Aviation : Ethiopian Airlines s’offre cinc Boeing 777-8 cargo

Ethiopian Airlines a signé un protocole d’accord avec Boeing pour l’achat de cinq 777-8 Cargo, le bimoteur le plus récent et le plus économe en carburant du secteur.

L’accord portant sur la commande du 777-8 Cargo permettra à Ethiopian Airlines de répondre à la demande mondiale croissante de fret à partir de son hub d’Addis-Abeba et de se positionner pour une croissance durable à long terme, a déclaré lundi le transporteur aérien dans un communiqué.

« Nous sommes heureux de signer ce protocole d’accord avec notre partenaire de longue date Boeing, qui nous permettra de rejoindre un groupe restreint de compagnies aériennes clientes de lancement de la flotte », a déclaré Tewolde Gebremariam, le PDG d’Ethiopian Airlines, dans le communiqué.

La vision 2035 d’Ethiopian Airlines prévoit de développer son service de fret et de logistique pour devenir l’un des plus grands fournisseurs mondiaux de logistique multimodale sur tous les continents.

« A cet effet, nous augmentons notre flotte d’avions cargo dédiés avec des avions de dernière technologie, économes en carburant et respectueux de l’environnement du 21ème siècle », a ajouté le PDG du groupe.

Par ailleurs, Gebremariam a déclaré que la compagnie aérienne avait déjà commencé la construction du plus grand terminal de hub de commerce électronique en Afrique.

« Les nouveaux 777-8 Cargo joueront un rôle déterminant dans ce long parcours de croissance », a-t-il poursuivi.

Les services de fret d’Ethiopian Airlines couvrent actuellement plus de 120 destinations internationales dans le monde entier, avec des capacités de soute et des services de fret de qualité.

Les femmes à l’honneur dans la presse africaine

Les réactions sur l’attaque terroriste de Mondoro et la célébration de la journée internationale des droits de la femme sont les principaux sujets dans les médias africains visités mardi par APA.Le Pays revient sur l’attaque terroriste de Mondoro en donnant la parole à Aboubacar Sidick Fomba, membre du Conseil national de transition (CNT), qui « accuse la France ». « Je le dis haut et fort aux Maliens. Par le passé, dit-il, nous avons fait des patrouilles conjointes avec les soldats français. Les mêmes matériels que disposaient les soldats français viennent d’être découverts à la suite de l’attaque. Parmi les terroristes neutralisés figurent des visages clairement connus. Sur les terroristes tués par les FAMa figurent ceux qui sont venus du Niger. Il s’agit des éléments de Boko Haram qui ont été préparés depuis le Niger pour affronter les soldats maliens », a-t-il confié, notant que les troupes de Barkhane et de Takuba « ne doivent plus durer au Mali ».

Toutefois, Wakatsera indique que Barkhane est « toujours en campagne de salubrité ». La force française déclare avoir « neutralisé » à environ 100 km au nord de Tombouctou, au Mali, l’Algérien Abou Ammar al-Jazairi, présenté comme un haut cadre historique d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Barkhane « continue donc de frapper dans le Sahel où elle se trouve en pleine réarticulation. Mieux c’est au Mali qu’elle fait toujours parler sa puissance de feu dans la lutte contre le terrorisme. Pourtant, elle est déclarée +non grata+, par des autorités et une partie de la population de ce pays en pleine idylle avec la Russie, et plus particulièrement la société privée de sécurité russe, Wagner, dont les éléments sont considérés par les Occidentaux, comme des mercenaires », remarque le journal burkinabè.

Par ailleurs, les Forces armées maliennes (FAMa) ont mené lundi 7 mars une  riposte aéroterrestre qui a fait « un bilan provisoire de 7 morts côté assaillants » et « de deux morts et deux blessés légers côté FAMa », rapporte l’AMAP, citant un communiqué de l’armée sur cette nouvelle attaque enregistrée à Gao, dans le nord du pays.

Au Burkina Faso, Le Pays titre sur la célébration de la journée internationale du 8 mars dédiée aux femmes : « 8 mars 2022 : les Burkinabè n’ont pas le cœur à la fête ». Cet événement qui met à l’honneur la femme « intervient dans un contexte sociopolitique particulier. Il y a, en effet, la crise sécuritaire qui, en plus d’avoir endeuillé de nombreuses familles, a provoqué le déplacement de milliers de personnes à travers le pays tant et si bien que nombreuses sont les localités qui se sont complètement vidées de leurs habitants ; laissant la place aux groupes armés qui occupent près des 2/3 du territoire national. C’est donc un truisme de dire que les Burkinabè n’ont pas l’esprit à la fête surtout quand on sait qu’à la situation sécuritaire délétère s’ajoute une terrible disette qui laisse planer sur le pays une crise alimentaire sans précédent sur fond de morosité économique », note le quotidien burkinabè.

