Bénin : nouvelle attaque jihadiste au nord-ouest

Cinq soldats des forces de défense sont tués dans l’explosion d’un engin.L’engin explosif improvisé a ciblé lundi un convoi de ravitaillement au nord-ouest du pays près de la frontière avec le Burkina Faso. Des groupes armés venus du Sahel sévissent depuis plusieurs mois dans la zone de Pendjari et mènent souvent des attaques contre des civils et des soldats.

Face à la recrudescence des attaques dans cette partie du pays, le président de la République Patrice Talon a nommé mercredi dernier, Fructueux Gbaguidi, 54 ans, nouveau chef d’état-major général de l’armée.

Ce pays côtier du golfe de Guinée, est de plus en plus sous la menace des groupes jihadistes arrivés des pays du Sahel. Depuis les premières attaques à la fin de l’année 2021, l’armée béninoise a renforcé sa présence dans le nord du pays. Dimanche dernier, elle a découvert et neutralisé un autre engin explosif dans la même zone.

La Zambie dans la crainte d’une épidémie de choléra

Une fillette de trois ans a contracté le choléra poussant les autorités sanitaires zambiennes à activer le système de surveillance.La jeune fille est actuellement soignée dans une clinique de la région. Devant les journalistes, le ministre de la Santé, Sylvia Masebo, a déclaré que l’activation du système de surveillance pour déterminer l’étendue de l’épidémie après que la fillette a été testée positive à la maladie dans le quartier Mtendere de Lusaka.

Elle a attribué l’épidémie à l’eau insalubre et à l’absence d’installations sanitaires adéquates dans la région et a appelé tous les Zambiens à observer des normes d’hygiène élevées afin d’empêcher la propagation de la maladie.

L’épidémie était initialement liée à l’eau contaminée provenant des puits peu profonds, mais les enquêtes ont montré que les aliments contaminés étaient les principaux responsables.

Le choléra est une maladie bactérienne provoquant de graves diarrhées et une déshydratation, et qui se transmet généralement dans l’eau. Elle est courante en Afrique australe en raison de la vétusté des infrastructures hydrauliques et d’assainissement. 

Consommation d’eau, santé et sport au menu des quotidiens marocains

La rationalisation de la consommation d’eau, la fuite des médecins pour l’étranger et le débat sur le licenciement de l’entraîneur de l’équipe nationale de football sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la rationalisation de la consommation d’eau, écrit que les solutions techniques que nécessite la problématique de la pénurie d’eau ne sont pas suffisantes et ne peuvent constituer une réponse durable si elles ne sont pas complétées par un autre type de réponse, humain et social, qui concerne la consommation et l’usage de l’eau par les individus et les ménages.

Un changement des modes de consommation peut contribuer à la durabilité de la ressource, préconise le quotidien, citant une expérience menée dans la région de Marrakech auprès de plusieurs familles sur leurs modes de consommation de l’eau avec l’introduction de nouvelles habitudes, qui ont pu économiser jusqu’à la moitié de leur consommation habituelle en eau.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que de nombreux étudiants en médecine et en pharmacie quittent le Maroc avant d’avoir achevé le cycle de leur parcours académique.

Sans avoir besoin d’attendre l’obtention du diplôme, certains d’entre eux préfèrent, à partir de la dernière année de leur parcours universitaire, se rendre dans un pays européen pour poursuivre le reste de leurs formations et pouvoir travailler dans les établissements de santé de ce pays, ont affirmé des sources médicales au journal.

Face à cette situation, des spécialistes de la santé ont tiré la sonnette d’alarme, soulignant que le départ des médecins marocains ne se limite plus à ceux qui exercent la profession depuis des années ou aux diplômés, mais touche également ceux qui poursuivent encore leurs formations, ce qui dénote que la pratique médicale au Maroc n’attire plus tout le monde en raison des multiples insuffisances du système de santé et du « regard dégradant » que subit le médecin marocain et qui le pousse à partir à l’étranger, selon les sources du journal.

+L’Opinion+ écrit qu’après une qualification difficile à la Coupe du Monde, le coach Vahid Halilhodžić subit une campagne médiatique acharnée, appelant à le détrôner du poste de sélectionneur national, en raison notamment des malentendus avec certains membres de l’équipe nationale et une prestation moyenne et élimination précoce de la CAN 2021.

Au lendemain de l’amère élimination contre l’Égypte au titre des quarts de finale de la CAN 2021, le sélectionneur a été la cible d’une vague de critiques, qui s’est, toutefois, calmée après l’appel au calme de la FRMF qui a préféré ne pas déstabiliser le groupe avant un match barrage contre la RDC, constate la publication.

