Le Mali saisit la Cour de justice de l’Uemoa

Les autorités de transition ont mandaté un collectif d’avocats pour contester les sanctions de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).Ce lundi 21 février, la Charte de la transition a été modifiée pour permettre au colonel Assimi Goïta de présider aux destinées du Mali durant les cinq prochaines années. Dans ce contexte, un communiqué a annoncé l’introduction de deux recours auprès de la Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) basée à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Le premier, précise le document, « tend à obtenir l’annulation des décisions » prises le 9 janvier dernier par les dirigeants ouest-africains. Le second vise « à demander la suspension de l’exécution des sanctions eu égard aux effets gravement préjudiciables à l’Etat du Mali, aux populations maliennes et africaines vivant au Mali », explique la source.

Ces recours ont été déposés par un pool de six avocats maliens conduit par Maître Moustapha S. M. Cissé, Bâtonnier de l’Ordre des avocats du pays. Et le Greffe de la juridiction régionale les a enregistrés le 15 février 2022. 

Les sanctions prononcées par l’Uemoa à l’encontre du Mali sont notamment la fermeture des frontières avec les pays membres de l’espace communautaire, le gel des actifs au sein de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao) et la suspension des transactions sauf pour les produits de première nécessité et pharmaceutiques.

Le Burundi veut renforcer sa coopération avec l’UE

Le Burundi et l’Union Européenne se sont engagés à booster leurs relations.Le Chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, a déclaré dimanche 20 février, que son pays et l’Union Européenne (UE) ont convenu de renforcer les relations de coopération à travers la promotion du dialogue.

« Avec le président du Conseil Européen, nous sommes arrivés à un consensus qu’on va tout faire pour entretenir nos relations pour qu’il n’y ait plus de divergences. Pour ce faire, il faut renforcer le dialogue », a déclaré M. Ndayishimiye.

Le président qui participait au 6e Sommet Union Européenne-Union Africaine se (17-18 février 2022) s’est félicité que le Burundi, au cours d’une table ronde sur l’agriculture et le développement durable, ait eu une opportunité de présenter son expérience en matière agricole.

« Etant donné que le Burundi comme l’Union Africaine a dédié cette année à la révolution agricole, nous avons présenté nos stratégies qui ont été bien appréciées car dans moins de 2 ans nous voyons des résultats positifs par rapport à la lutte contre la faim », a-t-il dit, évoquant également sa satisfaction pour la solidarité des pays dans la lutte contre le terrorisme international, en référence à la table ronde sur la paix et la sécurité organisée lors de ce sommet.

Le président Ndayishimiye a en outre révélé qu’en marge de ce sommet, il s’est entretenu avec d’autres chefs d’Etat et de Gouvernement, une occasion qui lui a permis de remercier les présidents Uhuru Kenyatta du Kenya et Samia Suluhu de la Tanzanie pour s’être investis dans le combat contre la levée des sanctions imposées par l’Union Européenne au Burundi.

« Même les opposants ont participé activement et positivement ; j’ai été content de voir que l’esprit des Burundais change vers la création d’un bon environnement pour la génération future », a laissé entendre le Président de la République.

Il a tout de même fustigé le comportement de certains Burundais qui aspirent encore à la perturbation de la paix et la sécurité, faisant allusion à une poignée de ses compatriotes qui ont manifesté contre la levée des sanctions qui étaient imposées au Burundi.

« J’ai eu la honte de voir qu’il y a encore des Burundais qui n’aiment pas leur pays », a conclu le chef de l’Etat, avant d’inviter les leaders des partis politiques à inculquer à leurs militants des valeurs morales.

Sénégal : un atelier sur la taxation du tabac, mardi

Le Consortium pour la recherche économique et sociale (Cres) organise du 22 au 23 février à Saly (Ouest) un atelier national de renforcement de capacités et de plaidoyer en faveur d’une application effective des directives sur la fiscalité du tabac en Afrique de l’Ouest.L’objectif principal de cette réunion didactique est de créer une synergie d’action pour appuyer l’application des directives des organisations sous-régionales. Selon le Cres, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a adopté en décembre 2017 une nouvelle directive visant à durcir la politique de taxation du tabac.

