Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombre de sujets notamment les répercussions de la guerre entre l’Ukraine et la Russie sur l’économie marocaine, la non-participation du Maroc au vote à l’AG de l’ONU concernant la situation entre la Fédération de Russie et l’Ukraine, les tests PCR qui ne sont plus obligatoires pour tous les voyageurs à l’arrivée aux aéroports du Royaume et la situation hydrique alarmante suite au déficit pluviométrique.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le Maroc n’est pas épargné par les retombées de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. En 2021, les achats du Maroc de ces deux marchés se sont chiffrés à 15,43 milliards de dirhams (1 euro = 10,6 DH), alors que les exportations se chiffraient à 1,33 milliard.
Toutefois, « il est prématuré de parler d’impact sur l’activité » bien que le Maroc ait avec l’Ukraine “un commerce non négligeable”, selon Hassan Sentissi Idrissi, président de l’Association marocaine des exportateurs, cité par la publication.
Mais, si cette guerre perdure, elle va impacter les touristes en provenance de la Pologne, principal marché émetteur d’Agadir, ou encore ceux de la Tchéquie, qui est un “important marché” pour la destination Maroc, selon Rachid Dahmaz, président du CRT Souss-Agadirn, cité également par le quotidien.
+Le Matin+, s’intéresse à la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU sur la guerre entre l’Ukraine et la Fédération de Russie. Selon le journal, la non-participation du Maroc au vote à l’AG de l’ONU ne saurait faire l’objet d’aucune interprétation par rapport à sa position de principe.
La non-participation du Maroc ne saurait faire l’objet d’aucune interprétation par rapport à sa position de principe concernant la situation entre la Fédération de Russie et l’Ukraine, telle que réaffirmée dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères, en date du 26 février 2022.
+Maroc le Jour+ rapporte que la compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, mercredi, le renforcement de son offre en faveur des Marocains établis en Ukraine, avec deux nouveaux vols samedi prochain au départ de Kosice (Slovaquie) et Varsovie vers Casablanca.
Ces nouveaux vols seront effectués au même tarif fixe de 750 dirhams TTC, précise la RAM sur son compte Twitter. Ces nouveaux vols viennent s’ajouter aux trois autres annoncés mardi par le transporteur national pour les 3 et 4 mars au départ de Bratislava, Bucarest et Budapest vers Casablanca et aux trois vols programmés pour mercredi au départ de Bucarest, de Budapest et de Varsovie à destination de la capitale économique du Royaume.
+L’Opinion+ fait savoir qu’à l’arrivée aux aéroports du Royaume, les tests PCR ne sont plus obligatoires pour tous les voyageurs. « A l’arrivée aux aéroports du Maroc, les tests de dépistage ne sont plus systématiques pour tous les passagers. Le test antigénique rapide est effectué de manière aléatoire », a tweeté l’ONDA.
Cette mesure intervient quelques heures après l’annonce faite par le ministère de la Santé et de la Protection sociale informant de la fin de la vague Omicron.
+Al Akhbar+, qui évoque la situation hydrique qui prévaut au Maroc suite au manque de précipitations, indique que le ministre de l’Équipement et de l’eau Nizar Baraka a fait un exposé alarmant, devant les parlementaires, sur la situation hydrique au Maroc. 54 villes risquent de manquer d’eau potable cet été.
Le quotidien rapporte que ce déficit hydrique menace de soif de nombreuses agglomérations urbaines et rurales. Dans son exposé, le ministre a indiqué que le volume des retenues des barrages a atteint, à fin février, près de 5,3 milliards de mètres cubes soit un taux de remplissage de 32,7 % contre 49,1 % enregistré à la même période de l’année dernière.
Les réserves d’eau disponibles actuellement dans les barrages peuvent assurer les besoins de toutes les grandes villes exceptées celles situées dans les bassins de la Moulouya, Tensift et Guir-Ziz-Rheris qui risquent de connaitre des difficultés d’approvisionnement.
Selon le ministre, plusieurs mesures urgentes ont été prises pour garantir l’alimentation en eau potable dans ces agglomérations, grâce au déblocage d’un budget de 2,42 milliards de dirhams.
Ce déficit hydrique est la conséquence d’une faible pluviométrie qui, comparée à la même période de l’année précédente, a enregistré une baisse qui varie entre 30 et 50%, voire 80% dans certains bassins comme ceux de Souss-Massa, Tensift, Moulouya et Oum Er Rbia.