Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau : l’OMVS nage dans le « bonheur suprême »

Hamed Diane Séméga, Haut-Commissaire de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), considère la récompense portant le nom d’« un roi bâtisseur, visionnaire et panafricaniste » comme un couronnement.Depuis cinquante ans, le Sénégal, le Mali, la Guinée et la Mauritanie conjuguent leurs efforts pour une exploitation concertée du deuxième cours d’eau le plus important en Afrique de l’Ouest. Le fleuve Sénégal, long de 1800 kilomètres, couvre une superficie d’environ 300.000 km2.

L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), grâce à sa bonne gestion du liquide précieux, a remporté le 7e Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau. Cette distinction a été décernée le mardi 22 mars 2022 dans le cadre du 9e Forum mondial de l’eau organisé au Sénégal.

« Ce prix est une reconnaissance de l’esprit de l’OMVS, des efforts déployés au quotidien par les quatre pays qui la composent et du leadership de nos chefs d’État. Notre travail est reconnu à l’international », a affirmé Hamed Diane Séméga.

À en croire le Haut-Commissaire, l’OMVS s’impose comme un modèle dans le monde : « La gestion des cours d’eau transfrontaliers est trop souvent conflictogène. Par conséquent, on doit se réjouir de l’exploitation d’un fleuve sahélien au débit faible sans problèmes majeurs » même si des désaccords subsistent sur certaines questions. 

Le jury a magnifié les actions de l’OMVS dans plusieurs domaines. « L’Organisation œuvre pour l’utilisation rationnelle et optimale de l’eau du fleuve. Elle produit aussi de l’électricité pour relever les défis de l’aménagement et permettre aux États membres d’avoir une énergie bon marché », a avancé l’ancien ministre malien.

Poursuivant son raisonnement, il a renseigné qu’en 18 ans, l’OMVS a fait économiser aux pays qui l’ont en partage près de 1000 milliards F CFA sur la facture énergétique. « Sans électricité, il est illusoire de parler de développement », a souligné M. Séméga.

Récemment cinquantenaire, l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal est dans l’obligation de s’adapter aux effets du réchauffement climatique en préservant « l’eau surtout pour la consommation humaine », a admis son Haut-Commissaire.

Le Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau constitue pour l’heureux gagnant « une opportunité d’échanges avec les populations afin de les mettre face à leurs responsabilités individuelles et collectives » parce que la ressource est en danger à cause également de la croissance démographique autour du bassin.

« Les populations sont souvent complices d’agissements destructeurs sur le fleuve comme par exemple l’orpaillage anarchique sur la Falémé », a déploré M. Séméga à la tête de l’OMVS depuis cinq ans.

Le vainqueur du Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau recevait 100.000 dollars. Cette année, sur instruction du Roi Mohammed VI, l’enveloppe est passée à 500.000 dollars.

La vice-présidente de la BAD en visite au Maroc du 24 au 29 mars

La vice-présidente du Groupe de la Banque africaine de développement en charge de l’Agriculture et du Développement humain et social, Beth Dunford effectuera, du 24 au 29 mars, une visite de travail au Maroc, a annoncé la BAD dans un communiqué.Au programme: des rencontres avec de hauts responsables marocains dont notamment Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, ainsi que Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, chargé du Budget.

Ces entretiens devraient permettre de tracer les perspectives de développement du partenariat entre le Groupe de la Banque et le Maroc, indique-t-on.

La vice-présidente effectuera également une visite de terrain pour s’enquérir de l’impact des opérations financées par la Banque. Elle se rendra notamment à une station de traitement d’eau desservant la population de Marrakech.

Cette visite de la vice-présidente Dunford au Maroc s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant de la Banque d’appuyer une croissance tout à la fois plus durable et inclusive pour les populations en Afrique.

« Le Maroc est un membre fondateur et un actionnaire important de la Banque. Il est aussi notre premier partenaire », a souligné la vice-présidente Beth Dunford, citée dans le communiqué.

