Côte d’Ivoire: le Kg de la noix de cajou fixé à 305 Fcfa pour la campagne 2022

Le gouvernement ivoirien a fixé mercredi à 305 Fcfa le prix du kilogramme de la noix de cajou, maintenant le même coût que la campagne précédente, a indiqué son porte-parole Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Le Conseil a fixé l’ouverture de la campagne cajou pour l’année 2022 au 4 février prochain et a arrêté, sur proposition du Conseil coton-anacarde, le prix planché obligatoire bord champ à 305 Fcfa le Kg, a indiqué M. Amadou Coulibaly.  

Les autres prix planchés obligatoires sont respectivement 330 Fcfa le kilogramme au magasin intérieur, 359 Fcfa le kilogramme au magasin usine et 389 Fcfa le kilogramme au magasin portuaire, a-t-il ajouté.   

Pour la campagne 2022, une production de 1,40 million de tonnes de noix de cajou est attendue, soit le quart de la production mondiale, a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly. 

Selon le bilan de la campagne 2021, il ressort que la production nationale de noix de cajou a atteint 968.676 tonnes, soit une hausse de 14% par rapport à l’année 2020 qui avait enregistré une production de 848.700 tonnes.

Le Conseil Coton-anacarde note que le respect du prix minimum bord champ, fixé à 305 Fcfa, a permis une hausse de 14% des revenus des producteurs de l’anacarde, passant de 297 milliards Fcfa distribués dans la filière en 2020 à 339 milliards Fcfa en 2021.

La Côte d’Ivoire, en dépit de la pandémie de Covid-19, est devenu le premier pays transformateur de noix de cajou en Afrique et le troisième dans le monde en 2021 avec 136.854 tonnes transformées.  

Le pays maintient toujours son rang de leader mondial au niveau de la production et de l’exportation avec 805.748 tonnes exportées. Ce qui témoigne du succès de sa politique de transformation de la noix de cajou. 

Dakar Terminal obtient la labellisation Green Terminal

La filiale sénégalaise de Bolloré Ports et opérateur du terminal roulier El Hadji Malick Sy du port autonome de Dakar a obtenu le label Green Terminal.La labellisation de Dakar Terminal fait suite à l’audit mené le 23 décembre 2021 par Bureau Veritas. Dakar Terminal est ainsi la cinquième concession portuaire à obtenir ce label en reconnaissance de ses engagements et des mesures prises pour atténuer l’impact de ses activités sur l’environnement.

« L’audit a été conduit par les experts de Bureau Veritas sur la base des huit piliers du processus de labellisation qui inclut notamment les processus de travail, la construction d’infrastructures conformes aux standards internationaux, l’acquisition d’équipements de manutention plus respectueux de l’environnement ou encore la gestion des déchets et la formation des collaborateurs aux bonnes pratiques liées aux enjeux environnementaux », rapporte l’entreprise dans un communiqué de presse.

Le document souligne que depuis plusieurs années, Dakar Terminal travaille au quotidien sur plusieurs axes d’amélioration de sa performance environnementale en particulier l’optimisation de sa consommation de carburant des engins de manutention qui a diminué de 26 % depuis 2019 et la réduction de la congestion urbaine rendue possible par la dématérialisation des documents de transport ainsi que le transfert des véhicules importés vers le port sec de Diamniadio.

L’opérateur s’est également entouré de prestataires qualifiés pour collecter, valoriser et recycler les déchets produits au sein du terminal. Grâce aux différentes initiatives mises en place, la part de valorisation de déchets dangereux et non – dangereux est ainsi passée de 4 % en 2019 à 64 % en 2020.

« L’obtention du label Green Terminal, validée par Bureau Veritas, vient souligner les efforts qui ont été faits à plusieurs niveaux par nos équipes, notamment en ce qui concerne la gestion des déchets, la dématérialisation des documents ainsi que les actions de sensibilisation auprès de nos collaborateurs et sous-traitants. Notre challenge pour l’année 2022 sera de réduire davantage notre empreinte environnementale sur la base de notre scoring actuel et d’atteindre un niveau de performance encore plus élevé », explique Jérôme Beseme, Directeur général de Dakar Terminal.

Le label Green Terminal a été lancé par Bolloré Ports en juin 2021 avec l’objectif de contribuer à la réduction de l’empreinte carbone de ses activités en s’appuyant sur une méthodologie validée par Bureau Veritas, l’un des principaux leaders mondiaux des essais, de l’inspection et de la certification, et couvrant l’ensemble des préoccupations environnementales.

