Présidentielle en France: Macron et Le Pen au second tour, Mélenchon perd de justesse.

Depuis leur dernier affrontement au second tour de la présidentielle de 2017, Macron et Le Pen sont devenus les symboles de la nouvelle configuration de la vie politique politique française.Ça aurait été un véritable coup de tonnerre et il était à deux doigts de se réaliser. Mais le leader de la France insoumise et « candidat préféré » d’une grande partie des Africains, n’ira pas en finale de l’élection présidentielle dont le premier tour s’est déroulé dimanche 10 avril.
Avec 22,% des voix, Jean-Luc Mélenchon s’arrête net, donc, aux portes du second tour, au profit de ses deux principaux adversaires: Emmanuel Macron, qui recueille 27,6% et Marine Le Pen, qui obtient 23,%.

Le duel final qui doit avoir lieu le 24 avril entre le président sortant et la patronne du parti d’extrême-droite du Rassemblement national (RN) était largement prévu.
Depuis leur dernier affrontement au second tour de la présidentielle de 2017, Macron et Le Pen sont devenus les symboles de la nouvelle configuration de la vie politique politique française, désormais organisée en deux grands blocs: un courant républicain moderniste et un autre nationalistes identitaires, entre lesquels un troisième regroupant les héritiers des divers courants de gauche dont Mélenchon incarne désormais la figure majeure, semble vouloir s’installer comme seule alternative crédible aux deux.
Avec un taux d’abstention de 26 %, le vote de dimanche a été plus boudé par les français depuis vingt ans.

Après les appels à leur partisans pour voter en sa faveur au second tour lancés, dimanche soir, par des candidats comme celle du parti de droite Les Républicains, Valérie Pécresse (4,8 %), celui des Écologistes, Yannick Jadot (4,7%) ou encore la socialiste Anne Hidalgo (1,7), Emmanuel Macron semble nettement favori pour être reconduit à l’Elysée dans deux semaines.

C’est la troisième fois seulement dans l’histoire politique de la république française qu’un candidat de issu de l’extrême-droite se retrouve au dernier tour élection présidentielle. En 2002, Jean-Marie Le Pen, père de la candidate d’extrême-droite et fondateur de l’ex Front National (FN),  ancêtre du RN, avait créé la surprise en se qualifiant au second tour au détriment du socialiste Lionel Jospin, alors premier ministre sortant. Mais il avait été battu par le président sortant, Jacques Chirac par un score fleuve de plus de 82%. Lors de la dernière présidentielle en 2017, sa fille et héritière politique avait fait mieux. Elle avait obtenu plus de 33% des voix au second tour contre 66% environ pour Emmanuel Macron.

Présidentielle française: Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour

Comme en 2017, le second tour de la présidentielle française opposera Emmanuel Macron à Marine Le Pen.Les premières estimations placent Emmanuel Macron, de La République en Marche en tête avec (28,5%)) contre  (24,2%) pour la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen. Le taux d’abstention pour ce 1er tour s’élève à 26,2%.

Jean-Luc Mélenchon arrive troisième avec 21,1% et Eric Zemmour quatrième avec 7%.

Les résultats des autres candidats se présentent ainsi:  Valérie Pécresse (4,8 %), Yannick Jadot (4,7 %), Jean Lassalle (3,0 %), Fabien Roussel (2,4 %), Nicolas Dupont-Aignan (2,1 %), Anne Hidalgo (1,7 %), Philippe Poutou (0,8 %), Nathalie Arthaud (0,6 %).

Présidentielle française: environ 13.000 électeurs à Abidjan

Douze candidats sont en lice pour le premier tour de la présidentielle française de ce dimanche 10 avril 2022.En Côte d’Ivoire, il y a une forte communauté d’expatriés français. Pour la présidentielle française de ce 10 avril, quelque 13.000 électeurs inscrits au Consulat général de France à Abidjan sont appelés aux urnes.

