Côte d’Ivoire: décès d’Amadou Soumahoro, président de l’Assemblée nationale

Le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Amadou Soumahoro, est décédé samedi à Abidjan à l’âge de 69 ans.L’annonce officielle a été faite par le président Alassane Ouattara dans un communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale, première chaîne de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI).

« J’ai la profonde douleur de vous annoncer le décès ce samedi 07 mai 2022 du président de l’Assemblée nationale, mon jeune frère Amadou Soumahoro », écrit Alassane Ouattara dans le communiqué lu par le secrétaire général de l’Assemblée nationale, Alain Acakpo Addra. 

« Je rends hommage à un grand homme d’Etat dont l’engagement et le parcours politique ont marqué notre pays », poursuit le chef de l’Etat ivoirien selon qui « la Côte d’Ivoire perd un valeureux fils, un homme de conviction et de devoir ».  

« Je perds un compagnon fidèle, un ami loyal et dévoué », ajoute M. Ouattara, présentant  en cette douloureuse circonstance, ses « condoléances les plus émues » à la famille et aux proches du défunt. 

Elu Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire le 7 mars 2019, Amadou Soumahoro a été éloigné de l’Assemblée nationale par la maladie. Son intérim était jusque-là assuré par Adama Bictogo.

Ancien Secrétaire général par intérim du Rassemblement Des Républicains (RDR), de juillet 2011 à septembre 2017, le député de la circonscription électorale de Séguéla sous-préfecture, Bobi-Diarabana commune et sous-préfecture, a été également Président du directoire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, actuel parti au pouvoir) de février 2015 à septembre 2017. 

Il a occupé plusieurs postes ministériels avant d’être nommé Ministre auprès du Président de la République chargé des Affaires politiques le 4 mai 2018. De 2011 à 2015, il avait occupé le poste de Conseiller du président de la République, ministre du Commerce extérieur en 2002 et ministre du Commerce de 2003 à 2005. 

Mobile Money: MTN accroît sa part de marché en Côte d’Ivoire

La part de marché de MTN sur le Mobile money en Côte d’Ivoire s’est accrue de plus de 2% sur ces 18 derniers mois pour s’établir à 36%, en dépit d’une baisse de la profitabilité, suite à l’arrivée de Wave. »Nous continuons d’avoir une bonne performance comparativement au marché puisque notre objectif était de le dépasser de 1% et nous nous situons aujourd’hui à 36% de part de marché », a dit vendredi soir, à Abidjan, le directeur général de MTN Côte d’Ivoire, Djibril Ouattara.

Il s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie dénommée « Djossi party » que la société de téléphonie organise à l’occasion de la fête du travail. Un moment lors duquel la direction générale présente les ambitions et les défis de la filiale. 

Depuis deux ans, fera-t-il observer, « nous avons déjà conquis plus de 2% de part de marché (précisément) sur les 18 derniers mois, une performance remarquable » due au travail réalisé sur la transformation opérée par l’entreprise. 

« Malgré une baisse significative des revenus du Mobile Money et le fait que nous soyons à plus de 35% en dessous de nos objectifs de Mobile Money, sur le total revenu, nous sommes quand même à 100% de la prévision », a-t-il fait remarquer.   

Dans ce contexte, marqué par la crise sanitaire de Covid-19, la société de téléphonie a réalisé l’année dernière « plus de 9,6 milliards Fcfa de revenus ». Sur le premier trimestre de 2022, la filiale a enregistré environ 5, 2 milliards de Fcfa.

« C’est une baisse de plus de 46% (…) et nous baissons énormément sur le revenu du fait de la baisse mécanique du prix au client, mais malgré tout on continue d’attirer et d’accroître notre clientèle », a-t-il renseigné.   

« La baisse de profitabilité a commencé au 3e trimestre 2021 avec la baisse de tarif, et nous nous sommes dégradés fortement pour passer à une perte de plus de 3 milliards Fcfa qu’il va falloir compenser », a-t-il poursuivi.  

