UA: Le Maroc disposé à abriter le siège de l’AMA et à développer des projets de partenariat Sud-Sud

Le Maroc est convaincu que l’Agence africaine des médicaments (AMA) jouera un rôle clé dans l’amélioration des capacités des pays africains et des Communautés économiques régionales (CER) à réglementer les produits médicaux et réitère son appel à partager avec l’Afrique son expérience et savoir-faire pour une coopération Sud-Sud dynamique et croissante, a affirmé, jeudi à Addis-Abeba, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Intervenant sur le Rapport d’étape relatif à la ratification du traité instituant l’AMA lors de la 40è session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union Africaine, le ministre a réaffirmé que le Maroc est convaincu que l’AMA jouera un rôle clé dans l’amélioration des capacités des pays africains et des Communauté économiques régionales à réglementer les produits médicaux en vue d’améliorer l’accès à des produits médicaux efficaces et de faciliter l’harmonisation de la réglementation des médicaments afin d’atteindre des normes internationalement acceptables.

Le Maroc réitère son appel à partager avec l’Afrique son expérience et savoir-faire pour une coopération Sud-Sud dynamique et croissante portant sur tous les domaines, dont la santé, notamment le secteur pharmaceutique, et est disposé à abriter le siège de l’AMA et à développer des projets de partenariat Sud-Sud avec le CDC-Afrique, a soutenu le ministre.

La performance de l’industrie pharmaceutique marocaine qui couvre plus de 65% des besoins nationaux, avec 10% du volume global de production dédié à l’exportation vers les pays africains, européens, scandinaves et les pays du Golfe, favorisera le déploiement par le Royaume, sur les plan régional et continental, de son expertise et son savoir-faire en matière de qualité de production des médicaments, a relevé Bourita.

Conscient de l’urgence de trouver une solution concrète, durable et finale à ces problèmes, le Maroc soutient la création et l’opérationnalisation de l’AMA, un «besoin impératif pour notre continent afin de contribuer à l’amélioration de la réglementation des médicaments et la qualité des produits médicaux», a insisté le ministre.

Le responsable gouvernemental a ajouté que l’AMA fournit également un environnement réglementaire favorable à la recherche et au développement pharmaceutique, et renforcera la coordination entre les pays africains pour une protection de la santé publique contre les risques liés à l’utilisation des médicaments de qualité inférieure.

Le ministre a affirmé que le Maroc est prêt et disposé à accompagner l’AMA dans tous les processus d’opérationnalisation et apportera son soutien à la Conférence des États parties de l’AMA prévue au cours du 2ème trimestre de 2022 pour l’opérationnalisation immédiate de l’Agence africaine des médicaments.

UA: Le Maroc élu au Conseil de paix et de sécurité pour un mandat de trois ans

Le Maroc a été élu, jeudi, pour un mandat de trois ans au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine par le Conseil exécutif de l’organisation panafricaine, annonce le ministère marocain des Affaires étrangères.L’élection du Maroc, et des quatorze autres membres, pour des mandats de deux ou trois ans, au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine, a eu lieu à l’occasion de la 40e session ordinaire du Conseil exécutif tenue du 2 au 3 février au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba. Le Maroc a obtenu plus de deux tiers des voix lors de cette élection.

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a conduit la délégation marocaine à cette session.

Pour rappel, le Maroc avait siégé au Conseil de paix et de sécurité de l’UA pour un mandat de deux années (2018-2020) au cours duquel le Royaume a contribué, de manière constructive, à l’amélioration des méthodes de travail et à l’instauration des bonnes pratiques, se félicite le ministère.

Burkina : de nouvelles têtes pour gérer la sécurité

Le chef de la junte militaire a placé de nouveaux hommes à la tête de l’état-major de l’armée et la gendarmerie.Remue-ménage au sein des forces armées burkinabè. Près de deux semaines après son coup d’Etat contre le président Roch Marc Christian Kaboré, le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, a signé mercredi 2 février plusieurs décrets de nomination à la tête des instances chargées de la sécurité et la gestion de l’ordre public.