Au Sénégal en revanche, Sud Quotidien indique que les femmes sont « encore à l’honneur » dans ce 8 mars où Walf Quotidien décrit ces dernières « 100 fards ». La sociologue Fatou Binetou Sall déclare dans le journal que « les Sénégalaises ne divorcent pas, elles changent d’hommes ». L’universitaire et politicienne Amasatou Sow Sidibé souligne que « pour la promotion des femmes en politique, nous sommes encore loin du compte ».

Le quotidien national Le Soleil titre sur « la vague de succès des femmes » qui ont pu se faire une place dans des métiers « souvent dominés par les hommes ». L’Observateur note de son côté que « les femmes (sont) en mars vers le sommet » parce qu’elles sont « entre révolution et évolution de leur statut et rôle dans la société ».

L’AS s’intéresse à « la guerre des modèles féministes au Sénégal » et reprend la sociologue Selly Ba qui note que « ce qui se passe en Afrique est différent de ce qui se passe en Europe ».

Vox Populi termine par donner la parole à « ces femmes qui n’ont pas voix au chapitre ». Sur cette journée qui leur est dédiée, le journal sénégalais a recueilli les impressions de « Mère Ndèye Diouf, analphabète et vendeuse de cacahuètes, Mme Dieng, femme au foyer, Ndèye C. Badiane, une jeune dame ».

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la hausse des prix, les défis du budget de l’Etat, la baisse des tests de dépistage Covid-19 et le retour de l’hooliganisme dans les stades.+Al Alam+ relève que les prix de nombreux produits de consommation courante au Maroc continuent de monter en flèche ces derniers temps, ce qui a un impact négatif sur la situation financière des citoyens, en particulier les catégories modestes.

En effet, les Marocains souffrent du renchérissement de la plupart des produits de consommation, tels que les denrées alimentaires de base, les légumes, les fruits, les carburants et tous les produits liés à l’agriculture, tels que l’alimentation du bétail.

D’autre part, bien que le revenu par habitant reste faible, les prix de certains produits ont doublé. Et avec la faible pluviométrie et les licenciements d’un certain nombre de travailleurs dans certains secteurs d’activité, la situation s’aggrave de plus en plus, si bien que des usagers des réseaux sociaux ont appelé à une augmentation des salaires et à un rétropédalage sur le renchérissement des prix des produits de consommation courante, indique le journal.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait observer que le budget de l’État se trouve confronté cette année à des défis sans précédent, notamment des ressources limitées par rapport à une augmentation inattendue du volume des dépenses, en raison de l’évolution rapide de la scène internationale et de la volatilité des marchés des produits de base.

Si le gouvernement a fondé sa loi de finances sur l’hypothèse d’une production de 80 millions de quintaux de céréales et de 67 dollars le baril de pétrole, il est aujourd’hui appelé à revoir tous ses calculs après que les prix du pétrole brut ont bondi à plus de 105 dollars le baril pour la première fois depuis 2014, alors que ceux du blé battent des records quotidiens jamais enregistrés depuis 14 ans.

Ce changement de situation, s’ajoutant à une année de sécheresse sévère qui laisse envisager une maigre production agricole, augmentera certainement les besoins du Maroc en importations, souligne le quotidien.

Assahra Al Maghribia indique que les laboratoires de référence pour le dépistage du Covid-19 enregistrent, depuis plus de deux semaines, une baisse du nombre de tests PCR effectués au niveau national, selon des sources médicales.

Quelque 7.293 tests ont été effectués durant les 24 heures avant dimanche soir, portant ainsi le nombre total de tests réalisés au Maroc à plus de 11 millions et 108 mille, depuis l’apparition de la pandémie jusqu’à aujourd’hui, selon les mêmes sources, citées par la publication.

Cette courbe, qui renseigne donc sur une régression évidente de l’épidémie, s’explique par un ensemble de facteurs scientifiques et objectifs, dont la stabilité de la situation épidémique marquée par une faible propagation du virus.