Après plus de deux ans et demi à la tête de la direction technique des Lions de l’Atlas, Halilhodžić n’est pas parvenu à faire ses preuves et à laisser les Marocains espérer, au Qatar, une participation meilleure à ce que les Lions ont pu faire en Russie il y a quatre ans, estime le journal.

+L’Économiste+ souligne que depuis le 1er jour de Ramadan, l’emblématique place new-yorkaise de Times Square, l’une des attractions touristiques les plus visitées qui attire chaque année quelque 50 millions de visiteurs, accueille chaque soir plus d’un millier de musulmans qui viennent y rompre le jeûne et accomplir les prières de Tarawih ainsi que des veillées religieuses, sans poser de problème à personne.

Au-delà des prières, l’événement a une très forte charge symbolique : c’est un message de tolérance et un meilleur exemple du vivre-ensemble dans un contexte mondial marqué par la guerre entre la Russie et l’Ukraine, écrit le quotidien.

Ce type de scène permet de battre en brèche tous les clichés, stéréotypes, amalgames sur les musulmans en particulier et sur l’Islam en général, d’autant plus que cela se passe aux États Unis, relève-t-il, soulignant que les Américains de confession musulmane ont réussi à « restaurer une image restée longtemps écorchée par les événements du 11 Septembre ».

Covid-19: le Botswana signale un nouveau variant

Les responsables de la santé du Botswana ont découvert une nouvelle variante du Covid-19 qui serait une mutation de la variante Omicron détectée pour la première fois en Afrique australe fin 2021.Dans une déclaration hier lundi, Christopher Nyanga, le secrétaire général du ministère de la Santé, a indiqué que la sous-variante, nommée Omicron B.A.4 et B.A.5, avait été détectée chez quatre personnes qui présentaient des symptômes légers jusqu’à présent.

« Le ministère de la Santé et du bien-être souhaite informer les membres du public que nos scientifiques ont enquêté sur les nouvelles mutations du coronavirus détectées au Botswana. Après analyse et vérification, ces mutations, qui ont été détectées jusqu’à présent chez quatre personnes au Botswana, ont été identifiées comme une nouvelle sous-lignée de la variante Omicron », a déclaré M. Nyanga.

Les quatre cas font actuellement l’objet d’un suivi afin de recueillir davantage d’informations sur l’impact potentiel sur la propagation et la gravité de la maladie, a-t-il ajouté.

« Jusqu’à présent, aucune conclusion n’a encore été tirée quant à savoir si la sous-lignée est plus mortelle et plus transmissible que la variante omicron connue ».

Il a appelé le public à ne pas céder à la panique, précisant que des enquêtes étaient en cours pour déterminer si les vaccins existants contre le Covid-19 sont efficaces contre la nouvelle variante.

« Le public est en outre encouragé à se faire vacciner et à faire des rappels si cela est possible. C’est important car si les nouvelles variantes de Covid-19 émergent et déclenchent une nouvelle vague d’infections (cinquième vague), l’impact pourrait être plus grave pour les personnes non vaccinées », a-t-il déclaré.

La variante Omicron a été détectée pour la première fois par des scientifiques en Afrique du Sud et au Botswana en novembre 2021 et a déclenché une interdiction de voyager vers et depuis l’Afrique australe par la plupart des pays occidentaux.

Le Botswana signale un nouveau variant du Covid-19

Le secrétaire général du ministère de la Santé, a indiqué que la sous-variante, nommée Omicron B.A.4 et B.A.5, avait été détectée chez quatre personnes.Les responsables de la santé du Botswana ont découvert une nouvelle variante du Covid-19 qui serait une mutation de la variante Omicron détectée pour la première fois en Afrique australe fin 2021.

Dans une déclaration faite lundi, Christopher Nyanga, le secrétaire général du ministère de la Santé, a indiqué que la sous-variante, nommée Omicron B.A.4 et B.A.5, avait été détectée chez quatre personnes qui présentaient des symptômes légers jusqu’à présent. 

« Le ministère de la Santé et du bien-être souhaite informer les membres du public que nos scientifiques ont enquêté sur les nouvelles mutations du coronavirus détectées au Botswana. Après analyse et vérification, ces mutations, qui ont été détectées jusqu’à présent chez quatre personnes au Botswana, ont été identifiées comme une nouvelle sous-lignée de la variante Omicron », a déclaré M. Nyanga.

Les quatre cas font actuellement l’objet d’un suivi afin de recueillir davantage d’informations sur l’impact potentiel sur la propagation et la gravité de la maladie, a-t-il ajouté.

« Jusqu’à présent, aucune conclusion n’a encore été tirée quant à savoir si la sous-lignée est plus mortelle et plus transmissible que la variante omicron connue ».