Le colonel-major David Kabré devient ainsi le nouveau chef d’état-major général des armées (CEMGA). Il a participé à la transition sous Isaac Zida (2014-2015) en tant que ministre des Sports. A son nouveau poste, il remplace le général Gilbert Ouédraogo, démis de ses fonctions il y a deux jours, et a comme adjoint le colonel-major Célestin Simporé.

Le troisième décret nomme le colonel Adam Neré chef d’état-major de l’armée de terre (CEMGAT) alors que le lieutenant-colonel Evrard Somda est le nouveau chef de la Gendarmerie nationale. Le commandement de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP) est quant à lui confié au lieutenant-colonel Naon Daba.

Ce jeudi 2 février, au lendemain de la défaite (3-1) de l’équipe nationale en demi-finale de la CAN 2021 contre le Sénégal, plusieurs journaux burkinabè se sont fait l’écho du réaménagement intervenu au sein des forces armées. Reprenant les propos du président du directoire Mouvement populaire Sauvons le Burkina Faso, Marcel Tankoano, le journal privé Le Quotidien indique que « le président Damiba n’a plus droit à l’erreur dans la gestion du pouvoir d’Etat ».

Par ailleurs, le président du MPSR a annoncé la dissolution des collectivités territoriales et leur placement sous délégations spéciales. Et le couvre-feu en place depuis le coup d’État du 24 janvier 2022 est levé mais les événements festifs sont toujours interdits après minuit durant la semaine et après deux heures du matin le week-end.

Enfin, le lieutenant-colonel Damiba a signé un dernier décret pour officialiser la réouverture des frontières terrestres du Burkina Faso.

Présents à Accra ce jeudi 3 avril pour un sommet extraordinaire, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao n’ont pas décidé de nouvelles sanctions contre Ouagadougou. Après le putsch du 24 janvier dernier, le Ghanéen Nana Akufo-Addo et ses homologues ouest-africains avaient pris la décision politique d’exclure le Burkina Faso de ses instances.

Can 2021 : Cameroun – Égypte, une finale avant la lettre

Les Lions indomptables et les Pharaons se promettent l’enfer ce jeudi pour rejoindre le Sénégal en finale de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football.Le stade Olembé de Yaoundé accueille à 19 heures (Temps Universel) un classique du foot africain : Cameroun – Égypte. Devant un public acquis à leur cause, les Lions indomptables, cinq fois champions d’Afrique, auront fort à faire pour se débarrasser des Pharaons plus titrés sur le continent avec sept trophées.

Dans l’histoire de la compétition, les deux sélections ont croisé le fer à dix reprises pour un bilan de cinq victoires égyptiennes, quatre camerounaises et un nul. La dernière rencontre remonte au 5 février 2017 en finale de la Can 2017 au Gabon.

Cueilli à froid par un but plein de malice d’Elneny sur un service de Mohamed Salah, le Cameroun a recollé au score par l’intermédiaire de Nicolas Nkoulou avant de décrocher sa cinquième étoile sur un exploit personnel de Vincent Aboubakar. Cinq ans plus tard, l’avant-centre n’a pas perdu son flair devant la cage.

Vincent Aboubakar est le leader d’attaque de la formation entraînée par le Portugais Antonio Conceiçao. Depuis le début de la Can, le sociétaire d’Al Nasr Ryad, en Arabie saoudite, a claqué six buts. Outre le capitaine, l’ailier Karl-Toko Ekambi s’est également montré efficace avec cinq réalisations.

Grâce à ce duo, le Cameroun est jusque-là la meilleure attaque du tournoi. Il dispose d’armes pour faire sauter les défenses adverses, mais la sienne est loin d’être imperméable. En cinq matchs disputés, les Lions indomptables n’ont réalisé qu’un seul clean-sheet (quart de finale face à la Gambie, 2-0). Le gardien André Onana est allé chercher le ballon au fond de ses filets contre le Burkina Faso, l’Ethiopie, Cabo Verde et les Comores.

Pour accéder à la finale, le Cameroun devra particulièrement se méfier de Mohamed Salah. Sans lui, l’Égypte n’aurait certainement pas atteint ce stade de la compétition. Auteur de deux buts et d’une passe décisive, la superstar porte son équipe vers les sommets. Il est impliqué sur trois des quatre buts des Pharaons.

