Mauritanie : Mohamed Ould Merzoug, de la géophysique à la diplomatie

Acteur clé du dispositif du président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, le ministre mauritanien de l’Intérieur et de la Décentralisation vient d’être promu ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’extérieur.Son compagnonnage avec le président Ghazouani est solide, contrairement à son prédécesseur Mohamed Ould Abdel Aziz. Issu de la communauté négro-mauritanienne des Haratines, dans une « famille relativement modeste, réputée pieuse et rigoureuse », Mohamed Salem Ould Merzoug a activement participé à l’élection de l’actuel locataire du palais de Nouakchott en juin 2019.

Depuis lors, l’ancien Haut-Commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) bénéficie d’une place de choix auprès du chef de l’Etat mauritanien. Si quinze ministres ont été remerciés lors du dernier remaniement gouvernemental, le technocrate a par contre été choisi pour porter la voix de la Mauritanie devant les pays et partenaires étrangers.

Conseiller diplomatique du président Abdel Aziz entre 2016 et 2019, il a toutefois vécu des jours difficiles alors qu’on lui reprochait d’entretenir des ambitions supposées présidentielles dans un passé récent. En mars 2014, il a été arrêté au Sénégal par la gendarmerie après qu’un rapport de la Cellule nationale de traitement de l’information financière (Centif) l’a accusé de blanchiment d’argent. Placé en garde en vue en même temps que son épouse, deux comptables à la retraite de l’OMVS et son chef de protocole, il sera libéré quelques heures plus tard.

Par ailleurs, en tant que ministre de l’Intérieur de Ghazouani, Ould Merzoug a beaucoup œuvré pour le renforcement de la sécurité des frontières entre son pays et le Mali. Il avait dans ce sens été reçu par le défunt président malien Ibrahim Boubacar Keita, en février 2020. Mais quelques jours avant son départ de ce département, Nouakchott s’est fortement plaint de la disparition de plusieurs de ses ressortissants au Mali. Les autorités militaires de Bamako, qui comptent en la Mauritanie leur principal partenaire dans la région après l’embargo de la Cedeao, ont effectué dare-dare un déplacement dans la capitale mauritanienne pour tenter d’éteindre le feu.

A la tête de sa diplomatie, la Mauritanie saura donc compter sur un haut fonctionnaire au carnet d’adresses multidimensionnel et doté d’une expertise pointue dans le cadre des négociations. A l’OMVS, qu’il a dirigée durant treize ans, on le surnomme le grand bâtisseur. Beaucoup estiment que c’est sous son magistère que les gigantesques projets hydroélectriques ont vu le jour. Son action a aussi permis le retour de la Guinée au sein de cet organisme sous-régional après son retrait.

Titulaire d’un doctorat de géophysique en 1987 en Tunisie, Mohamed Ould Merzoug a enseigné à l’Université de Nouakchott de 1986 à 2002 et nommé ministre plusieurs fois avant d’entamer une carrière internationale.

A l’aise en anglais en français et en arabe, l’ancien président du Réseau international des organismes de bassins (RIOB) ne surfe pas comme beaucoup sur le discours fractionniste de certaines communautés. Selon ses proches, il considère que l’évolution du pays doit être la priorité de tous les citoyens mauritaniens.

Guerre Russie-Ukraine : hausse du prix de l’essence super en Côte d’Ivoire

L’essence super passe de 635 Fcfa le litre à 695 Fcfa, soit une augmentation de 60 Fcfa sur le litre.Cette mesure intervient en vue de « garantir un approvisionnement adéquat de notre pays en produits pétroliers, tout en préservant les couches les plus vulnérables », indique un communiqué du ministère ivoirien du Pétrole, des mines et de l’énergie.

« Le gouvernement a décidé de procéder à une augmentation du prix du Super qui passera de 635 Fcfa/l, à 695 Fcfa/l (+60 Fcfa/l) à compter du 1er avril 2022″, souligne le communiqué.

Toutefois, « le prix du gasoil demeure inchangé à 615 Fcfa/l pour ne pas avoir d’impact sur le coût du transport en commun et des marchandises », souligne le texte, qui relève que « cela correspond à une subvention additionnelle de l’Etat de 64 milliards Fcfa pour le mois d’avril 2022 ».

« Au total, l’Etat aura consenti un effort d’environ 120 milliards de Fcfa de janvier à avril 2022, afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages vivant en Côte d’Ivoire », mentionne le communiqué du ministère ivoirien du Pétrole.

