Maroc : Exclusion des achats électroniques des franchises douanières

Les achats effectués via les plateformes internationales de commerce électronique seront exclus de l’exonération des droits de douane à l’importation, quelle qu’en soit la valeur et ce à compter du 1 er juillet 2022, indique vendredi un communiqué de l’Administration marocaine des Douanes et impôts indirects (ADII).Cette mesure a été prise suite à des enquêtes menées par l’Administration des Douanes et Impôts Indirects ayant révélé que des pratiques illégales étaient à l’origine de cette évolution inquiétant les envois expédiés par certaines plateformes internationales de commerce électronique consistent en réalité en des opérations d’importation de grandes quantités de marchandises, sous couvert des facilités douanières prévues pour les envois exceptionnels n’ayant pas de caractère commercial ainsi que les marchandises de faible valeur, explique la même source.

Selon l’ADII, cette situation a conduit à « l’émergence d’un marché informel consistant en la revente d’articles acquis via des sites internationaux de commerce électronique, en usant de la fraude sur la valeur déclarée des achats (sous-facturation) ou en les répartissant entre plusieurs bénéficiaires, alors que l’acheteur réel est la même personne et ce, afin de bénéficier de l’exonération douanière et de contourner les normes de contrôle liées à la protection du consommateur ».

Ces pratiques constituent une concurrence déloyale pour l’industrie locale et le commerce formel et un manque à gagner certain pour l’État et peuvent représenter un danger pour la santé du consommateur, souligne le communiqué.

Pour rappel, le commerce électronique via les plateformes internationales a récemment connu une croissance exponentielle. En effet, le chiffre d’affaires réalisé au Maroc par certaines de ces plateformes est de 94, 5 millions d’euros (Plus de 1 milliard DH) en 2021.

Il est à noter que cette disposition ne s’applique pas aux envois, sans caractère commercial reçus de l’étranger dont la valeur n’excède pas 1.250 dirhams, qui continueront à bénéficier de l’exonération douanière conformément au décret susvisé, précise l’ADII.

Pour l’ADII, cette mesure ne « vise en aucune manière à porter atteinte à la liberté d’achat du consommateur via les plateformes de commerce international, mais a pour objectif plutôt de protéger tant le citoyen que l’économie locale ».

« La Zlecaf aura un effet positif sur le commerce » (étude)

Pour plusieurs chefs d’entreprises sur le continent, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) aura des conséquences positives sur le commerce intra-africain d’ici l’année prochaine.Le Comité panafricain du commerce et de l’investissement du secteur privé (Paftrac) a présenté les conclusions du sondage annuel sur le commerce intra-africain auprès de plusieurs chefs d’entreprises africains. Elles mettent en évidence les opportunités et les défis auxquels sont confrontées les entreprises qui commercent en Afrique.

« L’enquête montre clairement que la grande majorité des PDG africains pensent que la mise en œuvre de la Zlecaf aura un effet positif sur les niveaux du commerce intra-africain dès 2022-2023. Parmi les dirigeants interrogés, 93 % sont confiants que la ZLECAf aura un impact positif. 26 % d’entre eux se déclarent très confiants. Seulement 4% des participants pensent que la Zlecaf aura, ou a déjà eu, un impact négatif sur leurs entreprises », a indiqué le professeur Pat Utomi, président du Paftrac, réunissant les dirigeants africains du secteur privé.

Plus de 800 dirigeants de 46 pays africains ont participé à l’enquête menée avec le magazine African Business, précise un communiqué parvenu à APA. Le sondage donne un aperçu unique des défis et des opportunités qui existent dans le commerce en Afrique. Il constitue un excellent baromètre pour mesurer les sentiments du secteur privé vis-à-vis du commerce africain et de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), ajoute le rapport qui met également en évidence la manière dont les entreprises africaines voient les opportunités sur les marchés étrangers.

« Les entreprises africaines ne semblent pas privilégier l’exportation vers une région du monde plutôt qu’une autre. Néanmoins, l’enquête a montré que si l’Europe semble être la destination préférée des exportateurs, le Moyen-Orient est une destination de plus en plus populaire en raison des liens croissants avec l’Afrique en matière de commerce et d’investissement », note le président du Paftrac.