« Son nouveau modèle de développement traduit de fortes ambitions dans des secteurs stratégiques comme l’eau et l’agriculture. Nous venons de soutenir pour plus de 230 millions de dollars américains ces secteurs afin de renforcer l’accès à l’eau potable et consolider la résilience climatique de l’agriculture dans un contexte de sécheresse sans précédent », a-t-elle ajouté.

Le Maroc et le Groupe de la Banque africaine de développement entretiennent plus de cinquante années de partenariat. L’institution a alloué plus de 12 milliards de dollars américains de financements au Maroc. À mars 2022, le portefeuille actif de la BAD totalise près de 4 milliards de dollars répartis dans les secteurs du développement social et humain, de l’eau et de l’assainissement, de l’agriculture, de l’énergie, des transports et du secteur privé.

La Côte-d’Ivoire va indemniser les préjudices liés au Covid19

Le système prévoit une indemnité forfaitaire en règlement de toute demande d’indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice résultant d’un vaccin ou de son administration.L’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) a lancé mardi en Côte d’Ivoire un programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19.  

Il s’agit d’un programme de « compensation sans faute » pour les vaccins Covid-19 dans les pays d’Afrique et des Caraïbes. AVAT met en place ce système d’indemnisation pour soutenir l’administration à grande échelle du vaccin Covid-19 en Afrique. 

 Le programme d’indemnisation sans faute de l’AVAT (AVAT NFCS) offre aux personnes éligibles une indemnisation rapide, équitable et transparente en cas d’événements indésirables peu probables associés aux vaccins Covid-19 achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT.

Charles Aka Koffi, représentant le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a salué l’Union africaine et ses partenaires dont l’Unicef pour la mise en œuvre de l’AVAT.

Le programme, dira-il, vise à protéger la population contre la Covid-19 avec la mobilisation de 400 millions de vaccins Jonhson and Jonhson. La Côte d’Ivoire bénéficie du programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19. 

Il a fait savoir que 1 959 cas de MAPI (Manifestations post-vaccinales indésirables) ont été notifiés en Côte d’Ivoire, dont 34 cas sévères ou graves pris en charge par le ministère de la Santé. 

Une convention a été d’ailleurs signé par l’Etat ivoirien avec la Banque mondiale afin de prendre en charge les cas graves à hauteur de 100 millions Fcfa. La mise en place de l’indemnisation sans faute AVANT vient rassurer davantage la population.

AVAT NFCS est le premier programme de ce type à être créé par un consortium africain. Il est conçu pour renforcer la confiance du public dans le fait que, dans le cas peu probable d’effets indésirables liés à la vaccination contre la Covid-19.

Il favorisera un accès rapide et facile à une indemnisation. L’instauration de cette confiance est essentielle pour parvenir à une adoption généralisée du vaccin. Ce programme d’indemnisation est un pilier central de la stratégie plus large d’AVAT en matière de fourniture de vaccins.

Mis en place en un temps record, le système prévoit le versement d’une indemnité forfaitaire sans faute en règlement total et définitif de toute demande d’indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice résultant d’un vaccin ou de son administration.

Et ce, sans que les patients aient à démontrer un défaut du vaccin en question ou une quelconque faute de quiconque. Il s’applique à tous les vaccins achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT et aucun frais ne sera facturé aux personnes qui soumettent des demandes.

Le système AVAT NFCS a été développé pour maximiser la facilité d’utilisation et l’accessibilité, avec l’option d’un canal de réclamation numérique et une interface conviviale via le portail web avatclaims.com, qui fournit également des informations explicatives détaillant le fonctionnement du mécanisme de réclamation.

Le régime est géré par AVAT NFCS Trust, un trust basé à l’île Maurice, qui a désigné ESIS Inc. (ESIS) pour être l’administrateur du régime. ESIS a plus de 30 ans d’expérience dans le traitement des demandes d’indemnisation et a mis en place des centres de contact.

African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) est une entité à vocation spéciale, constituée à l’île Maurice. Il agit en tant qu’agent d’achat centralisé pour le compte des États membres de l’Union africaine (UA) afin de lutter contre la Covid-19.

Le programme vise à vacciner selon une approche panafricaine un minimum de 60 % de la population du continent. AVAT a été créé par le groupe de travail africain pour l’acquisition de vaccins mis en place en novembre 2020. 

