Afrique : la cartographie au service de l’humanitaire

Un hub régional de cartographie collaborative au profit des populations ouest et nord africaines a été lancé ce mercredi à Dakar.Face aux changements climatiques, l’ONG Hub régional de cartographie collaborative de l’Afrique de l’Ouest et du Nord mise sur l’ouverture des données collectées.

« A travers cette cartographie, nous voulons aider les autorités et les communautés à avoir toutes les informations pour bien agir quand ils sont devant des problèmes comme les changements climatiques et les désastres », a expliqué le directeur de l’organisation non gouvernementale, Ibrahima Cissé.

Selon M. Cissé, les deux régions cibles font face à beaucoup d’enjeux. « C’est pourquoi, le hub va collecter des données et les rendre accessibles. Elles permettront aux autorités, institutions et communautés de prendre les bonnes décisions », a indiqué Ibrahima Cissé.

La collecte des données portera entre autres sur les inondations, les routes, l’accès aux soins de santé, a-t-il fait savoir.

Le Hub de l’Afrique de l’Ouest et du Nord travaillera avec les organisations humanitaires, les gouvernements, la société civile, les opérateurs privés, les institutions, et d’autres acteurs sur l’utilisation des outils Open Street Map (OSM).

Pour mener à bien ce travail, l’ONG s’appuiera sur les projets relatifs à la cartographie des eaux de surface et souterraines du Niger, à la cartographie de la ville de Lomé (Togo), celle sur les cases de santé au Sénégal et une autre sur les inondations au Liberia.

Togo/Covid-19 : reprise des activités culturelles et sportives

La décision, qui fait suite à l’allègement des mesures anti-Covid-19, a été communiquée via un arrêté, par les ministres des Sports et du Tourisme.
Officiellement suspendues il y a deux ans, avant d’être tour à tour réaménagées au gré de l’évolution de la situation sanitaire, les activités culturelles, physiques et sportives de masse peuvent désormais reprendre au Togo avec la participation du public.

Si elles sont soumises à un régime de simple déclaration, il faudra néanmoins se munir d’une preuve de vaccination ou d’un test PCR négatif de moins de 72h. Du reste, les responsables de fédérations, gérants d’espaces hôteliers et de restauration, ou encore les organisateurs d’événements sont tenus de veiller au respect des mesures édictées et à l’installation de dispositifs de vaccination.

Au Togo, la vie reprend progressivement après deux ans de lutte contre la covid-19. La semaine dernière, aucun malade n’avait été recensé dans les centres de prise en charge, une première.

Le Mozambique frappé par des secousses telluriques

L’épicentre du tremblement de terre se trouve dans le canal du Mozambique.Certaines parties du Mozambique ont été secouées dans la nuit de mardi à mercredi par un tremblement de terre d’une amplitude de 4,4 sur l’échelle de Richter, selon l’agence publique chargée de la surveillance géologique (USGS).

Les informations publiées ce mercredi 16 mars par l’USGS montrent que les secousses se sont produites vers 21h34 (1934 GMT) et ont été ressenties dans quelques régions, notamment Nampula et Nacala.

Le Mozambique est sujet aux tremblements de terre, la plupart d’entre eux se produisant le long des fissures qui s’étendent depuis la vallée du rift d’Afrique de l’Est.

La plus grande secousse de ce type s’est produite au milieu des années 2000 et a été ressentie jusqu’au Zimbabwe et au Botswana.

Le Burkinabè Francis Kéré en vedette dans la presse africaine

Le couronnement du Burkinabè Francis Kéré du Prix Pritzker, l’équivalent du Nobel en architecture, fait partie des principaux sujets traités par les médias africains consultés mercredi à APA.« Prix Pritzker 2022 : le Burkinabè Francis Kéré sur le toit de l’architecture mondiale », titre L’Observateur Paalga à propos de ce « nom qui, jusqu’à hier, ne disait pas grand-chose à la majorité des Burkinabè ». Mais il est, depuis le mardi 15 mars 2022, sorti définitivement de l’anonymat après avoir remporté le « Prix Pritzker, tout aussi peu connu du grand public », remarque le journal burkinabè.

« Cette distinction, qui récompense depuis 1979 le travail d’un architecte vivant qui a montré, à travers ses projets et ses réalisations, les différentes facettes de son talent et qui a réalisé un apport significatif à l’humanité, a salué son +engagement pour la justice sociale+ et l’utilisation de matériaux locaux pour s’adapter au climat naturel dans les pays marginalisés, où les difficultés sont nombreuses et où l’architecture et les infrastructures sont absentes », explique le journal.

