BRVM: 2,9 milliards de Fcfa transigés en moyenne par jour en 2021

La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a enregistré une performance « record » en 2021 avec 983 078 titres échangés en moyenne journalière et 2,9 milliards Fcfa transigés en moyenne journalière.

La Brvm, qui a connu un regain d’activités, a enregistré en 2021 une « forte progression de ses indices », a indiqué mardi à Abidjan son directeur général Amenounve Edoh Kossi, déclarant que « l’année 2021, a été une année record pour notre marché ». 

« La capitalisation boursière globale du marché est passée de 10.419 milliards Fcfa à 13.332 milliards Fcfa, soit une hausse de 27,96% », a souligné M. Amenounve, relevant qu’au 31 décembre 2021 il a été enregistré 772,53 milliards Fcfa de valeurs de transactions.

A fin 2021, l’on dénombre 46 sociétés cotées avec 247,74 millions de titres échangés contre 82 millions en 2020, 94 lignes obligataires, trois Sukuks, 983 078 titres échangés en moyenne journalière et 2,9 milliards Fcfa transigés en moyenne journalière pour 13,70 « PER » moyen du marché.  

Dans le détail, dira-t-il, le marché des actions a connu une progression de 39,33% par rapport à son niveau de décembre 2020, atteignant 6085,42 milliards Fcfa, tandis que le marché obligataire a enregistré une capitalisation qui s’est élevée à 7 247 Fcfa contre 6 051 milliards en 2020, soit +19%. 

L’indice composite de la Brvm, lui, a progressé de 39,15% à 202,28 points au 31 décembre 2021 contre 45,37 points à la fin de l’année 2020. Par ailleurs, tous les secteurs d’activités à la Brvm ont connu à travers leurs indices une progression positive et très forte.

Selon l’analyse boursière, le secteur de l’industrie, à la Brvm, a été le premier levier de la remontée du marché avec une hausse de 203,75%, suivi du secteur agricole, et des autres secteurs tels la distribution, le transport, l’énergie, les finances et les services publics. 

Le bilan des structures centrales ressort, en 25 ans, une évolution de la capitalisation boursière de 1 018 milliards Fcfa de Fcfa en 1998 à 13 332,4 milliards Fcfa en 2020, soit 15% du Produit intérieur brut de l’Uemoa. 

Vingt « IPO » réalisés depuis la création du marché financier régional ont un montant total levé de 312,86 milliards Fcfa. Aujourd’hui, sur la place boursière de la Brvm, des valeurs de transactions sont en constante progression avec 722 milliards Fcfa en 2021 contre 145,84 milliards en 2012.

Côte d’Ivoire: la FAO veut davantage accompagner les mareyeuses

Le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire, Samy Gaiji, a indiqué mardi que l’institution est en quête de « financements supplémentaires » pour accompagner les mareyeuses.

La FAO est engagée sur plusieurs projets dans le secteur de la pêche en Côte d’Ivoire. Mardi, son représentant en Côte d’Ivoire a visité le point de débarquement de pêche Mohammed VI de Locodjro, dans l’Ouest d’Abidjan, pour échanger avec les mareyeuses.  

Cet échange avec ces femmes vise à « comprendre les défis qu’elles rencontrent » et les entendre, a dit M. Samy Gaidi, qui a salué leur engagement tout en promettant accompagner ces activités dans le District d’Abidjan et à Sassandra (Sud-Ouest). 

Pour apprendre les techniques de fumage de poissons avec les fours FTT du débarcadère de Locodjro, huit mareyeuses, en provenance de Sassandra, ont passé un séjour de formation à Abidjan. 

Marie Compaoré, mareyeuse, et secrétaire de la coopérative « Matrafa Sassandra », a relevé que sa coopération fait le fumage de façon traditionnelle. Ici, elles ont appris  pour le procédé de cuisson via les fours FTT pour aller les appliquer à Sassandra. 

« Ces fours FTT sont modernes et n’ont pas trop d’inconvénients au niveau de la santé », a-t-elle affirmé, ajoutant « de retour chez nous, avec la communauté, on va leur expliquer ce qu’on a appris ».  