AP/ls/APA

 indésirables vaccin Covid-19: lancement en Côte d’Ivoire de l’indemnisation AVAT 

APA Abidjan (Côte d’Ivoire)- L’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) a lancé mardi en Côte d’Ivoire un programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19.  

Il s’agit d’un programme de « compensation sans faute » pour les vaccins Covid-19 dans les pays d’Afrique et des Caraïbes. AVAT met en place ce système d’indemnisation pour soutenir l’administration à grande échelle du vaccin Covid-19 en Afrique. 

 Le programme d’indemnisation sans faute de l’AVAT (AVAT NFCS) offre aux personnes éligibles une indemnisation rapide, équitable et transparente en cas d’événements indésirables peu probables associés aux vaccins Covid-19 achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT.

Charles Aka Koffi, représentant le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a salué l’Union africaine et ses partenaires dont l’Unicef pour la mise en œuvre de l’AVAT.

Le programme, dira-il, vise à protéger la population contre la Covid-19 avec la mobilisation de 400 millions de vaccins Jonhson and Jonhson. La Côte d’Ivoire bénéficie du programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19. 

Il a fait savoir que 1 959 cas de MAPI (Manifestations post-vaccinales indésirables) ont été notifiés en Côte d’Ivoire, dont 34 cas sévères ou graves pris en charge par le ministère de la Santé. 

Une convention a été d’ailleurs signé par l’Etat ivoirien avec la Banque mondiale afin de prendre en charge les cas graves à hauteur de 100 millions Fcfa. La mise en place de l’indemnisation sans faute AVANT vient rassurer davantage la population.

AVAT NFCS est le premier programme de ce type à être créé par un consortium africain. Il est conçu pour renforcer la confiance du public dans le fait que, dans le cas peu probable d’effets indésirables liés à la vaccination contre la Covid-19.

Il favorisera un accès rapide et facile à une indemnisation. L’instauration de cette confiance est essentielle pour parvenir à une adoption généralisée du vaccin. Ce programme d’indemnisation est un pilier central de la stratégie plus large d’AVAT en matière de fourniture de vaccins.

Mis en place en un temps record, le système prévoit le versement d’une indemnité forfaitaire sans faute en règlement total et définitif de toute demande d’indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice résultant d’un vaccin ou de son administration.

Et ce, sans que les patients aient à démontrer un défaut du vaccin en question ou une quelconque faute de quiconque. Il s’applique à tous les vaccins achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT et aucun frais ne sera facturé aux personnes qui soumettent des demandes.

Le système AVAT NFCS a été développé pour maximiser la facilité d’utilisation et l’accessibilité, avec l’option d’un canal de réclamation numérique et une interface conviviale via le portail web avatclaims.com, qui fournit également des informations explicatives détaillant le fonctionnement du mécanisme de réclamation.

Le régime est géré par AVAT NFCS Trust, un trust basé à l’île Maurice, qui a désigné ESIS Inc. (ESIS) pour être l’administrateur du régime. ESIS a plus de 30 ans d’expérience dans le traitement des demandes d’indemnisation et a mis en place des centres de contact.

African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) est une entité à vocation spéciale, constituée à l’île Maurice. Il agit en tant qu’agent d’achat centralisé pour le compte des États membres de l’Union africaine (UA) afin de lutter contre la Covid-19.

Le programme vise à vacciner selon une approche panafricaine un minimum de 60 % de la population du continent. AVAT a été créé par le groupe de travail africain pour l’acquisition de vaccins mis en place en novembre 2020. 

AP/ls/APA

 indésirables vaccin Covid-19: lancement en Côte d’Ivoire de l’indemnisation AVAT 

APA Abidjan (Côte d’Ivoire)- L’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) a lancé mardi en Côte d’Ivoire un programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19.  

Il s’agit d’un programme de « compensation sans faute » pour les vaccins Covid-19 dans les pays d’Afrique et des Caraïbes. AVAT met en place ce système d’indemnisation pour soutenir l’administration à grande échelle du vaccin Covid-19 en Afrique. 

