Togo : la 4ème édition des rencontres des Marchés des Titres Publics se prépare

L’agence Umoa-Titres, acteur spécialisé dans la gestion et la promotion des titres publics de la zone UMOA (Union monétaire ouest africaine), a annoncé que la 4ème édition aura lieu dans la ville de Lomé du 25 janvier au 27 janvier 2022.

 

 

« La gestion de portefeuille dans la zone Uemoa : levier de performance des investissements sur le MTP (Marché des titres publics, ndlr) » c’est le thème de cette édition qui se prépare dans la ville de Lomé

Selon l’article relevé sur le site Togo First, pour l’agence Umoa-Titres, “cette édition sera l’occasion de présenter le programme d’émissions des titres publics émis par adjudication de l’année 2022 aux acteurs du marché régional de la dette”.

Ce sera également l’occasion, apprend-on, de promouvoir la convention du marché secondaire du Marché des Titres Publics, avec “des signatures avec certains acteurs de la place de Lomé”, entre autres.

Notons que les places sont limitées en raison des restrictions liées à la Covid-19, l’évènement sera hybride, en présentiel et en ligne, et seuls 200 cents participants seront accueillis en physique, avec 20 intervenants comptant parmi des professionnels du monde de la finance.

Togo : lundi 3 janvier 2022 est déclaré journée fériée

Le gouvernement  annoncé hier dimanche 2 janvier 2022 que la journée de lundi est déclaré journée fériée, chômée.

 

 

C’est un communiqué du ministre du travail. Selon le site Togo Officiel, la mesure, explique l’exécutif, “vise à permettre à la population, particulièrement à l’ensemble des travailleurs, de bénéficier d’un temps de repos et de reprendre le service et les activités dans un nouvel élan d’engagement et de vitalité”.

Les administrations, bureaux et autres lieux de travail resteront donc fermés

Santé et social au menu des quotidiens marocains

Les répercussions de la pandémie de Covid-19 et le phénomène des addictions au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.+L’Opinion+ écrit que la récente flambée des cas de Covid, enregistrée lors des dernières 48 heures, notamment dans la Région de Casablanca-Settat, remet la pandémie au centre des préoccupations, évoquant la crainte d’un durcissement des mesures restrictives, surtout après la décision récente du ministère de l’Enseignement supérieur de privilégier le recours au distanciel pour la tenue des cours et des examens.

Cette donne est confortée par les récentes déclarations de la tutelle qui juge la situation épidémiologique alarmante, et évoque un manque de données sur la prolifération du variant Omicron au niveau national, souligne la publication.

Une absence de Data qui n’a pas empêché le ministère d’envisager une recrudescence des cas de contamination à court terme, tout en appelant à une généralisation de la troisième dose, nécessaire au maintien de l’immunité collective, ajoute-t-il.

Cette rechute épidémiologique survient alors que la fin 2021 a enregistré plusieurs signes encourageants, particulièrement au niveau économique, avec un renforcement des principaux postes d’exportation et une reprise au niveau de la place de Casablanca, constate-t-il.

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ relève que cette année démarre dans une conjoncture sanitaire toujours sinon plus tendue, au vu de l’inquiétante propagation du variant Omicron, mais que malgré toute l’adversité et le climat d’incertitude qui se prolonge depuis presque deux ans, l’année 2022 commence aussi avec des espérances et une note d’optimisme qui ne peuvent être que bien fondées.

Pour le journal, un des enjeux de 2022 sera justement de conforter la confiance des opérateurs acquise en 2021 et d’en faire une tache d’huile pour l’étendre aux secteurs encore déprimés.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur le phénomène des addictions au Maroc, dont une étude vient d’être dévoilée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE), soutient que ces addictions, définies jusque-là comme une détérioration involontaire de la santé, doivent d’abord être reconnues par les assurances comme maladies.

Le quotidien estime également que les entreprises qui vendent ces services à « fort potentiel addictif » pourraient être mises à contribution pour « traiter leurs clients qui dérivent ».