Il a appelé le public à ne pas céder à la panique, précisant que des enquêtes étaient en cours pour déterminer si les vaccins existants contre le Covid-19 sont efficaces contre la nouvelle variante. 

« Le public est en outre encouragé à se faire vacciner et à faire des rappels si cela est possible. C’est important car si les nouvelles variantes de Covid-19 émergent et déclenchent une nouvelle vague d’infections (cinquième vague), l’impact pourrait être plus grave pour les personnes non vaccinées », a-t-il déclaré.

La variante Omicron a été détectée pour la première fois par des scientifiques en Afrique du Sud et au Botswana en novembre 2021 et a déclenché une interdiction de voyager vers et depuis l’Afrique australe par la plupart des pays occidentaux.

Pisciculture : la Côte d’Ivoire vise 68.000 tonnes de tilapias par an

Le pays compte sur l’élevage de ce poisson d’eaux douces pour satisfaire son marché intérieur en 2031.FISH4ACP, c’est le nom du programme de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) à travers lequel la Côte d’Ivoire veut décupler sa production de tilapias estimée actuellement entre 6000 et 8000 tonnes.

Dans cette perspective, le gouvernement, les acteurs du secteur et les partenaires techniques et financiers ont adopté ce lundi à Abidjan, la stratégie FISH4ACP visant à accroître la durabilité et la productivité de la chaîne de valeur.

L’initiative est financée par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement et l’Union Européenne (UE). Elle prévoit un plan de réforme du secteur du tilapia au cours des dix prochaines années pour un investissement de 60 millions de dollars (36,12 milliards F CFA) dans les services, les infrastructures, la formation et les équipements.

Marcel Kagnomou, représentant le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a déclaré que « nous avons fait un pas important vers l’autosuffisance dans la fourniture d’une alimentation saine ». En outre, M. Kagnomou s’est félicité « des perspectives économiques et des avantages sociaux à la population sans nuire à l’environnement ».

De son côté, Benjamin Laag, du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, a magnifié « l’esprit de collaboration qui a fédéré le secteur autour de cette stratégie », non sans exprimer l’ambition de son pays à « renforcer l’autonomie de la production alimentaire (de la Côte d’Ivoire) et à stimuler la croissance tout en améliorant la durabilité sociale et environnementale ».

FISH4ACP, par la voix de Gilles van de Walle, conseiller technique principal, a dit sa fierté « de participer à cette transformation bleue qui renforcera la sécurité alimentaire et profitera aux producteurs de tilapias en Côte d’Ivoire ».

Parmi les priorités de FISH4ACP, il y a la création de 3000 nouvelles fermes piscicoles, l’amélioration du modèle d’affaires d’un millier de fermes déjà établies, mais aussi la mise à disposition d’aliments et d’alevins plus abordables et de meilleure qualité. Le programme, qui court jusqu’en 2025, devrait également permettre d’apporter des améliorations dans la chaîne du froid et dans la commercialisation boostée par la certification du tilapia.

Côte d’Ivoire : validation imminente des états généraux de l’éducation

La dernière étape du processus, entamé il y a dix mois, a été lancée ce lundi à Abidjan.Depuis le 19 juillet 2021, les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation se tiennent en Côte d’Ivoire. À l’occasion du démarrage des travaux de validation, Patrick Achi, le Premier ministre, a déclaré que « l’objectif premier et primordial consiste à co-construire un pacte social durable en faveur d’une école ivoirienne centrée sur la réussite des élèves et l’appropriation des valeurs de la République ».

Dans son discours, le chef du gouvernement ivoirien n’a pas manqué de saluer le travail du ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Professeure Mariatou Koné, pour « le pilotage attentif, constructif et inclusif de ce processus stratégique ».

Pour mener à bien cette mission, trois niveaux de réflexions ont marqué ces travaux. Il s’agit des concertations régionales dans les Districts avec l’implication des populations, des travaux des Commissions techniques qui ont mobilisé des experts autour de sept thématiques majeures et du réglage politique dans le cadre du Comité de pilotage.

Les partenaires techniques et financiers de l’école ivoirienne se sont impliqués dans les discussions dont la substance a été rassemblée dans un document qui intègre l’analyse causale de la situation ainsi que les propositions d’actions. Durant trois jours, cette synthèse des travaux sera étudiée avant la validation du document final destiné au président Alassane Ouattara.

Professeure Mariatou Koné a rappelé que le Comité de pilotage a d’abord effectué, du 30 août au 10 septembre 2021, des campagnes d’information et de sensibilisation sur l’ensemble du territoire national.

Il a ensuite, a-t-elle ajouté, organisé des concertations régionales du 27 octobre au 5 novembre 2021 pour recueillir les contributions des populations à la base, mais aussi des échanges dans les Districts du 29 novembre au 15 décembre 2021 aux fins de consolider les contributions recueillies dans les régions.