Selon M. Djibril Ouattara, « si on compare à la même période, c’est 36% de croissance quand même et c’est 16% au-dessus du budget ». En outre, le volume du cashing et du cash out se sont améliorés. 

Avec les ajustements engagés, l’année dernière, « il y a une croissance des volumes et du nombre des transactions, c’est ce qui nous permet de nous maintenir dans notre position concurrentielle », a indiqué M. Ouattara.   

Cet instant qui a eu lieu après deux ans de latence, a été un moment convivial pour le directeur général de réaffirmer l’engagement de l’entreprise et donner l’énergie nécessaire au staff management et aux employés pour atteindre les objectifs.

Il a présenté les enjeux auxquels l’entreprise fait face en commençant par les priorités stratégiques du groupe intitulées « ambition 2025 », réitérant que le groupe veut « donner des solutions numériques aux Africains et des solutions numériques de pointe ». 

Partageant cette dimension de la conduite de l’entreprise, il a indiqué que la filiale a pour ambition de « piloter les opérations des collectivités de pointe, de créer de la valeur à partager dans toutes les communautés et transformer certains de nos portefeuilles ».  

La filiale s’est imposée cinq priorités pour 2022, avec les changements dans la Fintech du Mobile money, où elle est « en train de se structurer différemment pour pouvoir se repositionner sur le marché de la Fintech ». 

Elle vise aussi une forte croissance sur le domaine de la data, de l’Internet, tout en activant un grand nombre d’utilisateurs sur le réseau avec beaucoup d’innovations afin d’avoir une croissance significative de l’ordre de 40% par an. 

Déjà, est-elle « en pleine transformation de l’outil de production pour faire un déploiement accéléré » de son réseau pour accroître la couverture 4G et 3G dans certaines zones. En 2022, plus de 250 nouveaux sites devraient être mis en service sur le réseau. 

Le groupe affiche des résultats positifs sur le continent et ce depuis 7 ans. Ces derniers mois, la courbe en bourse s’est fortement accrue pour atteindre un niveau record historique. En Côte d’Ivoire, la filiale a d’ailleurs fait le lancement du test de la 5G. 

« Nous continuons à faire le déploiement (de la 5G) sur des zones spécifiques pour que les gens puissent se familiariser à cette technologie », ce qui devrait accroître l’expérience client, a-t-il ajouté.  

L’entreprise a affiché une forte résilience, préservant 100% des emplois depuis la survenue de la crise sanitaire de Covid-19.  M. Djibril Ouattara s’est félicité de « la bonne couverture vaccinale » estimée à un taux de plus de 80%. 

Le Djossi party s’est tenu à Marcory, dans le Sud d’Abidjan dans un local de l’entreprise, transformé en un espace festif, où le top management et les autres employés ont partagé des mets.  

Le délégué du personnel, Yves Aymar Kissi, a égrainé les doléances des travailleurs au nombre desquelles la revalorisation de la grille salariale, le maintient des compétences, la reprise du dîner des conjoints et l’initiation d’un projet immobilier du personnel. 

Égypte : 11 militaires tués dans une attaque djihadiste 

Par Mohamed Fayed — Onze militaires, dont un officier, ont été tués samedi en Égypte en déjouant une attaque « terroriste » à proximité du canal de Suez dans le Sinaï, péninsule du nord-est du pays en proie à une insurrection djihadiste, a rapporté l’armée dans un communiqué. Les soldats « continuent de poursuivre et d’encercler les terroristes » dans les combats qui se sont déplacés vers « une région isolée du Sinaï ».

L’armée et la police ont lancé en février 2018 une vaste opération « antiterroriste » dans la péninsule du Sinaï où sévissent des cellules radicales dont certaines ayant fait allégeance au groupe djihadiste État islamique (EI). Elles combattent également des insurgés radicaux dans le désert occidental, entre la vallée du Nil et la frontière avec la Libye.  

Dans le Sinaï, les attaques se concentrent particulièrement sur un point : les oléoducs et gazoducs qui approvisionnent Israël et la Jordanie.