« Mais l’Etat sera-t-il d’accord? Il leur soutire 9% de ses recettes fiscales. C’est un vrai casse-tête économico-social dont le CESE a montré la gravité », relève-t-il, appelant les législateurs à « agir » pour trouver des solutions et à « ne pas se cacher derrière les discours moralisateurs ».

Soudan : Démission du Premier ministre

Par Mohamed Fayed — Le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok, a annoncé dimanche soir sa démission, disant avoir échoué dans son pari de parvenir à un consensus. »J’ai tenté de mon mieux d’empêcher le pays de glisser vers la catastrophe, alors qu’aujourd’hui il traverse un tournant dangereux qui menace sa survie (…) au vu de la fragmentation des forces politiques et des conflits entre les composantes (civile et militaire) de la transition (…). Malgré tout ce qui a été fait pour parvenir à un consensus (…), cela ne s’est pas produit », a-t-il souligné dans son message adressé à la nation sur la télévision d’Etat.

Hamdok a souligné que « l’unité et le destin du pays sont confrontés à de nombreux défis », ajoutant qu’il laissera de la place à « d’autres fils du pays pour à compléter la marche vers le reste de la transition qui mènera à un Etat civil démocratique ».

Selon lui, le gouvernement de transition était confronté à des défis majeurs, dont les plus importants étaient « la distorsion de l’économie, l’isolement international étouffant, la corruption et des dettes dépassant les 60 milliards de dollars, la détérioration de la fonction publique, de l’éducation et de la santé, et l’érosion du tissu social qui est apparu dans la guerre du Darfour, du Sud Kordofan, du Nil Bleu et d’autres difficultés ».

Et d’ajouter que le consensus politique entre les composantes civiles et militaires n’a pas « survécu » avec le même degré d’engagement et d’harmonie avec lequel il a commencé, « et ce qui est plus dangereux, c’est que les répercussions de ces divisions ont atteint la société et ses différentes composantes, alors que le discours de haine et de trahison et le manque de reconnaissance de l’autre sont apparus, et l’horizon de dialogue s’est bloqué, ce qui a rendu le processus de transition fragile et plein d’obstacles et de défis ».

Hamdok, 65 ans, était Premier ministre du gouvernement de transition au Soudan depuis le 21 août 2019, quatre mois après le renversement de l’ex-président d’Omar el-Bechir.

Le 25 octobre 2021, il a été arrêté par des hommes armés au cours d’un coup d’État avant d’être réinstallé dans ses fonction un mois plus tard.

Sa démission intervient dans le sillage d’une nouvelle journée de manifestations qui secouent le pays depuis plus de deux mois et qui ont déjà fait une cinquantaine de morts et des centaines de blessés.

Togo: message du président de la République à la Nation

Le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est adressé ce jeudi 30 décembre 2021 à la Nation togolaise, dans le cadre du traditionnel message de vœux de Nouvel an.

 

 

source: Togo Officiel.   Dans son intervention, retransmise à la Télévision Nationale et sur les canaux digitaux officiels, le Président de la République a d’abord fait le bilan de l’année, marquée comme la précédente par la crise sanitaire et la menace terroriste, puis ébauché les perspectives pour 2022. Quelques annonces importantes ont également été faites.

Retrouvez l’intégralité de l’adresse du Chef de l’Etat.

Togolaises, Togolais

Mes chers compatriotes,

Le passage à l’année nouvelle m’offre l’agréable occasion de m’adresser à vous pour vous présenter mes meilleurs vœux de santé, de paix et de progrès.

En cette période spéciale où la tradition des fêtes rassemble parents et amis dans la joie, je pense à nos compatriotes qui vivent éloignés de leurs familles, que ce soit pour répondre à l’appel du devoir ou pour toute autre raison. Puissent la chaleur fraternelle et la ferveur de ces moments aller jusqu’à eux et les réconforter.

Je pense également à celles et ceux que la maladie ou d’autres circonstances tiennent dans la solitude. Que nos prières, nos pensées et l’expression de notre solidarité contribuent à leur soulagement et à leur rétablissement.