Dès l’ouverture des cinq bureaux de vote à 8 heures TU, plusieurs électeurs étaient présents pour accomplir leur devoir citoyen, sous une haute surveillance policière.

Selon Michel Charbonnier, Consul général de France à Abidjan, « il y avait énormément de Français qui faisaient la queue devant le Consulat pour pouvoir voter pour le premier tour de l’élection présidentielle française ».

« En Côte d’Ivoire, nous avons entre 18.000 et 19.000 Français et environ 13.000 électeurs », a renseigné M. Charbonnier, indiquant que les bureaux de vote devraient fermer à 19 hheures.

En cas de second tour, le vote aura lieu dans deux semaines. Dans le monde, 48,7 millions d’électeurs français sont appelés aux urnes ce dimanche.

Législatives gambiennes : courte victoire du parti présidentiel

Le Parti national du peuple (NPP, sigle anglais) du président Adama Barrow a remporté 19 sièges sur les 53 en jeu.Le Parti démocratique unifié (UDP, sigle anglais) n’est plus majoritaire à l’Assemblée nationale gambienne. Selon les résultats communiqués par la Commission électorale indépendante, le principal parti d’opposition n’a gagné que 14 des 53 sièges du parlement. Il a été renversé,samedi, par le parti au pouvoir, le NPP.

Ce dernier, en plus des 19 sièges gagnés, bénéficiera de cinq députés supplémentaires dont le président du parlement qui seront nommés par le chef de l’État.

Malgré cette victoire, Adama Barrow, réélu pour un deuxième mandat en décembre 2021 en recueillant 53% des voix contre le candidat de l’UDP Ousainou Darboe, devra recourir à une coalition pour gouverner.

«Sous Macron, les relations entre la France et l’Afrique ont évolué » (Ould Abdallah)

Ancien ministre, ancien représentant spécial des Nations-Unies en Afrique de l’Ouest et en Somalie, le Mauritanien Ahmedou Ould Abdallah, président du Think Tank Centre4S, fait le bilan des relations entre l’Afrique et la France à la veille de l’élection présidentielle de dimanche dans ce pays.Pourquoi l’élection présidentielle en France, dont le premier tour est prévu dimanche 10 avril,  intéresse-t-elle les Africains ?

L’Afrique n’est pas un bloc homogène. L’élection présidentielle française intéresse sans doute les élites publiques et privées des États ayant des relations politiques, économiques, culturelles, humaines ou historiques avec la France. C’est-à-dire l’Afrique francophone. Cette élection est, sans doute, de peu d’intérêt pour les opinions publiques de pays tels l’Afrique du Sud, le Kenya, l’Egypte, le Nigéria ou le Sierra-Léone. Elle a peu à voir avec certaines présidentielles passées comme celle de 1981 ou de 2002. La première avait vu le président sortant Valéry Giscard d’Estaing affronter un vieux routier de la vie politique française, le socialiste et ancien ministre François Mitterrand dont la victoire reste à jamais dans les mémoires. C’était la première fois depuis la naissance de la Cinquième république en 1958 qu’un candidat de gauche était élu à la tête de l’Etat français. En 2002, le président sortant et candidat de la droite, Jacques Chirac affrontait, entre autres rivaux, son premier ministre socialiste Lionel Jospin. A la surprise générale, Chirac s’était finalement retrouvé au second tour en face de Jean-Marie Le Pen, candidat du Front National qui signait ainsi une performance politique inédite dans l’histoire de France: la présence d’un candidat d’extrême droite au tour final d’une présidentielle. C’était une autre époque.

Quelle est la place de l’Afrique dans la campagne électorale pour cette présidentielle en France ? Est-elle centrale ou marginale ?