« On a besoin de financement au niveau de notre activité qui est le fumage de poisson, ainsi que des moyens pour le transport des poissons, mais surtout les fours améliorés », a déclaré Marie Compaoré.

Mme Elisabeth Abouo (65 ans), présidente des transformatrices de Locodjro, coopérative « CMAFA », a instruit les mareyeuses venues de Sassandra. Elle a témoigné qu’avant, elle fumait le poisson sur les barriques, ce qui lui donnait des maux yeux, mais aujourd’hui elle n’a plus ce problème.    

Le fumage avec le four FTT permet d’avoir des poissons sains, ainsi que la protection de la santé des marayeuses mais aussi, cela, leur permet d’avoir plus de temps pour faire d’autres activités, a fait observer M. Samy Gaiji.  

« Les fours FTT promus par la FAO, c’est aussi un gage d’un engagement futur pour promouvoir la mise à l’échelle de ces fours à Abidjan », a-t-il poursuivi, assurant que l’institution va « appuyer » les mareyeuses.

Outre la promotion de ces fours FTT qui sont plus simples pour la cuisson du poissons (…) nous allons augmenter notre investissement de façon exponentielle sur ces fours » et « faire la promotion de la deuxième génération de four qui sont meilleurs », a-t-il dit.  

« Déjà, nous sommes en négociation avec des investisseurs pour aider les marayeuses autour d’Abidjan et à Sanssandra pour la transformation du poisson », a confié le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire.   

Il a par ailleurs salué les résultats du projet de Locodjro, souhaitant que cela puisse être dupliqué à Sassandra, mentionnant « on recherche énormément de nouveaux financements et des financements complémentaires, pendant qu’on est en train d’exécuter ce projet ».  

CAN-2021: le Maroc bat le Malawi et se qualifie pour les quarts de finale

La sélection marocaine de football s’est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), après sa victoire face au Malawi sur le score de 2 buts à 1 (mi-temps 1-1), mardi soir au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, en huitièmes de finale.L’équipe du Malawi a ouvert le score dès la 7e minute par Gabadinho Mhango, alors que Youssef En-Nesyri (45+2e) et Achraf Hakimi (70e) ont marqué les deux buts des Lions de l’Atlas.

En quart de finale, le Maroc retrouvera le vainqueur du huitième de finale qui opposera, mercredi, l’Egypte à la Côte d’Ivoire.

Maroc : L’exercice African Lion 2022 aura lieu du 20 juin au 1er juillet prochains

L’exercice African Lion 2022 aura lieu du 20 juin au 1er juillet prochains dans les régions d’Agadir, Tan Tan, Mahbès, Taroudant, Kénitra et Ben Guérir, a annoncé mardi un communiqué de l’état-major général des Forces Armées Royales marocaines (FAR).C’est dans ce cadre qu’une réunion de planification principale de l’exercice African Lion 2022, se déroule, du 24 au 28 janvier, avec la participation des représentants de plusieurs pays dont le Royaume du Maroc et les Etats-Unis, précise la même source.

L’objectif de cette réunion est d’arrêter les modalités d’exécution des différentes activités de l’exercice African Lion 2022 qui engloberont, en plus des formations portant sur les volets de plusieurs domaines opérationnels, les entraînements sur les opérations de lutte contre les groupes terroristes, des exercices terrestres, aéroportés, aériens, maritimes et de décontamination NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique), indique le communiqué.

L’exercice African Lion 2022 vise le développement de l’interopérabilité technique et procédurale entre les FAR et les forces des pays participants ainsi que l’entraînement sur la planification et la conduite des opérations interarmées dans un cadre multinational, conclut la même source.

Burkina Faso : pluie de condamnations après le putsch

La communauté internationale a réprouvé le coup d’État militaire survenu au pays des Hommes intègres.Des États-Unis à la France, en passant par les Nations Unies, l’Union africaine ou la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), la posture est la même. Le coup d’Etat perpétré ce lundi 24 janvier au Burkina Faso, avec l’arrestation du président Roch Marc Christian Kaboré et plusieurs autres dirigeants, a entraîné une pluie de condamnations de la part de pays et organes internationaux.

