Le développement du secteur industriel, la question palestinienne et les enjeux des rencontres internationales abritées par le Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains de ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur l’industrie au Maroc, écrit que quand le Maroc affirme et réalise sa transformation industrielle, il ne s’agit pas seulement de se positionner sur des métiers mondiaux de pointe, car les chaînes de valeur existent évidemment dans toutes les filières y compris celles des produits les plus basiques.
Ces filières peuvent même s’avérer plus créatrices d’emplois que d’autres qui sont à fortes composantes technologiques, estime le quotidien.
En outre, une économie productive ne peut pas être bâtie exclusivement sur les seuls écosystèmes mondiaux puissants comme l’aéronautique, l’électronique et l’automobile, estime-t-il, citant un exemple vu à Tanger cette semaine où un investisseur espagnol a mis en service l’extension de son unité spécialisée dans la fabrication de cintres en plastique, pour un investissement global de plus de 230 millions DH et surtout 700 emplois directs.
+L’Opinion+, qui aborde la question palestinienne, après le décès d’une journaliste d’Al Jazeera, Shireen Abu Akleh, tuée mercredi en Cisjordanie, écrit que ce « crime » interpelle sur la pratique “systématique” des attaques israéliennes “dévastatrices”.
Des attaques dénoncées “à maintes reprises” par les Etats, dont le Maroc qui, malgré son “rapprochement diplomatique” avec Israël, ne manque pas ses engagements en faveur de la cause palestinienne, comme en témoignent ses dernières condamnations et sa forte dénonciation de l’incursion des forces de l’occupation israéliennes dans la mosquée Al-Aqsa, durant le mois du Ramadan constate la publication.
Ce sont ces mêmes attaques qui éliminent les chances de relance du processus de paix dans la région et accentuent les sentiments de haine, non seulement du peuple palestinien désarmé, mais de toute la communauté internationale, estime-t-il.
+L’Economiste+, qui commente les enjeux des rencontres internationales abritées par le Maroc, estime que dans un environnement géopolitique plus que tendu et une économie mondiale fiévreuse, ces rendez-vous internationaux sont “hautement symboliques” et montrent tout le capital confiance que le pays récupère et renforce.
Il s’agit d’opportunités supplémentaires pour “créer des liens et développer un nouveau networking”, relève le journal.
Bien organisés et bien vendus, ces événements rajoutent des bonus sur l’échelle des investissements “intelligents”, ajoute-t-il.
+Le Matin+ rapporte que les Nations Unies ont mis en avant les efforts et la contribution « essentielle » du Maroc en matière de sauvegarde et de préservation de l’arganier, “une source d’inspiration pour la réalisation des objectifs de développement durable”.
Elle a relevé que l’arganier, arbre endémique du Maroc, « représente une source d’inspiration et de motivation alors que nous œuvrons ensemble pour parvenir à la réalisation de l’agenda du développement durable d’ici 2030”, notant que cet arbre « contribue à des paysages et à des moyens de subsistance résilients face aux conditions météorologiques extrêmes ».
“Il s’agit également d’un pilier des économies rurales qui génère des revenus pour nombre de personnes, notamment les femmes et les jeunes”, a indiqué la responsable onusienne, citée par la publication.