Af’Sud : vers l’introduction du réseau 5G

Le numérique est « essentiel » pour la croissance de l’économie sud-africaine qui se remet des effets de la pandémie de Covid-19, selon Cyril Ramaphosa.L’Afrique du Sud a conclu une vente aux enchères de spectre à forte demande pour les télécommunications mobiles, rapportant au gouvernement près d’un milliard de dollars de revenu, a annoncé ce mardi le président Cyril Ramaphosa.

Le spectre de 960 millions de dollars US pour les télécommunications mobiles ouvrira la voie à un Internet plus rapide et à une connectivité moins chère avec le déploiement de l’Internet 5G dans le pays, a poursuivi le chef de l’État sud-africain.

« Nous sommes déterminés à ce que l’Afrique du Sud ne soit pas laissée pour compte par l’économie numérique, tout comme nous sommes déterminés à ce qu’aucune communauté et aucune personne ne soit laissées pour compte dans l’expérience des vastes avantages d’être numériquement connecté au monde », a-t-il indiqué.

Il a ajouté : « L’octroi de licences pour le spectre est l’une des principales réformes que nous mettons en œuvre pour moderniser et transformer les industries de réseau clés comme l’énergie, les télécommunications, les transports et l’approvisionnement en eau ».

Le président a déclaré que la vente aux enchères de vendredi dernier a déjà créé de nouvelles « opportunités d’investissement dans la production d’électricité, le transport ferroviaire de marchandises et les ports ».

Selon lui, « l’octroi de licences pour ce nouveau spectre sera accompagné d’obligations sociales convenues pour connecter les écoles publiques, les établissements de santé et les postes de police au cours des trois prochaines années ».

« Comme la richesse minérale qui se trouve sous notre sol, le spectre radioélectrique est une ressource nationale précieuse qui doit être utilisée au profit de tous les Sud-Africains », a déclaré Cyril Ramaphosa.

Zambie : arrestation du chef de l’opposition pour corruption

Le principal leader de l’opposition zambienne, Given Lubinda, est soupçonné d’enrichissement illicite.La Commission anti-corruption (ACC) a annoncé que l’opposant Lubinda a utilisé sa position de membre du gouvernement de l’ancien président Edgar Lungu pour s’enrichir.

Lubinda, qui a été élu président par intérim du principal parti d’opposition, le Front patriotique, après la défaite de Lungu à l’élection présidentielle de l’année dernière, est accusé d’avoir utilisé des produits du crime pour acquérir une maison á 260.000 dollars et aurait plus de 279.000 dollars sur son compte bancaire, qui proviendraient également de pots-de-vin reçus entre 2018 et 2019.

« Les propriétés ci-dessus sont raisonnablement soupçonnées d’être des produits du crime », a déclaré l’ACC, précisant que Lubinda a été libéré après avoir été interrogé.

Lubinda a occupé plusieurs postes ministériels depuis 2011, notamment ceux des Affaires étrangères entre 2012 et 2013 et de la Justice.

Rwanda : hausse de 10,9 % du Pib en 2021

Le produit intérieur brut (Pib) du Rwanda a augmenté de 10,9 % en glissement annuel en 2021, contre une baisse de 3,4 % en 2020, selon les données de l’Institut national de la statistique (NIS).« Ce chiffre reflète un fort rebond par rapport à une projection initiale de 5,6 % », a expliqué, lundi, à la presse le ministre rwandais des Finances et de la Planification économique, Dr Uzziel Ndagijimana.

En particulier, les services ont contribué à 48 % du Pib, l’agriculture à 24 % et le secteur industriel à 20 %, les impôts directs nets représentant 8 %.

Cela reflète une augmentation de 6 % dans l’agriculture, de 13 % dans l’industrie et de 12 % dans les services.

Alors que les cultures vivrières ont augmenté de 7 %, en raison de bonnes récoltes tout au long des saisons agricoles, les cultures d’exportation ont diminué de 1 % en raison d’une baisse de 1 % de la production de café. Cependant, la production de thé a augmenté de 7 %.

L’Institut national de la statistique (NIS) note également que la croissance de l’industrie est attribuée aux bonnes performances des activités manufacturières qui ont augmenté de 11 %, stimulées par une augmentation de 6 % de la production de boissons.

Les textiles, les vêtements et les articles en cuir ont également augmenté de 16 %, les produits chimiques, le caoutchouc et les produits en plastique de 23 % et les produits métalliques, les machines et les équipements de 4 %.

Les mines et carrières ont connu une augmentation de 27 %, tandis que la construction a augmenté de 15 %.

TICT commande deux grues portuaires pour renforcer ses activités

Tincan Island Container Terminal Limited (TICT) a commandé deux grues mobiles portuaires éco- efficaces Konecranes Gottwald de sixième génération.Ces nouveaux équipements dont la livraison est prévue pour juin 2022, permettront d’améliorer l’efficacité opérationnelle de TICT et de soutenir le développement de son trafic conteneurisé.

Les grues nouvellement acquises ont une portée de 54 m pour une capacité de 150 tonnes. Elles s’appuient sur leur grande capacité de levage pour optimiser leurs performances et disposent également d’une base de soutènement personnalisée adaptée aux conditions locales, ainsi que d’une extension de grue à tour pour atteindre les conteneurs positionnés en hauteur.

Depuis 2006, TICT a réalisé d’importants investissements pour moderniser son terminal à conteneurs et participe désormais à d’autres projets, notamment la modernisation de son service de transport par barges pour réduire la congestion urbaine. TICT s’engage également à intensifier ses efforts en matière d’environnement en s’appuyant sur les huit piliers fondamentaux du label Green Terminal. Cette démarche, approuvée par Bureau Veritas, a été lancée en 2021 par Bolloré Ports et couvre l’ensemble des problématiques environnementales.

« Cette nouvelle acquisition s’inscrit dans un projet global visant à renforcer la compétitivité du port de Lagos. Les deux grues mobiles qui équiperont le terminal à conteneurs permettront une hausse des volumes manutentionnés, afin de répondre aux exigences d’une activité en constante progression et d’améliorer notre productivité. En parallèle, nous travaillons au développement de nos activités de transport par barges afin de promouvoir une solution logistique plus durable pour nos clients, en accord avec notre stratégie RSE », a déclaré Etienne Rocher, Directeur général de TICT.

Tincan Island Container Terminal (TICT) est un consortium formé de Bolloré Ports et d’un partenariat chinois, constitué de China Merchants Holding International (CMHI) et China Africa Development Fund (CADF). En plus de 15 ans, TICT a réalisé de nombreux investissements en travaux d’infrastructures et d’équipements, et emploie près de 600 personnes, avec l’objectif de faire de Tincan le terminal le plus performant de la capitale économique du Nigéria, avec des connexions directes vers les principales autoroutes de la mégapole et ses différentes zones industrielles.

La Côte d’Ivoire et l’Arabie Saoudite planchent sur leur coopération

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Bertin Konan Kouadio et l’Ambassadeur du royaume de l’Arabie Saoudite, Abdullah Bin Hamad Alsubaiee, ont évoqué, lundi à Abidjan, la coopération entre les deux pays.Au cours d’un huis-clos d’environ une heure, le ministre Bertin Konan Kouadio et l’ambassadeur Abdullah Bin Hamad Alsubaiee ont passé en revue les voies permettant de renforcer le processus de réconciliation en cours en Côte d’Ivoire.

Le tête à tête entre les deux délégations a porté essentiellement sur le renforcement de la qualité des relations entre les deux pays. Le ministre ivoirien a salué cette visite qui augure selon lui, de lendemains meilleurs pour la coopération ivoiro-saoudienne.

« (…) Nos liens de coopération sont au très beau fixe. Cela se traduit par ce déplacement également », s’est félicité le ministre KKB, remerciant «l’Arabie Saoudite pour tous les efforts qu’il ne cesse de déployer pour accompagner la Côte d’Ivoire sur le chemin de la paix ».

Auparavant, le diplomate saoudien a dit avoir pris bonne note du tableau qui lui a été dressé par le ministre en charge de la réconciliation et de la cohésion nationale.

Il a rappelé la visite effectuée par le ministre KKB à la chancellerie du royaume de l’Arabie Saoudite à Abidjan. A cette occasion, les deux hommes avaient déjà «évoqué les voies et moyens de renforcer les relations de coopération entre l’Arabie Saoudite et la Côte d’Ivoire».

Forum mondial de l’eau: l’Omvs reçoit le prix Hassan II

L’Omvs, qui a été distinguée lundi à Dakar, était parmi les favoris du Grand Prix Hassan II pour l’Eau.Ce n’est pas vraiment une surprise. À la veille de l’ouverture du neuvième Forum mondial de l’eau, son nom circulait comme grand favori de cette prestigieuse qui, tous les trois ans, récompense une personnalité ou une institution active dans le domaine de l’eau. Lundi, lors de la première journée de ce plus grand événement international lié à l’eau qu’abrite jusqu’à 26 mars la capitale sénégalaise, Dakar, le Grand Prix Hassan II pour l’Eau a été décerné à l’Omvs (Organisation de mise en valeur du fleuve Sénégal).

La distinction qui est d’une valeur de 100 000 a 500 000 dollars a été remise, ce lundi par le ministre marocain de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, au Haut Commissaire de l’organisation Hamed Diané Séméga.

Selon le jury, l’organisation ouest-africaine, qui regroupe le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée, a été distinguée pour son travail en faveur de la concrétisation de la sécurité hydrique et alimentaire du grand bassin transfrontalier. Mais aussi pour son action pour la paix, la prospérité et le développement territorial de ses pays membres.

Créé en 2002, et attribué pour la première fois lors du 3ème Forum Mondial de l’Eau de Kyoto au japon en 2003, le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau est une initiative menée conjointement par le Royaume du Maroc et le Conseil Mondial de l’Eau, en mémoire de Feu le Roi Hassan II pour ses actions en faveur de la coopération internationale et de la préservation des ressources en eau.

Avant cette édition de Dakar en 202, initialement prévue en 2020 mais décalée en raison de la pandémie de Covid19, le Grand Prix Hassan II pour l’Eau avait été décerné à Kyoto en 2003, Mexico en 2006, Istanbul en 2009, Marseille en 2012, Daegu-Gyeongbuk en 2015 et Brasilia en 2018.

Depuis sa création en 1997, le Forums Mondial de l’Eau est organisé tous les trois ans. L’édition organisée cette année à Dakar est la première qui se tient en Afrique subsaharienne et la seconde en Afrique après celle de Marrakech en 1997. 

Les Sud-Africains invités à promouvoir la cohésion sociale

La nation arc-en-ciel est minée depuis l’apartheid par des dissensions raciales.Les Sud-Africains devraient profiter de la commémoration de la Journée des droits de l’homme « pour favoriser une plus grande cohésion sociale, la construction de la nation et une identité nationale partagée » dans tout le pays, a déclaré le gouvernement ce lundi dans un communiqué. 

« Il est de notre devoir, en tant que nation, de nous efforcer à parvenir à un développement socio-économique inclusif, tout en veillant à combattre le racisme, la discrimination raciale et toute intolérance connexe dans le pays », ajoute notre source. 

La Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 21 mars pour commémorer l’assassinat de 69 hommes et femmes non armés en 1960 au poste de police de Sharpeville pour avoir protesté pacifiquement contre les lois sur les laissez-passer (passeports internes). 

Cet événement est désormais connu sous le nom de « massacre de Sharpeville », et le mois de mars a été désigné comme le mois des droits de l’homme afin de rendre hommage à ceux qui ont permis à la nation arc-en-ciel d’accéder à la liberté et à la démocratie.

 « Il s’agit notamment des hommes et des femmes courageux qui ont défilé à Sharpeville le 21 mars 1960 pour l’abolition des lois sur les laissez-passer », poursuit le gouvernement sud-africain. 

Outre les 69 personnes qui ont perdu la vie ce jour-là, quelque 180 autres ont été blessées lors de cet événement sanglant qui a laissé le pays complètement choqué par les pires tueries du régime d’apartheid.

Sahara: la France réitère son soutien au plan d’autonomie marocain comme « base sérieuse et crédible »

La France a réitéré, ce lundi, son soutien au plan d’autonomie marocain comme « base de discussions sérieuse et crédible » pour la résolution du différend autour du Sahara.La position de la France concernant le Sahara est « constante, en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Dans cette perspective, le plan d’autonomie marocain est une base de discussions sérieuse et crédible », a déclaré la porte-parole du Quai d’Orsay.

Cette déclaration intervient après l’adoption par l’Espagne d’une position officielle reconnaissant que l’initiative marocaine d’autonomie est la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend sur le Sahara.

Elle fait suite aussi aux développements positifs ayant marqué récemment les relations entre le Maroc et l’Espagne. « La France est attachée aux bonnes relations entre ses partenaires européens et ses voisins de la rive sud de la Méditerranée.

« C’est par le dialogue que les défis communs pourront être surmontés », a souligné la porte-parole de la diplomatie française. La position française est désormais en retrait par rapport à celle de l’Espagne.

Accès à l’eau : le Sénégal en bonne voie vers l’ODD 6

Le pays hôte du 9e Forum mondial de l’eau, à travers son Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), a effectué des avancées considérables dans la fourniture de l’eau en milieu rural.Réduire les disparités entre les villes et les villages. Une promesse du président Macky Sall. Pour la matérialiser, le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) intervient jusque dans les coins les plus reculés du Sénégal pour notamment démocratiser l’eau potable.

« Ces dernières années, nous avons accentué les efforts avec la réalisation de près de 2100 forages et plus de 670 châteaux d’eau, la mise en service d’une 3e usine de traitement d’eau d’une capacité de 200 mille mètres cube par jour, la construction en cours d’une première unité de dessalement de l’eau de mer à Dakar, la densification des réseaux de transport et de distribution d’eau et l’intensification des travaux d’assainissement », a expliqué le chef de l’État sénégalais.

Il s’exprimait à l’ouverture du 9e Forum mondial de l’eau dont le thème est « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». Le Sénégal, pays hôte de cet évènement, vise l’atteinte de l’Objectif de Développement Durable 6 portant sur l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement.

Pour y parvenir, il faut d’après Macky Sall un engagement individuel et collectif plus soutenu contre le gaspillage industriel et domestique de l’eau et une agriculture irriguée plus respectueuse de l’environnement.

L’utilisation responsable de l’eau s’impose au moment où elle se raréfie au point d’engendrer des tensions interétatiques.  Pour prévenir cela, le président en exercice de l’Union Africaine (UA) relève l’urgence d’agir sur plusieurs leviers.

Il s’agit pour lui d’encourager davantage la gestion concertée des bassins transfrontaliers, de poursuivre la mise en place de systèmes de régulation efficaces et socialement équitables parce que l’eau ne peut être considérée comme un simple bien économique dont l’exploitation  est soumise à la seule loi du marché, de promouvoir l’économie circulaire d’assainissement par le traitement et le recyclage des eaux usées afin de réduire l’impact environnemental et sanitaire, et stimuler la création de nouvelles activités génératrices de revenus.

Le Sénégal, qui accueille la 9e édition du Forum mondial de l’eau, poursuit « sa tradition de diplomatie de paix et de concertation autour des ressources hydriques » selon le successeur d’Abdoulaye Wade. Une ligne qui justifie son appartenance à deux organismes de bassin à savoir l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG) créées respectivement en 1972 et 1978.

