Tanzanie : Bolloré achève avec succès la logistique du projet Songo Songo

Bolloré Logistics Tanzania a été chargé de gérer les besoins logistiques du projet d’installation d’une usine de compression de gaz sur l’île de Songo Songo, située dans le sud de la Tanzanie.De juin à novembre 2021, Bolloré Logistics Tanzania a assuré la logistique du projet Songo Songo en transportant 5.000 tonnes de pièces et d’équipements. S’appuyant sur son expertise en matière de projets industriels et de logistique des énergies, l’entreprise a pu réaliser un exploit historique en devenant la première à envoyer un navire de grande capacité sur l’île de Songo Songo.

Au total, sept barges ont été nécessaires pour livrer les équipements sur l’île à différents intervalles. Plusieurs équipements spécialisés ont été utilisés dont une grue de 130 tonnes et une autre de 60 tonnes, une pelleteuse, une remorque hydraulique modulaire et deux semi-remorques pour les manœuvres.

D’autres difficultés liées au manque d’infrastructures ont complexifié les opérations. Pour pallier ce manque, une jetée a dû être reconstruite et transformée en une zone de débarquement capable d’accueillir le navire tandis que des travaux de remblayage ont été entrepris pour faciliter la circulation des véhicules utilisés pour le chargement et le déchargement du navire.

Aussi, une équipe d’experts a été mobilisée et s’est rendue sur l’île afin de déployer des solutions logistiques spécifiques pour faire face aux principaux défis. Les marées changeantes ont notamment affecté l’angle de la rampe utilisée pour décharger la cargaison, obligeant ainsi les experts à surveiller de près son inclinaison.

« Les principaux défis ont été la coordination des réglementations douanières et des demandes du client, ainsi qu’un manque d’équipement, notamment de barges et de navires. Mais grâce à notre expertise en matière de logistique et de projets industriels, nous avons été en mesure de fournir les solutions requises, et ce avec grand succès. Toutes les cargaisons ont été arrimées et sécurisées conformément aux normes QHSE mondiales », a déclaré Elson Shan, Directeur Commercial du Cluster.

Guerre en Ukraine: l’UA exige un bon traitement des réfugiés africains

Au sixième jour de l’invasion russe, de nombreuses personnes dont des Africains continuent d’affluer aux frontières pour quitter l’Ukraine même si l’Union africaine (UA) déplore les « mauvais traitements » dont ces derniers sont victimes.C’est une attitude « inacceptable » à l’égard des ressortissants africains, selon Macky Sall et Moussa Faki Mahamat, respectivement Président en exercice de l’UA et Président de la Commission de cette organisation continentale.

Suivant de près l’évolution de la situation en Ukraine, ils se disent « particulièrement préoccupés par les informations rapportées selon lesquelles les citoyens Africains, se trouvant du côté Ukrainien de la frontière, se verraient refuser le droit de traverser la frontière pour se mettre en sécurité ».

Selon le quotidien burkinabè Wakatsera, des milliers d’Africains, ressortissants essentiellement de l’Afrique du sud, du Nigeria ou de la Côte d’Ivoire, pour ne citer que ces pays, sont « pris non seulement au piège » de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mais également de la « discrimination dans la tentative de traversée » vers les pays frontaliers pour échapper aux roquettes, obus et autres artillerie lourde. S’ils réussissent à traverser l’Ukraine sous la pluie des bombes, c’est la « désillusion » qui les attend aux frontières qu’ils doivent traverser pour s’éloigner du théâtre du conflit.

Face à ces rapports sur le « traitement différent inacceptable » des Africains, le chef de l’Etat sénégalais et le diplomate tchadien estiment qu’ils « seraient choquants et racistes et violeraient le droit international ».

Ce mardi, le journal rwandais The New Times  livre un témoignage fort sur la situation infernale des Africains en Ukraine. Il raconte « la triste histoire de deux sœurs rwandaises », Emmanuella Kanyana et Aline Uwamahoro. Les deux étudiantes sont « coincées » dans la ville de Soumy, dans le Nord-Est de l’Ukraine, à moins de 50 kilomètres de la frontière russe, non loin de Kharkiv, la deuxième plus grande ville du pays et théâtre d’intenses combats.