Côté sport, +Assabah+ fait remarquer que la réouverture des stades, attendue depuis plusieurs mois, a été marquée par le retour de l’hooliganisme. Plusieurs stades, de Rabat à Berkane, en passant par Tanger, ont été le théâtre d’actes violents dans les gradins, parfois jusqu’à la pelouse.

Samedi dernier, le stade Prince Moulay Hassan de Rabat a été le théâtre de cet hooliganisme à l’occasion du match opposant le Fath union sportive (FUS) aux Forces armées royales (FAR). Le derby de la capitale du Royaume, qui s’est soldé par une victoire des premiers sur un score de 2-1, a été entaché d’actes violents. Selon le quotidien, un affrontement a éclaté entre les forces de l’ordre et une partie des supporters de l’équipe défaite.

Ces derniers sont même allés jusqu’à agresser les passants près de la gare dédiée aux grands taxis dans le quartier Takadoum à Rabat, situé près du stade Prince Moulay Hassan. Une situation qui a poussé les forces de l’ordre à renforcer leurs dispositifs pour disperser les supporters et assurer la sécurité des passants. De leur côté, plusieurs supporters des FAR ont dénoncé ces actes violents, perpétrés notamment par des mineurs.

Plus au nord, le stade Ibn Batouta de Tanger a, lui aussi, fait les frais de l’hooliganisme, à l’occasion du match opposant l’équipe locale, l’Ittihad riadhi de Tanger (IRT), à la Jeunesse sportive Soualem (JSS). Les Tangérois n’ont pas trouvé mieux, pour célébrer le but de la victoire inscrit par Axel Ndong Méyé Me à la 93e minute, que d’arracher les sièges du stade et les jeter vers la pelouse.

Dimanche, la Renaissance de Berkane accueillait le Raja de Casablanca dans un match sous haute tension. D’après le quotidien, le spectacle offert par les deux équipes n’a pas empêché les supporters de recourir à des actes violents. La victoire des visiteurs, sur un score de 1-2 après un pénalty raté des Berkanis à la dernière minute, n’a pas arrangé les choses. D’autant que la violence des gradins s’est invitée sur la pelouse, entre les joueurs des deux clubs.

Maroc: la loi de la concurrence expliquée aux médias

Un atelier de sensibilisation des médias au droit et à la politique de la concurrence a été organisé, lundi, à Rabat, à l’initiative du Conseil de la Concurrence.Organisé en partenariat avec la Banque mondiale et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), cet atelier a rassemblé une brochette de journalistes des différents supports médiatiques. Différents sujets ont été débattus lors de cette rencontre, notamment le rôle des médias dans les affaires de concurrence, les objectifs, pouvoirs et outils du Conseil de la concurrence, ainsi que des considérations pratiques sur l’accès à l’information.

Selon le président du Conseil de la Concurrence, Ahmed Rahhou, cet atelier vise à expliquer la loi de la concurrence, la loi de la protection du consommateur, ainsi que le rôle du Conseil de la concurrence.

Il a aussi pour objectif de mettre en exergue la manière de formation des prix et les domaines où l’État intervient dans les prix, en vue de faire comprendre des données et une grille de lecture à la presse pour comprendre les décisions du Conseil et mieux informer les citoyens.

Pour lui, le but ultime du Conseil consiste à assurer une concurrence saine et loyale et la protection du consommateur, notant que cela permet d’avoir des produits disponibles, le meilleur produit possible et le meilleur prix.

Seule une concurrence loyale garantit cela, a-t-il assuré, ajoutant à cet égard que le Conseil est une institution indépendante chargée de garantir l’équité dans les relations économiques, à travers l’analyse et la régulation de la concurrence sur les marchés.

Pour sa part, le secrétaire général du Conseil, Mohamed Abouelaziz a rappelé les principes de l’économie de marché, à savoir la liberté d’entreprendre, le libre jeu de la concurrence, la fixation des prix par le libre jeu de l’offre et de la demande.

Dans ce sens, il a indiqué que ces libertés doivent s’exercer selon des règles qui garantissent la loyauté de la concurrence, d’où le rôle du Conseil.

Évoquant la mission de régulation du Conseil, M. Abouelaziz a affirmé que le Conseil dispose d’un pouvoir décisionnaire vis à vis des pratiques anticoncurrentielles, notamment les ententes et les abus de domination, et aussi contre les pratiques de prix abusivement bas et les concentrations économiques.

La responsable du programme IFC au Maroc, Ghita Hanane a, de son côté, souligné que le nouveau modèle de développement a accordé une importance particulière au renforcement du partenariat, ce qui implique de garantir des règles stables et impartiales à tous les opérateurs économiques.