En raison de la pandémie de Covid19 et surtout de la guerre actuellement en cours en Ukraine, la couverture médiatique de la campagne semble avoir été très modeste en comparaison avec les présidentielles passées. Ce qui fait redouter, d’ailleurs, une abstention exceptionnellement élevée qui serait gênante tout le monde, en particulier le camp du président sortant Emmanuel Macron. 

Les déclarations musclées contre l’immigration constituaient la base des premiers débats de la campagne électorale, surtout chez ce fameux candidat qui partage les mêmes origines qu’une des plus grandes communautés d’immigrés en France, en l’occurrence la communauté algérienne. En faisant de ce thème un élément central de son programme, ce candidat ne pouvait pas laisser indifférent à cette présidentielle une partie des opinions africaines, notamment celles de pays ayant des communautés installées en France. C’est peut-être sa grande victoire lors de cette présidentielle. 

Dans son discours à l’université de Ouagadougou, Burkina-Faso, six mois après son entrée à l’Elysée, Emmanuel Macron avait annoncé « la fin de la politique africaine de la France ». A-t-il tenu promesse ?

 »Les promesses n’engagent que ceux qui y croient » disait un ancien ministre français de l’Intérieur. 
Avec le dernier Sommet France-Afrique de Montpellier où il avait décidé d’inviter des jeunes africains à la place de leurs chefs d’Etat, Emmanuel Macron, a sans doute confirmé ses déclarations de Ouagadougou. Le format inédit de ce sommet, illustre,à mon avis, l’évolution qu’Emmanuel Macron a fair subir aux relations de so nous avec l’Afrique.
Aujourd’hui, les relations entre Etats, y compris entre la France et ses amis africains, sont en pleine évolution du fait de l’individualisation des relations économiques hors des circuits officiels et du développement des nouvelles technologies. 

L’Afrique n’est plus dans une relations exclusive avec aucune ancienne puissance coloniale. Le continent est désormais ouvert sur le reste du monde, comme en témoignent les sommets Afrique-Japon. Afrique-Chine, Afrique-Russie et Afrique-Turquie. 

Un exemple de cette évolution : les exportations françaises vers l’Afrique ont doublé de 13 à 28 Milliards de Dollars entre 2000 et 2017. Pendant cette même période les importations des pays africains avec le monde entier ont augmenté de 100 à 400 Milliards. Des chiffres très parlants.

une délégation de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples attendue du 11 au 15 avril au Maroc

Le Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH) accueillera, du 11 au 15 avril, une délégation de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, conduite par son président Rémy Ngoy Lumbu.Cette visite s’inscrit dans le cadre du plaidoyer mené par le CNDH et la Commission pour la ratification par le Maroc de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, ainsi que le renforcement du dialogue entre les différents acteurs institutionnels et civils pour encourager l’adhésion et favoriser l’interaction avec le système africain des droits de l’Homme, indique samedi le CNDH dans un communiqué. 

La délégation sera composée de Marie Louise Abomo, commissaire et présidente du Groupe de travail sur les droits des personnes âgées et des personnes handicapées en Afrique, Ourveena Geereesha Topsy, commissaire et rapporteure spéciale sur la liberté d’expression et l’accès à l’information en Afrique, Idrissa Sow, commissaire et présidente du Groupe de travail sur la peine de mort et les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires en Afrique et Hannah Forster, directrice exécutive du Centre africain pour la démocratie et les études des droits de l’Homme, ajoute le communiqué.

Le programme de la visite comprend l’organisation d’une rencontre sur la « Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et les perspectives de renforcement de l’interaction avec le système africain des droits de l’Homme », dans le but de contribuer aux efforts de plaidoyer pour la ratification par le Maroc de la Charte africaine, et de s’informer sur les opportunités et les exigences qui en découleront et les modalités d’interaction de chaque composante du système national avec le système africain des droits de l’Homme.

Les travaux de cette rencontre, qui réunira des acteurs institutionnels, académiques et civils, seront ouverts par la présidente du CNDH, Amina Bouayach, et le président de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, Rémy Ngoy Lumbu.