 Le programme d’indemnisation sans faute de l’AVAT (AVAT NFCS) offre aux personnes éligibles une indemnisation rapide, équitable et transparente en cas d’événements indésirables peu probables associés aux vaccins Covid-19 achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT.

Charles Aka Koffi, représentant le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a salué l’Union africaine et ses partenaires dont l’Unicef pour la mise en œuvre de l’AVAT.

Le programme, dira-il, vise à protéger la population contre la Covid-19 avec la mobilisation de 400 millions de vaccins Jonhson and Jonhson. La Côte d’Ivoire bénéficie du programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19. 

Il a fait savoir que 1 959 cas de MAPI (Manifestations post-vaccinales indésirables) ont été notifiés en Côte d’Ivoire, dont 34 cas sévères ou graves pris en charge par le ministère de la Santé. 

Une convention a été d’ailleurs signé par l’Etat ivoirien avec la Banque mondiale afin de prendre en charge les cas graves à hauteur de 100 millions Fcfa. La mise en place de l’indemnisation sans faute AVANT vient rassurer davantage la population.

AVAT NFCS est le premier programme de ce type à être créé par un consortium africain. Il est conçu pour renforcer la confiance du public dans le fait que, dans le cas peu probable d’effets indésirables liés à la vaccination contre la Covid-19.

Il favorisera un accès rapide et facile à une indemnisation. L’instauration de cette confiance est essentielle pour parvenir à une adoption généralisée du vaccin. Ce programme d’indemnisation est un pilier central de la stratégie plus large d’AVAT en matière de fourniture de vaccins.

Mis en place en un temps record, le système prévoit le versement d’une indemnité forfaitaire sans faute en règlement total et définitif de toute demande d’indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice résultant d’un vaccin ou de son administration.

Et ce, sans que les patients aient à démontrer un défaut du vaccin en question ou une quelconque faute de quiconque. Il s’applique à tous les vaccins achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT et aucun frais ne sera facturé aux personnes qui soumettent des demandes.

Le système AVAT NFCS a été développé pour maximiser la facilité d’utilisation et l’accessibilité, avec l’option d’un canal de réclamation numérique et une interface conviviale via le portail web avatclaims.com, qui fournit également des informations explicatives détaillant le fonctionnement du mécanisme de réclamation.

Le régime est géré par AVAT NFCS Trust, un trust basé à l’île Maurice, qui a désigné ESIS Inc. (ESIS) pour être l’administrateur du régime. ESIS a plus de 30 ans d’expérience dans le traitement des demandes d’indemnisation et a mis en place des centres de contact.

African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) est une entité à vocation spéciale, constituée à l’île Maurice. Il agit en tant qu’agent d’achat centralisé pour le compte des États membres de l’Union africaine (UA) afin de lutter contre la Covid-19.

Le programme vise à vacciner selon une approche panafricaine un minimum de 60 % de la population du continent. AVAT a été créé par le groupe de travail africain pour l’acquisition de vaccins mis en place en novembre 2020.

Un Forum international des médias en juin à Abidjan

La rencontre a pour thème central « Médias : Contenus et business à l’ère du Digital, face à la Covid-19 ».La première édition du Forum International des médias d’Abidjan, une plateforme consacrée aux acteurs de la presse et visant à échanger sur les problématiques du secteur, est prévue les 23 et 24 juin 2022, selon un communiqué transmis à APA.    

Ce forum, consacré notamment aux médias, aux professionnels, aux acteurs locaux et internationaux, vise à réfléchir à travers des panels et ateliers thématiques, sur les problématiques du secteur. 

Il a pour objectif de partager les expériences, les bonnes pratiques et faire des recommandations aux pouvoirs publics pour un écosystème viable et plus dynamique. Il vient combler un besoin, car « il n’existe pas de lucarne dédiée aux médias pour des échanges et débats entre les professionnels du secteur ».  

« Le Forum vient non seulement combler ce vide, mais surtout s’afficher comme l’espace par excellence faire des recommandations aux pouvoirs publics et décideurs de haut niveau pour la pérennité d’un secteur en difficulté », a déclaré Lacinan Ouattara, journaliste ivoirien et initiateur de ce rendez-vous international. 

