Togo: des cas de grippe aviaire détectés dans une ferme à Toaga

Des cas de grippe aviaire ont été confirmés par les ministre de l’élevage et celui de la santé et de l’environnement, lundi 31 janvier 2022 dans la ferme avicole semi-moderne de Toaga.

 

 

 

Selon l’article publié sur le site de la république du Togo, Togo Officiel, des cas positifs de grippe aviaire (H5N1) ont été détectés dans une ferme avicole semi-moderne à Toaga (banlieue de Dapaong). Le diagnostic a été établi, à la suite de faits de mortalité de volailles dans des localités de deux préfectures (Tandjoare et Tône) de la Région.

Conformément au plan opérationnel de riposte, des mesures conservatoires ont été prises : abattage, incinération et enfouissement des cadavres de volailles, destruction d’oeufs, de provendes et du matériel d’élevage, désinfection des poulaillers et des magasins de stockage, mise sous quarantaine de l’exploitation avicole concernée et prise en charge des personnes cibles.

Une interdiction des mouvements de volailles a également été signifiée, et les marchés à volailles et provenderies, fermés pour 30 jours dans la préfecture de Tône. Les populations sont quant à elles invitées à la vigilance.

En juin dernier, un foyer de grippe aviaire avait été découvert dans le Zio puis pris en charge.

Source: Togo Officiel

Togo : plus de 11200 entreprises créées en 2021 par des jeunes

Le ministre en charge de l’emploi des jeunes a dans son bilan de la revue annuelle des performances de son ministère lundi 31 janvier dernier annoncé que, plus de 26000 emplois durables et plusieurs entreprises ont été créées.

 

Pour le ministre de l’emploi, c’est un chiffre qui est en hausse soit 20% par rapport à l’année précédente, où on comptait 9400 nouvelles micros entreprises.

Selon le site de la république togolaise, Togo officiel, cette hausse est la résultante d’une série d’actions menées au cours de l’année, notamment la formation et l’allocation de crédits, conformément aux objectifs assignés au département piloté par Myriam Dossou d’Almeida.

Le site Togo officiel précise par ailleurs que, près de 6,3 milliards FCFA de crédits ont ainsi été alloués pour promouvoir davantage l’entrepreneuriat des jeunes et leur auto-emploi, tandis que les sessions de formations organisées ont touché environ 15 000 jeunes. Ces résultats supérieurs aux attentes initiales, ont été salués par la ministre, qui a appelé à intensifier les actions en 2022.

Frontière Côte d’Ivoire-Guinée: validation interne de l’avant-projet de l’Accord-cadre

L’avant-projet de l’accord-cadre pour la coopération transfrontalière entre la Côte d’Ivoire et la Guinée a été validé en interne par les acteurs frontaliers étatiques et non étatiques ivoiriens.

Cet avant-projet d’Accord-cadre de coopération qui s’inscrit dans le cadre du renforcement et de la consolidation des relations de coopération entre les deux pays a été validé par la Côte d’Ivoire en interne à l’issue d’un atelier d’examen et de validation  tenu du  27 au 28 janvier 2022, à  Man, la métropole de l’ouest ivoirien avec l’appui financier du projet d’appui au Programme frontière de l’Union africaine (GIZ/PFUA).

Ce prochain Accord-cadre vise à faciliter et à promouvoir la coopération transfrontalière entre les collectivités territoriales, les groupements de collectivités territoriales et les organismes publics ainsi que les acteurs non étatiques frontaliers ivoiriens et guinéens dans leurs domaines de compétences.

Les travaux de Man ont réuni  les acteurs locaux des régions du Tonkpi, Kabadougou, Bafing et du Folon, localités ivoiriennes frontalières à la Guinée, afin de recueillir leurs différentes observations sur ledit avant-projet d’Accord-cadre de coopération transfrontalière.

Les autorités administratives, politiques et de la société civile, les représentants des corporations constituées, de ces localités ont pris part à cette rencontre.

Le Secrétaire exécutif de la CNFCI, le Préfet Hors Grade Diakalidia Konaté, a au nom de Patrick Achi, Premier ministre, Président de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire, témoigné sa gratitude aux participants pour avoir répondu massivement à cette invitation. 

Pour lui, cette présence montre le grand intérêt des acteurs locaux étatiques et non-étatiques frontaliers à accompagner ce fort engagement du gouvernement ivoirien, pour le renforcement de sa coopération transfrontalière avec la République de Guinée.

