Macky Sall et son gouvernement à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur les retrouvailles de Macky Sall avec ses ministres dont certains ont été battus aux élections locales du 23 janvier dernier.Macky Sall aux membres du gouvernement : « Préparez vos dossiers », titre L’Observateur qui plonge « dans l’ambiance du dernier Conseil des ministres d’après scrutin ».

EnQuête est formel : « Macky Sall va couper des têtes », le remaniement ministériel est « imminent ». Selon le journal, le chef de l’Etat a informé hier ses ministres de l’arrivée d’un Premier ministre et « leur a demandé d’expédier les affaires courantes ». « Il lui faut reprendre la main rapidement et endiguer la déferlante YAW (Yewwi Askan Wi) », la grande coalition de l’opposition qui a remporté d’importantes villes et communes du pays.

En revanche, Le Quotidien note que « Macky prend son temps » pour la nomination du Premier ministre, un poste qui avait été supprimé après la présidentielle de 2019. Le journal indique que « le décret ne sera pas signé avant le 8 février ».

Sur les contreperformances de la coalition présidentielle aux élections locales de dimanche dernier, Walf Quotidien note des « tirs groupés sur (Mahmoud) Saleh », le directeur de Cabinet politique de Macky Sall qui avait déclaré que ce scrutin avait valeur de référendum pour un troisième mandat de son mentor.

Si les résultats provisoires des Locales ne sont pas encore publiés, Vox Populi souligne que « les candidats de YAW Thiès soufflent sur les braises ». Le journal note que ces derniers « s’accrochent à leurs +victoires+ et menacent ».

Le Témoin fait focus sur les résultats du Parti démocratique sénégalais (PDS) et « les raisons d’une régression ». Jadis principale formation de l’opposition, puis parti au pouvoir avant de retourner dans l’opposition, « le PDS n’est plus que l’ombre de lui-même. A preuve, il a chuté de 107 collectivités locales en 2014 à 27 dimanche dernier ».

Sur un autre sujet, L’AS indique que « Macky préconise la dématérialisation des procédures » pour une célérité des décisions judiciaires.

Le Soleil titre sur le sixième plan d’actions des syndicats de l’enseignement. Une situation qui met « l’école dans la tourmente » avec des élèves qui en ont « ras-le-bol », indique le quotidien national.

Sur la CAN 2021, Le Soleil informe que « les Lions affronteront la Guinée équatoriale en quarts » dimanche prochain.

Stades titre sur la série de quatre matchs sans but encaissé par le Sénégal dans cette compétition. « Une première depuis 2002 », d’après le quotidien sportif.

Togo : le gouvernement va investir plus de 150 milliards dans l’éducation nationale pour 2022

Pour le compte de  l’année 2022, le gouvernement prévoit d’investir un peu plus de 150 milliards FCFA dans l’éducation nationale, selon le libellé des dotations ministérielles énoncées dans la Loi de Finances (LF).

 

 

Selon l’article publié sur le site Togo Officiel, l’enveloppe, qui se situe dans le même trend que celle allouée en 2021 (154 milliards dans la Loi de finances initiale, avant d’être revue à 137 milliards dans la LF rectificative de fin d’année), se répartit entre les quatre départements du ministère dirigé par Dodzi Kokoroko, et le pilotage des différents services.

Parent pauvre du système éducatif”, selon le Chef de l’Etat, qui plaidait l’an dernier à Londres pour “un investissement plus lucide et audacieux”, le Préscolaire se voit allouer, avec le Primaire, une dotation de 85 milliards FCFA.

L’enseignement secondaire général se voit consacrer 44 milliards FCFA, tandis que l’Enseignement technique et professionnel obtient 9 milliards FCFA. Quant au secteur de l’artisanat, à qui un ministère délégué a été consacré dans l’exécutif, un montant de 711 millions FCFA est dédié.

Penser l’école de demain

S’il a vu son budget multiplié par sept au cours des quinze dernières années, le secteur éducatif national a surtout vu un vent de modernisation souffler depuis 15 mois et l’instauration d’un tétraptyque : “accès, qualité, gouvernance et pilotage”.

Plusieurs projets ont été ainsi lancés, allant dans le sens de l’assainissement du secteur, l’accompagnement des acteurs et populations, le renforcement des équipements, la mise à disposition de moyens pour le personnel, ou encore l’insistance sur le volet qualité avec le recrutement et la formation d’un corps d’encadrement pédagogique.

