La Cédéao accentue la pression sur la junte guinéenne

La mission conjointe de la Cédéao et de l’ONU dénonce l’absence d’un « chronogramme acceptable » pour le retour à l’ordre constitutionnel.La communauté internationale met un peu plus de pression sur le pouvoir militaire de Conakry. Lors d’une visite effectuée dans la capitale guinéenne dimanche dernier, l’équipe de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) a fait savoir à la junte qu’il est temps que la transition avance.

Dans un communiqué diffusé jeudi soir, l’organisation sous régionale note « le non-respect » du délai des six mois décidé le 16 septembre 2021 à Accra par la conférence des chefs d’États et de gouvernement pour restaurer l’ordre constitutionnel.

La Cédéao se dit donc « très préoccupée par l’absence de chronogramme acceptable (et) exhorte » le nouveau pouvoir, qui a renversé le président Alpha Condé le 5 septembre dernier, à en fournir un « dans les meilleurs délais ».

Par ailleurs, elle invite les dirigeants actuels à mettre en place un cadre de dialogue et à mener des consultations avec les acteurs socio-politiques afin d’éviter une détérioration de la cohésion sociale.

Cette dernière a notamment été malmenée ces derniers jours suite à la campagne de récupération du Patrimoine bâti de l’Etat, laquelle campagne a touché plusieurs anciens ministres.

Togo: flambée du prix de la farine dans les marchés

Le directeur général de la société des moulins modernes du Togo (SMMT), a à travers une note informé  ces grossistes de l’augmentation du prix de la farine de blé.

Dans les marchés des différentes villes du Togo, le sac de farine de  50 kg est passé de 19 200 F CFA à 21 700 F CFA et celui de 25 kg de 9 600 à 10 850.

Selon le site l’Elite d’Afrique, cette nouvelle n’est pas très surprenante d’en plus que ces derniers temps, le prix de certains produits de première nécessité ne cesse d’augmenter tel que le sac du sucre que l’on achète à 17 000 F CFA est passé à 20 500 F CFA (prix en gros) et à 21500 F CFA chez les détaillants.

Les Togolais, qui ne savent plus à quel saint se vouer,  face à cette augmentation des prix qui survient chaque fois dans les marchés.

 

Togo: la loi sur la création des régions adoptée par l’Assemblée Nationale

Lors de la première Assemblée Nationale de la session de 2022, le projet sur la loi portant création des régions a été créée par les députés mercredi 2 mars 2022.

 

 Encore appelée la loi de « Kara », elle vise selon le pouvoir législatif, à doter le pays d’un arsenal juridique qui renforce le processus de décentralisation.

Selon le site Togo First, ce vote est intervenu dans la dynamique du processus de décentralisation enclenché depuis quelques années et qui a connu son point d’orgue en 2019, avec l’organisation des élections locales. Cette loi, apprend-on, servira en effet d’instrument juridique et pragmatique pour parachever le processus de décentralisation. Elle favorisera également une meilleure exécution et coordination des actions de développement économique et social.

L’adoption de la loi sur la création des régions balise également la voie à l’organisation des élections régionales. « Cette étape permettra à la CENI et aux autres institutions impliquées dans le processus électoral de démarrer les activités de préparation des élections régionales. Il en est de même pour les partis politiques. », a indiqué le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, Payadowa Boukpéssi.

Notons que dans le cadre de la tenue de ces élections régionales, l’exécutif togolais avait, l’année dernière, créé un cadre de discussion avec des représentants des partis politiques, duquel sont sorties des recommandations.

Source: Togo First

L’Éthiopie pour une résolution pacifique de la guerre en Ukraine

Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a appelé à une résolution pacifique du conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine.Pour l’Ethiopie, la Russie et l’Ukraine doivent faire preuve d’un maximum de retenue pour mettre fin à la crise. Selon le Premier ministre, Abiy Ahmed, le passé historique tragique de la communauté mondiale, associé aux vastes progrès réalisés par les pays au XXIe siècle, appelle à une approche plus nuancée des relations internationales et de la diplomatie.