Selon M. Konaté, la frontière constitue pour le gouvernement une priorité dans son plan d’actions afin de sortir définitivement les populations des zones frontalières de leur fragilité et de leur précarité pour devenir des espaces sécurisés, paisibles et développés.

C’est pourquoi, il a encouragé les participants à mettre en avant leur engagement citoyen et leur volonté commune pour participer pleinement aux travaux de l’atelier.

Prenant la parole par la suite, M. Jean Cyrille Attry, Préfet de Région du Tonkpi, Préfet du Département de Man, a souhaité la bienvenue aux participants.

Il a également adressé ses remerciements au Secrétariat exécutif de la CNFCI, pour cette démarche inclusive et participative pour l’examen et la validation en interne de l’avant-projet d’Accord-cadre de coopération entre la Côte d’Ivoire et la Guinée. 

Pour lui, l’implication des acteurs locaux faciliterait la mise en œuvre du prochain Accord-cadre et permettra d’améliorer les conditions de vie des populations des zones frontalières de la Côte d’Ivoire et la Guinée.

« Ce que nous avons souhaité en demandant le départ de l’ambassadeur » (ministre)

Le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop, attend de Paris qu’elle « clarifie ses positions et ses appréciations par rapport aux autorités de la Transition ».« Il y a un différend sur le plan politique et diplomatique avec la France » a laissé entendre Abdoulaye Diop, après la demande d’expulsion notifiée de l’ambassadeur français à Bamako, Joël Meyers. « Ce que nous avons souhaité en demandant le départ de l’ambassadeur c’est que qu’il puisse, en attendant que les autorités françaises clarifient leurs positions et leurs appréciations par rapport aux autorités de la Transition, ils puissent quitter le territoire national et revenir à tout moment si le gouvernement français détermine sa position » a martelé le chef de la diplomatie malienne.

Avant d’ajouter : « Il y a certainement un différend sur le plan politique et diplomatique que nous travaillons à régler. Nous n’admettons pas que vous soyez là et continuez à traiter les autorités d’illégitimes. Je tiens à préciser qu’il s’agit d’une position de principe parce que cette position de la France est contraire au principe d’amitié, de relations amicales entre les pays »

Selon Abdoulaye Diop, cette mesure répond à cette posture de la France à l’égard des autorités de la transition malienne. « Nous savons que la France, elle-même, aligne sa position à celle de la Cedeao qui n’a jamais remis en cause les autorités de la Transition, ni l’Union Africaine et les Nations unies, ni même l’Union européenne. Donc, la France est le seul pays dans cette posture d’attaques directes contre la légalité et la légitimité des autorités de la Transition ».

Le ministre des Affaires étrangères malien précise toutefois que « les différends avec la France ne touchent pas les ressortissants français qui sont parmi nous, ni des entreprises françaises qui peuvent continuer à vaquer normalement à leurs occupations. Les Français restent les bienvenus au Mali, donc il n’y a pas de problème entre les populations françaises et les populations maliennes, ni ici, ni en France. »

L’ambassadeur du Mali à Bamako est sommé de quitter le Mali dans les 72 heures à compter de la notification reçue le 31 janvier 2022. Une mesure « liées aux déclarations outrageuses qui ont été formulées à l’endroit des autorités de la Transition » par le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian.

Sénégal: la crise scolaire et politique au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par la crise scolaire et le débat sur la tenue ou non des élections législatives prévues en juin.Sud Quotidien titre sur les grèves répétitives des syndicats d’enseignants qui sont « en mouvement constant d’humeur », plongeant ainsi l’école « dans la tourmente ». Le journal pointe l’Etat, « incapable de respecter les accords signés avec les syndicats ».

EnQuête s’intéresse aussi à la crise scolaire et note que « l’école (est) en ébullition », ajoutant que les syndicats d’enseignants demandent la « révision du système de rémunération ». Le journal souligne que c’est « l’indemnité de 400 mille » accordée par l’Etat aux inspecteurs et contrôleurs du travail qui « crée la discorde ».

« L’école publique dans la rue », titre Vox Populi, notant que « les élèves marchent partout pour exiger d’être enseignés ». En victimes collatérales, les écoles privées font les frais du malaise des élèves du public, rapporte Sud Quotidien.

En politique, Le Quotidien titre sur « le nouveau défi de Wallu », une coalition portée par le Parti démocratique sénégalais (PDS) lors des dernières Locales. Les partisans de l’ex-président Abdoulaye Wade « veulent imposer une cohabitation à Macky » Sall par une « union de l’opposition pour les Législatives ».

A propos de ces élections prévues en juin prochain, Walf Quotidien indique que « ça fleure bon le report ». De son côté, L’AS rapporte « les notes discordantes des experts » sur la question.