Sous l’impulsion de Mohamed Salah, l’Égypte a surpris la Côte d’Ivoire (0-0, TAB 4-5) et le Maroc (2-1). Deux équipes qui partaient pourtant avec la faveur des pronostics au regard de leurs précédentes prestations.

Le numéro 11 de Liverpool semble être investi d’une mission : se faire pardonner l’élimination à domicile en huitièmes de finale de la Can 2019. Pour ce faire, l’effectif du coach portugais Carlos Queiroz, surtout les offensifs, doit néanmoins se mettre au niveau du meilleur buteur africain de l’histoire de la Premier League anglaise.

La Cédéao épargne le Burkina de nouvelles sanctions

Les chefs d’Etat ouest africains n’ont pas décidé de nouvelles sanctions contre Ouagadougou.Ouf de soulagement pour la junte militaire qui a pris le pouvoir au Burkina Faso ! Réunie en sommet extraordinaire ce jeudi 3 février 2022 à Accra, au Ghana, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) n’a pas décidé de nouvelles sanctions contre ce pays d’Afrique de l’Ouest, après le putsch du 24 janvier dernier.

Toutefois, l’organisation sous-régionale a demandé au chef de la junte, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo de donner un chronogramme assez raisonnable permettant d’aller aux élections.

Lors d’un sommet virtuel des chefs d’Etat le 28 janvier 2022, la Cédéao avait exclu le Burkina Faso de ses instances.

Le nouvel homme fort de Ouagadougou a annoncé dans la soirée de mercredi, la levée du couvre-feu instauré après la prise du pouvoir. En vigueur depuis le 24 janvier et la chute de l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré, le couvre-feu instauré sur toute l’étendue du territoire de 21 heures à 4 heures, a été levé bien que certaines restrictions restent en place selon un communiqué du chef de l’État, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo, lu à la télévision publique.

« Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), président du Faso, chef de l’État, informe l’opinion publique nationale de la levée totale de la mesure de couvre-feu à compter de ce jour, 2 février », indique le communiqué.

Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a également procédé à des changements à la tête de la hiérarchie militaire.

Cedeao: vers un allègement des sanctions contre le Mali ?

Sous le feu des critiques, l’organisation sous-régionale, qui se réunit depuis ce matin dans la capitale ghanéenne, pourrait reconsidérer certaines mesures prises contre le Mali.Mis sous embargo depuis près d’un mois par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le Mali croise les doigts, espérant une possible atténuation des sanctions politiques et économiques en vue d’amener les autorités militaires à organiser rapidement une transition du pouvoir aux civils.

La fermeture des frontières avec le Mali au sein de l’espace sous-régional et la suspension des échanges commerciaux autres que les produits de première nécessité plongent plusieurs acteurs dans le désarroi. « Même pour se dire bonjour, on se met de chaque côté de la frontière. C’est pitoyable », déplore un habitant de Kidira, ville sénégalaise frontalière du Mali.

Même si certains essaient de passer par la brousse, le quotidien sénégalais L’Observateur note que la Direction de la police de l’air et des frontières a déployé un renfort d’éléments pour renforcer la sécurité. « Des gens essaient de passer par tous les moyens. Ils essaient de nous prendre par les sentiments lorsqu’on les arrête, mais nous ne faisons qu’appliquer des décisions qui vont au-delà du Sénégal », chuchote un officier dans le journal.

Aujourd’hui, ce sont 1348 camions qui sont en souffrance à la frontière sénégalo-malienne. « C’est plus de 3000 personnes quelque part dans la brousse dans des conditions de précarité. Ils vivent dans un dénuement total. Ils sont dans la rue », d’après les responsables des Groupements économiques du Sénégal, cités par des médias de ce pays.

Poids des sanctions

Ils alertent sur les conséquences humanitaires de ces sanctions contre les transporteurs bloqués avec leurs chargements à la frontière à Kidira, située à plus de 700 kilomètres à l’est de Dakar. « Les chauffeurs commencent à vendre le gasoil pour pouvoir vivre. J’appelle à l’intelligence de nos autorités. Cette décision politique va porter l’estocade à notre secteur après les conséquences de la Covid-19 », interpelle Momar Sourang, coordonnateur du collectif des acteurs de la Coordination des Professionnels des Transports Routiers du Sénégal (CPTRS).