Burundi : les magistrats invités à plus de célérité

Le Chef de l’Etat burundais a exhorté les juges à mettre le paquet pour rétablir la confiance de la population en la justice.Evariste Ndayishimiye en est convaincu. Les juges de son pays peuvent mieux faire. Au cours d’une réunion d’évaluation de la situation sécuritaire du pays tenue ce mercredi à Bujumbura, il les a invités à fournir plus d’effort dans leur travail.

« Faites- vous violence, rendez rapidement les jugements et veillez à leur exécution. Vous devez bien assurer vos responsabilités pour amener le peuple à avoir de nouveau confiance en les instances judiciaires », a lancé le Chef de l’Etat.

Ce dernier a par ailleurs salué le travail de la quadrilogie (Administration, Police, Armée, Justice) par rapport au maintien de la paix et de la sécurité surtout pendant les fêtes de fin d’année.

Se disant satisfait de la stabilité du pays du point de vue sécuritaire, il a appelé à la vigilance pour adopter des stratégies visant à prévenir toute sorte d’insécurité.

« A présent que le pays est stable, il nous appartient de mettre tout en œuvre pour promouvoir la bonne gouvernance, accroître le PIB, assurer la bonne gestion de la chose publique et combattre la corruption », a-t-il dit.

En outre, Evariste Ndayishimiye a demandé de procurer des moyens de communication suffisants à la police de proximité afin de lui permettre de faire efficacement son travail. Les gouverneurs de provinces ont été eux aussi appelés à tenir régulièrement des réunions publiques en vue de donner l’opportunité aux citoyens de présenter leurs doléances à partir desquelles seront établis les plans d’action, a dit le Chef de l’Etat.

Le président burundais s’est également insurgé contre la consommation des boissons prohibées qu’il considère comme un sabotage économique. Il a ainsi recommandé que les consommateurs et les vendeurs de ces produits soient arrêtés et jugés comme des criminels.

Niger : Paris soutient la résilience et la sécurité alimentaire

La France vient de fournir un appui financier de 5,15 millions d’euros, soit plus de 3 milliards CFA au Niger, au titre de l’aide alimentaire programmée.L’aide alimentaire programmé est une initiative du ministère des affaires étrangères français dont bénéficient chaque année une trentaine de pays subissant des crises alimentaires et nutritionnelles.

Au Niger, ce projet a reçu à ce stade 2,75 millions d’euros des fonds d’aide alimentaire du ministère français des Affaires étrangères. Il vise à soutenir le déploiement d’activités intégrées contribuant à une meilleure résilience des populations aux chocs climatiques et à la hausse des prix des aliments, et à lutter contre la malnutrition infantile.

Le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle anglais) et l’Unicef collabore avec l’ambassade de France dans ce projet. Ce consortium d’agences onusiennes agissant ensemble, selon leurs spécialités respectives, vient en aide à plus de 3300 ménages (24.000 personnes) de la commune de Simiri dans le département de Ouallam (sud-ouest).

Les actions prévues dans le cadre de ce projet, qui va s’échelonner sur trois ans, intègrent les acteurs locaux, organisations paysannes, centres de santé et écoles, relais communautaires sur la nutrition, ONG locales. Cela, afin de les amener progressivement à se les approprier de façon à favoriser ainsi leur autonomie.

Selon un communiqué parvenu à APA ce mercredi, les résultats atteints au troisième trimestre 2021 concernent la sécurité alimentaire, avec 400 hectares de terres restaurées et cultivées en céréales avec des semences améliorées, 21 cantines scolaires fonctionnelles, la mise en place de 16 « champs écoles paysans » , la fourniture de 50 tonnes de semences améliorées de mil et niébé, la mise en place de 11 banques céréalières et la fourniture de 2700 chèvres pour démarrer de petits élevages familiaux.

Par ailleurs, informe la note, plus de 4200 élèves ont bénéficié de ces appuis et plus de 9000 personnes ont été formées sur la restauration des terres.

S’agissant de la lutte contre la malnutrition, le projet a dépisté 24.000 enfants de moins de cinq ans, formé 190 relais communautaires dont des « mamans lumière », formé 6000 personnes aux bonnes pratiques d’hygiène et d’alimentation des enfants, poursuit le document.