En 2021, malheureusement, plusieurs de nos frères et sœurs nous ont quittés pour l’au-delà : ayons pour eux une pensée pieuse et pour leurs proches notre compassion renouvelée.

Ensemble avec vous, mes chers compatriotes, je rends grâce à Dieu pour l’année écoulée et pour toutes les avancées que nous avons réalisées, en dépit d’un contexte de crise sanitaire inédit, qui ne fut pas exempt de défis pour chacun d’entre nous.

Mes chers compatriotes,

Au moment d’évoquer notre avenir commun en tirant tous les enseignements des événements des mois écoulés et en ébauchant les perspectives pour aborder l’année 2022 avec encore plus d’ambition, nous avons de bonnes raisons de nous placer sous le signe de la confiance.

En effet, dans un contexte mondial marqué par de nombreuses incertitudes et dans un environnement régional troublé par la menace persistante du terrorisme et de l’extrémisme violent, notre pays a su préserver la sécurité et la stabilité qui sont le gage de la poursuite paisible de nos efforts de développement.

Nous devons insister sur la nécessité d’une claire conscience des enjeux de la paix et de la sécurité pour chacun d’entre nous, car le péril se fait toujours plus pressant.

Le mois dernier, le terrorisme a pris notre pays pour cible, et c’est grâce à Dieu, à leur bonne préparation et leur vigilance que nos forces armées ont repoussé à Sanloaga dans la préfecture de Kpendjal,une agression qui visait à répandre la mort et la désolation au sein de nos paisibles populations.

Je salue la détermination et l’engagement des forces de défense et de sécurité.

Leur bravoure, leur courage et leur professionnalisme font honneur à la nation, ici et partout ailleurs où elles se trouvent en opérations.

Je réitère l’hommage de tout notre peuple à la mémoire de nos soldats qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur noble mission.

Les investissements nécessaires au renforcement du dispositif sécuritaire et des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité seront poursuivis et même accélérés dans le cadre de la loi de programmation militaire.

Togolaises, Togolais

Mes chers compatriotes,

Le terrorisme est notre ennemi commun. Les groupes armés terroristes continueront de tenter diverses approches pour mener des incursions meurtrières dans les pays voisins et chez nous, au Togo.

C’est pourquoi nous devons rester mobilisés et unis pour apporter une réponse ferme multidimensionnelle à cette guerre asymétrique et sournoise car, nous le savons, le terrorisme prend toujours racine là où les liens sociaux sont distendus par la pauvreté et l’absence de perspectives.

Aussi notre stratégie de lutte contre l’insécurité ambiante continuera-t-elle d’intégrer, en plus de la réponse militaire qui est nécessaire et indispensable, l’accélération de la mise en œuvre d’actions prioritaires de développement qui mettent l’accent sur la réduction des disparités et l’accès aux services sociaux de base pour nos compatriotes les plus exposés, les plus vulnérables.

C’est dans cette optique qu’un programme spécial de développement pour la région des Savanes est en cours d’exécution avec la participation active des forces armées togolaises.

Je tiens ici à rappeler l’importance de l’implication des femmes et des hommes de toutes nos contrées dans les mécanismes de dialogue communautaire et de justice de proximité.

Seule une action concertée, réunissant population civile et forces de défense et de sécurité, protégera notre pays et nous permettra de poursuivre notre marche vers le développement durable et la prospérité partagée.

Mes chers compatriotes,

Togolaises, Togolais,

Pour la deuxième année consécutive, l’impact de la pandémie à la Covid19 aura marqué la conjoncture en 2021.

Toutefois, notre volonté de renforcer l’inclusion sociale n’en a pas été ébranlée.

J’ai donc engagé le gouvernement à rester mobilisé pour l’accélération de la mise en œuvre de la feuille de route, tout en continuant de lutter contre la pandémie.

Forts de l’expérience tirée de la crise sanitaire, nous avons projeté une hausse modérée du budget 2022 par rapport à l’exercice précédent, tout en maintenant une priorité marquée pour la couverture des besoins sociaux et la transformation structurelle de notre économie.