Dans le cadre du renforcement du dialogue entre la Commission africaine, l’institution parlementaire et la société civile nationale, la délégation de la Commission tiendra une rencontre avec le Président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami, et le Président de la Chambre des Conseillers, Naama Mayara, selon la même source. 

Des rencontres thématiques seront également organisées entre les commissaires africains et les coalitions d’ONG œuvrant dans les domaines de la peine de mort, la liberté d’expression, l’accès à l’information, des personnes âgées et celles en situation de handicap.

Le CNDH a appelé le gouvernement marocain, dans ses rapports annuels au titre de 2019 et 2020 et ses recommandations et propositions relatives au renforcement de l’effectivité des droits soumises au Chef du Gouvernement, à ratifier la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples et à renforcer son adhésion au système africain des droits de l’Homme.

Politique et sécurité alimentaire au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les relations entre le Maroc et l’Espagne et l’état de la sécurité alimentaire dans le Royaume sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ écrit qu’entre le Maroc et l’Espagne, les relations bilatérales ont une profondeur historique exceptionnelle et qu’elles n’ont jamais été linéaires ou statiques, mais plutôt multidimensionnelles.

Dans cette crise de confiance, qui a perturbé sérieusement les rapports entre les deux États, l’Espagne a bien compris le poids stratégique de son voisin du Sud et surtout la nécessité urgente de construire des rapports de respect réciproque et de transparence, souligne le journal.

« Aujourd’hui, la page est tournée. L’avenir exige la construction de nouveaux rapports, tout en consolidant les acquis dans plusieurs domaines », soutient-il, soulignant que le partenariat économique bilatéral a déjà connu un grand essor au cours des dix dernières années.

La reconnaissance officielle par l’Espagne de la proposition marocaine d’autonomie des provinces marocaines du Sud du Royaume est « le signal d’une évolution irréversible » vers la construction d’un avenir commun, relève-t-il.

+Al Akhbar+ rapporte que Pedro Sanchez a veillé à réitérer la position de l’Espagne sur le dossier du Sahara marocain en considérant «le plan marocain d’autonomie comme étant la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour régler le différend».

Au terme de ces discussions, les deux pays ont convenu de prendre des actions concrètes pour redynamiser leur coopération dans le cadre d’une feuille de route «permanente et ambitieuse».

Une feuille de route qui déterminera les priorités pour le prochain sommet de haut niveau prévu pour la fin de l’année. Les deux parties se sont mis d’accord pour traiter les sujets d’intérêt commun dans un climat de confiance et de concertation loin des actions unilatérales et du fait accompli. De ce fait, il a été convenu de reprendre la circulation des personnes et des biens ainsi que les liaisons maritimes de voyageurs tout en préparant le lancement de l’opération «Marhaba».

Le quotidien rapporte que les deux pays vont réactiver le groupe de travail chargé de délimiter les espaces maritimes sur la façade atlantique. Une instance dont l’objectif est de réaliser des avancées sur ce dossier. La déclaration conjointe souligne, par ailleurs, que les deux parties vont renforcer leur coopération dans le domaine de l’immigration lors d’une réunion prévue prochainement par le groupe de travail maroco-espagnonl chargé de ce dossier. Les deux pays devraient, en outre, réactiver le traité d’amitié de bon voisinage et de coopération de 1991 sur la base des principes et des priorités qui définiront les relations bilatérales dans les prochaines années.

+La Vie Éco+ écrit que malgré le flux de consommation de blé déjà élevé, et qui s’est probablement amplifié avec le mois de Ramadan, le Maroc n’a pas entamé ses précieuses réserves de sécurité ou du moins les a reconstituées rapidement.

Cela n’est pas du tout anodin, surtout en pareille conjoncture internationale, où la récolte des deux plus grands producteurs de blé tendre et fournisseurs du Maroc pour cette matière, que sont la Russie et l’Ukraine, est définitivement compromise, et ce pour au moins deux années.