Malgré cet effort, la prévalence du tabagisme « augmente régulièrement » sur le continent. De même, la prévention de son augmentation, en particulier chez les jeunes, reste une grande préoccupation des pays en développement dont la majorité a ratifié la convention cadre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte contre le tabac, ajoute le consortium.

Citant la CCLAT, la Convention cadre sur la lutte antitabac de cette agence onusienne, il ajoute que la taxation des produits du tabac est « le meilleur instrument pour réduire la consommation de tabac, en particulier chez les personnes vulnérables ». Voilà donc toute la logique qui sous-tend la directive de la Cédéao, « fondée sur un ensemble d’arguments théoriques et d’évidences empiriques », et qui « fixe un taux minimum de taxe ad valorem de 50% et une taxe spécifique de deux centimes de dollar américain par tige ».

Toutefois, le constat est que ce texte « tarde à être appliqué » alors que son article 14 prévoit la création d’un comité régional et des comités nationaux de suivi. C’est ainsi que le CRES a initié cet atelier en vue de renforcer le plaidoyer auprès des acteurs étatiques, des représentants des cellules de l’Union économique et monétaire des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Uemoa), de la Cedeao et de la Société civile ouest-africaine.

Pour la mise en œuvre de ce projet, le Consortium pour la recherche économique et sociale (Cres) va travailler, au-delà des structures en charge de l’intégration régionale, avec l’administration fiscale, douanière, sanitaire, du commerce et la Société civile, entre autres.

« Le projet vise à fournir des données probantes pouvant renforcer le plaidoyer auprès des décideurs nationaux et de la région. Cet appui conjoint avec l’ensemble des parties prenantes permettra de consolider les avantages liés à la mise en œuvre des politiques de taxation du tabac notamment, la directive de la Cédéao sur la taxation des produits du tabac, adoptée en décembre 2017 ainsi que celle de l’Uemoa », note-t-il.

« Le Cres souhaite répondre au besoin de renforcement des capacités des Etats membres et de la Commission de la Cédéao en fournissant une assistance technique pour la mise en place d’un comité régional et des comités nationaux. Ces comités seront chargés du suivi de l’application de la nouvelle directive et fourniront un appui aux administrations dans l’application de la directive », ajoute l’organisation.

Par ailleurs, « des changements progressifs de politiques fiscales sont déjà entrepris par certains gouvernements. L’objectif recherché à terme est de mettre en place un système de taxation efficace, de manière à ce que les taxes d’accises représentent au minimum 75% du prix de vente au détail des paquets de cigarettes », note le Cres, rappelant que la consommation des produits du tabac et son impact sur l’occurrence des maladies qui lui sont liées sont des défis majeurs de santé publique.

Une exposition sur le café et le thé au Rwanda

La capitale rwandaise, Kigali, va accueillir une exposition sur le café et le thé africains.La première édition de l’Africa Coffee & Tea Expo (ACT) aura lieu au Village des Expositions du Centre de conférence de Kigali (KCC) du 12 au 14 juillet 2022, ont révélé lundi ses organisateurs.

La rencontre va favoriser les liens commerciaux entre les producteurs africains de café et de thé et les acheteurs internationaux, en présentant les meilleurs produits africains sur le marché mondial.

Sous le thème « Café et thé africains, la chaîne de valeur pour des pratiques durables », l’exposition de trois jours sera une plateforme de mise en réseau B2B du café et du thé sur le continent africain, fournissant principalement des connexions ciblées pour un contenu stratégique de croissance du secteur afin de répondre aux besoins des partenaires impliqués.

L’évènement sera un moment opportun pour évaluer les défis auxquels le continent africain est confronté dans les deux secteurs de l’agrobusiness et explorer les opportunités disponibles. En plus de discuter des actions qui permettront d’améliorer la qualité et la compétitivité du café et du thé en provenance d’Afrique, l’exposition contribuera à la promotion, à la croissance des marchés existants et à l’exploration de nouveaux marchés.