Plus de 10.000 femmes enceintes et adolescentes ont bénéficié d’un traitement à base de fer et d’acide folique, essentiel pour prévenir la malnutrition des enfants à naître. La diversification de l’alimentation, avec la fourniture de nouvelles variétés de chou, laitue, tomate, courge et moringa, a aussi contribué à une meilleure nutrition.

La diversité alimentaire a ainsi progressé à Simiri parmi les ménages cibles. Ils ont également réduit leur recours à des pratiques d’adaptation à l’insécurité alimentaire comme la réduction du nombre de repas ou la vente d’une partie de leur capital, se félicitent les promoteurs du projet.

Cet ensemble d’activités intégrées sera répliqué dans une commune voisine en 2022, pour un début de mise à l’échelle.

Malawi : Washington salue la lutte contre la corruption

Le gouvernement du Malawi est dissous cette semaine pour cause de corruption.Le président malawite, Lazarus Chakwera, a engagé le combat contre la corruption. Pour les Etats-Unis, il s’agit de « mesures audacieuses » visant au premier chef des ministres impliqués dans des scandales de corruption.

Selon le Chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Lilongwe, Jeremey Neitzke, son pays est encouragé par l’engagement de Lazarus Chakwera à débarrasser son administration de la corruption, qui « constitue une grave menace pour le Malawi à travers la dilapidation des ressources publiques et le sabotage de la démocratie et de la confiance des citoyens ».

« Nous sommes encouragés par l’engagement du président Chakwera à faire en sorte que les institutions apolitiques et que ceux qui se livrent à des actes de corruption soient traduits en justice », a poursuivi M. Neitzke qui s’exprimait ce mercredi 26 janvier 2022.

M. Chakwera a dissous l’ensemble de son gouvernement lundi dernier, à la suite d’une tempête de corruption qui a emporté trois de ses ministres depuis août 2021.

Le dernier haut fonctionnaire de l’administration qui a fini par être épinglé est le ministre des Terres, Kezzie Msukwa, qui a été récemment accusé d’avoir reçu des pots-de-vin d’un homme d’affaires influent en échange de terrains de très grande valeur.

Gambie : accrochages meurtriers entre soldats sénégalais et rebelles

Deux soldats sénégalais sont morts et neuf autres portés disparus après des accrochages entre les l’armée sénégalaises et des combattants du Mouvement des forces démocratique de la Casamance (MFDC) au sud de la Gambie.L’accrochage a eu lieu dans la ville rurale de Bwiam au sud de la Gambie, à 105 km au sud-est de la capitale gambienne Banjul, impliquait des combattants du Mouvement des forces démocratique de la Casamance (MFDC) qui font de la contrebande de bois en provenance des régions forestières de Casamance, une activité interdite par le gouvernement sénégalais.

Selon un communiqué de la Direction de l’information et de relations publiques des armées (Dirpa), « au cours des affrontements consécutifs à un vigoureuse action militaire, un rebelle a trouvé la mort et trois autres ont été faits prisonniers ». Deux militaires sénégalais ont aussi perdu la vie du côté de l’armée sénégalaise informe le document. De même souligne la Dirpa, « neuf militaires sénégalais sont portés disparus et seraient probablement détenus en otage par le MFDC ».

La mission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en Gambie, forte de 2.000 hommes et déployée à la suite de la crise post-électorale dans le pays en janvier 2017, a également confirmé les affrontements. Ce commerce illégal a rapporté aux trafiquants, des millions de dollars au cours des dernières années.

La Dirpa dans son communiqué, a indiqué que « durant les cinq derniers mois, 77 camions transportant illégalement provenant du Sénégal ont été immobilisés par le 5ème Détachement sénégalais déployé au sein de la force internationale de la Cedeao ».

Dans une déclaration publiée mardi, le Président Macky Sall, a présenté ses condoléances aux familles des soldats tués dans les combats et souligne que les troupes sénégalaises de la Mission militaire de la Cedeao en Gambie étaient à la poursuite des trafiquants de bois du MFDC lors de ces accrochages.

Le Sénégal est presque divisé en deux moitiés inégales par la Gambie, la plus petite nation d’Afrique continentale, qui sert de point de transit aux syndicats pour le transport de grumes illégales vers la Chine et d’autres destinations. Depuis des années, les combattants du MFDC, dans le sud du Sénégal à 450 kilomètres de la capitale Dakar, font transiter des grumes par la Gambie pour financer certaines activités contre l’armée sénégalaise.