Enfin, a expliqué le ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, une plateforme digitale a vu le jour le 26 octobre 2021 pour permettre de recueillir des contributions. Les sept thématiques passées en revue par les acteurs de l’éducation sont : politique éducative ; inclusion, équité et genre ; qualité des enseignements et des apprentissages ; pertinence et efficacité interne et externe, gestion des flux et des classes passerelles, planification des situations d’urgence et des crises ; société apprenante ; gouvernance et gestion, dialogue social et mécanisme de financement, et digitalisation du système éducatif.

« Ces assises nationales sur l’école, dans leurs objectifs, épousent la vision du programme de société d’une Côte d’Ivoire solidaire centrée sur l’Homme, programme du président de la République », a déclaré Professeure Mariatou Koné.

Pour sa part, Anne Lemaistre, la représentante résidente de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) en Côte d’Ivoire, a indiqué que leurs attentes sont « les réformes sur la valorisation des filières scientifiques, l’enseignement professionnel, la formation technique, les filières écoles, la rétention des filles à l’école et la formation initiale et continue des enseignants ». Dans le passé, la Côte d’Ivoire a entrepris des concertations sur l’école en 1977, 1985, 1993 et 1994.

Le HCR et la Banque islamique de développement lancent le Fonds islamique mondial pour les réfugiés

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Fonds de solidarité islamique pour le développement (FSID) ont signé, lundi, un accord pour lancer le Fonds islamique mondial pour les réfugiés (FIMR), un instrument novateur de mobilisation des ressources qui apportera de nouveaux flux de financement philanthropique islamique en faveur de millions de personnes déplacées de force, a annoncé la Banque islamique de développement dont relève le FSID. »L’accord intervient à un moment où les déplacements forcés ont atteint des niveaux sans précédent et sont devenus une crise humanitaire et de développement mondiale critique, qui requiert une action internationale intensive, globale et collaborative », selon un communiqué de la Banque islamique de développement (BID). 

Cité dans le communiqué, le Président du Groupe de la BID, Dr. Muhammad Al-Jasser, a indiqué que  les besoins nés des déplacements forcés atteignent un niveau record et ne cessent d’augmenter.  » Aucune institution ne peut à elle seule supporter ce fardeau. Nous devons renforcer les partenariats actuels et explorer des solutions innovantes pour répondre à la détresse des personnes déplacées de force « , a-t-il dit.

Maroc: les barrages remplis à 34,4% contre 50,8% une année auparavant 

Les retenues des principaux barrages du Maroc ont atteint au 11 avril 2022, plus de 5,52 milliards de mètres cubes (m3), soit un taux de remplissage de 34,3%, selon le ministère de l’Equipement et de l’Eau.A la même date de l’année écoulée, les réserves de barrages ont accumulé plus de 8,19 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 50,8%, indique le ministère dans un document sur la situation journalière des principaux grands barrages du Royaume.

C’est le barrage Alwahda qui affiche la plus importante retenue avec un volume atteignant plus de 2,03 milliards de m3 et un taux de remplissage de 57,7%, contre 74,5%, une année auparavant. 

Le barrage Idriss 1er vient en deuxième position avec une retenue de 508,6 millions de m3, soit un taux de remplissage de 45% contre 79% à la même date de l’année dernière (892 millions de m3).

Avec un taux de remplissage de 68,1%, le barrage Oued El Makhazine est classé troisième grâce à une retenue se situant à 458,5 millions de m3.

Mali : l’UE met fin à ses formations militaires

La décision a été prise ce lundi au terme d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne (UE).Clap de fin pour la Mission de formation de l’Union Européenne au Mali (EUTM). « On arrête les missions de formation et les entraînements des forces armées et de la garde nationale, mais nous allons poursuivre les formations sur les lois de la guerre. Car il faut que les militaires sachent qu’il y a des règles à respecter dans une guerre », a déclaré Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne.

S’exprimant au Luxembourg, l’Espagnol justifie la ligne directrice de l’UE au Mali : « Les évènements nous forcent à cette décision. Nous n’avons pas obtenu les garanties demandées. Toutefois, nous n’abandonnons pas le Sahel. Nous allons nous déployer dans les pays voisins ».

L’Union Européenne ne digère pas la présence de mercenaires du groupe russe Wagner au Mali. Récemment, elle a demandé l’ouverture d’une enquête indépendante sur les événements qui se sont produits à Moura, dans le Centre du Mali, entre le 27 et le 31 mars, où l’armée malienne et ses alliés disent avoir tué 203 jihadistes. Selon plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme, il s’agit plutôt d’un massacre de civils.