A Accra donc, ce jeudi 3 février, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao devraient prendre en compte cette donne même si la priorité sera portée sur le dossier du Burkina Faso, dirigé depuis quelques jours par des putschistes.

Dans une étude publiée le 25 janvier dernier, sous le thème intitulé : « Effets des sanctions de la CEDEAO sur le commerce extérieur du Mali », des chercheurs du Centre universitaire de recherches économiques et sociales (CURES) soulignent que le Burkina Faso, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Bénin « pâtiront des mesures économiques et financières adoptées contre le Mali ».

« En cas de rupture commerciale totale, le Sénégal réaliserait une perte de plus de 1,3 milliards de FCFA par jour, suivi de la Côte d’Ivoire avec plus de 612 millions de FCFA puis vient, en troisième position, le Bénin avec un peu plus de 151 millions de FCFA par jour », indique l’Agence malienne de presse (AMAP), citant ces chercheurs.

La semaine dernière, la Cédéao a, dans une longue note technique sur le Mali, tenté de justifier ses sanctions très critiquées par l’opinion malienne et dans certains pays du continent. « La Cédéao demande seulement aux autorités de la transition militaire de permettre aux Maliens de choisir eux-mêmes leurs dirigeants ».

Image de la Cédéao

La Cédéao veut briser l’image de « club de chefs d’État » qu’on lui colle et prouver que c’est bien le respect de la volonté du peuple qu’elle essaie de défendre, en prônant l’organisation d’« élections démocratiques ».

Les autorités militaires maliennes ont proposé un chronogramme de cinq ans révisable avant un retour aux civils au pouvoir, faisant comprendre que les conditions sécuritaires dans ce pays miné par le djihadisme ne le permettent pas pour le moment. Cela a fait sortir l’organisation sous-régionale de ses gonds. Après la convocation d’un sommet extraordinaire, elle a entériné des décisions élargies à la coupure des aides financières et le gel des avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Depuis lors, la société civile malienne s’est montrée solidaire, avec notamment les syndicats d’enseignants qui ont décidé de lever leur mot d’ordre de grève. Des manifestations monstres ont été organisées dans le pays à l’appel du président de la transition, le colonel Assimi Goïta, pour dénoncer les sanctions « impopulaires » de la Cédéao.

L’Union africaine préoccupée par les coups d’Etat

Le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat a exprimé son inquiétude face aux menaces croissantes pour la sécurité du continent liées aux changements anticonstitutionnels.S’adressant au Conseil exécutif à l’ouverture de la 40ème Session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), le Président de la Commission Moussa Faki Mahamat, a déclaré que le continent a été touché par une série de conflits qui ont déstabilisé un grand nombre de personnes. « La paix et la sécurité ont été sérieusement menacées dans de nombreuses régions du continent avec l’augmentation des coups d’Etat militaires, des conflits intra-étatiques et l’expansion des groupes meurtriers dans de nombreux Etats africains », a déclaré M. Mahamat.

Le président a imputé les problèmes d’insécurité croissante à la gouvernance politique, économique et sociale déficiente sur le continent. Il a reconnu que la résurgence des changements anticonstitutionnels de gouvernement affectent dangereusement le continent qui doit faire face à la pandémie de la Covid-19 et et au changement climatique.

Selon M. Mahamat, les déplacements et les migrations restent les problèmes majeurs du continent, alors que les crises économiques frappent l’Afrique de plein fouet. S’exprimant à cette occasion, Vera Songwe, Sous-secrétaire des Nations unies et Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) a souligné un certain nombre de risques auxquels l’Afrique est confrontée.

« L’Afrique, comme le reste du monde, doit renforcer sa résilience face à un certain nombre de menaces, notamment le changement climatique, les risques de cyber-sécurité, les pandémies et les maladies infectieuses, la faible gouvernance et les conflits », a-t-elle déclaré.

Selon Mme Songwe, ces risques s’inscrivent dans le sillage de la dépression, des niveaux élevés de chômage et d’un espace civique de plus en plus fermé. Par ailleurs, Vera Songwe a indiqué que l’Afrique avait mis en commun ses risques et, s’appuyant sur 20 ans de solidarité, elle a créé la Plateforme africaine de fournitures médicales pour accéder aux équipements de protection.

Côte-d’Ivoire : MTN soutient l’hôpital de Treichville

C’est une action menée en partenariat avec les Clubs Rotary. Elle vise à soutenir la formation du personnel de santé pour lutter contre la COVID 19.Le Service des Maladies Infectieuses et Tropicales du CHU de Treichville, à Abidjan, reçû, mercredi 2 février, la visite de la Fondation MTN Côte d’Ivoire, qui a fait don d’un important équipement en matériels informatique et internet de dernière génération, pour le renforcement des activités de formation, d’enseignement et de la recherchedu personnel de la santé.

C’est une action d’intérêt publique menée en partenariat avec les Clubs Rotary et elle vise globalement à soutenir la formation du personnel de santé pour lutter plus efficacement contre la COVID 19. 

La première phase de ce projet, commencé depuis l’année dernière, avait permis de doter et d’aménager un nouveaucentre de lutte contre les coronavirus. Le don de la Fondation MTN CI, d’une valeur de 10 millions FCFA, permet de boucler la 2nde phase du projet avec l’aménagement d’une salle multimédia composée d’ordinateurs, de serveurs et des boxes Wi-Fi haut débit permettant la mise en place d’un Système de gestion des données relatives aux essais cliniques sur les infections à Coronavirus.

Mme Natenin Coulibaly secrétaire exécutive de laFondation a rappelé à juste titre l’importance de ces dons : « C’est donc naturellement que nous avons accepté d’apporter notre assistance dans l’équipement de la salle multimédia du SMIT, salle qui servira aux activités de formation, de recherches et aussi de mise en place d’un Système de gestion de données relatives aux essais cliniques sur les infections à Coronavirus. »

Prenant la parole, le Pr Eholié a quant à lui traduit les remerciements de son équipe pour ce don qui permettra de pousser plus loin les recherches sur le coronavirus.Mme Djenabou Mariama Diallo, représentant le Rotary, s’est dit fière de ce partenariat avec MTN. 

Depuis le début de la crise sanitaire, MTN CI à travers sa Fondation MTN a lancé l’initiative YELLO HOPE en appui au gouvernement ivoirien et les services sanitaires aux premières heures de la lutte contre la COVID 19, et cela pour un cout total de plus de 500 Millions FCFA. Les actions entre autres qui ont été menés sont essentiellement des caravanes de sensibilisation, des SMS de sensibilisation, plusieurs dons d’équipements sanitaires et télécoms, la mise à disposition d’une solution applicative pour limiter la propagation du Covid-19, un centre d’appel, des campagnes de communication grand public sur le port de la maque et la vaccination.

En janvier 2021, dans le cadre de l’initiative mondiale COVAX, MTN a financé 25 millions de dollars de vaccins pour le personnel de santé à travers toute l’Afrique.

A ce propos d’ailleurs, la CI a reçu 152 000 doses de vaccins de cette initiative financée par MTN.

Ethiopie : l’Onu appelle à la fin immédiate des conflits

Le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres a lancé mardi un fort appel à toutes les parties en Ethiopie pour qu’elles mettent immédiatement fin aux combats dans le Tigré et dans dans les autres régions.Selon le patron de l’Onu, cette mesure vise à s’inscrire dans l’esprit de la trêve olympique instaurée par l’Assemblée générale de l’organisation mondiale à l’occasion du lancement des Jeux olympiques d’hiver prévus du 4 au 20 février à Pékin (Chine).

S’adressant aux journalistes à New York, António Guterres a déclaré que cela permettrait un accès humanitaire efficace et des secours à toutes les populations touchées dans toute l’Ethiopie. « Et ces actions contribueront à ouvrir la voie au dialogue national inclusif dont nous avons tant besoin et qui implique tous les Ethiopiens », a-t-il ajouté, notant que « le peuple éthiopien continue de souffrir grandement du conflit en cours et de l’effusion de sang ».

Alors que le patron des Nations unies s’apprête à partir pour les Jeux olympiques d’hiver prévus en Chine, il a réitéré son appel à toutes les parties pour qu’elles suivent la plus belle tradition de l’esprit olympique afin de sauver des vies, de surmonter les différences et de trouver la voie d’une paix véritable.

Dans le même temps, la sécheresse qui sévit dans ce pays de la Corne de l’Afrique laissera plus de 6,8 millions de personnes dans le besoin d’une aide humanitaire d’urgence d’ici la mi-mars, selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).

Trois mauvaises saisons des pluies consécutives ont entraîné une grave sécheresse dans les régions des basses terres d’Afar, d’Oromia, des Nations, Nationalités et Peuples du Sud (SNNPR), ainsi qu’en Somalie. En conséquence, les puits se sont asséchés, causant la mort du bétail et des cultures, et poussant des centaines de milliers d’enfants et leurs familles au bord du gouffre.

Pour le représentant de l’Unicef dans le pays, Gianfranco Rotigliano, l’impact est dévastateur. « Les enfants et leurs familles luttent pour survivre en raison de la perte de leurs moyens de subsistance et de leur bétail », a-t-il déclaré, soulignant également « d’importants déplacements » de personnes fuyant les zones sinistrées.

Les Lions du Sénégal à la Une de la presse africaine

La qualification du Sénégal à la finale de la CAN 2021 de football, pour la deuxième fois d’affilée après sa victoire mercredi 3-1 contre le Burkina Faso, est largement commentée par les médias africains ce jeudi.« Foot de bonheur », jubile L’Observateur en Une. « C’est le match le plus abouti ; Ce groupe dégage une force collective ; L’esprit de 2002 renaît à travers cette génération », indiquent d’anciens internationaux dans le quotidien sénégalais.

Stades note que « les Lions foncent sur le titre rêvé », saluant leur esprit de conquête et le « coaching gagnant » d’Aliou Cissé. Le journal sportif ajoute que l’équipe nationale du Sénégal se qualifie pour la troisième fois de son histoire à la finale de la Coupe d’Afrique des nations, après 2002 et 2019 qu’elle avait malheureusement perdues. Malgré cette deuxième finale de suite, Le Quotidien prévient qu’ils sont « si proches et si Lions (NDLR : loin) de la coupe ».

Contre le Burkina Faso hier, Le Soleil a suivi le leader technique du groupe sénégalais, en l’occurrence Sadio Mané, qui a livré une prestation « taille patron ». Saluant « un mental retrouvé », le quotidien national sénégalais est sous le charme de la « maîtrise collective (des Lions) qui a dérouté les Etalons » du Burkina.

En finale, le Sénégal retrouvera soit le Cameroun  soit l’Egypte, deux équipes qui doivent s’affronter ce soir à 19h GMT. Quel que soit l’adversaire, « nous sommes prêts », prévient le sélectionneur Aliou Cissé dans Walf Quotidien où le capitaine burkinabè, Bertrand Traoré, dit espérer « que le Sénégal va remporter ce trophée ».

« Victoire du Sénégal face au Burkina Faso en demi-finale finale de la CAN », titre l’Agence d’information du Burkina (AIB), notant que les Etalons ont été battus mercredi soir au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé par les Lions du Sénégal.

« C’est la 3e fois que le Burkina Faso perd une demi-finale de CAN après celles de 1998 et de 2017 », souligne le média burkinabè là où son compatriote Wakatsera indique que « les Lions sénégalais mangent du cheval burkinabè pour une finale royale! ».

« CAN 2021: le Sénégal en finale en venant à bout du Burkina Faso 3-1 », note de son côté Abidjan.net alors que Maliweb reprend les propos de l’entraineur sénégalais : « Remporter la Coupe quel que soit l’adversaire ».

Potentiel adversaire du Sénégal en finale dimanche prochain, le Cameroun a « le trophée en ligne de mire », d’après Cameroon-Tribune. Le capitaine des Lions Indomptables, Vincent Aboubakar, affirme dans Maliweb que son homologue égyptien « Mohamed Salah ne (l)’impressionne pas ».