Avec un tel manque d’offre sur les marchés internationaux, un double effet immédiat ne s’est pas fait attendre : la rareté et, comme conséquence directe, une flambée des prix, constate-t-il.

Le déclenchement de ce mécanisme est tout aussi valable pour d’autres denrées, notamment les engrais, les hydrocarbures, le gaz ou encore d’autres matières premières comme les minerais, sans oublier les produits d’équipement et industriels, mais dans le cas du blé, la situation est particulièrement compliquée, voire explosive, estime-t-il.

Alors que beaucoup de pays, en Afrique notamment, font déjà état de situations de début de famine, faute d’approvisionnement, les ménages marocains, quant à eux, connus pour être parmi les plus grands consommateurs de pain au monde, ont pu acheter leur pain et leur blé sans s’inquiéter des prix, encore moins de pénurie, note-t-il.

Législatives gambiennes: jour de test pour le président Barrow

Réélu pour un second mandat à l’issue de la présidentielle du 4 décembre 2021, le chef de l’État gambien espère consolider son pouvoir avec une majorité parlementaire.Top de départ pour les élections législatives en Gambie. Les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures et devront fermer à 17 heures TU, conformément à la loi électorale du pays.

Au terme d’une campagne électorale d’un mois ayant pris fin jeudi 7 avril, les électeurs élisent ce samedi 53 députés de l’Assemblée nationale, les 5 autres parmi lesquels le président de l’institution parlementaire devant être nommés par le président de la République.

La chambre sortante est dominée par le Parti démocratique unifié (UDP) de l’opposant Ousainou Darboe, rival malheureux du chef de l’Etat à la présidentielle de décembre dernier. Mais le Parti national du peuple (NPP), formation politique du président Adama Barrow, créé en 2020 après l’éclatement de la coalition l’ayant porté au pouvoir contre Yahya Jammeh en 2016 vise la majorité au Parlement.

Si le pouvoir obtient la majorité parlementaire,  la nouvelle législature aura comme principale tâche l’adoption d’une nouvelle Constitution, jugée indispensable par les partenaires internationaux de la Gambie pour y consolider la démocratie notamment en contenant les pouvoirs du président.

Le président Barrow a promis que ce chantier serait achevé à la fin de son mandat, mais le Parlement sortant a rejeté, en septembre 2020, un projet de Constitution instituant une limite de deux mandats présidentiels.

Niger : Cissé Ibrahim Ousmane écroué

L’ancien ministre de l’Intérieur est accusé d’ « atteinte à la sûreté de l’Etat » dans la tentative du putsch du 31 mars 2021.La tentative de coup d’état à laquelle serait impliquée Cissé Ibrahim Ousmane est survenue deux jours avant l’investiture de l’actuel président nigérien, Mohamed Bazoum.

Cissé Ibrahim Ousman, proche parent du général Salou Djibo qui a renversé le président Tanja Mamadou, était jusqu’à son arrestation Ambassadeur de son pays au Tchad.

Guinée : report du procès de l’ex-Pm Kassory Fofana & Cie

Le chef du dernier gouvernement du président déchu, Alpha Condé, a été placé sous mandat mercredi dernier.Ibrahima Kassory Fofana, ancien Premier guinéen et trois de ses anciens ministres devront encore attendre pour être édifiés sur leur sort. Leur procès prévu ce lundi 11 avril devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief) est reporté. Celle-ci a renvoyé en instruction l’affaire d’enrichissement illicite et de détournement de deniers publics pour laquelle l’ex-Premier ministre et ses coinculpés sont poursuivis.

Au terme d’enquêtes de la Crief, Ibrahima Kassory Fofana, Mohamed Diané, Diakaria Koulibaly et Oyé Guilavogui ont été inculpés le 6 avril dernier et placés sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry.