Sénégal : le HCCT, une institution « utile » au bilan « élogieux »

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur une diversité de sujets dominés par le casse-tête de la nomination d’un Premier ministre et l’importance du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) expliquée par ses responsables.L’Observateur aborde la nomination du futur Premier ministre, un sujet « casse-tête » pour Macky Sall. Le journal explique « pourquoi le choix est difficile ».

Le Témoin parle de son côté de « gestation de presque neuf mois ». Après l’avoir supprimé au lendemain de sa réélection, le président Sall a restauré le poste de Premier ministre en novembre dernier. Mais il semble peiner toujours à trouver le successeur de Mahammad Boun Abdallah Dione à la Primature. En l’absence de chef de gouvernement, le journal affirme que « certains décrets (deviennent) nuls et de nul effet ».

Si Macky Sall essaie de résoudre ce problème, Le Quotidien indique qu’il a réussi à « libérer les Jambaars (soldats) » sénégalais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), après son passage à Bamako lundi dernier. Bloqués par le pouvoir de transition malien « à cause des différends géopolitiques et diplomatiques », « les premiers éléments ont atterri hier à Dakar », affirme le journal.

Walf Quotidien s’arrête sur la forte personnalité qu’incarne le chef de l’Etat sénégalais au niveau mondial depuis son élection à la présidence en exercice de l’Union africaine (UA), en février. Malgré qu’il soit « adoubé à l’étranger », le journal note qu’il est « contesté au pays ».

Concernant l’élection du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) prévue en septembre et boycottée par l’inter-coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal), les deux principales formations de l’opposition, l’institution a apporté sa « réplique » dans Le Soleil. Pape Maël Thiam, premier vice-président du HCCT, regrette « les déclarations erronées et les jugements hâtifs sur l’utilité du Haut conseil des collectivités territoriales ». En cinq ans, l’institution affirme avoir produit « cinq rapports dont quatre annuels et un quinquennal ».

Alors qu’elle veut porter le projet de dissolution du HCCT à l’Assemblée nationale, « l’opposition (a été) mise à niveau » hier par les responsables de l’institution, selon Sud Quotidien. Pape Maël Thiam dégage un « bilan élogieux » et s’en prend aux détracteurs de l’institution qui la qualifient de « budgétivore » et d’ « inutile », note Vox Populi.

En dehors des rapports produits, le HCCT dit avoir réalisé quatre contributions, six études et 26 avis répartis en 548 recommandations. Tout ce travail a été « mis à la disposition du président de la République et du gouvernement », précise-t-il. A sa suite, le ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Saidou Sow, par ailleurs maire de Kaffrine (centre), raille l’opposition en estimant qu’elle « n’a pas boycotté (l’élection du HCCT), (mais) elle a fui ».

Maroc: Trois personnes mortes asphyxiées dans une mine de charbon

Trois personnes ont trouvé la mort, asphyxiées par le CO2, dans une mine de charbon à Jerada, ce mardi 16 août 2022.Selon les autorités locales de cette cité minière de l’Oriental, les trois personnes décédées travaillaient dans une mine exploitée, de manière légale, par une association dans la zone forestière relevant de la commune de Laâouinate.

Malgré les efforts des autorités pour leur porter secours, les défunts ont rendu l’âme. Elles étaient âgées respectivement de 43, 44 et 52 ans.

Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de ce drame.

Sénégal-Mali : ce que Macky Sall et Assimi Goïta se sont dit

Le président de la transition malienne a longuement reçu lundi le président en exercice de l’Union Africaine (UA) au palais de Koulouba.Le président sénégalais a entamé lundi 15 août une mini-tournée africaine. Avant de s’envoler à N’Djamena (Tchad) et à Libreville (Gabon), Macky Sall s’est arrêté quelques heures dans la capitale malienne où il a été reçu par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta.

Au palais de Koulouba, les deux hommes ont évoqué plusieurs sujets dont l’affaire brûlante des 49 soldats ivoiriens détenus depuis plus d’un mois à Bamako. Le vendredi 12 août, la justice malienne les a inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État » et « complot contre le gouvernement » avant de les placer sous mandat de dépôt. 