La reprise économique mondiale après la crise sanitaire de Covid-19, a engendré une augmentation des prix des produits pétroliers à l’international. La Côte d’Ivoire, à l’instar de l’ensemble des pays du monde, n’a pas été épargné.

Dans ce contexte, l’Etat ivoirien avait pris des mesures pour réduire l’impact de la crise sur les populations et préserver le pouvoir d’achat des Ivoiriens, en décidant de la suspension de l’application de la formule automatique de fixation des prix des produits pétroliers.

Cela s’est traduit par une subvention du prix des produits pétroliers, de 55 milliards Fcfa, de janvier à mars 2022. Cependant, les prix des produits pétroliers continuent leur tendance à la hausse en raison de la crise entre la Russie et l’Ukraine, ce qui explique ce réajustement.

La Russie et l’Ukraine sont deux gros pays producteurs de pétrole dans le monde. La crise entre ces deux Etats a entrainé une importante augmentation des prix à la pompe, à la fois du super et du gasoil partout dans le monde et notamment en Afrique.

Economie et stress hydrique au menu des quotidiens marocains

La situation économique nationale et le stress hydrique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Abordant la situation de l’économie nationale, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que pour l’année 2022, et malgré une conjoncture climatique et géopolitique internationale peu favorable, le Maroc pourrait sérieusement maintenir un rythme de croissance plutôt correct, soulignant que tous les observateurs s’accordent à dire que la croissance économique sera, malgré tout, au rendez-vous.

Cette situation confirme encore une fois la résilience de notre pays face à des situations inédites comme la pandémie du coronavirus ou encore les crises géopolitiques de tout genre à travers le monde, estime le quotidien.

Le système économique s’appuie notamment sur des secteurs très performants de l’agriculture à l’industrie, en passant par le tourisme, des secteurs qui ont toujours contribué à la croissance et vont continuer de le faire, relève-t-il.

Dans le même ordre d’idées, +L’Opinion+, qui s’attarde sur les investissements lancés par le ministère de l’Équipement et de l’eau, écrit que les projets et marchés publics annoncés pour l’exercice en cours, dont routes, autoroutes, ports, équipements publics ou encore infrastructures liées à la gestion de l’eau, ont été accueillis avec soulagement par les professionnels du secteur qui font face à l’explosion des prix du carburant et des intrants.

Cette batterie de projets, qui dépasse de 20% ceux programmés lors de l’exercice précédent, devrait servir de vecteur à la restructuration et au renforcement d’un secteur stratégique qui fait partie des principaux pourvoyeurs d’emplois, note la publication.

En plus de confirmer la reprise d’activité post-pandémie, la montée en régime de la commande publique offre plus de visibilité aux opérateurs et devrait au passage consolider leur résilience, relève-t-il, soulignant que le timing de cette annonce confirme la volonté de l’État de jouer pleinement son rôle de vecteur de croissance en ces temps de crise et écarte l’éventualité d’un recours à une politique d’austérité pour le secteur.

+Les Inspirations Eco+, qui revient sur le stress hydrique, écrit que des mesures ont été prises et des stratégies novatrices tracées, mais l’heure est à présent venue de renforcer davantage les efforts et de les généraliser, estimant que chacun, à son niveau, peut contribuer à atténuer les effets directs et collatéraux du stress hydrique.

C’est certainement pour cette raison qu’une campagne nationale de sensibilisation vient d’être initiée en vue de sensibiliser les citoyens à la nécessité d’économiser ce précieux liquide, explique le journal, mettant en garde contre le gaspillage, qui reste monnaie courante dans notre quotidien.

Rappeler les bons réflexes en la matière est certes pertinent, mais il faut un tant soit peu de « coercition », et dans les ménages et dans le tissu économique, pour que l’on garde aussi en tête le coût de cette ressource vitale, soutient-il.

Transition : le Burkina Faso en désaccord avec la Cedeao

Le Burkina Faso ne compte pas se plier aux demandes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur le chronogramme de la transition.La Cedeao a demandé aux autorités de la transition du Burkina Faso un calendrier de la transition au plus tard le 25 avril prochain. Mais Ouagadougou ne compte pas plier à cette demande dans la mesure où la durée de la transition a été déjà adoptée de façon « consensuelle » lors des assises nationales du 28 février.