Ligue des champions d’Afrique: le Wydad bat Petro Luanda (3-1) et met un pied en finale

Le club marocain du Wydad de Casablanca (WAC) s’est imposé, samedi hors de ses bases, face à Petro Lunada (3-1), samedi en demi-finale de la ligue des champions d’Afrique de football.Après la pression des premières minutes, le WAC a commencé à sortir de ses retranchements pour déborder vers la zone des Angolais. A la 16e minute, le WAC ouvre le score avec un but contre son camp de Tiago Azulao qui a essayé de sortir une balle de coup franc de Yahia Attiat Allah. Après ce premier but, les Angolais ont mis toute leur pression pour revenir à la marque , mais la défense des Rouges a réussi à tenir bon.

Cette ouverture de score a donné des sueurs froides aux hommes d’Alexandre Santos, qui ont échoué à trouver la brèche dans la défense du WAC.

Et alors que les deux formations s’apprêtaient à regagner les vestiaires, Yahya Jabrane, d’un puissant tir met la balle au fond des filets et double la mise pour son équipe. Après la pause, les Marocains ont continué à gérer le match en monopolisant la balle afin de fatiguer au maximum les joueurs adverses.

Déstabilisés par les deux buts des Rouges en première période, les joueurs du Petro Luanda ne sont pas parvenus à mener à bien leurs actions offensives. En face, le WAC a continué à pousser pour mettre d’autres buts. Une ambition qui sera récompensée avec un troisième but de Guy Mbenza à la 68e minute.

Peu avant la fin du temps réglementaire, Petro Lunada est parvenu à inscrire un but par le biais de Ricardo Job (81e). Une victoire précieuse pour le club casablancais qui devrait aborder le match retour dans une semaine à Casablanca avec vigilance.

La seconde demi-finale mettra aux prises en soirée Al Ahly d’Egypte et l’Entente Sétif d’Algérie.

Guinée : l’inculpation d’Alpha Condé n’est pas un calcul politique (politologue)

Les poursuites judiciaires engagées contre l’ex-président guinéen ne visent pas à noyer les divergences sur la transition, selon le directeur de l’Association guinéenne de Sciences politiques, Kabinet Fofana, interrogé par APA.Que reproche la justice guinéenne à Alpha Condé ?

Ces poursuites portent essentiellement sur des crimes économiques et financiers, mais surtout sur des crimes de sang qui font suite à une plainte déposée par les avocats du Front national pour la défense de la constitution (FNDC). Ces griefs ne sont pas seulement contre Alpha Condé, mais contre tous ceux qui ont directement ou indirectement joué un rôle dans le processus de modification de la Constitution qui lui a permis de briguer un troisième mandat. Selon le raisonnement du FNDC, toutes ces personnes doivent répondre de leurs actes du fait des violences qui ont été subies et des autres actes qui ont concouru à ces crimes de sang.

Pourquoi les nouvelles autorités ont attendu ce moment pour déclencher les poursuites à son égard ?

C’est une question à laquelle il est difficile de répondre. Ce qui me semble pertinent, ce n’est pas de savoir pourquoi ce moment précis. Généralement, une telle question sous-entend l’existence ou non d’un calendrier caché. D’aucuns pourraient se demander si, en donnant une suite favorable à une revendication du FNDC, cela n’amènerait pas celui-ci à édulcorer un peu sa position vis-à-vis du pouvoir notamment sur la question de la durée de la transition et de l’illisibilité de celle-ci. Mais cette crainte est à balayer parce que ces poursuites ne changeront pas la position du FNDC par rapport à la transition. Sékou Koundouno, qui est le responsable de la stratégie de ce mouvement, a d’ailleurs bien dit que ce sont deux choses distinctes. Alors je ne pense pas qu’il y ait un timing qui soit calculé politiquement. Je crois juste que les plaintes déposées par le FNDC rencontrent la conviction du Procureur qui a déclenché  les poursuites judiciaires.