Entrée en vigueur en janvier 2021, la Zlecaf peine encore à prendre son envol. Son secrétaire général, le Sud-africain Wamkele Mene, avait déjà exprimé des craintes sur la mise en œuvre rapide de ce traité de commerce intra-africain, car de nombreux États ne disposent pas d’installations frontalières.

« Cela va nous prendre beaucoup de temps. Si vous n’avez pas les routes, si vous n’avez pas l’équipement adéquat pour que les autorités douanières à la frontière puissent faciliter le transit rapide et efficace des marchandises… si vous n’avez pas l’infrastructure, souple comme matérielle, cela réduit la portée de cet accord », a affirmé M. Mene, expert en commerce élu par l’Union africaine en février 2020.

Football : l’Egypte limoge son sélectionneur national

La Fédération égyptienne de football a limogé Ehab Galal de son poste d’entraîneur après seulement trois matchs à la tête de l’équipe nationale.La défaite des Pharaons contre l’Ethiopie (2-0) en match de qualification pour la CAN a précipité le licenciement du sélectionneur national.

Galal, 54 ans, avait remplacé Carlos Queiroz en avril après la défaite de l’Egypte en finale de la Can contre l’Egypte.

L’Egypte est en difficulté dans le groupe D avec trois points après deux journées à égalité avec les trois autres sélections de la poule.

Selon la BBC, l’Egypte cherchera à nommer un entraîneur étranger qui sera chargé de gérer la suite de la campagne de qualification.

Ehab Galal a été nommé par l’Egypte après une saison à Pyramids basé au Caire et a précédemment géré plusieurs autres équipes de club, notamment le Zamalek, El Masry, et Al Ahly Tripoli.

Economie, éducation et social au menu des quotidiens marocains

Le secteur de la logistique, le chantier de l’éducation et le problème des gardiens de voitures au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur le secteur de la logistique au Maroc, écrit que la logistique et l’industrie « vont de pair », étant donné que le domaine de la logistique fait face pratiquement à la même situation de l’industrie.

Le Maroc mène actuellement une véritable politique pour le renforcement du “Made in Morocco” afin de limiter la dépendance vis-à-vis des marchés étrangers, mais les efforts en matière industrielle “doivent être complétés par une stratégie solide dans le domaine de la logistique”.

Car toute politique industrielle est “vouée à l’échec” en l’absence d’un accompagnement sur le plan logistique, explique-t-il.

Aujourd’hui, il est grand temps d’adapter les politiques à la fois logistique et industrielle pour atteindre les résultats escomptés, suggère-t-il.

+L’Opinion+, qui aborde le chantier de l’éducation, écrit que peu après son intronisation, le Roi Mohammed VI avait clairement montré l’importance que revêt le chantier de l’éducation au Maroc, la plaçant comme seconde priorité nationale après l’intégrité territoriale.

Un choix qui s’impose naturellement étant donné que l’éducation demeure une pierre angulaire dans la consécration de valeurs sociales, tout comme elle est et restera le précieux sésame de la prospérité économique, explique le quotidien.

Vingt-deux ans plus tard, les fruits de cette vision ont mûri, ses effets sur la société sont perceptibles et son impact sur l’économie nationale se reflète sur les méga-projets installés dans le Royaume, qui n’épargnent aucun secteur, sans oublier l’afflux massif des investisseurs qui voient en le Maroc un hub continental, synonyme de prospérité économique, constate-t-il.

Et aujourd’hui, un nouveau cap est fixé avec un Nouveau Modèle de Développement qui vise à favoriser un renouveau pédagogique pour remédier aux lacunes des années passées, de sorte à doter le pays d’un capital humain épanoui, capable d’innover et de produire de la valeur ajoutée, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde le problème des gardiens de voitures au Maroc, écrit que “l’Etat doit agir vite pour libérer nos rues” de ces gardiens qui, au Maroc, “font la loi, profitant des trous de la réglementation et, parfois, du laisser-aller de l’administration », déplorant que les autorités soient “incapables de stopper l’hémorragie”, malgré les “multiples appels” à remettre de l’ordre dans cette activité.