« Roch Kaboré a démissionné sous la menace des militaires » (Cedeao)

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) « condamne fermement le coup d’Etat militaire au Burkina Faso » et annonce « un sommet extraordinaire dans les prochains jours pour examiner la situation ».L’organisation régionale dans un communiqué publié ce mercredi 26 janvier 2022, note que « malgré les appels de la communauté régionale et internationale au calme et au respect de la légalité constitutionnelle, la situation au Burkina Faso est caractérisée par un coup d’Etat militaire ce lundi 24 janvier 2022 ». La Cedeao de dénoncer que « la démission du président Roch Marc Christian Kaboré » a été obtenue « sous la menace, l’intimidation et la pression des militaires après deux jours de mutinerie ».

La Cedeao estime que ce coup d’État marque ainsi « un recul démocratique majeur pour le Burkina Faso ». En conséquence, l’organisation intergouvernementale annonce « un sommet extraordinaire de la Cedeao dans les prochains jours pour examiner la situation » dans cet Etat d’Afrique de l’Ouest secoué depuis quelques années par une crise sécuritaire en lien avec la menace jihadiste qui se répand au Sahel.

Dans la journée du lundi  24 janvier, le président de la Commission de la Cedeao, Jean Claude Kassi Brou, avait appelé au calme avant de prévenir les militaires qu’ils seraient responsables de ce qui arrivera de l’intégrité physique du président Roch Marc Christian Kaboré.

Depuis lundi, le Burkina Faso est présidé par une junte militaire dirigée par Paul-Henri Sandaogo Damiba, au nom du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Le nouveau régime a annoncé dans un discours à la télévision publique, la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale, ainsi que la suspension de la Constitution. Les militaires ont aussi annoncé la fermeture des frontières terrestres et aériennes à compter du même jour à minuit jusqu’à nouvel ordre. Le MPSR, s’est ensuite engagé au « retour à un ordre constitutionnel » dans « un délai raisonnable ».

Ce coup d’Etat des militaires est le troisième putsch en huit mois en Afrique de l’Ouest. Au Mali, le colonel Assimi Goïta qui avait destitué en août 2020, le président élu Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a écarté en mai 2021 le président et le Premier ministre de transition qu’il avait cooptés quelques mois auparavant. En Guinée, le colonel Mamadi Doumbouya, chef des forces spéciales de l’armée, a lui aussi renversé le président Alpha Condé le 6 septembre dernier. Les juntes au pouvoir dans ces deux pays sont depuis soumises à de fortes pressions internationales pour l’organisation d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel, ce qu’elles ne semblent pas pour l’instant pressées de concrétiser.

Des Lions victorieux en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la qualification du Sénégal en quart de finale de la CAN 2021 après sa victoire (2-0), hier, contre le Cap-Vert.« Les Lions harponnent les Requins bleus », titre Le Soleil. Le sélectionneur Aliou Cissé souligne qu’ils sont « prêts à affronter n’importe quelle équipe » à ce stade de la compétition où le Sénégal voit Ismaila Sarr, « apte », réintégrer la Tanière, rapporte le quotidien national. Le Sénégal rencontre le vainqueur du match Mali-Guinée équatoriale en quart de finale, dimanche prochain.

Vox Populi continue de savourer et note que « les Lions ont bouffé les Requins bleus » et « filent en quart ». Le quotidien sportif Stades ajoute qu’ils se qualifient « en quarts avec plus de maitrise ». Pour le coach cap-verdien, « le Sénégal est un sérieux candidat pour le trophée ».

L’AS indique de son côté que « les Lions assurent l’essentiel » alors qu’EnQuête souligne que c’est « une victoire et des lacunes ». Pour ce journal, les Lions ont eu du mal à trouver la faille face au Cap-Vert alors qu’ils étaient « attendus au tournant ». Mais « ils ont bien démarré et poussé les Requins bleus  à la faute avec deux expulsions ».

En politique, Le Quotidien titre sur la victoire de la coalition présidentielle et ses listes parallèles au Fouta, dans le nord du pays. Pour ce journal, « Macky conserve son TF », à savoir son titre foncier.

Dans la formation du prochain gouvernement, Walf Quotidien fait le « portrait robot du futur PM » en s’arrêtant sur « ces profils qui s’offrent au chef de l’Etat ». Pour L’Observateur, sous le titre « Macky Sall et les plans de rebond politique », il s’agira d’un « gouvernement de mission et un PM de +consensus+ ».