Dans le domaine de la santé, la construction d’unités de soins périphériques communément appelées les USP dans toutes les régions, de même que la réhabilitation des infrastructures et leur équipement donneront corps, au cours de l’année 2022, au projet « services essentiels de qualité pour une couverture sanitaire universelle ».

Dans le secteur de l’éducation et de la formation, d’importants investissements seront mobilisés pour la construction de plus de cinq mille (5000) salles de classes en 2022 et l’ouverture de nouveaux instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD).

La desserte en électricité et en eau potable sera renforcée avec notamment le démarrage effectif du fonds « électricité pour tous » et l’achèvement des projets d’adduction en cours de réalisation, pour toucher plus de deux millions de personnes.

Dans notre quête de la prospérité pour tous, nous viserons une reprise stimulée par les secteurs porteurs et pourvoyeurs d’emplois pour la jeunesse.

L’installation des unités de manufacture et de transformation sera encouragée, sur le modèle de la plateforme industrielle d’Adéticopé qui vise la création de trente-cinq mille (35 000) emplois directs et indirects.

Mes chers compatriotes,

Notre capacité à retourner progressivement à une vie normale dépend de nos efforts individuels et collectifs.

Le gouvernement continuera de prendre les mesures appropriées pour préserver notre pays d’une propagation incontrôlée de la pandémie.

Je rends hommage au corps de la santé dans son ensemble. Ces femmes et ces hommes qui, depuis la survenue de la crise sanitaire, sont en première ligne pour sauver des vies.

J’exprime mon appréciation à la communauté scientifique qui n’a eu de cesse de tout tenter pour mieux cerner et combattre le virus, ses variants et les vagues de contamination.

Je remercie nos partenaires pour leur accompagnement constant.

Eu égard au risque d’élévation de la courbe des contaminations au lendemain des fêtes de fin d’année, nous avons entrepris, il y a quelques semaines, d’accélérer la campagne de vaccination.

Je veux saluer l’adhésion des populations qui ont perçu l’importance de la vaccination dans la lutte contre la pandémie. Ainsi, 850.000 personnes ont été vaccinées durant les deux quinzaines de la phase accélérée portant le nombre total de personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin à près d’un million quatre cent mille (1.400.000).

L’administration d’une dose de rappel a également été initiée récemment.

À ce jour, la pandémie est marquée par l’apparition de nouveaux variants extrêmement contagieux.

C’est pourquoi je lance un appel au sens de responsabilité de tous, aussi bien les non-vaccinés que les personnes éligibles à la dose de rappel, afin que la vaccination atteigne ses objectifs.

Mes chers compatriotes,

En 2021 s’est tenue une concertation nationale des acteurs politiques, dont les conclusions ont esquissé des perspectives favorables à l’approfondissement de nos acquis démocratiques.

Je demeure convaincu que c’est au moyen du dialogue que les solutions les plus pertinentes peuvent être trouvées pour notre pays.

Les libertés publiques –individuelles et collectives– sont des conquêtes précieuses qui balisent la voie de la construction de notre nation, et chacun d’entre nous doit en être la sentinelle vigilante.

L’expression de tous les points de vue est légitime mais elle doit s’inscrire dans le respect des limites définies par la loi, faisant prévaloir le civisme et la courtoisie, en dépit des divergences.

Je resterai le garant intransigeant de l’exercice équilibré des droits, libertés et devoirs des citoyens, conformément aux dispositions de la constitution togolaise.

Mes chers compatriotes,

L’une des conséquences de la crise sanitaire qui perdure est l’augmentation généralisée des prix, ressentie depuis plusieurs mois dans le panier de la ménagère, dans pratiquement tous les pays du monde.

En réponse à ce phénomène, le gouvernement a pris des mesures urgentes dès la rentrée scolaire, qui ont consisté à rendre gratuits les frais de scolarité dans l’enseignement secondaire et la prise en charge d’un mois de facture d’électricité pour les tranches sociales.