Ces consultations nationales ont fixé une durée de transition de trois ans (36 mois) au Burkina Faso pour redresser le pays. Le colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, nouveau chef de l’Etat, ne compte pas céder à ce qui est considéré comme un coup de pression de l’organisation régionale, si l’en croit les propos du porte-parole du gouvernement.

L’organisation régionale est « inquiète »  des trois ans de transition et suggère une durée plus courte que 18 mois au maximum. Une proposition pour l’instant rejetée par les autorités de la transition burkinabè. « Le gouvernement du Burkina Faso ne subit qu’un seul délai, celui de bien faire les choses, celui d’agencer son action conformément aux réalités du terrain en toute objectivité avec la plus grande prudence et le plus grand réalisme possible » souligne Lionel Bilgo le porte-parole du gouvernement burkinabé.

Le Burkina Faso s’expose-t-il à un embargo à l’instar du Mali en adoptant cette posture sur la durée de la transition ? 

Guinée : Ibrahim Kassory Fofana s’empare du parti d’Alpha Condé

Le dernier Premier ministre du régime Condé a été désigné, jeudi soir, président du Conseil exécutif provisoire du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG).Le prochain congrès de l’ex parti au pouvoir doit se tenir, en principe, avant la fin de cette année. Cette assemblée générale devrait porter à la tête du parti le successeur d’Alpha Condé, renversé le 5 septembre dernier par les militaires. En attendant, les 350 délégués en provenance de l’intérieur du pays et de l’étranger ont porté leurs choix sur Ibrahim KassoryFofana pour diriger la destinée de leur formation politique. 

« Oui j’accepte, oui j’accepte ! La Présidence du Conseil National Exécutif Provisoire du RPG ARC-EN-CIEL », a écrit M. Fofana sur Twitter à l’issue de l’élection. 

Faisant allusion aux tensions qui minent le parti et les ambitions affichées d’autres caciques, il a déclaré : « La première de nos responsabilités est l’unité du parti. J’exhorte les dirigeants que nous sommes à faire preuve de tolérance pour que toutes les sensibilités compatibles avec la ligne du parti soient prises en compte ».

La tâche s’annonce difficile pour le nouveau patron du Rassemblement du Peuple de Guinée. Des pontes du parti comme l’ex ministre de la Défense, Dr Mohammed Diané, ou encore l’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, militant des premières heures du RPG, ont tous boudé cette assemblée générale extraordinaire. C’est Le cas également d’Ibrahim Kalil Kaba, ancien ministre des Affaires étrangères très populaire chez la jeune garde du parti. Tous nourrissent le rêve d’occuper un jour la tête du RPG.

Afrique : « la dématérialisation des services, un enjeu stratégique » (expert)

Malick Diouf, Directeur Général de LAfricaMobile (LAM), la première plateforme de communication multi-opérateurs et multicanale sur le continent noir, dans un entretien avec APA, voit la démocratisation de la téléphonie mobile comme un catalyseur de croissance.LAfricaMobile (LAM) a été l’une des rares entreprises sénégalaises à avoir pris part au Congrès mondial du mobile tenu à Barcelone (Espagne) du 28 février au 3 mars 2022. Quel bilan faites-vous de votre participation ?

Le Congrès mondial du mobile est un salon professionnel organisé par la GSMA, l’association internationale des opérateurs mobiles. LAfricaMobile participait, pour la quatrième fois de son histoire, à cet événement qui se tient annuellement.

Nous avons donc eu la chance, cette année, de faire partie des 1063 startups exposantes. C’est une opportunité pour nous positionner à l’international et y promouvoir nos produits et services. Au terme de notre participation à ce rendez-vous, nous avons obtenu une belle visibilité et assis notre positionnement d’acteur voulant faire bouger les lignes de l’écosystème des communications digitales et des télécommunications en Afrique.

Durant cette édition, nous avons senti une vraie reprise des activités suite aux ralentissements liés à la Covid-19. Cela a également été pour nous l’occasion de rencontrer physiquement nos clients internationaux et d’initier de potentiels partenariats qui s’annoncent très stratégiques.

Que gagneraient les entreprises en accélérant leur digitalisation ?

Plusieurs études ont montré que la digitalisation n’est plus un choix, mais une question de survie. Selon le « Rapport sur l’état de la communication avec les clients en 2021 » de TWILIO (une entreprise américaine spécialisée dans les communications digitales unifiées et un acteur international de référence dans ce domaine), 87 % des personnes interrogées affirment que les communications numériques sont essentielles ou très importantes pour leur survie pendant la pandémie et 43 % d’entre elles affirment qu’elles auraient été incapables de répondre aux attentes de leurs clients et qu’elles auraient enregistré des pertes financières.