La Mauritanie, le Mali, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie et le Sénégal « coopèrent ensemble de façon concertée à travers des activités et surtout à travers des infrastructures communes de développement », se félicite Macky Sall.

Le Sénégal, signataire de la Convention de 1992 sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers et des lacs internationaux, a pris l’initiative d’inscrire dans l’agenda du Conseil de sécurité des Nations Unies, la première fois en avril 2016, la thématique eau, paix et sécurité lors de son mandat en tant que membre non permanent.

« Nous avions voulu contribuer à la prise de conscience internationale sur les risques élevés de conflits liés à l’eau au 21e siècle », a indiqué le président sénégalais, non sans ajouter que « le moment est venu pour qu’une instance comme le G20 prête attention aux problématiques liées à l’eau à l’image de ce que fait la Banque Mondiale et les autres institutions internationales depuis des décennies ».

Toutefois, soutient le chef de l’État sénégalais, il est temps que le G20 élargisse sa composition pour permettre à l’UA d’en devenir membre compte tenu des enjeux globaux qui s’attachent à la problématique de l’eau et à bien d’autres préoccupations mondiales.

« L’Afrique compte plus d’un quart des pays membres des Nations Unies. L’Afrique, c’est 30 millions de km2 et 1,4 milliard d’individus. Elle constitue la 8e économie mondiale en termes de Produit Intérieur Brut », a fait savoir Macky Sall. 

Ce Forum mondial de l’eau prend fin le 26 mars prochain. Les présidents congolais, bissau-guinéen, mauritanien et éthiopien – Denis Sassou-Nguesso, Umaro Sissoco Embalo, Mohamed Oul El-Ghazouani, Sahle-Work Zewde – ont assisté au lancement des activités.

Côte d’Ivoire: 51 milliards Fcfa pour l’emploi des jeunes

L’Agence française de développement (AFD) va accompagner l’insertion citoyenne et professionnelle des jeunes ivoiriens.En Côte d’Ivoire, Paris s’engage dans l’emploi des jeunes. En effet, l’Agence française de développement  (AFD) va dégager une enveloppe de 51 milliards dans ce domaine, a promis Claire Zanousso, représentante de l’AFD, vendredi dernier, à la clôture du 2e atelier régional de co-construction de la « Jobs Facility », une initiative de suivi-évaluation des politiques publiques emploi-formation des jeunes. 

« En Côte d’Ivoire, ce sont plus de 50 millions d’euros qui sont consacrés aux enjeux d’emplois des jeunes et plus de 60 millions d’euros pour la formation professionnelle et le renforcement du dispositif d’enseignement technique et d’apprentissage », a dit Claire Zanousso. 

Selon elle, « les enjeux son massifs, mais on va renforcer cet accompagnement parce qu’en 2022, un nouveau projet pour l’insertion citoyenne et professionnelle des jeunes ivoiriens est en cours d’exécution pour un montant de 78 millions d’euros ».

L’atelier régional de co-construction de la « Jobs Facility », qui est soutenu par l’Agence française de développement (AFD), se tient après le premier atelier régional qui a eu lieu du 18 au 22 octobre au Sénégal. Selon Mme Claire Zanousso, ce projet vise à valoriser une « communauté de pratiques ». 

La co-construction de la « Jobs Facility » a pour but de mettre en place des outils permettant de mener à bien la conception, la mise en oeuvre et le suivi de politiques publiques d’emploi et de formation. C’est un un outil d’accompagnement et de renforcement de l’insertion professionnelle des jeunes. 

La directrice de Cabinet du ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion des jeunes et du Service civique, Mme Karitia Coulibaly De Medeiros, a affirmé que « le travail décent, surtout pour les jeunes, est au coeur des politiques de développement » du gouvernement ivoirien.

« Cette initiative, a-t-elle dit, montre la nécessité de faire face aux défis de l’emploi et de la formation des jeunes, d’autant plus qu’en Côte d’Ivoire comme ailleurs dans toute l’Afrique, des défis sont à relever pour assurer l’insertion socio-économique des jeunes ».