Ces derniers doivent pouvoir trouver un partenaire de confiance dans l’administration publique, un fonctionnement sain et une concurrence loyale, qui sont considérés comme des conditions préalables pour encourager les initiatives du secteur privé, a-t-elle fait valoir.

Elle a réitéré l’engagement de la Banque mondiale à accompagner le Royaume dans son développement et le bien-être de ses citoyens.

Rabat abrite une conférence sur l’intelligence artificielle au service de nouveaux modèles de développement

« L’intelligence artificielle au service de nouveaux modèles de développement », est le thème d’une conférence qui aura lieu, mardi à Rabat, dans le cadre du programme d’étude et d’évaluation des besoins du continent africain en matière d’Intelligence artificielle (IA) réalisé par l’UNESCO auprès de 32 pays africains.Organisé à l’Université Mohammed VI polytechnique (UM6P)- Campus de Rabat, en partenariat avec la Fondation OCP et le Centre international d’intelligence artificielle du Maroc « Ai Movement », ce conclave mettra en relief les apports potentiels de l’IA au continent africain et à l’élaboration de nouveaux modèles de développement adoptés par le Maroc et d’autres pays de l’Afrique, selon un communiqué conjoint des organisateurs.

La conférence abordera le sujet de « L’Intelligence Artificielle au service de nouveaux modèles de développement » et, en particulier au Maroc qui a élaboré un « Nouveau Modèle de Développement », afin de favoriser une croissance globale et inclusive plaçant le citoyen au cœur de ce modèle, libérer les énergies, restaurer la confiance et accélérer la marche vers le progrès et la prospérité pour tous en accordant un intérêt particulier à la jeunesse, selon la même source.

En 2018, l’UNESCO, l’Office chérifien des phosphates (OCP) et l’UM6P avaient initié une réflexion stratégique autour des différentes dimensions de l’IA en Afrique.

Maroc: plus de 660.000 passagers accueillis dans les aéroports en moins d’un mois

Les aéroports marocains ont accueilli un total de 660 045 passagers à travers 5 714 vols aériens, arrivées et départs internationaux, durant la période allant du 7 au 28 février 2022, selon l’Office national des aéroports (ONDA).Ces vols ont permis d’atteindre un taux de récupération par rapport à la même période de l’année 2019, de 55% pour les passagers et 65% pour les mouvements, précise l’ONDA dans un communiqué sur le bilan d’activité du 7 au 28 février.

L’aéroport Casablanca-Mohammed V, première plateforme aéroportuaire du Royaume, a enregistré, durant cette période, 50% du volume du trafic aérien global, en accueillant 2 724 vols internationaux transportant 328 627 passagers, soit un taux de récupération par rapport à la même période de l’année 2019, de 72% pour les passagers et 74% pour les mouvements aéroportuaires, fait savoir la même source.

L’Europe s’accapare 64% du trafic aérien international, suivie par les marchés du Moyen-Orient et de l’Afrique avec 13% chacun, et l’Amérique du Nord avec 6%.

Pour rappel, le trafic aérien a repris depuis le 7 février et pour répondre aux nouvelles conditions sanitaires édictées par les autorités marocaines, l’ONDA a mis en place un important dispositif pour l’implémentation de ces nouvelles conditions d’accès au territoire national permettant l’accueil des passagers dans les meilleures conditions de santé, de sécurité et de qualité de service. Deux chapiteaux d’une superficie globale de 1 500 m² ont été installés et équipés pour permettre au personnel de la Santé de procéder aux tests antigéniques et les tests PCR dans les meilleures conditions.

L’ONDA fait aussi état d’un renforcement des équipes d’exploitation de l’aéroport par des agents d’orientation, et des effectifs renforcés aux niveaux des zones contrôle passeports et des comptoirs d’enregistrement, permettant de réduire le délai de traitement du passager depuis le débarquement jusqu’à la sortie de l’aéroport de 25%.

L’Office a également mis en place un centre de relations clients opérationnel 24h/24, permettant d’obtenir toutes les informations pratiques relatives à cet aéroport et recueillir les réclamations des passagers.