« Lorsque vous essayez de sortir de la ville, vous rencontrez des forces ukrainiennes ou russes et ils vous disent simplement de rentrer chez vous », dit Uwamahoro. En plus de cela, elle craint justement « que certaines personnes racistes en Ukraine ne profitent d’une telle période de chaos pour maltraiter les Noirs ». « Nous avons des gens racistes ici. Et le plus drôle, c’est que beaucoup de gens ont reçu des armes pour combattre les Russes. Il y a donc aussi un risque de se faire tirer dessus par des racistes », affirme-t-elle.

De ce fait, Macky Sall et Moussa Faki Mahamat exhortent « tous les pays à respecter le droit international et à faire preuve de la même empathie et du même soutien envers toutes les personnes qui fuient la guerre, nonobstant leur identité raciale ».

Par ailleurs, « les deux Présidents rappellent que toute personne a le droit de franchir les frontières internationales pendant un conflit et, à ce titre, devrait bénéficier des mêmes droits de traverser la frontière pour se mettre à l’abri du conflit en Ukraine, quelle que soit sa nationalité ou son identité raciale ».

Le traitement différent des réfugiés africains en Ukraine à la Une

La réaction musclée des autorités de l’Union africaine (UA) sur le traitement différent des ressortissants africains voulant fuir l’Ukraine comme les Européens à cause de l’invasion russe, est le principal sujet traité par les médias du continent visités mardi à APA.« Le coup de sang de l’UA », titre le quotidien sénégalais L’AS, rapportant des cas de « racisme contre les Africains à la frontière ukrainienne ». Vox Populi précise qu’ils sont « bloqués » à cette frontière alors qu’ils veulent fuir vers la Pologne comme les Européens installés en Ukraine, un pays qui subit l’invasion de la Russie depuis six jours.

Ainsi, Macky Sall, président de l’Union africaine (UA), et Moussa Faki Mahamat, président de la commission de cette organisation, « tapent sur la table ». Les deux dirigeants dénoncent « +un traitement différent inacceptable, choquant et raciste+ qui violerait le droit international ».  Toutefois, l’ambassadeur d’Ukraine au Sénégal « dément tout racisme et s’explique » dans le quotidien sénégalais.

Wakatsera se demande de son côté ce « que peuvent les mots de l’UA » après que des Africains sont « pris au piège de la guerre » russo-ukrainienne. « Les mots, malgré la virulence avec laquelle ils ont été assenés, auront-ils assez de force contre les maux pour ouvrir les frontières aux Africains en détresse ? L’espoir est permis, sauf que l’organisation africaine aurait pu prendre le devant des opérations de traversée des frontières ukrainiennes », note le quotidien burkinabè.

Par ailleurs, H24 Info rapporte que « 1534 Marocains ont déjà quitté l’Ukraine ». « Ce nombre, appelé à évoluer, est réparti entre la Pologne avec 720 personnes, la Roumanie avec 384 personnes, la Slovaquie avec 300 personnes et la Hongrie avec 130 personnes, précise-t-on de même source. Le pic des sorties a été enregistré ce lundi 28 février au poste frontière avec la Pologne avec 600 Marocains qui ont quitté l’Ukraine, suite à l’opération militaire lancée par la Russie », explique le site marocain, qui indique également que « le Maroc rapatriera des étudiants mauritaniens ».

Sur le Mali, Maliweb note que « la Côte d’Ivoire condamne la mise en place d’un gouvernement malien civil de transition depuis son territoire ». « Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, le nommé Ainea Ibrahim Camara annonce la mise en place d’un gouvernement de transition depuis la Côte d’Ivoire et s’autoproclame président du Mali dès le dimanche 27 février 2022. (…) Cependant, le gouvernement « ne saurait tolérer la déstabilisation d’un pays frère à partir de son territoire, ce qui du reste est contraire à la tradition d’entente cordiale et de fraternité entre la Côte d’Ivoire et ses voisins », a indiqué le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Diomande Vagondo.

Le Témoin titre de son côté sur les « dégâts de l’embargo de la Cedeao et de l’Uemoa » sur le Mali et souligne que « le Port de Dakar (est) en passe de perdre le trafic malien ». Le journal sénégalais renseigne que « la compagnie malienne de développement du textile a commencé à exporter son coton via le port de Nouakchott », la capitale mauritanienne.

Burkina Faso : la durée de transition fixée à trois ans

Les « Assises nationales sur la transition » ont fixé une durée de transition de trois ans au Burkina Faso.A l’issue de la première journée de consultation populaire au Burkina Faso, les 350 personnalités issues des différentes couches de la société ont validé une transition de trois ans.

La charte précise que ni le président, ni le Premier ministre, ni le président du Parlement ne pourront prendre part aux élections générales qui mettront fin à la période de transition. Un gouvernement de 25 ministres au maximum sera mis en place et l’organe législatif sera composé de 71 membres.

La charte de transition a fait l’objet de débats parfois tendus, mais elle a été finalement adoptée de façon consensuelle par les participants selon l’ancien Premier ministre burkinabé Tertius Zongo.

Dans son rapport rendu mercredi au chef de l’Etat burkinabé Paul Henri Damiba, la commission technique créée par la junte après la prise du pouvoir, avait proposé une période de transition de 30 mois, ainsi que la mise en place d’un gouvernement et d’un corps législatifs réduits.

Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui préside aux destinées du pays depuis la prise du pouvoir a soutenu que le pays doit atteindre un « certain niveau de force » avant d’aller à des élections.

Après le Mali et la Guinée, le Burkina Faso est entre les mains d’une junte militaire. Le 8e coup d’État de l’histoire de ce pays pauvre et enclavé d’Afrique de l’Ouest en proie au jihadisme depuis 2013.Le colonel Damiba nouvel homme fort de Ouagadougou, sera officiellement investi président de la République du Burkina Faso le 2 mars prochain.

Togo : la deuxième édition du Miato se prépare

Le marché international de l’artisanat du Togo (Miato),  sera organisé dans la ville de Lomé du 23 mars au 03 avril 2022 sur l’esplanade du palais des congrès de Lomé.

 

C’est sous le thème « entreprises artisanales et compétitivité », dont l’objectif est de promouvoir  le génie créateur des artisans, que la deuxième édition du Miato sera organisée.

Le marché international de l’artisanat du Togo (Miato) est un grand évènement entre les artistes et les amateurs de l’art. Son but est de faire valoir auprès des autres pays de l’Afrique et du monde entier, la créativité dont peuvent faire preuve les artisans africains.

Au cours de ce grand évènement culturel, organisé par le ministère en charge de l’artisanat, en collaboration avec l’Union des Chambres Régionales des Métiers (UCRM),  les artisans auront la possibilité de se faire connaitre et valoriser leurs produits et créations.

Il faut rappeler que la première  édition a eu lieu en octobre 2019, et avait enregistré près de 150 000 visiteurs. Avec la présence de 160 exposants. Pour cette année, le Niger et le Gabon seront comptés parmi les invités.

Economie, justice et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les répercussions de la hausse des prix, les amendements apportés au projet de loi relatif à la procédure pénale, l’ampleur de l’impact du conflit en Ukraine sur l’économie marocaine et l’amélioration de la situation épidémiologique dans le Royaume.+Assahra Al Maghribia+ souligné que les répercussions de la hausse des cours mondiaux des matières premières en raison de la diminution de la gravité de la crise sanitaire et de la hausse de la demande, en plus de la crise russo-ukrainienne, exigent de recourir à des scénarios et alternatives pour réduire l’ampleur de l’impact sur le Maroc, selon plusieurs économistes.

Alors que certains estiment que l’État a assumé ses responsabilités en maintenant le prix du pain inchangé et continuant à subventionner le gaz butane et l’électricité, d’autres pensent que la situation actuelle appelle à plus de résistance aux séquelles de cette crise mondiale, rapporte-t-il.