Cette plateforme est organisée, par ailleurs, en partenariat avec l’Agence Côte d’Ivoire événement et a pour thème central « Médias : Contenus et business à l’ère du Digital, face à la Covid-19 ». 

Des experts, professionnels médias locaux et internationaux, mais aussi des multinationales du digital, vont mener des débats sur les modèles économiques et les mutations induites ces dernières décennies par le digital dans un écosystème marqué depuis près de trois ans par la Covid-19. 

« Les médias sont à la recherche d’un nouveau souffle. Plusieurs d’entre eux sont en crise et le digital est présenté comme une alternative dans bien des cas », a fait observer e commissaire général, M. Lacinan Ouattara.    

Citant Emarketer, il a ajouté que « la part du numérique dans les dépenses publicitaires mondiales franchira le seuil de 50% cette année pour la première fois et qui est en bonne voie pour atteindre près de 70% en 2025 ».  

Toutefois, « la question, c’est comment en tirer profit pour des industries médiatiques plus fortes et pérennes, surtout après la pandémie ? », s’est-il interrogé. 

Cette première édition du Forum International des Médias d’Abidjan sera l’occasion pour les différents médias de démontrer leur savoir-faire à travers une exposition et des espaces démo. 

Il est, par ailleurs, prévu une cérémonie de récompense avec des Prix du Jury et des Prix du public.

Côte-d’Ivoire: Décès du journaliste Francis Domo

Le défunt est un ancien de l’Agence ivoirienne de presse (AIP).Le journaliste ivoirien Francis Domo, à la tête d’une direction de l’Autorité nationale de la presse (ANP), organe de régulation de la presse écrite et numérique, a tiré sa révérence des suites d’une maladie, selon une note de la structure publique. 

Dans cette note, le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), M. Samba Koné, annonce au collège des conseillers et à l’ensemble du personnel la « profonde douleur » du décès de M. Francis Domo. 

Le défunt, journaliste professionnel,  occupait la fonction de directeur de la presse et des productions d’informations numériques au sein de l’ANP. Il a également servi à l’Agence ivoirienne de presse (AIP), l’agence officielle du pays. Son décès est survenu le mardi 22 mars 2022 des suites d’une longue maladie. 

Af’Sud : le patron de la BAD en visite officielle

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, effectue une visite officielle de trois jours en Afrique du Sud au cours de laquelle il doit rencontrer le président Cyril Ramaphosa et présider deux événements internationaux.Monsieur Adesina, qui est accompagné de plusieurs hauts fonctionnaires de la BAD, devrait rencontrer M. Ramaphosa, des représentants du gouvernement et des chefs d’entreprise mercredi pour discuter « d’importantes préoccupations mondiales et régionales, du programme de développement du Groupe de la Banque africaine de développement et du potentiel de l’Afrique du Sud pour accroître le commerce et les investissements avec le reste de l’Afrique ».

Il devrait prononcer un discours lors de la cérémonie d’ouverture du Forum d’investissement sud-africain, qui réunit des délégués d’Afrique du Sud et du reste du monde et présente les opportunités d’investissement disponibles dans le pays.

Vendredi, M. Adesina sera l’orateur principal d’une table ronde organisée par la section africaine de la Communauté des PDG Ambrosetti, selon la BAD.

A Johannesburg, Adesina rencontrera également les ambassadeurs du G7 accrédités en Afrique du Sud.

« L’un des principaux sujets de leur discussion sera le programme de transition énergétique juste pour l’Afrique du Sud, une stratégie qui vise à rendre l’évolution vers un avenir énergétique plus propre et plus vert pour le pays, aussi équitable que possible », a déclaré la banque.

La BAD a investi près de sept milliards de dollars en Afrique du Sud dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures depuis 1997.

Ethiopie: appel du PAM pour éviter une catastrophe humanitaire

Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a appelé mardi à des efforts rapides et concertés pour éviter un désastre humanitaire du fait de la sécheresse en Ethiopie.Le PAM, dans sa dernière mise à jour de la situation, a déclaré qu’une action rapide est nécessaire pour éviter une catastrophe humanitaire en Ethiopie.