« Diébédo Francis Kéré, l’Etalon de l’architecture dans un pays aux fondations chancelantes », indique de son côté Wakatsera, notant que le lauréat du prix Pritzker « écrit de belles pages de l’histoire contemporaine de l’architecture en multipliant les réalisations de joyaux et les constructions dans des contrées démunies ». « Auréolé ce jour du Prix Pritzker, ce que le monde de l’architecture considère comme son Nobel, il devient le tout premier lauréat africain de cette prestigieuse distinction, créée en 1979. Le pionnier de l’architecture durable succède à ses homologues français, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, spécialistes du logement urbain et détenteurs du graal de l’architecture en 2021, précise le quotidien burkinabè.

Jeune Afrique souligne également que le Burkinabè Diébédo Francis Kéré est le « premier Africain couronné par le pritzker 2022, le +prix Nobel+ de l’architecture ». « Grâce à son engagement pour la justice sociale et à l’utilisation intelligente de matériaux locaux pour s’adapter et répondre au climat naturel, il travaille dans des pays marginalisés, où les contraintes et les difficultés sont nombreuses et où l’architecture et les infrastructures sont absentes », ont expliqué les organisateurs du prix Pritzker dans un communiqué. C’est la première fois qu’un ressortissant d’un pays africain reçoit la distinction qui a déjà couronné les plus grands noms de l’architecture comme Frank Gehry, Tadao Andō, Renzo Piano, Zaha Hadid ou Jean Nouvel, explique le magazine

Au Sénégal, L’AS note que la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY) « pilonne Ousmane Sonko et Yewwi Askan Wi (opposition) », évoquant notamment le parrainage, l’affaire Adji Sarr, le conflit en Casamance et les résultats des dernières élections locales.

Sur l’affaire Adji Sarr-Sonko, Le Quotidien note une « Sweet et pas fin ». L’ancien Premier ministre Aminata Touré fait référence au salon de massage où l’opposant a été accusé par la jeune masseuse de viols et menaces de morts, une affaire toujours pendante devant la justice et qui avait mis le pays à feu et à sang en mars 2021.

« Benno ne tient pas le carnet de rendez-vous de Sweet Beauté », rappelle Mme Touré surnommée « Mimi ». Selon le Témoin, « Mimi  Touré sonne la charge » et indique dans Walf Quotidien : « Nous savons nous battre ».

L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

L’accompagnement des jeunes porteurs de projets, la pénurie des produits de première nécessité et l’environnement des affaires au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque l’accompagnement des jeunes porteurs de projets, écrit que la commande publique peut constituer un « excellent levier » pour accompagner ces jeunes, voire le “meilleur moyen” de “pérenniser” un programme public tel que Forsa et de faire en sorte que les futurs bénéficiaires des aides et prêts soient solvables, puissent grandir et créer des emplois et de la valeur.

Car au-delà des “sûretés réelles” telles que pratiquées aujourd’hui par le secteur financier, la meilleure garantie des prêts qui seront accordés à ces milliers de jeunes est de les accompagner en post-création et, pourquoi pas, de leur consacrer à titre exclusif des parts de marchés quand cela est possible, note le quotidien.

Cet accompagnement en termes de commandes est parfaitement envisageable de la part d’abord de l’administration elle- même, mais aussi de petites et moyennes communes éloignées des grands axes qui peuvent s’appuyer sur les jeunes locaux dans leurs projets, estime-t-il, appelant les opérateurs du secteur privé, et surtout les grandes entreprises, à constituer un donneur d’ordre de premier rang pour ces jeunes.

+L’Opinion+, qui aborde la pénurie des produits de première nécessité, souligne qu’au Maroc, la période que nous vivons rappelle les premiers jours de la pandémie du Covid, avant la mise en place d’un confinement généralisé, rappelant qu’à l’époque, les images inquiétantes de supermarchés aux rayons vides car mis à sac par des populations apeurées par le spectre des pénuries, affluaient de toutes parts, Amérique et Royaume-Uni y compris.