+Les Inspirations Eco+ estime qu’il est certainement trop tôt de mesurer l’ampleur de l’impact du conflit en Ukraine sur l’économie nationale. Une chose est certaine: les répercussions sur cette dernière seront importantes, vu les échanges commerciaux entre le Royaume et les deux pays en guerre.

Certes, l’invasion russe de l’Ukraine va sans aucun doute avoir des répercussions sur l’économie marocaine. Le conflit impacte déjà les cours mondiaux (céréales ou pétrole).

Toutefois, le journal pense que « si la crise se prolonge dans le temps, il ne serait pas surprenant que « le problème ait des répercussions sur les prix à l’importation ». Même le gouvernement en est convaincu.

Le quotidien rappelle que le porte-parole du gouvernement a affirmé que le conflit entre l’Ukraine et la Russie aura un impact sur le niveau des prix, notamment ceux du pétrole et du blé », même s’il « n’y aura ni problème ni effet sur l’approvisionnement du marché local ».

Mais pour la publication, « il va falloir attendre un peu pour voir quelle va être la situation sur le marché Ukrainien ». Il assure, cependant que des solutions de substitution existent notamment via d’autres pays comme la Turquie, le Brésil, voire même en Europe.

+L’Economiste+, qui s’intéresse aux amendements introduits au projet de loi relatif au code de procédure pénale, écrit que ceux qui remettaient en cause l’impartialité de la justice devront revoir leurs calculs. Si le projet de loi relatif à la procédure pénale est adopté, il sonnera alors la fin de l’exception judiciaire.

Car, jusqu’ici, les dignitaires de l’Etat ne craignaient pas d’être inquiétés par la justice pendant l’exercice de leurs fonctions. Qui oserait diligenter une enquête contre un ministre, un chef de gouvernement…?

Pourtant, certains membres du gouvernement étaient passibles de poursuites. En tout cas, avec la mouture du projet préparée par le ministère de la Justice, il sera possible d’activer des poursuites pour des actes imputés à ces dignitaires de l’Etat, souligne le journal.

Côté pandémie, +Al Alam+ donne la parole à Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, qui a révélé des informations suscitant de l’optimisme sur l’épidémie de coronavirus au Maroc.

Dans sa dernière sortie, il a souligné que la situation épidémique au Maroc s’est sensiblement améliorée, ce qui permet d’entamer le retour à une vie normale. Pour étayer son opinion, Hamdi a avancé plusieurs arguments, citant notamment le taux élevé de vaccination que connaît le Maroc grâce au succès de la campagne nationale de vaccination ainsi que la grande surveillance de la propagation du virus, puisque le Maroc n’enregistre que quelques cas par jour.

Il a par ailleurs déclaré au journal que la probabilité de l’émergence de variants du virus dans cet environnement épidémique est plus faible par rapport aux pays qui connaissent une large propagation du virus et de faibles taux de vaccination.

Rabat abrite l’exposition et le musée international de la vie du prophète 

L’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), la Ligue islamique mondiale (LIM) et la Rabita Mohammadia des oulémas ont annoncé le lancement des préparatifs pour la tenue de l’exposition et du musée consacrés à la vie (Sîra) du prophète et la civilisation islamique au siège de l’organisation à Rabat.L’événement coïncide avec la célébration de la ville de Rabat, désignée capitale culturelle du monde islamique pour l’année 2022, selon un communiqué de l’ICESCO.

L’exposition internationale et le musée de la Sîra du Prophète et de la civilisation Islamique, abritée à Médine, s’emploie à la présentation du message de l’Islam qui prône la justice, la paix, la compassion, la tolérance, la coexistence et la modération, en se basant sur le Coran et la Sunna et la brillante histoire islamique, indique le communiqué.

Cameroun : Rigobert Song, nouvel entraîneur des Lions indomptables

Le recordman de sélections en équipe nationale du Cameroun a été nommé ce lundi par le ministre des Sports sur instructions du président Paul Biya.António Conceição n’est plus le sélectionneur des Lions indomptables. Le Portugais fait les frais de l’élimination du Cameroun en demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations 2021.