Donc, pour vous, cette inculpation n’est pas une façon de noyer les divergences sur la manière de conduire la transition, et notamment sa durée fixée à 39 mois par la junte ?

Je ne le crois pas. Et même si c’était fait à dessein, je ne vois pas pourquoi cela amuserait les acteurs politiques. Encore qu’il faut considérer ceci comme un timing de la justice qui est différent de celui mis en place par le ministère de l’Administration du territoire qui, lui, est d’ordre politique. Le distinguo me semble important pour avoir une meilleure compréhension de ces deux questions qui ne me paraissent pas interconnectées comme on pourrait le croire.

Comment cette décision a été accueillie par l’opinion publique guinéenne ?

La compréhension de l’opinion guinéenne d’un même sujet peut être assez plurielle. En ce qui concerne ce cas-ci, vous avez ceux qui sont proches de l’ancienne opposition qui estiment que c’est une très bonne chose. Et de l’autre côté, il y a les partisans d’Alpha Condé qui naturellement ne partagent pas cet avis. Mais, d’une manière générale, les Guinéens ont bien envie de savoir davantage les actions des uns et des autres sur les différents crimes évoqués précédemment. Mais encore une fois, ce ne sont pas des avis cristallisés. Ils sont assez parcellaires et varient d’une opinion politisée à une opinion générale.

Jusqu’où pourraient aller éventuellement ces poursuites ?

A ce moment de la procédure, ce sont les instructions qui vont être ouvertes. Ce travail permettra de savoir si les accusations sont fondées ou pas. Nous verrons après ce que cela va donner. Je crois que c’est une très longue procédure qui s’ouvre et elle va certainement durer des mois. Généralement, ces types d’actions se font sur la durée surtout qu’il s’agit, ici, de crimes de sang. Ces derniers sont difficilement traitables sur un temps court. Mais on verra si les choses vont aller aussi rapidement que nous le souhaitons. De toute façon, le plus important est l’ouverture des poursuites et la justice va tranquillement faire son travail.

Dialogue social au menu des hebdomadaires marocains

L’accord signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux et les dépassements de gardiens de voitures, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+ écrit que les acteurs sociaux, syndicats et patronat en tête, de concert avec le gouvernement, « n’ont pas manqué » le rendez-vous du 1er mai, fête historique du travail et des travailleurs à travers le monde, précisant qu’à l’occasion de ce round du dialogue social, plusieurs mesures ont été prises en faveur des travailleurs, notamment l’augmentation du SMIG dans le secteur public et les secteurs de l’industrie, du commerce et des services, la réduction de la condition de bénéficier de la pension de vieillesse de 3.240 jours d’affiliation à 1.320 jours, en plus de l’adoption des allocations familiales pour les 4ème, 5ème et 6ème enfants.

Même si chacun sait que le coût de la vie si élevé pour bon nombre de nos concitoyens ne saurait être résorbé par ces mesures, la reprise effective du dialogue social est “un pas vers l’avant qui est acté”, estime l’hebdomadaire.

Et, la signature du procès-verbal de l’accord social pour une période déterminée de 2022 à 2024, “laisse espérer une continuité” dans ce dialogue et des mesures complémentaires dans le temps.

D’autant que si la pression exigeait des concessions, les moyens limités de l’État marocain, en particulier dans le contexte économique mondiale, sont déjà fortement mobilisés, relève-t-il.

Par sa mécanique inclusive et sa contribution à résorber les attentes des Marocains, la reprise du dialogue social “va dans le bon sens, celui de l’apaisement, mais surtout de la considération”, ajoute-t-il.

+Le reporter+ note que toutes ces mesures réunies “ne compensent pas tout”, les deux années de pandémie et la crise mondiale due à la guerre d’Ukraine, avec leurs conséquences sur le coût de la vie, ayant drastiquement affaibli le pouvoir d’achat du citoyen, mais de telles mesures sont les bienvenues pour atténuer les effets combinés de ces crises.