Dernier fait en date, le lancement de la construction jusqu’en 2025, de 30 000 salles de classes sur tout le territoire.

Il s’agit de penser l’école de 2030, 2040 et 2050, remettre de l’ordre par rapport à ce qui est enseigné et aux ambitions des pouvoirs publics pour les générations futures”, expliquait à la mi-janvier le ministre en charge du secteur Dodzi Kokoroko, lors de la 8ème revue du Plan sectoriel de l’éducation.

Et si “l’amélioration des infrastructures scolaires va continuer de rester au cœur de l’agenda politique”, les prochains défis seront axés sur “la gouvernance, la digitalisation, et la pédagogie”.

Pour rappel, le taux d’accès à l’école est actuellement de plus de 94% au Togo, pour un taux d’achèvement de 89% au primaire et 51% au collège.

Source: Togo Officiel

Togo: 518 milliards de Fcfa prévu pour les projets d’investissements publics en 2022

Selon la loi de finance de l’exercice 2022, 518 milliards de Fcfa c’est le budget que le gouvernement prévoit pour les projets d’investissements publics (Pip).

 

Selon l’article publié sur le site Togo First, ce budget prévisionnel est en nette hausse par rapport aux prévisions de l’année dernière, révisées à 392 milliards FCFA à la suite du collectif d’Octobre.

Si ces dépenses en capital représenteront presque 40% des dépenses budgétaires, elles sont attendues pour être financées à 37%, soit 194 milliards FCFA, sur ressources internes. Le reste, soit 324 milliards FCFA, devrait provenir des dons (178 milliards FCFA) et emprunts (145 milliards FCFA).

Globalement, en plus des dépenses hors PIP, estimées à 17 milliards FCFA, les dépenses en capital pourraient atteindre 535 milliards FCFA en 2022. Des ressources qui vont servir notamment à soutenir la Feuille de route « Togo 2025 » qui fait la part belle à l’inclusion sociale et à l’emploi. Les projets concernés couvrent un large éventail de domaines, allant de l’économie numérique à la protection côtière, en passant par l’énergie, l’accès à l’eau potable, le renforcement du réseau routier urbain et rural et l’éducation.

Selon le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya,  “près de 61 % des projets et réformes” contenus dans la feuille de route “ont été entamés” et sont “dans leurs phases de mise en œuvre”.

Source: Togo First

Togo : le port du casque désormais obligatoire pour les passagers

C’est une décision prise par le gouvernement afin de,  réduire et d’éviter les accidents de circulation.

 

 

Les passagers en circulation sur les engins à deux roues sont invités à porter des casques de protection. C’est une mesure prise par le  ministre de la protection civile, Yark Damehame lors du bilan de l’insécurité routière de l’année 2021.

Cette mesure est entrée en vigueur lundi 24 janvier 2022. Les populations sont encore sensibilisées sur le port du casque. En attendant le moment des sanctions, qui seront données aux personnes qui ne vont pas respecter cette mesure du gouvernement.

Il faut rappeler qu’en 2014, des mesures ont été prises pour éviter des accidents de circulation par le président de la république qui avait décrété l’année 2014 comme une année de sécurité routière.

Le Maroc condamne toutes les formes d’ingérence iranienne dans les affaires intérieures des pays du Golfe

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, mercredi par visioconférence, avec le Secrétaire général du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG), Nayef Falah Al-Hajraf.Lors de cette entrevue, le ministre marocain a fait part des remerciements et de la considération du Maroc au CCG et aux pays frères du Golfe pour leur position solidaire et constante avec le Royaume, telle qu’exprimée dans la déclaration finale ayant sanctionné les travaux de la 42ème session du Conseil suprême du CCG, tenue le 14 décembre dernier à Ryad, et réaffirmant les positions constantes du Conseil en faveur de la marocanité du Sahara et son soutien immuable à l’intégrité territoriale du Royaume.

De son côté, le Secrétaire général du CCG a réaffirmé la position constante du Conseil en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et de son unité territoriale, considérant qu’aucune solution à ce conflit régional artificiel n’est envisageable hors du cadre de la souveraineté du Royaume du Maroc et de son intégrité territoriale.