Par ailleurs, nous avons maintenu la subvention des prix, notamment des engrais, du matériel agricole et du blé.

Le gouvernement a poursuivi la réduction des frais de raccordement à l’eau potable pour les ménages les plus vulnérables.

Malgré toutes ces mesures, je sais que vous continuez de ressentir les effets de cette hausse des prix.

C’est pourquoi après réflexion, j’ai instruit le gouvernement d’accorder aux fonctionnaires des secteurs public et parapublic et aux retraités, dès la semaine prochaine, une avance d’un mois de salaire, qui sera remboursable par tranches mensuelles jusqu’en décembre 2022.

J’encourage le secteur privé à prendre des mesures similaires.

Dans le même temps, des actions vigoureuses de contrôle des prix seront renforcées et se multiplieront sur toute l’étendue du territoire.

Pour les départs à la retraite à partir de 2020, le paiement attendu des indemnités équivalant à trois mois de salaires sera effectué dès ce mois de janvier.

Mes chers compatriotes,

Sur la voie de notre marche commune, nous continuerons de faire appel aux valeurs inscrites dans le socle de nos traditions : l’assiduité et la persévérance dans l’effort, le courage et la résilience dans l’épreuve, la fraternité et la solidarité en toutes circonstances.

En cultivant ces préceptes pour en récolter les fruits au service de notre nation et en transmettre l’essence aux générations suivantes, nous aurons valablement répondu à l’appel de la glorieuse destinée de la Terre de nos aïeux.

Puisse Le Tout-Puissant nous venir en aide.

Bonne et heureuse année 2022 à toutes et à tous.

Que Dieu bénisse le Togo

Le message à la Nation de Macky Sall à la Une

Le discours du nouvel an du président Macky Sall fait la Une des quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA.« Message de fin d’année du président : Maintien du cap sur l’émergence », titre le quotidien national Le Soleil.

Dans ce discours de nouvel an du président de la République, Sud Quotidien voit Macky Sall entre « bilan, redite et réchauffé ».

Selon ce journal, le chef de l’Etat a annoncé des projets pour l’amélioration de la circulation des personnes et des biens, un programme spécial de désenclavement sur plus de 2500 km pour un « Sénégal de tous », 400 bus sobres en carbone et la protection des femmes.

Cela fait dire à L’As que « Macky (est) fier de son bilan à mi-parcours ».

« Macky entre bilan et campagne », renchérit La Tribune. Le journal écrit que le président est largement revenu sur ses réalisations dans les infrastructures, l’agriculture, l’énergie et les hydrocarbures.

« Discours du nouvel an : Les pétards mouillés de Macky », rapporte Le Quotidien, soulignant que le président annonce l’achèvement de la Boucle du Blouf (sud) et du port de Sendou (ouest), des ouvrages qui ne sont même pas exécutés à 10%.

De son côté, L’Observateur titre : « Macky et les défis de 2022 ». Nos confrères notent que ces défis sont relatifs à la conjoncture économique, à la dette et aux grands projets.

Walf Quotidien parle des scandales au Palais de la République et fait état de « bourdes des hommes de l’ombre ».

« Les hommes de l’ombre qui murmurent à l’oreille de Macky Sall semblent avoir perdu leur superbe. Depuis un certain temps, ils cumulent les revers. Entre le scandale de l’audience de Djibril Ngom et les propos de Mbougar Sarr sur le 3e mandat, le shadow cabinet de Macky Sall multiplie les bourdes avec des effets boomerang », explique Walf Quotidien.

En sport, les quotidiens reviennent sur le combat Balla Gaye 2-Bombardier en lutte sénégalaise avec frappe.

« Lendemain de victoire sur Balla Gaye 2 : Bombardier débute l’année sous une bonne étoile », informe L’Observateur, faisant dire à L’As que B52 confirme sa suprématie devant BG2.

Pour EnQuête, BG2 subit un second assaut du B52.

Côte d’Ivoire: le dialogue politique doit être « sans menace, ni préalable » (Affi)

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, souhaite que le dialogue politique, en cours, soit « loyal, sans couperet ni menace, sans ultimatum ni préalable », dans un message de vœux du nouvel an 2022.