Finalement, “ces scènes aussi pénibles qu’anxiogènes” ne se reproduiront pas chez nous car, en dépit du ralentissement des circuits mondiaux d’approvisionnement, le Royaume parviendra à s’en sortir grâce notamment à son autosuffisance dans un grand nombre de produits agro-alimentaires et aux stocks stratégiques constitués avant ce mois de forte consommation qu’est le Ramadan, sans oublier la réactivité des autorités en matière d’acquisition de médicaments et d’équipements anti-Covid, constate la publication.

Aujourd’hui, gageons que le Maroc, en tant que pays qui s’est toujours considéré “insulaire” de par sa situation géographique et son voisinage régional qui lui imposent une vigilance “constante” en matière d’approvisionnement, parviendra encore une fois à relever le défi de la résilience, estime-t-il.

+L’Economiste+, qui s’intéresse à l’environnement des affaires au Maroc, écrit qu’en ce moment, le Maroc est sur de nombreux radars, expliquant qu’après les investisseurs américains à Dakhla, une importante délégation marocaine de chefs d’entreprises est actuellement à Tel-Aviv, alors que depuis hier, se tient l’Aerospace Meetings Casablanca, après deux ans d’absence, réunissant près de 650 participants et 250 entreprises d’une vingtaine de pays.

Dans un environnement géopolitique “plus que tendu”, tous ces rendez-vous traduisent une “marque de confiance renouvelée” pour le Royaume et constituent des “opportunités supplémentaires” pour créer des liens et développer le networking, relève le journal.

La capacité de les attirer est un “enjeu crucial” dans la compétition que se livrent les pays au niveau international, fait-il remarquer, soulignant que le Maroc a tout le potentiel nécessaire pour “se construire une véritable base d’investissements” sur son territoire.

Burkina : plusieurs civils tués par des groupes armés

Au moins sept civils ont été tués dans la région de Dori au Nord-Est du Burkina Faso.C’est la cinquième attaque en quelques jours au Burkina Faso. Trois civils et quatre supplétifs civils enrôlés dans la lutte anti-jihadiste, ont été tués lundi lors d’une attaque dans le nord du pays.

Les assaillants tentaient de saboter des installations de plusieurs forages selon un responsable local cité par l’Agence France Presse. « On a enregistré une dizaine de victimes dont sept décès », a confirmé ce responsable, précisant que « deux autres forages ont été sabotés par les terroristes »

Il a expliqué que « lors du sabotage des installations, ils ont abattu trois civils et blessés trois autres. Quatre éléments des VDP (Volontaires pour la défense de la patrie), qui ont tenté de contrer les assaillants ont également été tués », portant le bilan à « sept morts », précise-t-il.

Dimanche 13 mars, au moins 13 gendarmes burkinabè avaient été tués dans une embuscade près de Taparko, localité minière située dans le nord du pays en proie à des attaques jihadistes fréquentes et meurtrières.

Auparavant, deux jours avant, des hommes armés ont attaqué la mine d’or sauvage de Tondobi, située dans la commune de Seytenga, près de la frontière nigérienne, faisant une dizaine de morts.

Le Burkina Faso dans sa partie Nord du pays et l’Est est confronté à de nombreuses attaques jihadistes qui ont fait plus de 2000 morts et près d’1,7 millions déplacés depuis 2015.

Cet Etat d’Afrique de l’Ouest secoué depuis quelques années par une crise sécuritaire en lien avec la menace jihadiste qui se répand au Sahel. Le 24 janvier dernier, le président Roch Marc Christian Kaboré au pouvoir depuis 2015, a été destitué par l’armée qui lui reproche d’être inefficace face aux attaques.

Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba qui a pris le pouvoir, s’est fixé pour mission durant la période de transition de 36 mois, de « remettre le pays sur le bon chemin et de rassembler toutes ses forces afin de lutter pour son intégrité territoriale, son redressement et sa souveraineté. »

Côte d’Ivoire : la MS-Médias œuvre pour la santé des professionnels

La Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a lancé, mardi à Abidjan, la 2e édition de l’initiative « un journaliste, un bilan de santé » dont l’objectif est l’enrôlement de plus de 600 adhérents.Ce 15 mars, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a officiellement démarré l’opération avec les journalistes indépendants qui ont pu bénéficier de consultations gratuites.

Selon Cissé Sindou, président du Conseil d’administration de la MS-Médias, dans le cadre de cette politique de prévention, des équipes médicales vont se rendre dans les rédactions pour toucher le plus grand nombre.

Dans son discours, M. Cissé a souligné que « l’analyse des états financiers (de la MS-Médias) révèle que parmi les paramètres déterminants de l’évolution des dépenses de santé, l’on note le nombre élevé de maladies chroniques graves et coûteuses ».