Lancement à Rabat de l’Association africaine de Radiopharmacie

L’Association africaine de Radiopharmacie (AFRAR), fruit du projet régional du renforcement des capacités de radiopharmaceutiques en Afrique, a été lancée vendredi dernier à Rabat, par le Centre marocain de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN), annonce lundi un communiqué du Centre.Cette association, lancée dans le cadre du partenariat du CNESTEN avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et l’Accord africain de promotion des sciences et technologies nucléaires (AFRA), se veut un cadre de promotion des échanges d’expertises entre les professionnels du domaine de la médecine nucléaire et de la radiopharmacie, y compris les régulateurs, les fabricants, les opérateurs industriels et hospitaliers, les universitaires, ainsi que les associations professionnelles similaires, précise le communiqué. 

La création de l’AFRAR est de nature à renforcer davantage les liens de coopération du CNESTEN et des institutions nationales concernées, dans les différents domaines des sciences et techniques nucléaires à l’échelle continentale, conclut la même source.

Sénégal : réflexion sur l’emploi et l’employabilité des jeunes

Le Consortium pour la recherche économique et sociale (Cres) organise, ce jeudi 10 mars, un atelier de partage des résultats de l’étude « Programmes d’appui à l’emploi et employabilité des jeunes dans les secteurs de croissance au Sénégal ».L’objectif de cette rencontre est de soumettre les résultats tirés de la recherche à l’évaluation des chercheurs, décideurs, acteurs privés et de la société civile. Il s’agit spécifiquement de caractériser les secteurs d’activité dans lesquels les jeunes sont principalement employés, d’analyser la qualité des emplois dans les secteurs où ils sont davantage employés, en tenant compte du niveau de sous-emploi visible et invisible et du degré de sécurité et de stabilité de l’emploi.

A cela s’ajouteront une analyse des secteurs d’activité les plus susceptibles de pourvoir des emplois de qualité aux jeunes présents sur le marché du travail et une évaluation des effets des différents programmes publics d’appui sur  l’accès des jeunes aux secteurs d’activité pourvoyeurs d’emplois de qualité.

Cette activité constitue une étape charnière dans le processus de validation technique du rapport, souligne le Cres. Le Sénégal, comme d’autres pays africains, a entrepris plusieurs initiatives pour faire face à la problématique de l’emploi et de l’employabilité des jeunes. Cela s’est traduit, selon le Cres, par la création de plusieurs agences et fonds.

A en croire le centre de recherche, ces initiatives, si importantes soient-elles, « se sont révélées peu efficaces » d’où la centralisation des actions en faveur de l’emploi des jeunes dans une structure unique appelée Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej).

En dépit de ces nombreuses interventions, déplore le Cres, force est de constater que le chômage et la précarité de l’emploi des jeunes demeurent une grande préoccupation, comme le montrent les statistiques nationales.

Mais, relativise-t-il, ces interventions sont peut-être efficaces, mais n’ont pas une ampleur suffisante pour avoir des effets significatifs sur l’emploi des jeunes.

Partant de constat, le Cres estime qu’il est important d’évaluer l’impact des programmes d’appui à l’emploi sur l’insertion des jeunes hommes et femmes dans les secteurs pourvoyeurs d’emplois de qualité, notamment les secteurs d’activité offrant de meilleures perspectives d’emploi et de revenu aux jeunes arrivant sur le marché du travail. C’est dans ce cadre que des chercheurs du Sénégal et du Cameroun ont fait cette étude qui sera présentée jeudi prochain.

Sénégal-Gambie : un accord de non double imposition en gestation

Les deux États ont ouvert, ce lundi à Dakar, des négociations en matière fiscale pour s’assurer que les revenus perçus par leurs résidents, en contrepartie des investissements effectués, ne soient taxés qu’une fois.C’est une nouvelle qui devrait réjouir les contribuables des deux pays. Banjul et Dakar veulent en effet supprimer la double imposition sur les revenus. Elle découle de la souveraineté fiscale des États en vertu de laquelle, chacun peut exercer son droit d’imposer. L’un parce qu’il se considère comme l’État de résidence du bénéficiaire d’un revenu ou du propriétaire d’un bien, alors que l’autre peut estimer que ce revenu trouve sa source sur son territoire ou que le bien considéré y est situé.

Or, souligne le ministre sénégalais des Finances et du Budget, la fiscalité applicable dans deux États sur les mêmes revenus réalisés constitue une entrave à la libre circulation dès lors qu’elle n’empêche pas la double imposition d’un même revenu réalisé dans un État par une personne physique ou morale résidente d’un autre pays.

Pour Abdoulaye Daouda Diallo, les conventions fiscales sont conclues pour favoriser l’émergence d’un environnement fiscal favorable aux affaires grâce à l’élimination de cette règle.