« Une situation à somme nulle ne doit pas être notre réalité, surtout lorsque nous pouvons compter sur les leçons du passé pour nous amener à de plus grands sommets de coexistence », a déclaré le chef du gouvernement éthiopien dans un communiqué reçu à APA.

M. Ahmed a soutenu que les communautés mondiales ont traversé deux années marquées par des difficultés économiques et sanitaires dues à la pandémie de Covid-19 et appelé à un retour à la normale de la vie de la communauté mondiale.

« Qu’il s’agisse d’une pandémie sanitaire ou d’un affrontement armé, ce sont ces sections vulnérables de la communauté mondiale qui souffrent le plus », a-t-il déploré, soulignant que l’Éthiopie a de nombreuses leçons à partager sur les effets dévastateurs de la guerre avec la guerre dans la partie nord du pays.

« Notre expérience a montré les conséquences dévastatrices que la guerre inflige aux familles, aux communautés, aux moyens de subsistance et à l’économie en général. Alors que l’on peut penser que les conséquences matérielles de la guerre se reconstituent facilement, elles laissent des cicatrices durables dans le tissu social », a poursuivi M. Ahmed.

La Covid-19 nuit à la santé des femmes (OMS)

Les naissances dans les structures de santé ont diminué dans 45 % des pays entre novembre et décembre 2021 par rapport à la période précédant la pandémie de la Covid-19.Les perturbations des services de santé essentiels causées par la pandémie du nouveau coronavirus se font durement ressentir. Alors que le monde célèbre la Journée internationale des femmes (le 8 mars), une nouvelle analyse de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) révèle que les services de santé dédiés aux femmes sont loin d’être entièrement rétablis : 40 % des pays africains signalent en effet des perturbations dans les services de santé sexuelle et reproductive, ainsi que dans les services de santé maternelle, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent.

L’enquête mondiale de l’OMS sur la continuité des services de santé essentiels pendant la pandémie de Covid-19, réalisée entre novembre et décembre 2021, montre que la majorité des 36 pays africains ayant fourni des données complètes ont signalé jusqu’à 25 % de perturbation des services. L’ampleur des perturbations est restée largement la même par rapport au premier trimestre 2021.

Une autre enquête menée par l’OMS dans 11 pays africains a révélé que le nombre de décès maternels notifiés dans les établissements de santé de six des 11 pays ciblés a augmenté de 16 % en moyenne entre février et mai 2020, par rapport à la même période en 2019.

Ce chiffre a légèrement baissé à 11 % en 2021. Cependant, la proportion est probablement beaucoup plus élevée car les décès maternels surviennent le plus souvent à domicile et non dans des établissements de santé. Par ailleurs, les données montrent que les naissances dans les structures de santé ont diminué dans 45 % des pays entre novembre et décembre 2021 par rapport à la période précédant la pandémie.

« Après deux ans de pandémie, les femmes continuent de payer un lourd tribut à la Covid-19. Les mères et les filles d’Afrique peinent à accéder aux soins de santé dont elles ont besoin. Les bouleversements causés par la pandémie affecteront les femmes pour de nombreuses années encore », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Selon elle, les pays doivent regarder au-delà des mesures à court terme pour ramener les services aux niveaux où ils étaient avant la pandémie et réaliser des investissements majeurs dans la mise en place de systèmes plus solides capables de résister aux urgences sanitaires tout en garantissant la continuité des services clés.

Pendant la pandémie, les femmes et les filles sont confrontées à un risque croissant de violence sexuelle à cause des confinements, d’incertitude économique, d’un accès réduit au soutien et aux services de santé essentiels et de l’augmentation du stress dans les ménages.

À l’échelle mondiale, d’après la dernière analyse effectuée en 2021, l’OMS estime que 245 millions de femmes et de filles âgées de plus de 15 ans subissent chaque année des violences sexuelles et/ou physiques exercées par un partenaire intime.

Malheureusement, en Afrique, du fait de la pandémie, les services destinés aux femmes qui ont subi des violences sexuelles ont diminué dans 56 % des pays entre novembre et décembre 2021 par rapport à la période précédant la pandémie.

Ces perturbations ont aussi entravé l’usage des fournitures essentielles en matière de santé reproductive. Entre juin et septembre 2021, l’utilisation de contraceptifs a ainsi diminué dans 48 % des pays, selon une enquête rapide réalisée par l’OMS dans 21 pays africains.