M. Al-Hajraf s’est également félicité des positions solidaires du Royaume avec les pays du CCG et leurs causes nationales, ainsi que du niveau distingué des relations de partenariat liant les deux parties, soulignant la ferme détermination du CCG à consolider davantage ces relations.

S’agissant du renforcement du partenariat entre les deux parties, M. Bourita a réaffirmé la disposition du Royaume à continuer à œuvrer avec le Secrétariat général du CCG et les pays du Golfe pour jeter les bases d’une nouvelle étape de coopération qualitative, visant à consacrer un cadre de partenariat renouvelé et favorable au renforcement des relations politiques, économiques, commerciales et humaines, en concrétisation de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI contenue dans le Discours Royal devant le Sommet Maroc-Pays du Golfe, tenu le 20 avril 2016 à Ryad.

Le ministre s’est félicité des dénominateurs communs et de la solidarité constante que partagent le Maroc et les pays du CCG, réitérant à ce propos la condamnation par le Royaume du Maroc, Roi, gouvernement et peuple, de la poursuite des attaques des milices houthies et des parties qui les soutiennent contre les installations civiles et économiques en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis.

Il a, en outre, réitéré le rejet du Maroc et sa condamnation de toutes les formes d’ingérence iranienne flagrantes dans les affaires intérieures des pays du Golfe, particulièrement dans le Royaume frère de Bahreïn, rappelant que le Maroc, comme l’a souligné le Roi lors du Sommet Maroc-Pays du Golfe tenu le 20 avril 2016 à Ryad, « a toujours considéré que la sécurité et la stabilité des pays du Golfe sont indissociables de la sécurité du Maroc », au vu de la communauté du destin et de la convergence des points de vue sur les différentes questions d’intérêt commun.

Le communiqué précise que M. Bourita a adressé une invitation au Secrétaire général du CCG pour effectuer une visite de travail au Maroc, dont la date sera fixée ultérieurement.

CAN 2021 : Maroc-Egypte en quart de finale, un choc entre grosses cylindrées

Vainqueur aux tirs aux buts face à la Côte d’Ivoire (5-4), l’Egypte affrontera le Maroc en quart de finale dimanche 30 janvier à 17h00 au stade Ahmado Ahidjo à Yaoundé. Un remake du quart de finale 2017 au Gabon. Les Lions de l’Atlas qui se sont inclinés à l’époque sur le score de (1-0) devront prendre leur revanche et filer en demi-finale, rapporte mercredi le quotidien marocain °+Le Matin+.Au terme d’un match cadenassé où les défenseurs ont pris le meilleur sur les attaquants (0-0) à la fin du temps réglementaire et les prolongations, l’Egypte et la Côte d’Ivoire se sont départagés au terme de la loterie des tirs aux buts. Et à ce jeu, c’est l’Egypte qui a eu le dernier mot en s’imposant sur le score de (5-4). 

Le défenseur ivoirien de Manchester United Eric Bailly a raté son tir en ouvrant la porte des quarts de finale aux égyptiens qui ont transformés leurs cinq tirs.

Les Lions de l’Atlas seront donc opposés aux Pharaons dimanche prochain dans un match 100% arabe. Ce quart de finale est le remake du match entre les deux équipes au même stade de la compétition en 2017 en Egypte. Un match qui s’est soldé par la défaite des Lions de l’Atlas sur le score de (1-0), rappelle le journal.

Foot-CAN 2021: l’Égypte bat la Côte d’Ivoire et se qualifie pour les 1/4 de finale

La sélection égyptienne de football s’est imposée mercredi face à la Côte d’Ivoire aux tirs au but (5-4), en 8e de finale de la CAN de football 2021, se qualifiant pour les quarts de finale, au stade de Japoma, au Cameroun.

Les Éléphants de Côte d’Ivoire ont développé du jeu dans les premiers quarts d’heure de la première mi-temps, mais par la suite, il y aura une remontée en puissance de la sélection égyptienne. 

De retour des vestiaires, les deux équipes ont des opportunités, mais n’arrivent pas à les transformer. Au bout de 90 minutes, l’arbitre siffle la fin de la deuxième période et les athlètes observent une pause avant de reprendre pour la prolongation.  

Après un score vierge à la prolongation, c’est la phase des tirs au but. Désigné pour le troisième tir des Éléphants, Éric Bailly échoue, son tir qui est repoussé par le portier égyptien, Gabasky. Mohamed Salah, lobe Ali Badra, ensuite et qualifie l’Égypte pour les quarts de finale.