« Ce dialogue politique doit être loyal, sans couperet ni menace, sans ultimatum ni préalable. Cela implique une paix des braves », a déclaré le président du FPI, Pascal Affi Nguessan, dans un message de voeux du nouvel an.

« En 2022, l’heure n’est plus aux arrière-pensées et aux manœuvres tactiques », a-t-il estimé, lançant à l’endroit de ses compatriotes « je connais votre lassitude devant les mots creux, les serments sans lendemain qui engendrent toujours les mêmes désastres ».

L’union, une valeur de la devise du pays, « doit nous permettre d’avancer dans la voie d’une vraie réconciliation et d’affermir les fondements de notre démocratie. (Ainsi), la Côte d’Ivoire en sortira plus solide, plus confiante en ses institutions, plus respectueuse de toutes les opinions », a-t-il dit. 

Selon le chef du FPI, 2020 a été « l’année d’un nouvel embrasement, meurtrier et affligeant », mais 2021 a été une année d' »accalmie »,  qui a enregistré « la participation de la quasi-totalité des partis politiques aux législatives sans incidents majeurs ».  

Que « l’année 2022 qui s’ouvre constitue pour chacune et chacun d’entre nous la chance d’un nouveau départ, l’occasion de réaliser nos rêves, de poser des actes d’espérances », a-t-il laissé entendre.  

Il a fait remarquer que 2021 a été une année de « décrispation », marquée par l’audience accordée par le Chef de l’État, le président Alassane Ouattara, à son prédécesseur, Laurent Gbagbo, dans une volonté commune de dépasser les meurtrissures et les rancœurs de la crise postelectorale de 2010-2011″.  

Cette « décrispation, c’est enfin la relance, le 16 décembre dernier, du dialogue politique (la cinquième phase) entre le gouvernement, les partis politiques et les organisations de la société civile », a-t-il poursuivi. 

Toutefois, insinuera-t-il, « l’assurance d’alternances démocratiques est la garantie de la paix, de la stabilité. La stabilité est la condition du développement ». Ce nouvel an « offre une nouvelle chance, celle de consolider les fragiles fondations que nous avons posées ».

Cela, pour lui, devrait permettre d' »aller plus loin dans la construction d’une même Nation, une Côte d’Ivoire nouvelle, forte de valeurs partagées », sur le socle des valeurs fondamentales  exprimées par la devise de la République : Union, Discipline, Travail. 

« Les récents audits ont permis de constater plusieurs malversations qui sont inacceptables, déstructurantes et intolérables. La fraude, le détournement des deniers publics et la corruption sont des désordres auxquels il faut impérativement mettre fin », a-t-il martelé.  

M. Affi a par ailleurs fait observer que « trop de jeunes sont soit privés d’emplois et oisifs, soit dans des emplois précaires », soulignant que le pays doit « favoriser davantage la création d’emplois pour donner du travail à tous et pour mettre tout le monde au travail ».

Pour le chef du FPI, la productivité doit impulser la croissance économique de manière soutenue et durable afin que les fruits de la croissance soient mieux partagés. Le travail, aussi, doit permettre de promouvoir les femmes et leur offrir toutes les chances d’un plein épanouissement. 

Côte d’Ivoire: Makosso interpellé pour ses vidéos injurieuses envers les femmes

L’Association des femmes journalistes (AFJ) de Côte d’Ivoire dénonce des propos « agressifs » et « injurieux » du pasteur ivoirien, Camille Makosso alias « La Marmaille », dans ses vidéos sur les réseaux sociaux.

« Depuis quelques semaines l’Association des femmes journalistes (AFJ) de Côte d’Ivoire est interpellée par des journalistes sur les agissements d’un présumé pasteur ivoirien », écrit dans une note la présidente de l’organisation féminine, Marlyse Konan. 

Ce dernier, fait-elle observer a « agressé des femmes dans une vidéo récemment » et d’autres vidéos dans lesquelles iI tient de façon abondante des injures et des « grossièretés » sur les parties intimes des femmes.