Aussi, la Haute Commission du dialogue social suscite l’espoir pour plusieurs raisons: d’abord, l’accord tripartite signé le 30 avril fixe des objectifs datés et chiffrés, ce qui en renforce la crédibilité et donne à penser que les décisions sociales arrêtées par la Haute Commission ne sont pas de simples professions de foi, ou promesses de circonstance que dicte le 1er mai.

Ensuite, en même temps que la signature de cet accord, il y a eu celle d’une Charte nationale du dialogue social qui atteste du souci d’institutionnaliser le dialogue social et instaure un cadre pour ce faire, explique le journal.

Même cloche de son chez +La Vie éco+, qui estime que la “rapidité” avec laquelle le chef du gouvernement s’engage dans la phase opératoire peut s’expliquer par l’importance du sujet qui est l’accord social quant à l’instauration, dans les mois et années à venir, d’“une meilleure visibilité, d’un climat de confiance et d’un esprit de concertation”.

C’est un indice qui ne trompe pas : le mode de pilotage et d’exécution basé sur la rapidité et la réactivité sera “clairement” un des leviers “majeurs” pour “instaurer véritablement un changement de gouvernance, perceptible et effectif”, soutient la publication.

Car, l’impact difficilement appréciable des grands chantiers d’infrastructures et d’économie sur le quotidien des citoyens accélère ce phénomène d’érosion de la crédibilité de l’action de l’État, explique-t-il, soulignant qu’une politique publique n’a de sens que si le citoyen perçoit des changements palpables qui lui donneraient confiance.

+Le Matin+ fait remarquer que les dépassements de gardiens de voitures sont légion et de plus en plus dangereux. Non-respect des autorisations, comportements déplacés avec les clients, tarifs exagérés, agressions, mafia de location des espaces… Les exemples sont multiples et le désarroi des citoyens est grand, relève le quotidien.

L’assassinat dernièrement d’un jeune homme à Fès par un gardien de voitures est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, suscitant une réaction ferme des autorités concernées.

Les internautes expriment clairement leur mécontentement, leur colère et appellent à la suppression des «gilets jaunes». Les spécialistes contactés estiment qu’un contrôle rigoureux de cette activité, qui fonctionne dans l’anarchie absolue, est plus que nécessaire. Selon les experts, les mesures à prendre devraient permettre de sanctionner tous ceux qui s’autoproclament gardiens de voitures, souligne le journal.

Dakar hôte de l’AG des fonds d’entretien routiers africains

La 19ème assemblée générale de l’Association des fonds d’entretien routier d’Afrique (AFERA) se tient du 9 au 14 mai 2022 à Dakar, a appris APA auprès des organisateurs.La présente édition, initialement prévue en 2020 mais reportée à cause de la Covid-19, va discuter du financement des routes africaines. Les participants venant des 34 membres de l’AFERA vont aussi se pencher sur la durabilité des fonds d’entretien routier africains.

L’Association des fonds d’entretien routier d’Afrique (AFERA) a été créée en 2003 à Libreville (Gabon). Elle a pour objectif de mettre en place une plateforme et un réseau pour des échanges d’expériences et d’informations sur les meilleures pratiques d’entretien de routes en Afrique, de trouver des opportunités sur les options de financement.

Conakry Terminal finance la construction d’un centre de formation professionnelle

L’infrastructure va coûter 1.900.000.000 francs guinéens, soit plus de 200.000 euros.Jeudi 05 mai 2022, Conakry Terminal, filiale de Bolloré Ports, et le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP), ont procédé à la signature d’un accord de financement relatif à la construction du Centre de Formation Professionnelle (CFP) Chemin de fer, situé dans la commune de Matoto à Conakry.

Le financement de Conakry Terminal porte sur un montant total de 1.900.000.000 de francs guinéens, soit plus de 200.000 euros, qui permettra la construction notamment de huit salles de cours, deux ateliers pratiques, cinq bureaux administratifs, une salle des professeurs, un magasin et une salle polyvalente.