Abidjan exige leur libération, non sans assurer que ses militaires étaient en mission dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

Le chef de l’Etat sénégalais, après son tête-à-tête avec Assimi Goïta, n’a pas mentionné cette affaire dans son compte rendu à la presse. Mais plusieurs sources indiquent qu’elle a été au cœur des discussions.

« Je remercie le président Assimi Goïta pour son accueil convivial. Nous avons échangé sur des sujets d’intérêt commun touchant au processus de transition au Mali et à la coopération bilatérale entre nos deux pays liés par l’histoire, le voisinage et l’espace communautaire de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) », a résumé Macky Sall sur les réseaux sociaux.

Selon l’Agence Nationale de Statistique et de la Démographie (ANSD) du Sénégal, près de 23 % des exportations de ce pays sont destinés au Mali. Plusieurs acteurs du corridor Dakar-Bamako avaient souffert de l’embargo de la Cédéao qui a duré six mois environ. Aujourd’hui, les deux pays veulent tourner la page puisque, avec Macky Sall, Assimi Goïta a déclaré qu’il a « convenu de renforcer la coopération ».

Notant que la transition malienne a réalisé des « progrès après quelques difficultés » liées aux sanctions de la Cédéao, le successeur du Congolais Félix Tshisekedi à la présidence de l’Union Africaine (UA) appelle aujourd’hui à « accompagner le Mali dans cette voie pour le retour à un ordre constitutionnel normal dans le délai prévu conformément aux engagements des autorités ».

Enfin, Macky Sall estime que « l’ensemble de la communauté internationale, notre continent en tête, a l’obligation de soutenir le Mali pour mettre fin à la crise multidimensionnelle qu’il traverse ».

Mobile money en Côte d’Ivoire : controverse autour des frais de commission

Après une semaine de grève, le Collectif des propriétaires de points mobile money a décidé de prélever 100 F CFA lors de chaque transaction (dépôt ou retrait d’argent).Cinq organisations, dont le Syndicat national des propriétaires de points de vente mobile money de Côte d’Ivoire (Synam-CI) et l’Association des marchands indépendants mobile money de Côte d’Ivoire (Amimomoci), annoncent unilatéralement dans un communiqué « la reconduction de l’application des frais de prestation de proximité de 100 F CFA par transaction ».

Ledit montant, précise la source, « pourra au cas échéant subir des modifications (baisse, hausse ou suppression) en fonction de la suite des négociations avec les autorités et les opérateurs ». Mais en Côte d’Ivoire, ce type de décisions est notamment soumis à la validation de l’Autorité de régulation des Télécoms/TIC (ARTCI) et des opérateurs de téléphonie.

Poursuivant, le Collectif des propriétaires de points Mobile money dit attendre de l’Etat qu’il homologue « les prix et les commissions en vigueur dans (leur) secteur (pour) garantir la pérennité » de leurs activités.

Aux opérateurs, il demande le rétablissement « immédiat et sans délai » des comptes de leurs membres résiliés pour causes d’application des frais de prestation de proximité. Par ailleurs, le collectif interpelle Wave « sur les cas d’exactions, d’interpellation et de garde à vue à la police » de certains de ses membres ayant exprimé leur mécontentement par un arrêt de travail de sept jours. Le mot d’ordre de grève a finalement été levé à l’issue de l’Assemblée Générale extraordinaire du 9 août dernier.

Partant du Mali, Macky Sall tente d’éteindre les incendies en Afrique

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur la visite officielle du président Macky Sall au Mali pour aborder avec le chef de la transition plusieurs questions dont l’affaire des 49 militaires ivoiriens accusés d’être des « mercenaires » avant d’être inculpés et écroués.« Dakar-Bamako sur les rails », indique Bés Bi à propos de la visite de Macky Sall hier au Mali, notant une convergence de points de vue avec le colonel Assimi Goïta sur les « échanges commerciaux, la transition et les militaires ivoiriens » détenus au Mali depuis le 10 juillet et inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’état ».