« L’association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire voudrait attirer l’attention des autorités compétentes à rappeler à l’ordre l’individu en question afin de mettre fin à cette violence à l’égard des femmes et des filles », lance la journaliste ivoirienne. 

L’AFJ Côte d’Ivoire se veut une organisation de défense des droits de la femme qui se tient à la « disposition des populations ivoiriennes pour servir de canal pour dénoncer tout cas de violence basée sur le genre (VBG) » dans le pays. 

Le ciel abidjanais illuminé de géants feux d’artifices à l’entrée de l’an 2022

De géants feux d’artifices, projetés depuis les bords de la lagune Ebrié, ont illuminé le ciel abidjanais à l’entrée de la nouvelle année 2022, lors d’un spectacle pyrotechnique qui a rassemblé des milliers de personnes.

Ces instants de bonheur étaient offerts par la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, marraine de ce spectacle pyrotechnique. Un évènement devenu une tradition, marquant le passage à la nouvelle année. 

Mme Chantal Camara, la présidente de la Cour de cassation, représentant la Première dame de Côte d’Ivoire, a exprimé la « joie » de Mme Dominique Ouattara de partager ce moment emprunt de convivialité avec les populations.

Elle leur a transmis les vœux les plus chaleureux de la Première dame de Côte d’Ivoire autour de ces feux magiques, entremêlés dans le ciel, expression de la « cohésion sociale » et de l’unité entre les Ivoiriens.

Le spectacle pyrotechnique avait pour thème « La Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire solidaire et unie », un écho pour exprimer « une Côte d’Ivoire Plus forte et plus fraternelle », à l’occasion du réveillon du nouvel an.

Le ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Mambé, dont le spectre territorial accueille ce spectacle, a déclaré que « ces feux visent à rassembler les Ivoiriens dans une perspective de solidarité et de partage ». 

La Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a donné il y a une semaine, le coup d’envoi de ces festivités de fin d’année, en procédant à l’ouverture des sites d’illumination dans le District d’Abidjan. 

La Rétrospective 2021 au menu des hebdomadaires marocains

La rétrospective 2021 est le sujet principal traité par les la presse hebdomadaire.+Challenge+ écrit que « malgré les contraintes, très fortes, nous avons traversé 2021 avec un minimum de dégâts », comparativement à des pays similaires, et ce sur le plan économique et sanitaire, alors que pour le reste, « nous sommes logés à la même enseigne ».

Sauf que grâce à la vision de SM le Roi, « nous lançons un train de réformes structurantes, essentielles, qui nous projettent dans l’avenir », fait remarquer l’hebdomadaire.

Il estime, par ailleurs, que 2022 « est une année charnière », où « il faut absolument tenir les agendas, même si les contraintes s’amoncellent », notant que sur le plan économique, les prévisions du gouvernement sont « réalistes ».

+La Vie Eco+ estime que 2021 aura été une année « dose de rappel », voire une troisième dose pour le « boost ».

Et depuis l’apparition de la nouvelle souche, baptisée Omicron, à la propagation explosive, l’année 2021 se termine sur un « remake » de 2020, plus pandémique mais, cette fois-ci, avec un monde mieux préparé, constate le journal.

Au fil des vagues qui se sont succédé se fait aussi l’apprentissage de la gestion de la situation de crise sanitaire et de ses répercussions économiques et sociales, relève-t-il, notant que le Maroc a déployé, depuis 2020 et tout au long de 2021, toutes sortes de programmes et de mécanismes pour préserver, certes, les vies humaines d’abord, mais aussi les revenus, les emplois, la cohésion et la mobilisation.

+Le Temps+ indique que l’année qui s’achève « nous aura laissé un maelström de sentiments, d’impressions, d’expériences et de souvenirs marquants à tous les plans ».

On a eu droit, une année durant, à « un condensé de tous les extrêmes » et « beaucoup d’entre nous en sortent durablement, peut-être définitivement, changés », relève la publication.