Le nombre de grossesses chez les adolescentes a également augmenté dans certains pays. Selon un rapport publié en 2021 par le British Medical Journal, les adolescentes du secondaire qui n’ont pas été scolarisées pendant six mois à cause du confinement dû à la Covid-19 au Kenya avaient deux fois plus de risques de tomber enceintes et trois fois plus de chances d’abandonner l’école que celles qui avaient obtenu leur diplôme juste avant la pandémie.

En Afrique du Sud, une étude menée par le Conseil de recherche médicale dans cinq provinces a montré que le nombre de grossesses chez les adolescentes a progressé de 60 % depuis le début de la pandémie.

Le Nigeria rapatrie ses ressortissants en Ukraine

Les Nigérians rapatriés sont pour la plupart des étudiants qui fuient la guerre en Ukraine.Le Nigeria veut mettre à l’abri ses citoyens vivant en Ukraine, après l’invasion russe. Le premier groupe de Nigérians évacués d’Ukraine est arrivé ce vendredi matin à Abuja, annonce la Commission des Nigérians de la diaspora (NIDCOM) sur son compte Twitter.

Les 416 personnes rapatriées ont atterri au terminal des jets privés de l’aéroport international Nnamdi Azikiwe d’Abuja à 7h10 par un vol Max Air. Les passagers sont pour la plupart des étudiants qui ont fui l’Ukraine pour se rendre en Roumanie après l’invasion de ce pays d’Europe de l’Est par la Russie.

Ils ont été accueillis par des représentants du gouvernement et devraient être soumis à un processus de documentation, après quoi ils rentreront chez eux pour s’auto-isoler, conformément aux protocoles Covid-19.

Le gouvernement nigérian donnera aux personnes évacuées de l’argent pour leur permettre de se rendre à leur destination.

En plus de la Roumanie, les vols de ramassage ramèneront les Nigérians de Pologne, de Slovaquie et de Hongrie.

Les responsables du ministère nigérian des Affaires étrangères avaient précédemment déclaré qu’environ 5.000 Nigérians pouvaient être évacués de la région en guerre et que le pays dépenserait 8,5 millions de dollars pour cette opération de rapatriement.

Libye : Bachagha prête serment, son cabinet bloqué à Tripoli

En Libye, le gouvernement parallèle de Fathi Bachagha accuse son rival Abdulhamid Dbeibah d’avoir empêché plusieurs ministres d’assister à sa prestation de serment jeudi 3 mars au Parlement de Tobrouk (Est).Fathi Bachagha, désigné par le Parlement de Tobrouk pour remplacer « Dbeibah dont le mandat a expiré », a saisi le procureur pour dénoncer le blocage de ses ministres à Tripoli. Il accuse le gouvernement sortant d’Abdulhamid Dbeibah d’avoir fermé l’espace aérien de la Libye pour empêcher certains membres de son cabinet de voyager.

Le Parlement accordé sa confiance au nouveau cabinet de Bachagha. Un processus qualifié de procédure frauduleuse « flagrante », sans quorum, selon Dbeibah qui soutient que certains députés considérés comme des votants étaient absents de la séance.

En proie à une guerre civile depuis la mort de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye s’enlise à nouveau dans une crise politique majeure en se retrouvant avec deux Premiers ministres rivaux à Tripoli.

Le Premier ministre sortant Abdul-Hamid Dbeibah, soutenu par les Nations unies, a indiqué qu’il « n’acceptera aucune nouvelle phase de transition ou autorité parallèle ». Il a ajouté que « son gouvernement restera en fonction jusqu’à la tenue d’élections et qu’il ne passera la main qu’à un gouvernement élu ».

De son coté, son rival Fathi Bachagha, ancien ministre de l’Intérieur entre 2018 et 2021, bénéficie de l’appui du Parlement basé à Tobrouk et de son influent Aguila Saleh. Il est surtout parrainé par le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est du pays riche en pétrole, appuyé par la Russie, l’Egypte, et les Emirats arabes-unis.