C’est d’autant plus vrai qu’en Afrique, avec plus de 80 % de pénétration mobile, la dématérialisation des services est un véritable enjeu stratégique. Nous proposons et déployons nos efforts en recherche et développement pour proposer des solutions innovantes et adaptées aux réalités locales. Des solutions qui permettront aux entreprises de communiquer avec leurs clients n’ayant pas de connexion internet (USSD) ou ne sachant pas forcement lire ou écrire (Push Vocal, Text-to-speech…)

Le numérique est souvent présenté comme une formidable opportunité pour l’Afrique en vue de rattraper son retard en termes de développement. Croyez-vous en cela ?

Oui, nous y croyons fermement. 80 % des Africains ont désormais un téléphone portable selon le rapport de l’année 2021 « Internet World Stats ». L’Afrique est pionnière dans certains domaines tels que le Mobile Money pour faire face à un faible taux de bancarisation des populations. Il a été pertinent d’intégrer des solutions de paiement mobile pour permettre à ces personnes d’avoir accès aux services financiers.

Par contre, 60 % de la population africaine n’a toujours pas accès à internet d’après le rapport précité. Toutefois, il faut souligner que la couverture en 3G et 4G est de plus en plus importante. En apportant des efforts considérables, nous serons en mesure d’arriver au même niveau que les autres parties du monde.

La transformation numérique a pour but de faciliter la communication en temps réel. Il y a encore un potentiel incroyable en Afrique. Même dans les domaines dans lesquels nous sommes pionniers, beaucoup de choses restent à faire tels que le renforcement de la connectivité, la digitalisation de certains secteurs d’activités comme la santé, l’agriculture, etc. Il est important également, pour accompagner cela, que le secteur informel prenne moins de place dans notre écosystème.

Quelles sont les perspectives de LAfricaMobile ?

LAfricaMobile est présente dans quinze pays d’Afrique dont huit physiquement. Aujourd’hui, nous sommes également connectés à plus de 30 opérateurs à travers le continent. Il faut savoir que le marché africain des communications digitales unifiées est de plus en plus large en termes de perspectives.

De ce fait, notre objectif en 2022 sera de s’ouvrir à l’Afrique centrale et dans un long terme travailler au Maghreb, en Afrique de l’Est et du Sud, etc. Nous sommes appelés à nous élargir pour aller au-delà de l’écosystème africain. Nous voulons gagner du terrain dans toute l’Afrique avant de nous intéresser aux autres continents.

Mondial 2022 : l’Afrique croise les doigts pour le tirage

Ce vendredi 1er avril, à 16 heures Temps Universel, les huit poules de la prochaine Coupe du monde de football seront constituées.À 233 jours de l’ouverture du 22e Mondial de l’histoire, le Palais des congrès de Doha, la capitale du Qatar, va accueillir le gratin du foot pour la cérémonie du tirage au sort de la plus belle des compétitions du sport roi.

Dans les quatre coins du globe, les regards seront tournés vers le pays hôte du tournoi où les destins des équipes nationales qualifiées devront être scellés pour la phase de groupes. Ainsi, huit poules de quatre formations verront le jour sur la base du classement de la Fédération internationale de football association (Fifa) du 31 mars 2022.

Cet indicateur de performance a déjà permis de former les quatre chapeaux. Le Qatar, grâce à son statut d’organisateur, est intégré d’office dans le chapeau 1 des meilleures nations. Le Sénégal, le Maroc et la Tunisie figurent dans le lot 3 alors que le Cameroun et le Ghana sont dans le dernier. Un groupe sera composé d’une équipe de chaque chapeau. Toutefois, deux sélections d’une même confédération, sauf l’Europe, ne peuvent pas partager une poule.

Actuellement, 29 pays ont décroché leurs tickets pour le Qatar et des barrages internationaux qui vont s’y dérouler les 13 et 14 juin détermineront deux des trois restants. La Coupe du monde de football est prévue du 21 novembre au 18 décembre 2022.

Voici les différents chapeaux :

Chapeau 1 : Qatar, Belgique, Brésil, Angleterre, France (tenante du titre), Argentine, Espagne et Portugal.

Chapeau 2 : Danemark, Pays-Bas, Allemagne, Suisse, Croatie, Uruguay, États-Unis et Mexique.