Pour certains adhérents, a-t-il précisé, la prise en charge s’élève à plus de 3 millions F CFA. Un montant supérieur au plafond familial annuel fixé par le barème des prestations. Le plafond individuel est également dépassé par d’autres avec des frais médicaux compris entre 1,5 et 3 millions F CFA.

Il convient dès lors de mettre en place des stratégies pour « préserver la santé physique des mutualistes et la santé financière de la mutuelle », a expliqué le président du Conseil d’administration de la MS-Médias.

C’est dans cette perspective que s’inscrit la 2e édition de l’opération « un journaliste, un bilan de santé ». Au total, plus de 600 souscripteurs sont ciblés, mais la MS-Médias souhaite dans le futur « étendre cet effectif aux conjoints, aux conjointes et aux enfants » avec l’aide des partenaires, a indiqué Cissé Sindou.

Dans le même ordre d’idées, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire envisage de collaborer avec l’Institut national de l’hygiène publique en vue d’organiser des campagnes de vaccination pour les mutualistes et leurs familles.

Présidant la cérémonie de lancement au nom d’Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Yéo Brahima, son chef de cabinet, a affirmé que « des journalistes et des professionnels de la communication en bonne santé, c’est l’assurance d’avoir accès à une information fiable, consolidée, sourcée, vérifiée et qui nous permette de vivre en harmonie ».

Pour sa part, le Professeur Mamadou Samba, Directeur Général de la Santé, a félicité la MS-Médias pour cette initiative qui, mentionnera-t-il, « permet de réduire les coûts de la santé ».

Parrain de la cérémonie, M. Samba a réagi à une sollicitation de la MS-Médias pour faciliter les rapports avec certaines structures sanitaires : « Je puis vous affirmer que, dans très peu de temps, vous aurez un retour concernant votre requête ».

Huit examens médicaux sont retenus pour la 2e édition de l’opération « un journaliste, un bilan de santé » qui prend fin le 31 mars 2022. Il s’agit de l’urée, de la glycémie, du cholestérol total, de la créatinine, de la numération formule sanguine (examen complet du sang), des transaminases, de l’uricémie, de la PSA (dépistage du cancer de la prostate pour les hommes de plus de 45 ans) et de la mammographie (pour les femmes de plus de 45 ans).

C’est quatre examens supplémentaires par rapport à l’édition précédente. Celle-ci, réalisée en 2018, a vu la participation de 304 personnes. Portée sur les fonts baptismaux en février 2017, la MS-Médias se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés de Côte d’Ivoire. L’assurance santé, son premier produit, est entrée en vigueur le 1er janvier 2018. Un fonds de solidarité et un projet immobilier constituent les autres.

Accord de partenariat entre la CGEM et la Israeli Business and Employers Association

La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la Israeli Business and Employers Association (IEBO) ont signé, mardi à Tel Aviv, un accord de partenariat stratégique, en marge du Forum économique Israël-Maroc.En vertu de cet accord, conclu par Chakib Alj, président de la CGEM, Ron Tomer, président de IEBO et de Manufactures Association of Israël et Uriel Lynn, président de la Fédération des Chambres de commerce d’Israël (Federation of Israeli Chambers of Commerce – FICC), les parties prenantes (acteurs du milieu des affaires marocain et israélien représentés respectivement par la CGEM et IEBO) désignent l’un l’autre en tant que principal canal et partenaire dans le secteur privé de leurs pays respectifs et se concertent pour entreprendre un ensemble d’actions conjointes selon leurs ressources disponibles.

Ainsi, ils vont poursuivre un dialogue ouvert entre la CGEM et IEBO pour explorer des sujets importants concernant les relations entre le Maroc et Israël, et contribuer à l’expansion réciproque du commerce, de l’investissement et du développement de la technologie.

Les parties s’engagent aussi à établir un canal de communication à travers un conseil d’entreprise bilatéral afin de promouvoir la coopération entre les deux organisations et développer les échanges d’informations et d’expériences sur les questions d’intérêt commun des membres respectifs pour la promotion du développement des entreprises des deux pays. Cela se fera notamment à travers l’établissement d’une consultation et coopération effectives et systématiques entre les parties particulièrement sur le commerce et les politiques de développent de l’investissement.