Le Soleil note pour sa part que Macky Sall a fait un « appel à la communauté internationale » pour lutter contre le terrorisme au Mali. Ce pays « mérite le soutien de toute la communauté africaine », a dit le président en exercice de l’Union africaine (UA) avant de poursuivre sa mini-tournée africaine qui doit le mener au Tchad et au Gabon. Suffisant pour que L’AS le surnomme « le nouveau pompier africain » pour son activité pour la libération des soldats ivoiriens au Mali et ses succès diplomatiques dans le dossier du Sud Soudan, entre autres.

En politique, Pape Diop, le député qui a rejoint récemment la majorité présidentielle pour lui permettre d’obtenir la majorité parlementaire absolue, se livre dans une « grande séance d’explications » dans L’Observateur. Il revient notamment sur « ce que Macky Sall lui a dit au téléphone », « le rapprochement infructueux de Yewwi » Askan Wi (libérer le peuple), l’une des principales formations de l’opposition, et « le SMS envoyé à Karim Wade », l’ex-ministre du régime libéral exilé au Qatar depuis 2016.

Par ailleurs, « l’opposition et le pouvoir sont obligés de dialoguer », indique Ibrahima Sène, leader du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), membre de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir). « Le peuple a montré sa volonté d’en finir avec les majorités monolithiques », analyse le responsable politique de ce parti de gauche.

A propos du « déménagement chaotique » de l’Hôpital Aristide le Dantec (HALD) de Dakar, Le Quotidien dit « HALD au mauvais traitement » avant de publier la liste des structures de recasement des services. Toutefois, « il n’y a pas lieu de stresser ni pour les malades ni pour le personnel », rassure Dr Babacar Thiandoum, directeur de cet hôpital dont la reconstruction va démarrer au mois de septembre pour un investissement de 60 milliards FCFA.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La gestion des catastrophes naturelles et le travail post-covid sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui aborde la gestion des catastrophes naturelles, estime que les catastrophes naturelles coûteraient au Royaume plus de 575 millions de dollars par an, en plus des budgets dédiés au Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, qui dépassent les 400 millions de dollars.

Des enveloppes qui risquent de s’alourdir, du moment que l’urbanisation tous azimuts et le changement climatique risquent d’accroître la fréquence et la gravité des phénomènes météorologiques, met en garde l’éditorialiste.

L’anticipation, la vigilance ainsi que la réduction des risques de catastrophes revêtent donc une importance capitale pour un pays comme le Maroc qui, de par sa position géographique, reste fortement et dangereusement exposé aux risques géologiques et climatiques, estime-t-il.

Un travail préventif qui débute par le renforcement de la résilience des collectivités territoriales en les dotant, entre autres, d’infrastructures capables de supporter les catastrophes, et dont l’intensité reste minime au Royaume, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur le monde du travail post-covid, écrit qu’avec l’atténuation de la crise sanitaire, qui a baissé d’intensité, les salariés et les fonctionnaires ont repris leur routine quotidienne, mais que le retour à la normale ne veut nullement dire que les changements accompagnant la crise sanitaire ont disparu.

Les managers et les entreprises doivent faire le job en mesurant l’ampleur des changements installés et leur impact sur la relation des salariés avec l’entreprise et le monde professionnel, soutient la publication

Il s’agit d’anticiper les problèmes qui peuvent ressurgir à n’importe quel moment et surtout ouvrir un débat avec les premiers concernés pour explorer toutes les pistes possibles, estime-t-il, soulignant l’importance majeure de mener des études sociologiques afin de cerner les changements et leur évolution dans le temps.

Sur un autre registre, +L’Economiste+ estime « décisif » de redonner espoir aux jeunes, soulignant que l’esprit des «winners» doit prendre le dessus sur le défaitisme ambiant, surtout lorsqu’on sait que plus d’un jeune sur 4, âgés de 15 à 24 ans, ne travaille pas, n’est pas à l’école et ne suit aucune formation.

Pris dans la spirale de la marginalisation, plusieurs jeunes en manque de perspectives ont sombré dans la drogue, la délinquance et la violence, déplore le journal.

Inverser la tendance implique un changement de paradigme, plaide-t-il , plaidant pour une “dynamique collective” pour permettre de “libérer la créativité de chacun”.