« Le café et le thé continuent de jouer un rôle de premier plan dans l’économie de l’Afrique et dans la vie de nos producteurs et opérateurs commerciaux. Le continent contribue respectivement à 11% et 37% des exportations mondiales de ces deux cultures de rente. Cela contribue de manière significative aux recettes en devises et à la monétisation de l’économie rurale. C’est quelque chose d’important dont nous devons discuter plus souvent pour que ses revenus soient encore plus importants », a affirmé Claude Bizimana, le PDG du National Agricultural Export Development Board.

OMS: six pays d’Afrique vont produire des vaccins à ARNm

L’Organisation Nations unies pour la santé (OMS) a choisi l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Kenya, le Nigeria, le Sénégal et la Tunisie pour recevoir la technologie nécessaire à la production de vaccins à l’acide ribonucléique messager, ARN messager, ou ARNm.L’annonce a été faite lors d’une cérémonie organisée par le Conseil européen, la France, l’Afrique du Sud et l’OMS lors du sommet UA-UE à Bruxelles le 17 et 18 février 2022.

Le Centre mondial de transfert de technologie ARNm a été créé en 2021 pour soutenir les fabricants des pays à revenu faible ou intermédiaire ; il va maintenant aider les six pays africains à produire leurs propres vaccins selon les normes internationales.

Essentiellement mis en place pour répondre à l’urgence Covid-19, le hub a le potentiel d’étendre la capacité de fabrication d’autres produits, notamment des médicaments. « C’est une initiative qui nous permettra de fabriquer nos propres vaccins et cela, pour nous, est très important », a déclaré Cyril Ramaphosa, le président sud-africain.

« Cela signifie le respect mutuel, la reconnaissance mutuelle de ce que nous pouvons tous apporter à la fête, l’investissement dans nos économies, l’investissement dans les infrastructures et, à bien des égards, le fait de renvoyer l’ascenseur au continent », a-t-il ajouté.

L’OMS et ses partenaires vont travailler avec les pays bénéficiaires pour élaborer une feuille de route et mettre en place la formation et le soutien nécessaires pour qu’ils puissent commencer à produire des vaccins dès que possible, a indiqué l’Agence onusienne.

Mali : le CNT entérine une transition de cinq ans

Le Conseil national de transition (CNT), qui fait office d’organe législatif au Mali, a entériné ce lundi 21 février 2022, une transition 5 ans avant la tenue d’élections.C’est une douche froide pour la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Alors que l’organisation sous-régionale se montrait favorable à une transition d’un an Mali pour envisager une levée de l’embargo économique décrété depuis le 9 janvier 2022, le CNT vient d’entériner ce lundi, une période de transition pouvant aller jusqu’à cinq ans avant des élections et un retour des civils à la tête du pays.

Le Conseil national de transition (CNT), dirigé par le colonel Malick Diaw, a approuvé par 120 voix pour, aucune voix contre et aucune abstention une révision en ce sens de la charte de la transition. Désormais cette charte fait office d’acte fondamental durant ce quinquennat précédent un retour des civils à l’horizon 2027.

La révision approuvée ce lundi, dispose que la durée de la transition sera conforme aux recommandations formulées à l’issue de consultations nationales qui ont eu lieu en décembre 2021. Les conclusions des Assises ont donné mandat aux autorités maliennes de conduire une transition de six mois à cinq ans. Les Assises ne mentionnent pas de date exacte pour la tenue des futures élections présidentielles et législatives devenue la pomme de discorde entre le Mali et la Cedeao.

La version originelle de la charte, promulguée par les militaires le 1er octobre 2020 un peu plus d’un mois après leur premier putsch en août 2020 contre Ibrahim Boubacar Keïta, fixe la durée de la transition à 18 mois. Elle prévoyait un couplage de la présidentielle et des législatives le 27 février 2022. Mais face à la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays, les autorités maliennes sont revenues sur cet engagement.

Le Mali est plongé dans une grave crise sécuritaire et politique depuis le déclenchement d’insurrections indépendantiste et jihadiste en 2012.

Cela avait nécessité l’intervention de la France en 2013 dans le cadre de l’opération Serval sur demande du gouvernement de la transition de Dioncounda Traoré pour repousser les jihadistes dans les villes de Gao et de Tombouctou notamment.