« Le bétail meurt, les récoltes s’effondrent et on estime que 5,7 millions de personnes se réveillent chaque jour affamées dans le sud et le sud-est de l’Ethiopie, alors que la Corne de l’Afrique est aux prises avec la sécheresse la plus grave depuis 1981 », a déclaré le PAM.

Selon le PAM, au total, quelque 6,8 millions de personnes ont été touchées par la sécheresse dans le pays.

« Les pénuries d’eau et de pâturages détruisent les moyens de subsistance et obligent les familles à quitter leur foyer dans les régions du sud et du sud-est de l’Ethiopie », a ajouté l’agence onusienne.

Trois mauvaises saisons des pluies consécutives ont décimé les récoltes et provoqué une mortalité animale « anormalement élevée », a-t-il poursuivi.

Le PAM a souligné qu’une aide immédiate et renforcée était indispensable pour éviter une crise humanitaire majeure dans les régions d’Ethiopie touchées par la sécheresse et aider les communautés à devenir plus résistantes aux chocs climatiques extrêmes.

Il a souligné que 130 millions de dollars américains sont nécessaires de toute urgence pour fournir une assistance au cours des quatre prochains mois, répondant aux besoins de 3,5 millions de personnes parmi les plus touchées par la sécheresse.

Togo : le prix  champion d’Afrique de la cyber sécurité décerné au chef de l’Etat

Le président de la république a été distingué champion d’Afrique de la cyber sécurité ce mercredi 23 mars 2022, lors de la conférence sur la cyber sécurité organisée dans la ville de Lomé.

L’ouverture de la conférence sur la cyber sécurité a été marqué par la remise d’un prix au chef de l’Etat président Faure Gnassingbé ce mercredi. Il a été désigné « champion d’Afrique de la cyber sécurité».

Lors de son discours de circonstance, le président a tenu de précise que cette distinction conforte la position du Togo dans la lutte contre la cybercriminalité.

Selon le site Togo first, le Chef d’Etat togolais s’est engagé aussi à motiver les Etats africains à ratifier la Convention de Malabo (Guinée Equatoriale) relative à la cyber sécurité et à la lutte contre la cybercriminalité en Afrique adoptée en juin 2014. Il faut rappeler que la conférence s’achevé demain, jeudi  24 mars 2022.

Togo : la FTF organise un tournoi en prélude à l’indépendance du 27 avril

La Fédération togolaise de football (FTF), souhaite apportée une touche spéciale à l’occasion de la fête de l’indépendance du Togo le 27 avril avec l’organisation d’un championnat.

 

Suspendu à cause de la crise sanitaire mondiale, la fête de l’indépendance du 27 avril sera organisée cette année avec une compétition spéciale. A cette occasion, un championnat sera organisé en prélude à cette grande fête du Togo.

En effet, le tournoi va rassembler plusieurs clubs de première et de deuxième division. Notamment huit clubs feront partie de cette compétition. A savoir 6 clubs de la première division,  avec les équipes tels que : ASCK de Kara, ASKO de Kara, As Binah de Pagouda, As Togo Port de Lomé, Dyto de Lomé, Gomido de Kpalimé.

Et ceux de la deuxième division à savoir, Étoile Filante de Lomé et Foadan de Dapaong. Notons que les éliminations se font directement, et la finale se jouera le 27 avril 2022 à l’occasion de la fête de l’indépendance du Togo.

 

Côte d’Ivoire: la pêche génère près de 100.000 emplois directs

Le secteur de la pêche génère près de 100 000 emplois directs et plus de 580.000 emplois indirects, selon des données du ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques. « Le secteur de la pêche fournit près de 100 000 emplois directs et plus de 580 000 emplois indirects dont 1/3 détenu par la femme », a dit mardi à Abidjan Mme Fatoumata Koné Ntehin, chargée d’études à la direction nationale des pêches. 