Afrique du Sud : quatrième cas de variole du singe

Le patient est un homme de 28 ans de la province du Cap-Occidental qui est rentré d’Espagne la semaine dernière, a annoncé lundi le ministre de la Santé, Joe Phaahla. ‎« Des mesures de réponse de santé publique pour prévenir la propagation de l’infection, y compris la recherche des contacts, ont été instituées », a déclaré Phaahla dans un communiqué.‎

 Le quatrième cas fait suite vient s’ajouter à trois autres cas confirmés en laboratoire, qui ont été signalés dans les provinces du Gauteng, du Cap-Occidental et du Limpopo, respectivement. ‎

 La variole du singe est une maladie virale dont les symptômes sont similaires à ceux observés chez les patients atteints de variole, bien qu’elle soit cliniquement moins grave.

Elle se transmet à l’homme par contact avec une personne, un animal ou un objet porteur du virus. Elle peut être contractée par contact direct avec le sang, les fluides corporels ou les lésions cutanées d’un animal infecté. Parmi les animaux qui la transmettent, on trouve différents rongeurs et des primates.

Cette maladie guérit spontanément souvent sous 14 à 21 jours. Elle peut être bénigne mais des liaisons infectieuses causées par la maladie peuvent provoquer des douleurs ou des démangeaisons.

Présidentielle kényane : Ruto déclaré vainqueur, Odinga conteste

William Ruto remporte la présidentielle kényane d’une courte tête devant l’opposant historique Raila Odinga.William Ruto, vice-président de la République kényane remporte une victoire historique devant l’opposant Raila Odinga, soutenu pourtant par le président sortant, Uhuru Kenyatta.

Le président de la Commission électorale indépendante Wafula Chebukati a annoncé lundi en début de soirée que le vice-président sortant William Ruto (55 anq) avait cumulé plus de 7,17 millions de votes, soit 50,49% des voix, contre 6,94 millions, soit 48,85% pour Raila Odinga, remportant l’une des élections les plus serrées de l’histoire du pays.

Raila Odinga qui se présentait pour la cinquième fois, « rejette ses résultats ». Une forte tension était notée avant la proclamation des résultats par la Commission électorale. Des divergences profondes sont apparues entre son président Wafula Chebukati et sa vice-présidente Juliana Cherera. Cette dernière a dénoncé la « nature opaque » dans la compilation des résultats.

Cette scission intervenue au sein de la Commission électorale indépendance, conforte les partisans de Raila Odinga (77 ans), que le scrutin est entaché d’irrégularités. Ses partisans annoncent qu’ils vont saisir la Cour suprême pour demander l’annulation du scrutin.

Quelque 22,1 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes le 9 août pour désigner le successeur du président sortant Uhuru Kenyatta, ainsi que leurs gouverneurs, parlementaires et quelque 1 500 élus locaux

Le scrutin s’est très largement déroulé dans le calme, mais a été marqué par une forte hausse de l’abstention, avec une participation d’environ 65% – contre 78% en août 2017.

Journée internationale de l’alphabétisation : 1000 délégués attendus en Côte d’Ivoire

Les participants sont constitués de personnalités des Gouvernements des pays membres de l’UNESCO. Près de 1000 délégués venant d’Afrique et des autres continents sont attendus en Côte d’Ivoire qui accueille les 8 et 9 septembre 2022 l’organisation de la Journée internationale de l’alphabétisation. 

Placée sous l’égide de l’UNESCO et de la présence effective de Mme Stefania Gianini, Directrice générale adjointe pour l’Education, cette édition aura pour thème, «Transformer les espaces d’apprentissage d’alphabétisation ».

La célébration de la Journée internationale de l’alphabétisation réunira en Côte d’Ivoire et pour la première fois en Afrique, après l’Inde, le Bengladesh et la France, les sommités mondiales autour des questions éducatives et plus spécifiquement, celles de l’alphabétisation.

Les participants sont constitués de personnalités des Gouvernements des pays membres de l’UNESCO,  des experts des questions éducatives, des partenaires techniques, des grands donateurs, des représentants des organisations internationales et de la société civile. 