Ouattara dénonce la gestion de certaines entreprises publiques

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, qui fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille, en 2022, a dénoncé mercredi des manquements dans la gestion de certaines entreprises publiques, lors d’un Conseil des ministres.

« On peut citer notamment les irrégularités liées aux passations de marchés, le coût élevé et l’inopportunité de certains emprunts, les comptes bancaires ne figurant pas dans la comptabilité des entreprises, les insuffisances au niveau du contrôle interne et les dépenses injustifiées », a dit M. Ouattara à l’entame du Conseil.  

Il a relevé également « le montant élevé de dons, commissions et honoraires et plus généralement la non maîtrise des charges dans un certain nombre d’entreprises », signalant que « le nombre d’entreprises dans cette situation est minoritaire ».

Pour ces entreprises incriminées, le chef de l’Etat ivoirien a fait observer qu’il y a eu « une gravité de dysfonctionnement » qui exige au-delà des mesures correctives déjà prises à l’encontre des premiers dirigeants sociaux concernés, la mise en place d’un cadre renforcé de suivi.

M. Ouattara a félicité le Premier ministre pour les résultats déjà obtenus, faisant observer toutefois que les actions entamées en 2021, notamment les derniers audits réalisés dans certaines entreprises publiques et du portefeuille de l’Etat ont révélé des irrégularités importantes auxquelles il convient de remédier.

Selon M. Ouattara il devrait aussi être mis en place un « cadre de contrôle de la gestion des entreprises publiques ». Dans ce contexte, un accent particulier devra être accordé d’abord au respect du cadre législatif réglementaire, notamment les règles de passation des marchés publics et de recours à l’emprunt.  

Il a ordonné un meilleur suivi, un bilan de gouvernance des entreprises publiques et à la fin de chaque exercice comptable, une communication en Conseil des ministres sur le bilan de gouvernance des entreprises publiques. 

Cela requiert une grande responsabilité des ministres de tutelle qui doivent renforcer leur contrôle à priori, a-t-il ajouté, appelant à la veille des sanctions qui résulteront des irrégularités dans la gestion des entreprises publiques.  

Le président a tenu à préciser qu' »il s’agit de quelques entreprises publiques », se félicitant du bilan obtenu dans l’ensemble par les entreprises publiques. Il a soutenu son concept d’Ivoirien nouveau, un Ivoirien honnête et travailleur. 

La bonne gouvernance et la lutte contre la corruption constituent pour l’Etat ivoirien l’une des principales priorités pour l’année 2022. A cet égard, le pays s’est doté de dispositif règlementaire législatif afin d’améliorer la gestion des affaires publiques. 

Côte d’Ivoire: Minaya Coulibaly nommé PCA du Conseil café-cacao

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi la nomination de M. Minaya Siaka Coulibaly comme Président du Conseil d’administration du Conseil café-cacao, en remplacement de Lambert Kouassi Konan.

Proposé à ce poste, le Conseil a donné son accord en vue de sa nomination comme membre du Conseil d’administration du Conseil café-cacao, le Conseil de régulation, de stabilisation et de développement de la filière café-cacao. 

M. Coulibaly Siaka Minaya est nommé président du Conseil d’administration de cet organe de régulation des filières café-cacao, « au titre de la présidence de la République, en remplacement de Lambert Kouassi Konan ».  La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur mondial de cacao. 

Lesotho : vers la réhabilitation des centrales hydroélectriques

Le Japon a accordé une subvention de 12,4 millions de dollars pour aider le Lesotho à améliorer sa sécurité énergétique.La réhabilitation des petite centrale hydroélectriques du Lesotho est lancée. L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) a signé, ce mercredi 26 janvier, un accord de subvention avec le gouvernement du Lesotho « pour fournir une aide non remboursable d’un montant maximal de 1,415 milliard de yens pour le projet d’amélioration de la petite hydroélectricité ».

« Dans le cadre de ce projet, les installations de production de petite hydroélectricité du barrage de Katse seront réhabilitées sur la base de technologies japonaises, dans le but de fournir une énergie stable », a indiqué la JICA dans un communiqué.

Le projet devrait contribuer au développement des énergies renouvelables au Lesotho et à la réalisation de l’Objectif de développement durable numéro 7, qui concerne l’accès à une énergie durable.