Mme Fatoumata Koné Ntehin s’exprimait, par visioconférence à Abidjan, à l’occasion d’une conférence globale de l’Initiative pêche côtière (IPC 2022) organisée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Son exposé portait sur le « rôle des femmes dans les chaînes de valeur de la pêche en Côte d’Ivoire ». Ce même exercice a été fait par les responsables en charge du projet Initiative pêche côtière, au sein de leur institution, au Pérou et en Indonésie.  

Relatant le contexte en Côte d’Ivoire, Mme Fatoumata Koné Ntehin, a relevé que le sous-secteur de la pêche continentale emploie plus de 30 000 personnes dont 1/3 de femmes sont impliquées pour la plupart  dans la transformation et la commercialisation. 

Les résultats d’une enquête cadre de l’Uemoa conduite en 2012 sur la pêche continentale en Côte d’Ivoire révèlent que dans la capture, interviennent 19 543 hommes contre 1608 femmes, soit 7,6% de femmes sur 21 152 acteurs.

Au niveau de la transformation, l’enquête mentionne 1 587 hommes contre 6 930 femmes sur 8 517 acteurs, soit 81,4% de femmes qui ont cependant « des difficultés d’accès au produit pour la commercialisation et la transformation ».  

Sur le segment de la commercialisation, l’on dénombre 2 997 hommes contre 7 799 femmes sur un total de 10 796 personnes enquêtées, soit un taux de 72,2% de femmes. Selon Mme Fatoumata Koné, les femmes ont des difficultés d’accès au financement de leurs activités. 

Mme Fatou Sock, coordinatrice du projet IPC au siège de la FAO, a pris part aux échanges. Au Pérou, une étude montre que les femmes passent plus de temps en activité et gagnent moins d’argent que les hommes. 

En Indonésie, l’état des lieux des femmes dans la chaîne de valeur de la pêche, indique  plutôt un pourcentage équilibré dans les activités de pêche, même si les femmes participent très peu aux activités de capture. 

Concernant les activités post-captures, les femmes font la majeure partie du travail, notamment la transformation et la commercialisation. Elles ont un accès limité à l’obtention de crédits par rapport aux hommes. 

M. Aboubakar Koné, administrateur national du projet Initiative pêche côtière-Afrique de l’Ouest, a énuméré les performances obtenus en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Sénégal, Cap Vert). En Côte d’Ivoire, il a fait observer que le projet IPC a lieu sur la base des activités existantes.  

Le débarcadère de Lokodjro, situé à l’Ouest d’Abidjan a été soutenu par la FAO avec des fours FTT. Celui de Sassandra, dans le sud-Ouest ivoirien, devrait recevoir également des fours FTT pour accompagner les mareyeuses dans leurs activités. 

Comme solutions, la Côte d’Ivoire envisage de créer un environnement plus propice à l’accès aux produits et au financement des activités des femmes, ainsi qu’aux investissements privés tout en encourageant la synergie d’actions avec les collectivités locales pour financer les projets. 

Le Programme Initiative pour les pêches côtières (IPC) est un effort mondial de collaboration financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Il rassemble des agences des Nations Unies et des organisations internationales de développement.

Son objectif est d’améliorer la gestion des pêches et à conserver la biodiversité marine dans les zones côtières grâce à une meilleure gouvernance et au renforcement de la chaîne de valeur des produits de la mer.

Le programme mondial IPC est mis en œuvre, conjointement, par la Convention Internationale, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le PNUD, le PNUE, la Banque mondiale et WWF.

Il est exécuté à travers ses cinq projets dans six pays (Cabo Verde, Côte d’Ivoire, Equateur, Indonésie, Pérou et Sénégal) et constitue un cadre international de collaboration, de partage et de capitalisation des expériences de tous les partenaires impliqués. 

Dans le cadre de la stratégie de partage des connaissances du projet, les partenaires de l’initiative tiennent chaque année une Conférence Globale annuelle afin de partager les progrès accomplis, les leçons apprises et les meilleures pratiques. 

L’édition de cette année se déroule du 21 au 25 mars 2022. La Côte d’Ivoire a été programmée pour présenter les acquis de la mise en œuvre du projet au niveau national. Des transformatrices de poisson de Sassandra ont saisi expliqué à cette tribune les défis liés à leur secteur d’activité.