Mais, presque dix ans après cette intervention de l’armée française, Serval devenue Barkhane et sous une forme plus élargie aux autres pays de l’Union européenne dans le cadre de Takuba, ont annoncé leur retrait du territoire malien à cause des désaccords avec les dirigeants maliens sur la durée de la transition et l’arrivée de la société privée militaire russe Wagner. Cette décision majeure a été annoncée par la France et ses alliés européens dans un communiqué commun le 17 février 2022 en marge du sommet Union européenne – Union africaine.

Ce retrait, selon Emmanuel Macron, président de la République française « se traduira par la fermeture des emprises de Gossi de Ménaka et de Gao, il sera effectué de manière ordonnée, avec les forces armées maliennes et avec la Mission des Nations unies au Mali et durant cette période, nous maintiendrons nos missions de soutien au profit de la Minusma » a-t-il précisé.

Mali : des émissaires de la Cedeao et de l’UA à Bamako

Au Mali, une décrispation de la crise politique est en vue entre les autorités de la transition et la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Union africaine (UA).Le dialogue n’est pas rompu entre les autorités de la transition malienne et les partenaires de la communauté économique des États de l’Afrique l’ouest et de l’Union africaine.

Le président Macky Sall qui assure la présidence de l’UA va s’impliquer personnellement pour un dénouement de la crise politique au Mali. Ce lundi 21 février 2022, des émissaires de la Cedeao et de l’UA sont attendus à Bamako afin de convenir d’un schéma raisonnable pour la durée de la transition avec les militaires.

En marge du dernier sommet UA-UE à Bruxelles (Belgique) le 17 et 18 février 2022, Nana Akufo-Addo, le président en exercice de la Cedeao, a soutenu que l’organisation sous-régionale est prête à accepter une transition de douze mois au Mali.

Si un accord est trouvé entre les dirigeants maliens et les émissaires de la Cedeao et de l’UA, la Cedeao pourrait procéder à une levée rapide des sanctions. Macky Sall pourrait se rendre à Bamako, si cela va dans le rapprochement des positions entre le Mali, la Cedeao et de l’Union Africaine. Le Mali est sous embargo de l’organisation sous-régionale depuis le 9 janvier 2022, après le premier putsch d’août 2020 contre le défunt président Ibrahim Boubacar Keïta, suivi du coup de force de mai 2021 qui a intronisé Assimi Goïta comme président de la transition.

L’organisation sous-régionale en riposte à ces deux putschs, avait décidé de fermer les frontières avec Bamako au sein de l’espace sous-régional et de suspendre les échanges commerciaux autres que les produits de première nécessité. Elle a aussi décidé de couper ses aides financières et de geler les avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Côte d’Ivoire : un imam décroche son doctorat en finance islamique

L’imam ivoirien, Ousmane Diomandé, a obtenu jeudi son doctorat en économie sur la finance islamique avec la mention honorable à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.« Le jury a décidé de recevoir la thèse de M. Diomandé Ousmane (…) et vous accorde le grade de docteur en sciences économiques avec la mention honorable », a déclaré le président du jury, le professeur Aké N’Gbo.   

 Selon l’imam Ousmane Diomandé, la thèse qui porte sur la thématique de l’inclusion financière et du secteur informel, montre la difficulté du financement de ce secteur par les banques du fait du manque de confiance. 

 La finance islamique, dit-il, est « un modèle de financement alternatif » permettant de « partager les risques et d’établir une relation commerciale avec quelqu’un », chacune des parties ayant une part du profit préalablement définie.  

 Ainsi, l’appui se fait sous plusieurs formes avec même un soutien au niveau de la gouvernance de l’entreprise, toujours, au regard du principe de partage de risques, jusqu’à l’initialisation et la rentabilité du projet, a-t-il souligné.

 Des instruments financiers islamiques existent, permettant ainsi aux parties de contracter et de partager le risque. Dans l’esprit de la finance islamique, lorsque l’on fait un prêt, on ne doit s’attendre à percevoir aucun intérêt.  