Le retour à l’ordre constitutionnel riche en pétrole et en gaz, a déraillé après l’échec de la tenue de la présidentielle et des législatives du 24 décembre 2021. Depuis ce report, les acteurs politiques libyens ne s’entendent pratiquement sur rien pour fixer une nouvelle date des élections.

Le pape François attendu en RDC et au Sud-Soudan en juillet

Le souverain pontife se rendra en République démocratique du Congo (RDC) et au Soudan du Sud du 2 au 7 juillet, a annoncé jeudi le Vatican dans un communiqué.Le pape François, 85 ans, reprend son bâton de pèlerin. Après une absence de plus de deux ans en Afrique, il se rendra successivement à Kinshasa, Goma et Juba en réponse à l’invitation des chefs d’Etat et des évêques de ces deux pays en proie à des violences récurrentes.

« En réponse à l’invitation des chefs d’État et des Conférences épiscopales respectives, le pape François effectuera prochainement un voyage apostolique en République démocratique du Congo, du 2 au 5 juillet, au cours duquel il visitera les villes de Kinshasa et de Goma. Puis, il se rendra au Sud-Soudan, du 5 au 7 juillet, en se rendant à Djouba », renseigne le Saint-Siège, précisant que « le programme détaillé du voyage sera publié ultérieurement ».

Depuis son élection en 2013, François a visité à quatre reprises l’Afrique, en se rendant notamment au Kenya, en Ouganda, en Centrafrique, en Égypte et au Maroc. Son dernier déplacement sur le continent remonte à septembre 2019, lors duquel il s’était rendu au Mozambique, à Madagascar puis à l’île Maurice.

La RDC, pays de quelque 90 millions d’habitants en proie à des conflits armés persistants, compterait 40 % de catholiques, 35 % de protestants ou affiliés aux églises du réveil, 9 % de musulmans et 10 % de kimbanguistes (une église chrétienne née au Congo), selon des estimations. C’est un Etat laïc, mais la religion est omniprésente dans le quotidien des Congolais.

Goma, principale ville de la province du Nord-Kivu, dans l’est du pays, est le théâtre de violences de groupes armés depuis plus de vingt-cinq ans. La dernière visite d’un pape à Kinshasa remonte à août 1985, quand Jean-Paul II avait passé deux jours dans le pays, qui s’appelait alors Zaïre.

Au Soudan du Sud, cette visite sera la première d’un pape depuis la création du pays, en 2011. Éprouvé par une instabilité chronique, ce pays pauvre de 11 millions d’habitants a sombré dans une sanglante guerre civile, entre 2013 et 2018, opposant les ennemis jurés Riek Machar et Salva Kiir. Elle a coûté la vie à près de 400.000 personnes et forcé des millions d’autres à fuir leur foyer.

Guerre en Ukraine : pourquoi Dakar proteste contre Kiev

Le Sénégal a vite réagi après avoir vu dans les réseaux sociaux une publication de l’ambassade ukrainienne à Dakar appelant des personnes à venir s’engager militairement contre la Russie.Dans les relations internationales, le Sénégal tient à son principe de non alignement. Il n’est pas question pour les autorités de ce pays de prendre parti pour aucun des belligérants dans le conflit russo-ukrainien même si elles condamnent par principe l’invasion russe qui en est à son neuvième jour.

Cependant, l’ambassadeur ukrainien au Sénégal, Yurii Pyvovarov, a cru bon de lancer une campagne de recrutement de mercenaires depuis la capitale sénégalaise, cherchant des renforts pour venir en aide à ses compatriotes au front. Trente-six personnes auraient été enrôlées après un post publié par la page Facebook de cette ambassade qui couvre sept pays de l’Afrique de l’ouest. C’est une situation inconcevable pour Dakar, qui n’a pas caché son mécontentement et sa surprise.

Après avoir appris avec « étonnement », jeudi 3 mars, la publication « sur la page Facebook de l’ambassade de l’Ukraine à Dakar d’un appel aux citoyens étrangers à venir à l’aide » à ce pays, « à l’appui un formulaire d’inscription », le Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a « immédiatement » convoqué M. Pyvovarov « aux fins de vérification et d’authentification ». Ce dernier « a effectivement confirmé l’existence de l’appel et l’inscription de 36 candidats volontaires », selon le communiqué du ministère.