Dans un communiqué diffusé ce mardi, la Cédéao « condamne fermement ce coup de force des militaires qui marque un recul démocratique majeur pour le Burkina Faso. » Elle annonce qu’elle tiendra un sommet extraordinaire dans les prochains jours pour examiner cette situation.

« Très clairement, comme toujours, nous sommes au côté de l’organisation régionale qu’est la Cédéao pour condamner ce coup d’État militaire », a déclaré de son côté le président français, Emmanuel Macron.

L’ONU, les États-Unis et l’Union européenne leur ont emboité le pas et demandé la « libération immédiate » du président Roch Marc Christian Kaboré. Le sort du président renversé reste en effet très confus. Depuis l’avènement du putsch, il n’a pas réapparu et ne s’est pas exprimé en public.

Sa vie ne serait cependant pas en danger et il serait sous la protection des militaires dans un lieu tenu secret. Et comme son ami guinéen, Alpha Condé renversé lui aussi par un coup d’Etat le 05 septembre dernier, il n’aurait pas l’envie de sortir du pays.

Par ailleurs, des doutes subsistent sur sa démission. La lettre manuscrite, signée en son nom et diffusée sur les antennes de la télévision nationale n’a pas été authentifiée.

Côte d’Ivoire: des étudiants instruits sur le rôle d’appui de la FAO à l’Etat

Le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour la Côte d’Ivoire, Samy Gaiji, a partagé mercredi dernier sa vision et le rôle d’appui de l’institution avec des étudiants, à Abidjan.

M. Samy Gaiji a échangé notamment avec les étudiants de l’Institut Universitaire d’Abidjan (IUA) sur le rôle d’appui de la FAO à la Côte d’Ivoire en réponse aux besoins prioritaires dans le domaine agricole. 

Quel est le mandat de la FAO ? Comment cette agence spécialisée des Nations Unies accompagne-t-elle le gouvernement ivoirien à résoudre les besoins prioritaires agricoles formulés dans le Cadre de programmation pays (CPP), telles étaient les questions abordées.   

En outre, le représentant de la FAO a indiqué comment l’organisation contribue-t-elle, à travers les projets qu’elle met en œuvre, à répondre aux défis auxquels fait face l’Etat sur la question de la souveraineté alimentaire et particulièrement sur les produits de grande consommation comme le riz et le tilapia.

Il avait à ses côtés une équipe d’experts de la représentation de la FAO en Côte d’Ivoire pour apporter les éléments de réponses à ces étudiants, inscrits en Master santé et Master étude de développement de l’Institut Universitaire d’Abidjan (IUA).

Cette séance d’échange sollicitée par les responsables de cette Université s’inscrit dans le cadre d’un séminaire portant sur la coordination des activités pour le développement et les organisations du Système des Nations Unies en Côte d’Ivoire. 

Elle a permis d’instruire les étudiants sur l’évolution de l’organisation des Nations Unies, le rôle et les missions des agences dont la FAO et leurs engagements en Côte d’Ivoire, dans le cadre de la récente réforme du Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD).

Les représentants de l’institution ont présenté les domaines prioritaires du secteur agricole en Côte d’Ivoire formulés dans le Cadre de la programmation pays et pour lesquels la FAO apporte son appui.  

Le CPP se veut un document stratégique qui a pour but d’identifier les domaines de collaboration entre le gouvernement de Côte d’Ivoire et la FAO et qui définit la manière dont l’institution peut aider au mieux à réaliser les priorités nationales de développement agricole à moyen terme. 

Mme Anne Marie N’Da Kouassi, la chargée de programme, M. Pascal Cuny, chargé du projet Promire, et David Solano, chargé de la mobilisation des ressources et Dr Bonny Stéphane, responsable du volet nutrition ont partagé avec les étudiants, les différents projets mis en œuvre par la FAO en Côte d’Ivoire.