La désignation de la Côte d’Ivoire pour la célébration de cette journée est non seulement un honneur pour le pays et pour toute l’Afrique, mais elle représente aussi un grand défi organisationnel, souligne le ministère ivoirien de l’Education nationale et de l’alphabétisation.  

Avec l’achèvement du processus inclusif et participatif des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation et dont les résultats seront bientôt remis au président de la République, Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire fait office de bonne école dans la conception des politiques éducatives à travers le monde. 

Cette rencontre de Haut niveau placée sous le parrainage de la première dame, Dominique Ouattara, lui offre le loisir de partager son expertise avec les pays membres de l’UNESCO et de s’inspirer également des bonnes pratiques des autres.

Des gardes-côtes américains mènent des activités écologiques à Abidjan

Le navire des garde-côtes américains, USCGC Mohawk (WMEC 913), est arrivé le 12 août 2022 à Abidjan. En escale à Abidjan, des gardes-côtes américains ont procédé lundi au nettoyage des plages de Vridi-canal, à Port-Bouët (Sud), une cité balnéaire, et livré un match de gala, avec des adolescents ivoiriens.     

« L’objectif de cette activité, à laquelle nous avons participé, c’est de donner un bon exemple aux enfants de la Côte d’Ivoire, parce que nous organisons la même activité chez nous aux Etats-Unis », a dit à la presse chief petty officer Stefan Overton, un responsable du navire de la garde-côte américaine Cutter Mohawk, en escale à Abidjan du 12 au 16 août 2022.   

Il a laissé entendre qu' »après cette activité, c’est l’énergie que les enfants de la Côte d’Ivoire viennent de nous démontrer » qui leur restera. Aux côtés des gardes-côtes américains, de jeunes filles et garçons ont collecté les déchets plastiques en bordure de mer, des déchets en provenance de la lagune, et rejeté par les flots marins. 

M. Mark Zimmer, conseiller de presse et des Affaires culturelles à l’ambassade des États-Unis à Abidjan, s’est dit « très heureux d’accueillir le navire de la garde-côte américaine Cutter Mohawk, et son équipage ». Une activité menée grâce à l’ONG 350 Côte d’Ivoire. 

Le président-fondateur de l’ONG 350 Côte d’Ivoire, M. Cheick Traoré, a indiqué que cet exercice vise « à montrer le bon exemple aux générations futures; et cela commence avec les enfants ». L’équipage s’est joint à l’ONG pour faire le nettoyage des plages, qui a consisté à faire le tri sélectif des déchets marins. 

Ces déchets, expliquera-t-il, « proviennent de la lagune avec les différents changements des courants marins. Et nous qui avons grandi ici, on essaie de contribuer au bien-être de notre environnement et surtout orienter les plus jeunes vers l’éducation des enfants dans la lutte contre la pollution plastique ». 

Dans le canal de Vridi, l’on a une embouchure, la croisée de la mer et de la lagune. Pour M. Cheick Traoré, les populations doivent être sensibilisées à la gravité de la pollution plastique et les possibilités, en termes de recyclage de cette matière qui envahit les plages. 

Le navire des garde-côtes américains, USCGC Mohawk (WMEC 913), est arrivé le 12 août 2022 à Abidjan pour une escale. Cette visite témoigne du renforcement des relations de coopération en matière de sécurité entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire. 

Pendant son séjour à Abidjan, l’équipage de Mohawk échangera avec les forces navales de Côte d’Ivoire, notamment sur les traitements médicaux, les combats rapprochés et les soins aux blessés, le renseignement sur la contrebande et sa gestion, les démonstrations de visite, de conseil, de fouille et de saisie (VBSS).

Le Mohawk est le premier navire américain à se rendre en Côte d’Ivoire en trois ans.  En juillet 2019, l’USNS Carson City (T-EPF 7) a effectué une escale au port où les forces navales partenaires ont embarqué à Carson City pour effectuer des exercices de logistique et d’entretien de petits bateaux, de visite, d’embarquement, de recherche et de saisie (VBSS) et des scénarios d’intervention médicale.

Au cours de la dernière décennie, les États-Unis ont intensifié leur coopération en matière de sécurité maritime avec des partenaires sur la côte atlantique de l’Afrique afin d’améliorer la connaissance du domaine maritime et la protection de leurs eaux souveraines.  