« Au regard de la gravité de tels faits, le ministère a officiellement notifié, au nom du gouvernement de la République du Sénégal, une note verbale de protestation condamnant fermement cette pratique qui constitue une violation flagrante de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, notamment en ce qui concerne l’obligation de respect des lois et règlements de l’État accréditaire », a-t-il signalé, avant d’inviter instamment l’ambassade « à retirer, immédiatement, l’appel sus-indiqué ».

Abstention du Sénégal à l’ONU

Dakar termine par préciser « que le recrutement de volontaires, mercenaires ou combattants étrangers sur le territoire sénégalais est illégal et passible des peines prévues par la loi ».

Au cours de cette semaine, l’Assemblée générale des Nations-Unies a adopté une résolution demandant à la Russie de cesser les combats et de retirer ses troupes de l’Ukraine. Si des pays, précisément cinq, se sont montrés hostiles à cette résolution, plusieurs autres, principalement des pays africains, ont tout simplement choisi de s’abstenir. C’est le cas du Sénégal. En Conseil des ministres, le président Macky Sall a expliqué cette position par l’adhésion du Sénégal au principe du non-alignement et du règlement pacifique des conflits.

Dans un entretien avec le site d’informations sénégalais Dakaractu, le diplomate ukrainien en poste à Dakar aurait bien aimé voir le Sénégal prendre ouvertement parti pour son pays, car pour lui, il y a un choix à faire entre le bien et le mal. Et dans le conflit qui oppose la Russie à son pays, Yurii Pyvovarov estime que c’est le Kremlin qui constitue l’axe du mal.

« Il y a un pays qui est attaqué d’une part et un autre qui tue des populations civiles », explique-t-il tout en espérant voir la position du Sénégal évoluer dans le sens de prendre fait et cause pour l’Ukraine.

Selon les derniers décomptes de l’ONU, plus de 1,2 million de personnes ont fui l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe qui a déjà fait des centaines de morts. Selon l’ONU, quatre millions de personnes pourraient vouloir quitter le pays pour échapper à la guerre.

Si des milliers d’Africains ont réussi à traverser la frontière ukrainienne, plusieurs autres sont pris au piège et cherchent par tous les moyens à fuir la guerre. Mais ils sont souvent victimes de « mauvais traitements », comme l’a récemment déploré l’Union africaine (UA).

Zimbabwe : les observateurs prêchent la paix avant les scrutins

Les observateurs électoraux locaux ont appelé à la tolérance à l’égard des opinions politiques divergentes, à un moment où le Zimbabwe se dirige vers des élections parlementaires partielles et locales marquées par la violence.Vingt-huit sièges de députés sont à pourvoir lors de ces élections partielles. Les élections partielles auront lieu le 26 mars 2022, tandis que des élections générales doivent à la fin de l’année 2023.

Le Réseau de soutien électoral du Zimbabwe (ZESN) a exhorté les partis politiques et les autres acteurs électoraux à favoriser la paix avant les élections partielles.

« Le réseau est profondément préoccupé par la récente vague de violence entre les partis et à l’intérieur des partis, qui entache la crédibilité des processus électoraux », a déclaré le ZESN, un organisme qui chapeaute des organisations locales impliquées dans les questions électorales.

Cette déclaration fait suite aux affrontements du week-end dernier entre les partisans de la ZANU PF, le parti au pouvoir, et ceux de la principale coalition d’opposition, la Citizens Coalition for Change, anciennement appelée « Movement for Democratic Change » (MDC) Alliance.

Plusieurs personnes ont été tuées au cours de ces escarmouches qui se sont produites lors de rassemblements de campagne dans le centre du Zimbabwe.

Selon le ZESN, ces affrontements violents risquent de nuire à la participation des femmes et des personnes handicapées à l’exercice d’inscription des électeurs en cours.

« Le ZESN appelle les partis politiques à adopter les points de vue divergents et à promouvoir la paix dans le pays, ainsi qu’à mettre en place des mécanismes qui favorisent la participation des femmes aux processus électoraux ».