Conseil s’est doté d’un secrétariat administratif permanent situé à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Un fonds d’entraide et de garantie des emprunts permet de soutenir les membres les plus défavorisés de l’organisation. Le Conseil de l’Entente regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Niger, le Togo et la Côte d’Ivoire.

Le nouveau secrétaire exécutif, M. Amon Tanoh, compte parmi les personnalités invitées à la cérémonie de vœux au chef de l’Etat au Palais présidentiel, le 6 janvier 2022.

Guinée : la junte promulgue par ordonnance la loi de finances 2022

Le budget prévisionnel de l’Etat guinéen pour cette année a été arrêté à un plus de 26 000 milliards de francs guinéens, soit environ 2,6 milliards de dollars.En l’absence d’un parlement ou d’une institution équivalente, Mamady Doumbouya fait recours aux ordonnances pour gouverner. Le président de la transition a ainsi promulgué, hier soir, l’ordonnance O2021/0011/PRG/CNRD/SGG du 31 décembre 2021 portant loi de finances 2022.

Pour cette année, le budget de l’Etat est ainsi fixé, en recettes, à un total de vingt-six mille soixante-trois milliards sept cent quatre-vingt-cinq millions sept soixante-trois mille six cent onze francs guinéens (26063 785 763 611 GNF).

En dépense, le montant prévisionnel est de trente mille six cent sept milliards six cent cinquante-six millions cent vingt-cinq mille soixante-huit francs guinéens (33607 656 125 068 GNF).

Le déficit budgétaire s’élève ainsi à un peu plus de quatre mille milliards de francs guinéens.

Ouattara reconduit Aka Aouélé à la tête du Conseil économique

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, reconduit Eugène Aka Aouélé à la tête du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) et nomme 115 nouveaux membres de l’institution.

Les différents décrets portant nomination des 115 nouveaux membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) ont été lus, mardi, par le ministre-secrétaire général de la présidence de la République, Abdourahmane Cissé, à la présence.  

Le président de la République a procédé notamment à la signature de quatre décrets au titre du CESEC. L’un des décrets fixe le nombre des membres à 120 et un autre consacre la nomination de 115 nouveaux membres du Conseil.

M. Eugène Aka Aouélé a été nommé en qualité de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC). Il est reconduit à la tête de cette institution sensée conseiller les autorités dans leurs actions. 

Le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah, a été nommé comme membre ainsi que l’artiste musicien Traoré Salif dit A’Salfo, Traoré Fatoumata Diop, biochimiste, le consultant sportif Abdoulaye Traoré et l’ex-député de Oumé Touré Aya Virginie.

Le chef de l’Etat a également nommé en qualité de membre M. Touré Faman, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, M. Magne Pierre, administrateur d’entreprise, M. Ibrahim Magassa, économiste et M. Seydou Konaté (directeur CNTS). 

La rentrée solennelle du Conseil économique, social, environnemental et culturel est prévu le 27 janvier 2022 au siège de l’institution, à Abidjan, a annoncé le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Abdourahmane Cissé. 

Voici la liste des membres nommés: 