Ce métier, considéré comme un filet social pour une catégorie ne disposant ni de formation ni de travail stable, dont une bonne partie est passée par la case prison, s’est transformé en “véritable menace” pour les citoyens, dénonce le journal.

Il estime “urgent” d’en finir avec cette “impunité”, à travers “une réglementation claire, fixant les conditions d’exercice, assortie de puissants mécanismes de contrôle et de sanction”.

Togo : 189 réfugiés ivoiriens obtiennent un passeport

L’État de Côte d’Ivoire, le Haut-Commissariat aux réfugiés et les pays d’accueil ont signé un accord de rapatriement.

 

D’ici le 30 juin 2022, il ne devrait plus y avoir de réfugiés ivoiriens dans le monde. L’État de Côte d’Ivoire, le Haut-Commissariat aux réfugiés et les pays d’accueil ont signé un accord de rapatriement. Au Togo, par exemple, 189 réfugiés ont reçu hier au cours d’une cérémonie leur passeport qui doit leur permettre de rentrer en Côte d’Ivoire ou de rester vivre dans le pays.

Douglas est arrivé au Togo le 15 décembre 2010, durant la crise électorale en Côte d’Ivoire. Il s’est déplacé pendant douze ans de camp en camp. Aujourd’hui, la quarantaine révolue, il a reçu son nouveau passeport ivoirien, mais son choix est de rester là : « J’ai décidé de m’intégrer au Togo, parce que déjà dix ans d’une vie, c’est beaucoup. Après dix ans, c’est difficile de s’intégrer chez soi. »

Ils sont 189 Ivoiriens à obtenir leur passeport ce jour après plus d’une décennie dans ce camp. Pour Samuel, il est temps de le quitter et rentrer dans son pays : « C’est du bonheur de rentrer chez moi parce que d’abord un, je vieillis ici, sans rien faire et j’ai une famille derrière moi. Donc, il faut mieux rentrer. »

L’accord signer prévoit soit une intégration locale soit un rapatriement. Le HRC ne communique pas sur le nombre de rapatriés prévus, c’est qu’un certain nombre d’entre eux vont rester ici. D’autre vont faire partie du convoi du HCR qui doit quitter le Togo avant fin juin.

Le représentant du ministre ivoirien des Affaires étrangères Abdoulaye Kouyaté promet de donner un passeport aux Ivoiriens qui en feront la demande ultérieurement : « Soyez rassurés que le gouvernement ivoirien mettra tout en œuvre avec le concours de ses partenaires pour vous apporter des solutions. »

Le cadre de l’accord permet au HCR de prendre en charge les réfugies qui font le choix rentrer avant le 30 juin. Mais après cette date, ils seront livrés à eux-mêmes.

L’Arabie Saoudite veut renforcer sa coopération avec la Cedeao

Le Conseiller de la Cour royale du Royaume d’Arabie Saoudite, S.E. M. Ahmadu Bin Abdul-Aziz Kattan, a effectué une visite à la Commission de la Cedeao à Abuja.Cette visite a pour objectif de renforcer afin de renforcer la coopération entre l’Arabie Saoudite et l’organisation régionale. C’est pour cela, que le Président de la Cedeao, Jean Claude Kassi Brou, a exprimé sa joie et son honneur de le recevoir, pour évoquer le partenariat entre Royaume et les pays de la Cedeao.

Le président de la Commission de la Cedeao a exprimé sa reconnaissance personnelle à son Altesse Royale le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud et au Gouvernement du Royaume Royal d’Arabie Saoudite pour cette visite, qui vise à favoriser la coopération avec la Cedeao.

Expliquant à ses invités l’histoire et les réalisations de la Cedeao depuis sa création en 1975, M. Brou a déclaré que « ces réalisations n’auraient pu être atteintes sans la coopération et les alliances stratégiques forgées par la Cedeao et ses partenaires internationaux. »

Il a ajouté que les dirigeants de la Cedeao saluent les efforts diplomatiques du Royaume sur le continent et le rôle important qu’il joue dans le domaine de la consolidation de la paix. Il a salué la coopération internationale et régionale du Royaume avec les agences de sécurité en Afrique et qui permet de s’attaquer  aux causes profondes du terrorisme, notamment par l’échange d’informations, d’expertise et de formation.