Il s’agit aussi d’échanger les informations sur les sujets économiques, la législation, les données sectorielles et touristiques, notamment le commerce extérieur, le système des douanes et de devise et de servir en tant que points de convergence locaux des demandes des membres des deux parties.

En outre, la CGEM et IEBO s’engagent à tenir des réunions régulières pour faciliter l’échange des points de vue afin de réviser les prévisions et l’application de cet accord, à encourager l’échange des missions de commerce, les événements B2B et les missions de commerce, apporter aux missions d’affaires de délégation en visite de l’autre partie le support avec une préparation raisonnable, ainsi qu’à encourager la création d’entreprises marocaines en Israël et les entreprises israéliennes au Maroc, opérant dans les secteurs prioritaires, qui seront définis conjointement.

Par ailleurs, les parties concernées vont améliorer l’échange d’informations commerciales sur les activités d’import et d’export, sur la recherche et développement, sur l’innovation et les possibilités de coopération technologique entre les deux pays, à travers la publication de documents concernant le développement économique, les opportunités et les politiques de commerce extérieur et de l’investissement, la taxation et les changements législatifs des deux pays, en plus d’inciter une étude économique conjointe sur les opportunités potentielles de commerce entre les deux pays et fournir des listes d’importateurs/exportateurs de tous les secteurs selon la demande.

Tenu en marge du vol inaugural Casablanca-Tel Aviv de la Royal Air Maroc (RAM), le Forum économique Israël-Maroc a connu la participation de 80 chefs d’entreprises marocains et de plus de 300 entreprises israéliennes opérant dans différents secteurs comme l’agriculture, l’industrie, la santé, l’éducation, les énergies renouvelables et l’eau, dans l’objectif de poser les jalons d’un partenariat économique et commercial fort, durable et créateur de valeur ajoutée et d’emploi.

Maroc: baisse considérable des infections pour la 7ème semaine consécutive

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a souligné, mardi, la nécessité du maintenir de la stabilité de la situation épidémiologique au Maroc qui demeure «  »sous contrôle » sur l’ensemble du territoire national, à la lumière d’une augmentation hebdomadaire des infections au Covid-19 au plan mondial pour la première fois depuis cinq semaines. »La propagation du nouveau coronavirus demeure faible dans toutes les régions du Royaume, où une baisse considérable des infections a été enregistrée pour la septième semaine consécutive », a-t-on affirmé dans le bilan bimensuel de la situation épidémique (28 février/14 mars 2022), présenté par le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique, Mouad Mrabet.

Au total 450 nouveaux cas ont été enregistrés la semaine dernière, soit une baisse de 40% par rapport à la semaine d’avant, a indiqué le responsable sanitaire, notant que la décrue rapide des contaminations a été accompagnée d’un net recul du taux de positivité des tests, qui s’est établi à 0,8%, soit le taux le plus faible depuis le début de la circulation communautaire du virus au Maroc.

Relevant l’enregistrement d’un indice de reproduction à moins de 1 depuis 52 jours, M. Mrabet a fait état d’une baisse considérable du nombre de cas graves dans les services de réanimation pour la sixième semaine consécutive, avec 63 malades la semaine dernière, tandis que 83 autres ont quitté suite à l’amélioration de leur état.

Les décès ont, eux aussi, continué à connaître une baisse significative, avec 22 cas au cours de la dernière semaine, soit une baisse de 44% par rapport à la semaine d’avant, a-t-on poursuivi.

Pour ce qui est de la campagne nationale de vaccination, le taux des personnes ayant pris la première dose a atteint 67,5%, contre 63,4% pour celles ayant reçu la deuxième dose, alors que 16,3% ont reçu la dose booster, selon le ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Côte d’Ivoire : des audiences foraines pour des élèves sans actes de naissance

Le ministère ivoirien de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation entend permettre à 69.523 candidats du public de passer l’examen du Certificat d’études primaires élémentaires (Cepe).En Afrique, la déclaration des naissances n’est toujours pas systématique. La Côte d’Ivoire ne fait pas exception. Du 21 mars au 8 avril 2022, selon une note de la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Professeure Mariatou Koné, des audiences foraines se tiendront « à titre exceptionnel » pour établir des actes de naissance à 69.523 élèves du CM2.

La mesure cible seulement les établissements publics. À l’issue de cette opération, prévient la ministre de tutelle, aucun élève sans extrait de naissance ne sera autorisé à participer à la session 2022 de l’examen du Certificat d’études primaires élémentaires (Cepe).