1.      AKA AOUELE Eugène, Pharmacien

2.      ABOUA Aboua Gustave, Enseignant-chercheur

3.      ACKAH Jean Marie, Administrateur de société, Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire

4.      AFFIAN HONORE Jean Marc, Cadre de société

5.      AGNERO Bouai Odette épouse EHUI, Chef d’entreprise / Tourisme

6.      AKOUDJOU ALLECHI Manuel, Administrateur des services financiers

7.      ALIAGUI Diabagaté, Directeur du service commercial et du contentieux à la SICOGERE à la retraite

8.      ANZOUMANA Lassinan Ouattarra, Biologiste

9.      BAMBA Ibrahim, Cadre de société

10. BAMBA Kassoum, Maître artisan

11. BARRO Aminata épouse SOUMAHORO, Directeur de l’embellissement et du cadre de vie

12. BE Yéo, Instituteur à la retraite

13. BEUGREFOH Tchékré Fulbert, Maire de Fresco

14. BILE Kassi, Opérateur Economique

15. BONI Octave, Professeur de lycée

16. BORIS Paul Emile, Médecin

17. CAMARA Brahima, Expert maritime / Consultant

18. CASSAIGNAN Yéo Antoine, Cadre de banque

19. CHIAPO Georges, Ingénieur des techniques sanitaires

20. CISSE Nabintou, Fondée de Pouvoir/banque

21. COL Marie-Reine épouse KONE, Administrateur de société / Tourisme

22. COULIBALY Abdoulaye, Huissier de justice

23. COULIBALY Ouamien, Administrateur municipal à la retraite

24. COULIBALY Sotigui, Administrateur Général de banque d’affaires

25. COULIBALY Sounkalo, Journaliste / Maire de Tafiré

26. DELAFOSSE René Max, Cadre de banque à la retraite

27. DIABATE Massogbè épouse TOURE, Administrateur de société / Agro-industrie

28. DIABY Nassalatou, Ex-Député / Ingénieur des Ressources Humaines

29. DIAGOU Kacou Jeanine Bénédicte Martine, Cadre de banque et assurance

30. DIAHA Alain Claude Konan, Chirurgien-dentiste

31. DIAKITE Coty Fatouma épouse KANATE, Administrateur de société

32. DOGONI Souleymane, Financier / Ex-Directeur Général de banque

33. DRAME Sira, Commerçante

34. EBA BOMO Catherine, Chercheur au CNRA

35. EHOLIE Serges Paul, Professeur de médecine

36. EKRA Frédéric François Alain, Professeur de médecine

37. FAKHRY Karim, Chef d’entreprise

38. GADEGBEKU Samuel Anani, Professeur de médecine

39. GNANZI Anicet Guela, Gestionnaire comptable et financier

40. GNIZAKO Gogoua, Technicien cuisson porcelaine décorée à la retraite

41. GOME Gnohité Hilaire, Expert Ecologiste

42. GOSSO Franck Gérard, Pharmacien

43. IDRISSA Diomandé, Médecin de santé publique

44. INCHAUD Ayet Arsène, Fonctionnaire

45. KABORE DIABATE Monique Christiane Colette épouse KACOUTIE, Avocate

46. KAKOU Gbiga Mathias, Consultant / Juriste

47. KAMAGATE Brahima, Financier-Comptable

48. KAMAGATE Bamorifi, Ex-Directeur Général du Budget

49. KANATE Namoro, Chef d’entreprise / Agro-Industrie

50. KARAMOKO Ba, Cadre de banque

51. KEITA Fatou, Ecrivaine

52. KHOURI Joseph, Médecin

53. KISSY Kraidy Michel, Ingénieur des Techniques Agricoles

54. KOFFI Abouah Guillaume, Architecte

55. KOFFI Eugène, Topographe

56. KONAN Kouassi Venance, Journaliste

57. KONATE Ali Badarah, Informaticien, Homme d’affaires

58. KONATE Konon, Economiste Banque / Finance

59. KONATE Seydou, Directeur CNTS

60. KONE Colette épouse KONE, Administrateur du travail et des lois sociales

61. KONE Mamadou, Ingénieur informaticien

62. KONE Matogoma, Comptable

63. KOUABLAN François, Professeur à l’INJS

64. KOUADIO Fodio Nicolas, Infirmier diplômé d’Etat

65. KOUAKOU ASSEMIAN, Juriste

66. KOUAME Ama Christine épouse DADIE, Chef d’entreprise

67. KOUAME Koffi Norbert, Ingénieur Financier

68. KOUAME Michel, Journaliste à la retraite / Planteur

69. LAPLAGNE Josette-Laure épouse MONTAGNIER, Administrateur de société / Médical

70. LAUBHOUET Marie Delphine, Juriste

71. LEGRAS Jean-Louis Michel Amaury, Ingénieur arts et métiers

72. MAGASSA Ibrahim, Economiste / Banque d’affaires

73. MAGNE Woelffell Pierre René, Administrateur d’entreprise

74. MAMADOU Koné, Cadre d’entreprise à la retraite

75. MELEDJE Vincent, Ingénieur Financier Comptable

76. MOCKEY Edouard, Pharmacien

77. N’GUETTIA Judicaël, Enseignant

78. NAMELESSE-KOUASSI Komenan Ali, Enseignant et Directeur de société

79. ODJE Tiakoré Joseph, Professeur certifié

80. OGA Georges-Emmanuel Léon, Administrateur des finances publiques

81. OUATTARA Bakaramoko, Ingénieur agronome à la retraite

82. OUATTARA Fatogoma, Consultant

83. OUATTARA Joséphine Yéné, Médecin

84. OUATTARA Kossomina Daniel, Administrateur de société / Sécurité

85. OUATTARA Largaton, Professeur à la retraite

86. OUATTARA Mamadou, Ingénieur informaticien

87. OUATTARA Sankan, Comptable

88. OULIE Maxime épouse BLOADE, Enseignante

89. PAYNE Cécile N’drin épouse DEGNI-YACE, Entrepreneur

90. PELLAUD Colette épouse LAKPE, Opérateur Economique / Transport

91. RAMATOU Elola épouse COULIBALY, Educatrice

92. SANOGO Bamba, Fonctionnaire à la retraite

93. SEA Yvette, Professeur de lycée

94. SEKA SEKA Joseph, Professeur de biologie

95. SEKONGO Yaya, Comptable

96. SEYE Aïssitou épouse CISSE, Chef d’Entreprise

97. SIGATA Silué, Instituteur à la retraite

98. SILUE Tiagnigué, Juriste à la retraite

99. SILUE Tiangazion Lacina, Cadre de banque

100. SOPOU Ginette Epse SEKA, Opératrice Économique

101. SORO Mamadou, Enseignant

102. SYLLA Soumaïla, Transitaire

103. TOURE Aya Virginie, Ex-Député Oumé

104. TOURE Faman, Administrateur de société, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire

105. TOURE Nabi Issouf, Entrepreneur

106. TOURE Yaba épouse COQUILLAT, Secrétaire de direction à la retraite

107. TRAORE Abdoulaye, Consultant sportif

108. TRAORE Fatoumata épouse DIOP, Consultante/ Biochimie

109. TRAORE Salif, Artiste musicien

110. TUO Yénikpo Frédéric, Auditeur à l’Inspection Générale des Finances

111. YACE Charles Emmanuel, Chef d’entreprise / Agro-industrie

112. YACOUBA Koné, Chef d’entreprise

113. YAO MOTTO Armand, Pharmacien

114. ZAE GNONDJOUOWI Alexis, Administrateur des Services Financiers, Maire de Kouibly

115. ZOBRE Kokobo André, Criminologue