Sur la criminalisation de l’homosexualité, L’Observateur indique que Moustapha « Niass mousse le débat ». Le journal rapporte « les termes jugés ambigus de la lettre du président de l’Assemblée aux députés porteurs de la proposition de loi ».

Sur la CAN 2021, Stades fait focus sur « Sadio Mané, l’indispensable des Lions », « impliqué sur 7 des 12 derniers buts en CAN ». Selon le quotidien sportif, il est le meilleur buteur et passeur sous le sélectionneur Aliou Cissé et « un exemple pour les jeunes générations ».

Côte d’Ivoire: Bernise N’Guessan nommée SG par intérim de la CNF

Mme Bernise N’Guessan, directeur exécutif du Fonds de soutien et de développement de la Presse (FSDP) de Côte d’Ivoire est nommée secrétaire générale de la Commission nationale de la Francophonie (CNF) par intérim, en remplacement de Mme Mouminatou Barry Diaby.

Mme Bernise N’Guessan qui a pris fonction, lundi, reste toujours le directeur exécutif du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP). Quant à Mme Mouminatou Barry Diaby, elle est appelée à d’autres fonctions. 

La passation de charges a eu lieu, lundi, au siège de la CNF sis aux Deux Plateaux Vallon – Cocody, dans l’Est d’Abidjan. Mme Bernise N’Guessan arrive à ce poste « sur instruction » du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, M. Amadou Coulibaly.

Le directeur de Cabinet du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, M. Jean Martial Adou et l’Inspecteur général dudit ministère, M. Léandre Anoma-Kanié, étaient respectivement, président et superviseur de la séance de passation de charges.

M. Adou, a, au nom du ministre Amadou Coulibaly, rendu des hommages à l’ambassadeur Mouminatou Barry Diaby qui a décidé de continuer sa carrière de diplomate et l’a félicité pour le travail qui a été abattu.  

Il a rassuré que le ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie, sera toujours aux côtés du personnel de la Commission nationale de la Francophonie pour lui permettre d’atteindre ses objectifs.

Mme Mouminatou Barry Diaby a traduit ses remerciements au chef de l’Etat, M. Alassane Ouattara en lui confiant les rênes de la CNF en 2019 et en la nommant ambassadeur. 

Elle a également exprimé sa gratitude au président ivoirien qui a nommé lors le 26 janvier 2022, son époux, en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près l’État des Émirats Arabes Unis, avec résidence à Abu Dhabi.

La secrétaire générale sortante a invité en outre, le personnel à rester mobilisé autour de Mme Bernise N’Guessan, affirmant qu’au regard de son profile, son professionnalisme et sa riche carrière, elle n’a nul doute qu’elle saura faire face aux nombreux défis à venir. 

Ces défis sont, entre autres, l’organisation des journées de la francophonie en mars 2022, l’organisation de la participation des plus hautes autorités de la Côte d’Ivoire au sommet de la francophonie en novembre 2022.

La secrétaire générale par intérim de la CNF, Mme Bernise N’Guessan a remercié le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, M. Amadou Coulibaly pour la confiance placée en elle.

« Il nous revient d’inventer de nouvelles méthodes de promotion de la CNF et des objectifs qui lui sont assignés en vue d’amplifier le rayonnement de la CNF dans le monde entier, a déclaré Mme Bernise N’Guessan, remerciant Mme Mouminatou Barry Diaby pour le travail effectué à la CNF.  

Par ailleurs, la a Secrétaire générale par intérim a assuré que la CNF va rechercher les voies innovantes pour atteindre ses objectifs. 

Les enjeux du contrôle de la dette au menu de la 9e AG de l’AISCCUF à Abidjan

Les enjeux du contrôle de la dette et le contrôle de la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) sont au menu de la 9e Assemblée générale l’Association des Institutions Supérieures de Contrôle ayant en Commun l’Usage du Français (AISCCUF), dont les travaux se sont ouverts, lundi, à Abidjan.

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé à l’ouverture de cette 9e Assemblée Générale de l’Association des Institutions Supérieures de Contrôle ayant en Commun l’Usage du Français (AISCCUF).

Le chef du gouvernement ivoirien, qui représentait le président de la République, Alassane Ouattara, a déclaré que « sans administration transparente utilisant rationnellement et pertinemment la richesse nationale commune », l’on ne peut atteindre efficacement les ODD. 

Il a ajouté qu’une « administration dotée de la probité la plus grande, sans administration attentive, véritable » alliée au secteur privé et des entrepreneurs dans leur développement, cette vison ne pourra se réaliser à la pleine mesure des ambitions. 