Chapeau 3 : Sénégal, Iran, Japon, Maroc, Serbie, Pologne, Corée du Sud et Tunisie. 

Chapeau 4 : Canada, Cameroun, Ghana, Équateur, Arabie Saoudite, le vainqueur de Pérou – Australie ou Émirats arabes unis, le vainqueur de Costa Rica – Nouvelle-Zélande et le dernier représentant européen (Ukraine, Écosse ou Pays de Galles).

Le groupe MSC rachète Bolloré Africa Logistics

Le Groupe français Bolloré a conclu un accord avec le groupe italo-suisse MSC pour la cession de Bolloré Africa Logistics. »Au terme des négociations exclusives annoncées le 20 décembre 2021 et suite aux avis favorables émis par chacune des instances représentatives du personnel consultées, le Groupe Bolloré a signé ce jour (jeudi 31 mars) le contrat prévoyant la cession au Groupe MSC de 100 % de Bolloré Africa Logistics regroupant l’ensemble des activités de transport et logistique du Groupe Bolloré en Afrique, sur la base d’une valeur d’entreprise, nette des intérêts minoritaires, de 5,7 milliards d’euros », rapporte un communiqué du groupe.

Il souligne que la réalisation de cette cession, conditionnée à l’obtention d’autorisations réglementaires et des autorités de la concurrence compétentes ainsi qu’à l’accord de certaines des contreparties de Bolloré Africa Logistics, interviendrait d’ici la fin du premier trimestre 2023.

Le Groupe Bolloré conservera une présence importante en Afrique, notamment à travers Canal+ et poursuivra également ses développements sur ce continent dans de nombreux secteurs comme la communication, le divertissement, les télécoms et l’édition.

Sénégal : Greenpeace pour un Conseil présidentiel sur la pêche

La rencontre multipartite promise par le président Macky Sall pour relancer le secteur n’a toujours pas eu lieu.En raison des défis auxquels le secteur de la pêche fait face, le chef de l’État avait annoncé l’organisation d’un conseil présidentiel sur le secteur de la pêche en mai 2021. Pour ce faire, rappelle l’ONG britannique, Macky Sall avait instruit le ministre des Pêches et de l’Economie maritime d’engager des concertations avec toutes les parties prenantes afin de mettre en œuvre, à partir de juin 2021, une stratégie nationale inclusive de relance durable de la pêche artisanale.

Mais, constate Greenpeace, une année après, ce Conseil présidentiel tant attendu par le monde de la pêche n’a toujours pas eu lieu.

La pandémie de Covid-19 a déstabilisé la plupart des secteurs d’activité dans le monde. « Le secteur de la pêche souffre toujours autant et a besoin de réformes. Un conseil présidentiel qui réunira toutes les parties prenantes pourrait poser les bases du renouveau du secteur de la pêche et de ses sous secteurs », a déclaré Dr. Aliou BA.

Selon le Responsable de la campagne océan à Greenpeace Afrique, cité dans la note parvenue jeudi soir à APA, « les problèmes du secteur de la pêche ne doivent pas être relégués au second plan car il s’agit de l’un des piliers de la stabilité socioéconomique du Sénégal ».

Au Sénégal, le secteur de la pêche est d’une importance stratégique. Il occupe environ 15% de la population active, contribue à la sécurité alimentaire et à la stabilité socioéconomique de milliers de personnes. À ce titre, estime Greenpeace Afrique, il mérite beaucoup plus d’attention de la part des autorités. Sa gestion durable doit être au cœur des politiques publiques de l’Etat.

L’organisation non gouvernemental déplore par ailleurs « le refus obstiné » de l’autorité en charge du secteur de la pêche de publier la liste des navires de pêche industrielle autorisés à pêcher au Sénégal.

Mauritanie : trois nouvelles nominations à de hautes fonctions

Trois anciens ministres nommés à de hautes fonctions.Dans la foulée de la publication, dans la soirée du jeudi 31 mars, de la liste du nouveau gouvernement du Premier ministre reconduit, Mohamed Ould Bilal, la présidence mauritanienne a annoncé la nomination par décrets de trois anciens ministres à de hautes fonctions. Mme Naha mint Hamdi O. Mouknass est ainsi désignée ministre conseillère à la présidence de la république

Mohamed Lemine O. Dehbi est nommé gouverneur de la banque centrale de Mauritanie

Mohamed Ali O. Sidi Mohamed est désormais le délégué général à l’agence nationale à la solidarité et à la lutte contre l’exclusion