Dans une approche participative, plusieurs thématiques ont été développées avec un accent sur les projets mis en œuvre par la FAO. Ce sont, entre autres, la sécurité alimentaire, la nutrition, l’agroforesterie, le cacao durable et surtout la question de la souveraineté alimentaire. 

« La Côte d’Ivoire dépend fortement des importations de tilapia. Cette importation coûte à l’Etat environ 350 milliards de francs par an. Cette tendance est aussi observée au niveau du riz et d’autres filières », a fait savoir M. Samy Gaiji. 

Pourtant, fera-t-il observer, la Côte d’Ivoire bénéficie de nombreux atouts non négligeable qui devraient lui permettre d’être plutôt exportateur de ces produits. Pour la FAO, il s’agit d’apporter un appui technique et des conseils au gouvernement en vue d’inverser la tendance. 

« Nous pensons que cela est possible », a-t-il déclaré, rappelant qu’il y a quelques années, la Côte d’Ivoire importait du poulet, mais aujourd’hui, avec les efforts du gouvernement, la production nationale parvient à couvrir en majeur partie la demande intérieure. 

Selon lui, la transformation de l’économie agricole ivoirienne doit se faire sur le socle d’une production durable et répondant aux priorités nationales comme l’autosuffisance dans le secteur de l’aquaculture ou de la riziculture. 

« C’est un objectif atteignable et la Côte d’Ivoire dispose de nombreux atouts pour y parvenir », a insisté M. Samy Gaiji, le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire.

Au terme de la rencontre, les étudiants de l’IUA ont été impressionnés par le travail remarquable de la FAO. Diane Carine Gnago, étudiante en Master 1 santé, a avoué ne pas savoir ce que la FAO mettait en œuvre comme projets en vue d’éradiquer la faim particulièrement dans son pays. 

« Cette conférence a été riche en enseignement pour moi et j’envisage plus tard faire carrière avec les Nations Unies », a ajouté Diane. 

Pour sa part, Yéo Kassoum, étudiant en Master 2 santé qui est par ailleurs membre d’une ONG exerçant dans le domaine agricole, ambitionne écrire des projets à soumettre à la FAO dans le cadre de l’autosuffisance de la Côte d’Ivoire en riz. 

« Notre pays a de nombreux atouts. Avec de la volonté, nous pourrons assurer notre indépendance alimentaire », a-t-il laissé entendre

Ouganda : le chef du renseignement militaire limogé

Le président ougandais, Yoweri Museveni, a limogé son chef des services d’espionnage militaire, le général de division Abel Kandiho.Le général de division, James Burungi, est le nouveau Directeur du renseignement militaire (CMI, sigle anglais). Son prédécesseur, Abel Kandiho est nommé ambassadeur au Soudan du Sud voisin.

Ce changement à la tête de la Direction du renseignement militaire intervient quelques jours après que le fils aîné du président Museveni, qui est également commandant des forces terrestres, le lieutenant-général Muhoozi Kainerugaba, a rencontré le président rwandais, Paul Kagamé le week-end dernier, pour discuter d’un large éventail de sujets, notamment des relations entre les deux pays.

Selon des analystes, les discussions entre Kagamé et Keinerugaba pourraient avoir conduit au limogeage de Kandiho de son prestigieux poste de chef d’espionnage en Ouganda.

Cette visite est intervenue à un moment où le Rwanda et l’Ouganda sont toujours à couteaux tirés après près de quatre ans de relations tendues, malgré les efforts diplomatiques déployés pour résoudre leurs différends.

Un tweet de la présidence rwandaise informe que Kagamé et son hôte ont eu « des discussions cordiales, productives et tournées vers l’avenir sur les préoccupations du Rwanda et les mesures pratiques nécessaires pour rétablir ses relations avec son voisin, l’Ouganda ».

Pour sa part, Kainerugaba a tweeté : « Nous avons eu des discussions très cordiales et approfondies sur les voies et moyens d’améliorer nos relations bilatérales ».