Pour lui, la Cour des comptes, dans son rôle, doit permettre d’assurer la bonne gouvernance, la transparence dans la gestion des affaires publiques, ainsi que la lutte contre le détournement des deniers publics.

L’AISCCUF est une organisation regroupant les Institutions Supérieures de Contrôle (ISC) de l’espace francophone. Elle a pour but de favoriser les partages d’expériences, d’échanger sur les normes internationales et de renforcer les capacités de ses membres par la formation et l’assistance technique. 

Cette 9e Assemblée générale qui se tient sur les bords de la lagune Ebrié se déroule du 1er février 2022. Aujourd’hui,  l’association comprend 43 membres contre 18 membres à sa création en 1994. 

Politique, économie et sport meublent la Une des quotidiens marocains

La décision du gouvernement de rouvrir les frontières aériennes, les nouvelles exigences des marchés consommateurs et la CAN-2021 au Cameroun sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+ qui s’attarde sur la décision du gouvernement de rouvrir les frontières, écrit que la réouverture des frontières aériennes, prévue le 7 février prochain, permettra de sortir d’une ambiance anxiogène, de libérer les flux des voyageurs, redynamiser l’économie, l’investissement et de réanimer le secteur du tourisme.

Ainsi, en fermant ses frontières fin novembre dernier, le Maroc a pris toutes les mesures pour préserver les acquis, et surtout éviter le scénario catastrophe induit par la prolifération d’“Omicron”, explique le journal, ajoutant que dans le même temps plusieurs pays européens ont opté pour d’autres solutions plus soft malgré des contaminations par milliers. “C’est le cas notamment de l’Espagne qui s’attaque à la première souche du Covid comme une simple grippe saisonnière”.

“Aujourd’hui, la question n’est pas de fermer ou d’ouvrir ses frontières. Car, à l’avenir, des conditions similaires peuvent se reproduire. Le vrai sujet est d’éviter les erreurs et tirer tous les enseignements”, estime-t-il, soulignant que les enjeux sont aussi dans l’image que le Maroc renvoie à la communauté internationale, aux touristes, aux TO, aux compagnies aériennes et aux investisseurs.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que face aux nouvelles exigences des marchés consommateurs, la prochaine bataille pour les positions concurrentielles à l’international se gagnera de plus en plus sur des paramètres tels que la fiabilité, la qualité et le degré de valeur ajoutée incorporée dans le produit, notant que “la seule manière de quantifier tout cela n’est autre que la Norme”.

Dans ce sens, certaines industries marocaines sont déjà entrées de plain-pied dans cette logique au vu de la nature de leurs produits et leurs marchés comme l’aéronautique, l’automobile, l’agroalimentaire, le médicament et de manière générale dans tous les domaines où la notion de sécurité d’utilisation est primordiale, précise-t-il.

Pour les industriels marocains qui exportent, et au-delà des aspects réglementaires et légaux incontournables, les normes peuvent aussi et surtout constituer à l’avenir un véritable label et un avantage compétitif, insiste-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur l’élimination de la sélection nationale en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations de football (Cameroun 2021), après sa défaite face à l’Egypte, écrit que les Lions de l’Atlas semblent avoir raté leur préparation mentale et psychique.

« La rage de vaincre nous a fait défaut face à une équipe égyptienne qui, par soif de victoire, a puisé dans ses ressources pour sortir une prestation mitigée », estime la publication, soulignant qu’il faut admettre que l’élimination des Lions de l’Atlas est un échec collectif qui ne doit surtout pas servir de prétexte pour réduire à néant les considérables efforts consentis et les progrès réalisés.

Une Fondation pour la « libéralisation de la distribution des produits de presse » en Côte d’Ivoire

La Fondation Friedrich Naumann souhaite une « libéralisation de la distribution des produits de presse », en Côte d’Ivoire, en vue du renforcement de la liberté des entreprises de presse et le droit à l’information.

En 2022, « nous comptons ouvrir le débat sur la libéralisation de la distribution des produits de presse dans la perspective de renforcer la liberté des entreprises de presse et le droit à l’information », a dit M. Magloire N’Dehi, le chef de Bureau de la Fondation en Côte d’Ivoire.

M. N’Dehi s’exprimait à l’occasion de l’an 33 de la Fondation allemande Friedrich Naumann, installée en Côte d’Ivoire en novembre 1989. Il a annoncé pour l’année en cours, les perspectives de l’organisation. 