Dans un communiqué daté du 28 février, Narcisse Mouelle Kombi, le ministre camerounais des Sports, a annoncé la composition du nouveau staff technique. Le poste de coach principal est confié à l’ex-international Rigobert Song (137 capes).

Le vainqueur de la Can en 2000 et 2002 a comme adjoint le Français Sébastien Migné. Raymond Kalla, avec qui il a joué en défense centrale, devient le Team Manager.

Augustine Simo et Souleymanou Hamidou, deux autres anciens Lions indomptables, ont respectivement le statut de coach assistant et d’entraîneur des gardiens de but. Le Français Raphaël Fèvre est chargé de la préparation physique et David Baltaze de l’analyse vidéo.

A travers son ministre des Sports, le chef de l’État Paul Biya a invité la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) dirigée par Samuel Eto’o à « prendre les dispositions nécessaires pour une mise en œuvre harmonieuse et rapide » de ces décisions « afin de permettre aux Lions indomptables d’affronter, dans les meilleures conditions possibles, les importantes échéances sportives futures ».

La première mission de Rigobert Song est de qualifier son pays à la Coupe du monde Qatar 2022. En barrages, le Cameroun sera opposé à l’Algérie les 26 et 29 mars prochain. Les Lions indomptables étaient absents lors du précédent Mondial organisé par la Russie.

Plus de 1.530 Marocains ont quitté l’Ukraine (MAE)

Le nombre des Marocains ayant quitté l’Ukraine, via les postes frontières, s’est élevé lundi à 1.534 personnes, annonce-t-on à Rabat.Ce nombre, appelé à évoluer, est répartie entre la Pologne avec 720 personnes, la Roumanie avec 384 personnes, la Slovaquie avec 300 personnes et la Hongrie avec 130 personnes, indique l’agence de presse marocaine citant le ministère des Affaires étrangères.

Le pic des sorties a été enregistré ce lundi au poste frontière avec la Pologne avec 600 Marocains qui ont quitté l’Ukraine, suite à l’opération militaire lancée par la Russie.

Le ministère marocain des Affaires étrangères a dépêche une vingtaine de fonctionnaires consulaires, dont quatre anciens consuls généraux, pour assister et aider les équipes des ambassades marocaines déjà sur le terrain, à accueillir et fournir l’aide nécessaire aux Marocains dans les quatre pays limitrophes de l’Ukraine, souligne-t-on de même source.

Le Maroc attaché à la sécurité et à la stabilité de la Libye

Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, s’est entretenu, lundi à Rabat, avec le président du Conseil National des libertés publiques et des droits de l’Homme de Libye, M. Omar Hamad Attiyallah Hijazi, en visite de travail au Maroc à la tête d’une importante délégation.Lors de cet entretien, M. Talbi El Alami a relevé que le Maroc est attaché à la sécurité, la stabilité et l’unité de la Libye, soulignant l’accompagnement par le Royaume des efforts de réconciliation inter-libyenne ainsi que sa disponibilité permanente à partager ses expériences et son expertise, indique un communiqué de la Chambre des Représentants.

Il a passé en revue les principaux jalons de l’expérience singulière et distinguée du Royaume en matière de droits de l’Homme, soulignant que « la réconciliation et la réparation se sont déroulées dans un cadre de consensus, les recommandations de l’Instance Équité et Réconciliation (IER) ont été constitutionnalisées sur la base des droits de l’homme tels qu’universellement reconnus, et le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a été créé en tant qu’institution constitutionnelle indépendante chargée d’examiner les questions relatives à la défense et à la protection des droits de l’homme et des libertés ».

De son côté, M. Omar Hamad Attiyallah Hijazi, a salué l’expérience marocaine en matière des droits et des libertés. « Nous voulons construire sur des bases solides, et le Maroc a été notre destination eu égard à sa langue expérience en la matière », a-t-il dit, se félicitant que « le Royaume du Maroc place les intérêts de la Libye au-dessus de toutes considérations ».

Le responsable libyen n’a pas manqué de passer en revue l’évolution et les prérogatives du Conseil National des libertés publiques et des Droits de l’Homme de Libye, relevant que le Conseil est en train de mettre en place un partenariat solide avec le CNDH.