Malawi : dissolution du gouvernement sur fond de corruption

La formation d’un nouveau gouvernement est attendue d’ici à mercredi à Lilongwe.Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, a dissous son gouvernement secoué par un scandale de corruption impliquant un de ses ministres. Dans dans une allocution télévisée à la nation, lundi soir, le chef de l’État a annoncé que la nouvelle équipe gouvernementale sera connue dans 48 heures.

« J’ai dissous l’ensemble de mon gouvernement avec effet immédiat, et toutes les fonctions du Cabinet reviennent à mon Bureau jusqu’à ce que j’annonce un Cabinet reconfiguré dans deux jours », a-t-il déclaré.

Le dirigeant malawite a indiqué que l’actuel ministre des Terres, Kezzie Msukwa, qui fait l’objet d’accusations de corruption sera exclu du nouveau gouvernement. M. Msukwa est également accusé d’abus de pouvoir criminel, en acceptant des pots-de-vin d’un homme d’affaires influent en échange de l’attribution de terres.

Msukwa devient le troisième ministre à être limogé par Chakwera, après les ministres du Travail, Ken Kandodo, et de l’Energie, Newton Kambala, accusés aussi de corruption.

Somalie : la sécheresse accentue le déplacement des populations

La sécheresse généralisée qui sévit dans la Corne de l’Afrique touche aussi la Somalie, poussant le gouvernement à déclarer l’état d’urgence en novembre 2021.L’exacerbation des conditions de sécheresse en Somalie pourrait entraîner le déplacement de plus d’un million de personnes d’ici au mois d’avril prochain si des mesures urgentes ne sont pas prises, selon la dernière analyse de la matrice de suivi des déplacements (DTM, sigle anglais) de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Dans certaines régions du pays, la pénurie d’eau est la pire depuis 40 ans et les puits sont à sec. Le bétail meurt et les prix des denrées alimentaires de base ne sont pas abordables pour la plupart des habitants.

Plus de 3,2 millions de personnes sont touchées, dont près de 245.000 ont été contraintes d’abandonner leur foyer à la recherche de nourriture, d’eau et de pâturages, notamment dans les régions du centre et du sud du pays. Les conditions vont probablement s’aggraver, car la Somalie risque de connaître une quatrième saison consécutive de pluies insuffisantes et inégalement réparties entre avril et juin 2022.

Sur la base de la gravité actuelle de la sécheresse et d’une analyse des données antérieures liées à la sécheresse de 2017, le rapport DTM prévoit deux scénarii de déplacement de personnes.

Le premier estime que 1.415.000 personnes pourraient être déplacées au cours des six prochains mois, tandis que le second note le déplacement de 1.036.000 personnes sur la même période.

Les communautés touchées ont besoin d’une aide urgente, en particulier les personnes déplacées à l’intérieur du pays (PDI). Les migrants continuent de faire face à des conditions de vie précaires et à un manque de services dans les sites et établissements informels à travers le pays.

« Si nous agissons maintenant, nous pouvons atténuer les déplacements supplémentaires », a déclaré Mohamed Abdelazim, le Coordonnateur des urgences de l’OIM en Somalie, soulignant qu’une action immédiate est essentielle pour sauver des vies.

Le Togo commémore le 48ème anniversaire de l’attentat de Sarakawa

Le président de la république Faure Gnassingbé, a procédé à la cérémonie de dépôt de gerbe au mausolée érigé aux lieux du drame à Sarakawa.

 

 

 

Le président de la république accompagné de plusieurs membres du gouvernement notamment le premier ministre, la présidente de l’Assemblée nationale, et biens d’autres ont honoré à la cérémonie de communion et de recueillement en hommage aux personnes décédées lors du drame de Sarakawa.

Au cours de cette cérémonie, l’ audition du message de l’ancien président Gnassingbé Eyadema a été réécoutée.  il faut rappeler que, c’est le 24 janvier 1974, lorsque le cortège présidentiel effectuait sa liaison Lomé-Pya que le drame de Sarawaka est survenu, entrainant ainsi la mort de plusieurs personnes.