« Pour 2022, notre travail va continuer parce que malgré les avancées, la Côte d’Ivoire fait  encore face à de nombreux défis notamment en matière des droits civils et politiques. Elle  a reculé d’au moins 7 points », a-t-il dit.  

Sur l’indice des libertés de Freedom House en 2021, elle a 44/100 points avec 16/40 pour les droits politiques et 28/60 pour les libertés civiles, a fait observer M. N’Dehi, ajoutant que l’action de la Fondation sera axée sur la promotion des droits civils et politiques.

La fondation veut aussi mettre l’accent sur « le pluralisme politique » ainsi que les libertés d’expression, de réunion et un accent sur le renforcement du leadership politique des jeunes cadres en perspectives aux élections locales de 2023 et les présidentielles de 2025. 

Les journaux, en Côte d’Ivoire, sont distribués seulement par l’Entreprise de distribution de presse et libraire en Côte d’Ivoire (Edipresse). Les organes de presse se plaignent de ce que les journaux n’arrivent pas partout dans le pays.  

Le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), le patronat de la presse imprimée, estime à 300 millions de Fcfa le montant que lui doit Edipresse, l’entreprise chargée de la distribution des journaux ivoiriens.  

« Friedrich Naumann pensait que des citoyens instruits et informés politiquement étaient indispensables au bon fonctionnement d’une démocratie. Selon lui, l’éducation civique  est une condition préalable à la participation politique et donc à la démocratie », a-t-il relevé.   

La politique libérale prônée par la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, veut élargir les compétences, les opportunités et la liberté des individus dans tous les  domaines et limiter le rôle de l’État à l’essentiel, a-t-il poursuivi.  

La Fondation Friedrich Naumann, arrivée en Côte d’Ivoire en Novembre 1989, n’a cessé de contribuer au renforcement du processus de démocratisation par la formation politique et l’éducation civique de nombreux ivoiriens et cadres politiques et de l’administration. 

La Fondation doit son nom au pasteur protestant Friedrich Naumann (1860-1919).  Député, écrivain politique et défenseur de l’idéologie libérale. Pour lui, la promotion de la  dignité humaine est la condition ultime d’une société où les individus peuvent vivre librement et dans la paix. 

Maroc : le ministère de l’Agriculture vient au secours des apiculteurs

Le ministère marocain de l’Agriculture vient en aide aux apiculteurs touchés par le phénomène de disparition des colonies d’abeilles.Ainsi, le gouvernement alloue un montant de 130 millions de dirhams (1 euro = 10,5 DH) pour prendre des mesures immédiates à travers l’accompagnement des apiculteurs pour la reconstruction des ruches infectées par la distribution de nouvelles colonies d’abeilles, et la mise en place d’une campagne nationale de traitement des ruches contre la maladie de varroase ainsi que des campagnes de sensibilisation au profit des apiculteurs, notamment en ce qui concerne les bonnes pratiques en matière d’apiculture, indique le ministère dans un communiqué.

En effet, une séance de travail a été tenue, samedi, par le chef du gouvernement et le ministre de l’Agriculture, de la pêche, du développement rural et des eaux et forêts, accompagné du directeur général de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) et du directeur central des filières de production afin d’examiner les causes de ce phénomène et les moyens à même d’atténuer ses effets sur le secteur apicole.

Au cours de cette réunion, le directeur général de l’ONSSA a fait un exposé sur les mesures urgentes prises ainsi que les résultats préliminaires des recherches et analyses effectuées par ses services vétérinaires régionaux, en collaboration avec les représentants de la Fédération interprofessionnelle marocaine de l’apiculture, et qui ont démontré que ce phénomène est nouveau et concerne certains apiculteurs à des degrés divers dans certaines régions du Maroc.

Les investigations de laboratoires excluent l’hypothèse qu’une maladie des abeilles soit à l’origine de ce phénomène, relève le communiqué.

Toujours selon le communiqué, L’ONSSA a constitué un comité d’experts multidisciplinaire pour poursuivre les recherches et les études sur ce phénomène. L’Office approfondit également les enquêtes de terrain en collaboration avec les professionnels du secteur afin d’identifier les facteurs contribuant au développement de ce phénomène.

Le phénomène connu sous l’appellation “syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles” a été constaté également dans des pays en Europe, en Amérique et en Afrique.

Les recherches attribuent cela à plusieurs facteurs, entre autres, la faiblesse des précipitations, la diminution de la quantité et de la qualité de l’alimentation disponible pour les abeilles ou encore l’état de santé des ruchers et les méthodes de prévention suivies, conclut le communiqué.