 L’approche classique de paiement d’un intérêt opérée par les banques va jusqu’à l’hypothèque des biens et des propriétés de l’emprunteur, alors que la finance islamique, elle, accompagne le client jusqu’à réaliser de la plus-value. Ensuite, vient le partage des gains selon des taux définis d’avance. 

 La soutenance de thèse s’est déroulée, en présence de parents et amis de l’impétrant. Au sein du jury, il y avait également les Pr Séraphin Yao Prao et Léon N’Dri (rapporteurs), Salif Koné. Le directeur de la thèse, Nestor Tito Tiehi, y a pris part par visioconférence depuis le Burkina Faso.

Togo: nouveau projet pour l’amélioration de l’eau potable à la région Maritime

Le ministère togolais de l’eau et de l’hydraulique villageoise, a procédé jeudi 17 février au lancement de la phase opérationnelle du « Projet d’Amélioration de la Gestion de l’Eau potable et de l’assainissement dans les Petits Centres de la Région Maritime, Communes Avé 2 et Zio 2 » (PAGEPC).

 

Selon l’article publié sur le site Togo First, d’un coût de 437 millions FCFA, il sera mis en œuvre par l’association Pionniers en Action pour le Développement Intégré à l’Environnement (PADIE) avec laquelle le ministère a signé une convention.

Concrètement, le projet consistera en la création du service technique de l’eau potable et de l’assainissement, la réalisation des travaux de réhabilitation, l’extension des réseaux d’eau et d’investissement, et en la formation des gestionnaires délégués, dans les localités concernées. Le projet permettra également la mise en place d’un cadre institutionnel et juridique local pour la gestion des services publics d’eau potable et d’assainissement dans les communes bénéficiaires.

Le PAGEPC, selon le ministère de l’eau, Bolidja Tièm, « se décline, entre autres, dans le Plan d’Action National du Secteur de l’Eau et de l’Assainissement (PANSEA), dans le Programme d’Appui aux Réformes et à la Gouvernance (PARG), dans le Plan National de Développement (PND) 2018-2022, dans la Feuille de route présidentielle 2020-2025 »

Prévu sur trois ans, ce projet constitue une initiative pilote de coopération décentralisée visant à créer et à expérimenter la délégation de service à un opérateur privé, indique-t-on.

Notons que selon la politique d’accès à l’eau potable, les autorités togolaises tablent sur la couverture universelle à l’horizon 2030 alors que le taux de desserte actuel est d’environ 60% en milieu urbain, de 50% dans les zones semi-urbaines et de 69% en milieu rural, d’après le ministère en charge du secteur. Pour le compte de cette année, les autorités projettent d’investir 23 milliards FCFA dans l’approvisionnement en eau potable, comme l’indique la loi de finances, exercice 2022.

Source: Togo First

Togo: pénurie du carburant: les prix restent inchangés

Le ministre du commerce à dans un communiqué publié le 19 février 2022, que le prix du carburant ne connait aucune augmentation et tient à rassurer les populations d’un retour à la normale face à cette rareté du carburant.

 

Compte tenu de  la rareté de carburant qu’on fait face les chauffeurs, les travailleurs et autres, depuis la semaine dernière, le ministre du Commerce, Kodjo Adedze, a tenu à mettre en garde tous les  les pompistes dans les stations de services qui  comptent  augmenter les prix du carburant, pendant cette période de pénurie.

Selon son communiqué, après plusieurs jour sans réagir, le ministre du commerce attirent l’attention des populations sur l’augmentation du prix du carburant qui n’est pas encore envisagé. Pour lui, les prix sont encore les mêmes et à met en garde tout pompistes véreux, qui va augmenter anormalement le prix des carburants ou à pratiquer la rétention de ces produits.

Le communiqué précise que, ces pratiques seront sévèrement sanctionnées conformément à la loi. Il a par ailleurs confirmé, la difficulté que rencontre le Togo à s’approvisionner en produits pétroliers. Il à rassurer un retour à la normale.

Cependant, depuis dimanche 20 février 2022, les usagers retrouvent peu à peu le carburant dans certaines stations de services des différentes villes du pays.