Les États-Unis partagent un intérêt commun avec les pays partenaires africains pour assurer la sécurité, la sûreté et la liberté de navigation sur les eaux entourant le continent, car ces eaux sont essentielles à la prospérité de l’Afrique et à l’accès aux marchés mondiaux. 

AP/ls/APA

 APA-Abidjan (Côte d’Ivoire)- En escale à Abidjan, des gardes-côtes américains ont procédé lundi au nettoyage des plages de Vridi-canal, à Port-Bouët (Sud), une cité balnéaire, et livré un match de gala, avec des adolescents ivoiriens.     

« L’objectif de cette activité, à laquelle nous avons participé, c’est de donner un bon exemple aux enfants de la Côte d’Ivoire, parce que nous organisons la même activité chez nous aux Etats-Unis », a dit à la presse chief petty officer Stefan Overton, un responsable du navire de la garde-côte américaine Cutter Mohawk, en escale à Abidjan du 12 au 16 août 2022.   

Il a laissé entendre qu' »après cette activité, c’est l’énergie que les enfants de la Côte d’Ivoire viennent de nous démontrer » qui leur restera. Aux côtés des gardes-côtes américains, de jeunes filles et garçons ont collecté les déchets plastiques en bordure de mer, des déchets en provenance de la lagune, et rejeté par les flots marins. 

M. Mark Zimmer, conseiller de presse et des Affaires culturelles à l’ambassade des États-Unis à Abidjan, s’est dit « très heureux d’accueillir le navire de la garde-côte américaine Cutter Mohawk, et son équipage ». Une activité menée grâce à l’ONG 350 Côte d’Ivoire. 

Le président-fondateur de l’ONG 350 Côte d’Ivoire, M. Cheick Traoré, a indiqué que cet exercice vise « à montrer le bon exemple aux générations futures; et cela commence avec les enfants ». L’équipage s’est joint à l’ONG pour faire le nettoyage des plages, qui a consisté à faire le tri sélectif des déchets marins. 

Ces déchets, expliquera-t-il, « proviennent de la lagune avec les différents changements des courants marins. Et nous qui avons grandi ici, on essaie de contribuer au bien-être de notre environnement et surtout orienter les plus jeunes vers l’éducation des enfants dans la lutte contre la pollution plastique ». 

Dans le canal de Vridi, l’on a une embouchure, la croisée de la mer et de la lagune. Pour M. Cheick Traoré, les populations doivent être sensibilisées à la gravité de la pollution plastique et les possibilités, en termes de recyclage de cette matière qui envahit les plages. 

Le navire des garde-côtes américains, USCGC Mohawk (WMEC 913), est arrivé le 12 août 2022 à Abidjan pour une escale. Cette visite témoigne du renforcement des relations de coopération en matière de sécurité entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire. 

Pendant son séjour à Abidjan, l’équipage de Mohawk échangera avec les forces navales de Côte d’Ivoire, notamment sur les traitements médicaux, les combats rapprochés et les soins aux blessés, le renseignement sur la contrebande et sa gestion, les démonstrations de visite, de conseil, de fouille et de saisie (VBSS).

Le Mohawk est le premier navire américain à se rendre en Côte d’Ivoire en trois ans.  En juillet 2019, l’USNS Carson City (T-EPF 7) a effectué une escale au port où les forces navales partenaires ont embarqué à Carson City pour effectuer des exercices de logistique et d’entretien de petits bateaux, de visite, d’embarquement, de recherche et de saisie (VBSS) et des scénarios d’intervention médicale.

Au cours de la dernière décennie, les États-Unis ont intensifié leur coopération en matière de sécurité maritime avec des partenaires sur la côte atlantique de l’Afrique afin d’améliorer la connaissance du domaine maritime et la protection de leurs eaux souveraines.  

Les États-Unis partagent un intérêt commun avec les pays partenaires africains pour assurer la sécurité, la sûreté et la liberté de navigation sur les eaux entourant le continent, car ces eaux sont essentielles à la prospérité de l’Afrique et à l’accès aux marchés mondiaux.