« L’éducation est un des axes majeurs de la politique mécénat du Groupe Bolloré et c’est dans ce cadre que nous nous sommes engagés auprès du METFP à soutenir ce projet qui consiste à délocaliser et moderniser dans le même temps le Centre de Formation Professionnelle (CFP) Chemin de Fer. Nous sommes heureux de procéder ce jour à la signature de la convention de financement et dans les jours à venir à la pose de la première pierre de cette infrastructure qui va accueillir dans quelques mois plusieurs jeunes guinéens », a déclaré Emmanuel Masson, Directeur général de Conakry Terminal lors de la cérémonie de signature de la convention.

« Nous sommes heureux que le Groupe Bolloré en Guinée à travers sa filiale Conakry Terminal ait financé une partie de ce projet de délocalisation et de modernisation du Centre de formation professionnelle (CFP) Chemin de Fer. La construction de cette école permettra à la Guinée de bénéficier d’un centre de formation moderne, répondant aux standards internationaux. Au nom du Président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya et du Premier Ministre, Mohamed Beavogui, j’adresse mes sincères remerciements aux responsables du Groupe Bolloré en Guinée pour le respect de leur engagement vis-à-vis de l’État guinéen », a exprimé Alpha Bacar Barry, ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.

Conakry Terminal apporte son soutien à plusieurs projets d’éducation et de formation en Guinée, notamment à travers la construction du Centre de formation professionnelle des personnes à mobilité réduite (Centre Konkoure) à Mamou, l’octroi de bourses aux étudiantes de l’ENAM (École nationale des arts et métiers), la prise en charge des frais de scolarité des étudiants de la filière agroalimentaire de l’UCAO (Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest) et la remise de matériels didactiques aux lauréats de plusieurs lycées de la Capitale.

Maroc: lancement lundi de l’opération de soutien exceptionnel supplémentaire aux professionnels du transport routier

Le ministère marocain du Transport a annoncé le lancement, à partir du lundi 09 mai, de l’opération d’inscription pour l’obtention du soutien exceptionnel supplémentaire destiné aux professionnels du transport routier.Cette opération d’inscription se déroulera via la plateforme mouakaba.transport.gov.ma, précise vendredi le ministère dans un communiqué.

Elle s’inscrit dans le cadre de la décision prise par le gouvernement lors de la réunion de son conseil, le 28 avril, concernant l’octroi d’un soutien supplémentaire au profit des professionnels du transport routier, en vue de préserver le pouvoir d’achat des citoyens, compte tenu de la conjoncture actuelle marquée par la hausse des prix des carburants, souligne le communiqué.

Pour rappel, les professionnels du transport avaient observé en mars dernier une grève nationale de quatre jours pour dénoncer la hausse des prix des carburants et réclamer des mesures de soutien. Pour calmer les tensions, le gouvernement avait annoncé l’octroi d’aides directes à ces opérateurs, une sorte de subvention destinée à « atténuer l’impact de la hausse des prix des carburants causée par le contexte international ».

Le Maroc et l’ONU célèbrent mardi la 2e édition de la Journée internationale de l’arganier

Le Maroc et l’Organisation des Nations unies fêteront mardi prochain à Agadir, la deuxième édition de la Journée internationale de l’arganier.Célébré cette année sous le thème: « L’arganier, symbole de résilience « , cet événement sera un moment de mobilisation nationale et internationale autour de cet arbre endémique et de son écosystème ancestral, indique un communiqué de l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (Andzoa).

L’arganier, véritable exemple d’une adaptation exceptionnelle aux changements climatiques, a fait l’objet de diverses réflexions et d’innovations concertées afin de renforcer sa capacité de résilience écologique et socio-économique.

La Journée internationale sera ainsi l’opportunité de partager avec le monde les connaissances sur la capacité de résilience d’un écosystème emblématique porteur de savoir-faire et d’expériences utiles pour se reconstruire, et ainsi rétablir un lien équilibré entre l’Homme et la nature, note la même source.