Sur un autre sujet, L’Observateur livre le contenu de son voyage à Kidira, à la frontière du Sénégal et du Mali. Sous la Une « Au cœur d’une souffrance sans frontière », ce journal raconte la mésaventure de plusieurs acteurs empruntant quotidiennement ce chemin, mais fermé depuis quelques jours suite aux sanctions de la Cédéao contre le Mali.  

Le Mozambique frappé par une tempête tropicale

Au moins huit personnes ont été tuées et 54 autres blessées au Mozambique à la suite d’une tempête tropicale.Plusieurs destructions et des milliers de personnes déplacées dans les régions touchées sont notées mercredi selon l’organisme de secours du pays.

L’Institut national de gestion et de réduction des risques de catastrophes a déclaré que plus de 3.000 maisons, dispensaires et écoles ont été endommagés par la tempête tropicale Ana, qui a touché terre au Mozambique lundi.

Selon l’Institut, plus de 600 de maisons ont été complètement détruites, plongeant plus de 20.000 personnes dans la désolation, alors que des dizaines d’autres souffraient de blessures.

La tempête tropicale Ana déverse de pluies diluviennes sur le Mozambique, le Malawi et le Zimbabwe depuis lundi.

Selon les rapports, la tempête a provoqué une panne d’électricité au Malawi voisin, les inondations ayant aussi endommagé les installations électriques. Au moins quatre personnes seraient mortes à cause des inondations dans d’autres régions du Malawi.

Diplomatie, gouvernance et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la carte consulaire du Maroc, la gestion des déchets et la qualification du Maroc aux quarts de finale de la CAN-2021 au Cameroun.+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a souligné la nécessité de revoir la carte consulaire du Royaume en vue de rapprocher les prestations de la communauté marocaine établie à l’étranger.

Le Royaume dispose à ce jour de 56 consulats, avec l’ouverture durant les trois dernières années de trois consulats à Napoli, à Murcia et à Toronto, a fait savoir Bourita dans une réponse à une question orale à la Chambre des représentants, ajoutant que l’objectif n’est pas d’ouvrir davantage de consulats, mais plutôt de revoir la carte consulaire pour accompagner les Marocains du monde.

Le ministre a, dans ce sens, évoqué l’éventualité de revoir les représentations consulaires dans la banlieue de Paris, à Galice (Espagne), au nord de l’Italie et dans les pays du Golfe et en Afrique en vue de rapprocher les consulats des Marocains résidant à l’étranger, précisant que l’amélioration de la qualité des prestations consulaires porte sur 4 axes, à savoir l’amélioration des conditions d’accueil, la digitalisation et l’amélioration du rendement consulaire, les services et les actions sociales de proximité.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leïla Benali, a indiqué, lors de la séance des questions à la Chambre des représentants, que le volume des investissements du Maroc dans la gestion des déchets ménagers s’élevait, à fin 2021, à environ 21 milliards de dirhams, auquel le ministère a contribué à hauteur de 3 milliards de DH.

Afin de remédier aux problèmes environnementaux liés à la gestion des déchets et accompagner les collectivités locales à cet égard, un programme national de gestion des déchets ménagers a été lancé, en partenariat entre le ministère de l’Intérieur et le département du développement durable, dans le but de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des citoyens et à la réduction des effets négatifs sur l’environnement, souligne la publication.

Côté sport, +Le Matin+ écrit qu’au lendemain de la victoire sur le Malawi (2-1) et la qualification des Lions de l’Atlas en quarts de finale de la CAN, l’optimisme est de mise au Maroc. Les supporters saluent l’esprit conquérant des joueurs qui se sont battus comme des guerriers. Cet état d’esprit qu’on n’avait pas l’habitude de voir est comme une onde positive annonciatrices de bonnes soirées. Même le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, est déterminé à aller jusqu’au bout du tournoi.

Il y a des signes qui ne trompent pas. Les Lions de l’Atlas ont affiché une solidarité, de la détermination, de la concentration et de l’abnégation tout au long du match face au Malawi. Menés au score dès la 7e minute, les hommes de Vahid n’ont jamais douté. Les images de Nayef Aguered encourageant ses partenaires traduit la bonne ambiance qui existe dans ce groupe, se réjouit le quotidien.

Au fil des minutes, l’équipe nationale a réussi à monter en puissance et a asphyxié son adversaire du jour. Elle a réussi à renverser le score. A une époque, cela serait impossible. Le doute et la nervosité se seraient installés chez les joueurs. Mais, c’est le contraire qui s’est produit mardi face au Malawi.