En appelant le Royaume à jouer un rôle plus actif dans l’intégration régionale, le Président Brou a demandé l’aide du Fonds saoudien pour le développement (SFD) et de la Banque islamique de développement. Il a exprimé la volonté du bloc de soutenir les investisseurs saoudiens dans le développement des secteurs critiques de la région.

Dans son allocution, le Conseiller de la Cour Royale, S.E. M. Ahmadu Bin Abdul-Aziz Kattan, a transmis les salutations les plus chaleureuses du Gardien des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud et Son Altesse Royale le Prince Héritier Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, qui l’ont mandaté pour discuter de l’intérêt du Royaume à communiquer et coopérer avec la Cedeao en vue de servir les intérêts mutuels.

Il a informé le Président Brou que le Royaume a soumis une demande pour accueillir l’EXPO 2030 à Riyad et a sollicité le soutien ouvert de la Cedeao pour en faire une réalité.

Tout en expliquant les différentes raisons pour lesquelles le Royaume est en bonne position pour accueillir l’événement, il a énuméré les différentes réformes économiques, financières et structurelles entreprises pour réduire la dépendance au pétrole, promouvoir la diversité économique et développer les infrastructures publiques. Il a fait état de plusieurs interventions du Royaume dans la promotion du développement économique et la lutte contre les crises sanitaires, notamment lors de la pandémie de Covid-19.

Il a ajouté que « l’exemple le plus clair de l’intérêt du Royaume pour les pays du continent africain est qu’il s’est engagé à fournir un milliard de dollars sous forme d’un ensemble de projets d’investissement pour le développement lors de la Conférence de Paris 2021. Cela nous donne une impression positive d’un avenir prometteur, et nous travaillerons avec vous en tant qu’allié, ami et partenaires pour renforcer les capacités de l’économie africaine loin des slogans attrayants qui ne serviront pas le citoyen africain moyen. »

Il a mentionné quatre piliers de coopération avec l’Afrique, à savoir l’économie, la politique, la sécurité et l’environnement.

Le conseiller royal a exhorté la Cedeao à déclarer son soutien à la candidature de l’Arabie saoudite pour accueillir l’EXPO 2030 ainsi que le premier sommet saoudo-africain et le cinquième sommet arabo-africain.

Le communiqué ajoute que le président Brou a assuré son invité spécial que la demande serait transmise au président de l’Autorité de la Cedeao pour décision.

Sénégal : manifestations à haut risque de l’opposition

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la manifestation à haut risque de l’opposition pour réclamer le rétablissement de sa liste nationale pour les élections législatives du 31 juillet 2022.« Il faut sortir de l’impasse », note EnQuête, titrant sur les manifestations de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) prévues aujourd’hui et les « risques d’affrontements » inhérents. « Ce vendredi 17 juin est la journée de tous les dangers », alerte le journal.

Bés Bi a également la même impression sur la manifestation de l’opposition, faisant ressurgir le spectre de « mars sur juin ». C’est un « vendredi de peurs à Dakar et Ziguinchor (sud) » où la coalition de Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie prévoient des rassemblements pour fustiger le rejet de leur liste nationale pour les prochaines élections législatives. Pour empêcher cette manifestation interdite par le préfet, « un imposant dispositif de sécurité quadrille Dakar depuis hier », ajoute Vox Populi.

« Dakar retient son souffle », indique L’AS là où Le Quotidien note que c’est une « marche haute pour YAW ». Pour Walf Quotidien, c’est une marche pour « l’équilibre de la terreur ». Elle fait peser de « gros nuages sur la tenue du scrutin de Dakar sous tension ». L’Observateur note pour sa part que la capitale sénégalaise est « sous la menace de flous furieux ».

Toutefois, la société civile « appelle à la décrispation », « offre sa médiation et dévoile une feuille de route de sortie de crise », selon Le Quotidien et EnQuête. Le Pacte et le Cosce « proposent une concertation entre les différentes listes de candidats ». Car pour Elimane Kane de Legs Africa, il ne doit « plus jamais (y avoir) de vies sacrifiées pour un éternel retour à la case départ ».