Ces textes, explique l’argentier de l’Etat du Sénégal, ont également pour objet de prévenir la fraude et l’évasion fiscales internationales. Selon le ministre, ces pratiques, évolutives, multiformes et complexes représentent de nos jours une sérieuse menace à laquelle les États sont confrontés dans la préservation de leur assiette fiscale.

La fraude, ajoute M. Diallo, oblige à accroître les taux appliqués aux revenus des contribuables honnêtes, et par conséquent, rend difficile le consentement volontaire à l’impôt.

Ainsi, pour répondre à une telle exigence, les conventions fiscales prévoient une procédure d’échange de renseignements et une assistance au recouvrement, informe le ministre des Finances et du Budget.

Les conventions fiscales, poursuit-il, contribuent à favoriser le développement des échanges, dans la mesure où elles garantissent aux contribuables des États contractants plus d’équité et de sécurité en matière d’imposition. Cela se matérialiserait par l’instauration de règles claires, prévisibles et d’une procédure de règlement des différends. 

C’est ce qui explique, d’après le ministre, la clause de non-discrimination qui vise à protéger les contribuables d’un des deux États contre les discriminations qu’ils pourraient avoir à subir dans l’autre État.

A ce titre, précise le ministre des Finances et du Budget, ces accords sont un cadre privilégié pour promouvoir les investissements et les transferts de compétences, tout en favorisant la mise en place d’un climat de confiance chez les investisseurs.

Autant de raisons qui justifient, d’après Abdoulaye Daouda Diallo, la conclusion rapide d’une convention fiscale tendant à l’élimination de la double imposition et à prévenir la fraude fiscale entre nos deux pays. L’objectif principal serait l’attractivité pour les opérateurs nationaux et pour l’investissement privé étranger.

Prévoyance sociale: l’IPS-CGRAE ouvre une agence à San-Pedro, dans le Sud-Ouest ivoirien

L’Institution de prévoyance sociale-caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire a inauguré, début mars, son agence de prévoyance sociale de San-Pédro, dans le Sud-Ouest ivoirien.L’ouverture officielle a été faite, le 4 mars 2022, par le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, en présence de plusieurs autorités politiques, administratives et coutumières dont Mme Sita Ouattara, maire de Gbéléban, dans le nord ivoirien.

L’agence de San-Pedro est une bouffée d’oxygène pour les populations cibles qui, jusque-là, étaient rattachées à la représentation locale de Gagnoa. Cette dépendance les obligeait à parcourir environ 230 Km pour bénéficier de leurs prestations sociales auprès de l’IPS-CGRAE.

Elle a pour attribution la prise en charge complète de la liquidation des dossiers de pension de l’ensemble des assurés des régions de San-Pedro, de la Nawa et du Gboklè, pour une population totale estimée à 1137 assurés sociaux.

L’Agence principale de San-Pedro rejoint un réseau de 11 structures déconcentrées déjà fonctionnelles de l’IPS-CGRAE, portant à 12 le nombre total d’agences et de représentations de l’Institution sur tout le territoire national.

Avec l’ouverture de cette nouvelle agence à San-Pedro, finis les désagréments liés au déplacement des assurés sociaux à Abidjan. Un acte concret de la politique de déconcentration des activités qui répond au souci de l’Institution de se rapprocher davantage de ses assurés.

M. Adama Kamara a salué cette initiative imprimée par le directeur général de la CGRAE, M. Abdrahamane T. Berté, tout en lui adressant ses sincères félicitations et lui signifiant à quel point il est « extrêmement satisfait » de leur « parfaite collaboration ».

Le Bas-Sassandra est le 4ème District le plus peuplé parmi les 14 existants, après les Districts d’Abidjan, des Montagnes et du Sassandra-Marahoué dans lesquelles l’IPS-CGRAE est, par ailleurs, déjà présente.

Sa compétence territoriale qui s’étend sur les régions de San Pedro, de la Nawa et du Gbôklè, s’explique également par la forte densité de la population résidante incluant les assurés sociaux de l’institution.

L’agence couvre une population de 1137 bénéficiaires des prestations de l’IPS-CGRAE et de 13101 fonctionnaires en activité, avec des pensions mensuelles d’un montant de près de 96 millions de FCFA, soit plus d’un milliard de FCFA par an.

L’IPS-CGRAE dispose en plus de son agence, un immeuble de rapport à San-Pédro. L’immeuble de 3 étages avec un « RDC », 2 plateaux de 100m² à chaque niveau de l’immeuble soit un total de 8 plateaux et un parking de 14 places.