Le Maroc et l’Arabie Saoudite appellent à lutter contre le terrorisme au Sahel

La Commission mixte maroco-saoudienne a appelé, jeudi, à davantage d’efforts pour soutenir la stabilité, promouvoir le développement durable et lutter contre l’extrémisme, le terrorisme et les mouvements séparatistes dans la région du Sahel.L’Arabie Saoudite a apprécié l’approche tridimensionnelle du Maroc envers la région du Sahel, axée sur la sécurité, le développement et la formation des ressources humaines, indique le procès-verbal de la 13e session de la réunion à Rabat de la Commission mixte maroco-saoudienne.

La Commission, ajoute la même source, a réitéré sa condamnation de l’extrémisme et du terrorisme sous toutes ses formes et manifestations, quels qu’en soient les justifications et les motifs, et a souligné que ce fléau dangereux ne devait pas être lié à une civilisation ou à une religion.

Elle a également insisté sur l’importance de la conjugaison des efforts régionaux et internationaux pour affronter et éradiquer le terrorisme et éliminer ses causes.

La Commission a également passé en revue les efforts inlassables déployés par les deux pays et les initiatives pionnières qu’ils ont développées dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, soulignant la nécessité de poursuivre la coordination entre les deux parties dans la lutte contre le terrorisme au niveau multilatéral international, notamment au niveau de l’Organisation des Nations Unies, du Forum mondial de lutte contre l’extrémisme et de la Coalition internationale contre Daech.

La Commission s’est également félicitée de la discussion de la possibilité de lancer une coopération tripartite au niveau du continent africain, selon une approche solidaire dans les domaines prioritaires.

Maroc: Le Roi Mohammed VI contracte une forme asymptomatique du Covid-19

Le Roi Mohammed VI a contracté une coronavirus Covid-19 de forme asymptomatique, a annoncé jeudi le professeur Lahcen Belyamani, médecin personnel du Souverain.Par conséquent, le médecin a prescrit une période de repos au Souverain durant quelques jours, indique un communiqué du professeur Lahcen Belyamani, médecin personnel du Roi.

Achat en ligne: le gouvernement resserre l’étau

Le conseil de gouvernement, réuni ce jeudi, a approuvé un projet de décret relatif à la mise en œuvre du Code des Douanes et des Impôts Indirects de l’Administration des Douanes et des Impôts Indirects (ADII) concernant les achats en ligne. Concrètement, il s’agit de soumettre toutes les transactions effectuées en ligne, quelle qu’en soit la valeur, aux droits de douane à l’importation. 

Ce décret, présenté par le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, vise à renforcer le contrôle douanier des envois liés aux transactions réalisées via des plateformes électroniques. Il s’agit d’exclure explicitement ces transactions de l’exonération des droits de douane à l’importation, quelle que soit la valeur de ces envois.

« Ce décret vise à réguler ce marché, qui dépasse aujourd’hui les simples achats effectués par les citoyens », souligne le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors du point de presse hebdomadaire à l’issue du conseil de gouvernement. 

En 2021, ces achats en ligne ont dépassé un milliard de DH (1 euro = 10,6 DH) de chiffre d’affaires et les estimations réalisées pour cette année montrent qu’ils vont atteindre les deux milliards.

« Aujourd’hui, quand le prix d’un produit en ligne dépasse 1.250 DH, les fraudeurs le répartissent sur plusieurs achats afin de contourner les lois en vigueur et ne pas verser les droits dus à l’Etat. Face à l’ampleur de ce phénomène et ses effets négatifs sur le commerce au niveau national, nous avons décidé de renforcer le contrôle douanier. Ainsi, ce décret, qui entre en vigueur le 1er juillet prochain, va permettre à l’Etat de profiter d’une manne financière importante », a noté le responsable gouvernemental.

Pour rappel, l’article en question stipulait que les produits et objets introduits par les personnes ayant leur résidence habituelle au Maroc, dans la limite d’une valeur de 2.000 DH, sont exonérés de droits de douane.