Maroc/Football: Le nouvel entraineur des Lions de l’Atlas sera présenté mercredi

Le nouvel entraineur de la sélection marocaine de football sera présenté mercredi prochain au Complexe Mohammed VI de Football à Maâmora (près de Salé), a annoncé, samedi, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF).La cérémonie de présentation du nouveau sélectionneur national se tiendra à partir de 17h00, indique la FRMF sur son site web.

L’instance fédérale avait annoncé, le 11 août, s’être séparée à l’amiable de l’ancien entraîneur de l’équipe nationale, Vahid Halilhodzic, pour « divergences de points de vue ».

Cette séparation intervient en raison des divergences de points de vue entre la Fédération et Halilhodzic au sujet de la préparation idoine des Lions de l’Atlas pour la phase finale de la Coupe du Monde Qatar 2022, a précisé la même source, ajoutant que la Fédération mobilisera tous les moyens afin d’assurer à l’équipe nationale une bonne préparation au Mondial 2022.

Le Niger hôte de la réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou

L’évènement réunira des participants venus des neuf pays membres et plusieurs de leurs partenaires.Après plusieurs années d’attente, le Niger accueillera en décembre prochain, la 11e réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou (PO). Placée sous le thème « développement socio-économique et planification familiale », la rencontre de Niamey regroupera les acteurs de la planification familiale des neufs pays du PO. Ce mécanisme qui reconnait la nécessité d’investir dans la planification familiale, regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo.

« Le choix du Niger, pour ce grand rendez-vous n’est pas fortuit », annonce l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO), qui précise que ce pays « a été en mesure de relever de nombreux défis afin de promouvoir l’accès des femmes et des familles aux produits et services de planification familiale ».

L’UCPO rappelle que le Niger a adopté, depuis 1985, une politique de planification familiale pour des raisons sanitaires, socio-économiques et démographiques. Cette politique vise « l’espacement volontaire des naissances en vue de réduire le taux de mortalité maternelle dû aux nombreuses grossesses rapprochées et celui de mortalité infantile dû au sevrage brutal ». 

La volonté politique s’est aussi traduite par la création de structures d’accueil, la formation d’agents de santé et la gratuité des prestations en planification familiale.

Le Partenariat de Ouagadougou a été lancé en février 2011, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Il mise sur l’engagement des gouvernements, une meilleure coordination entre les bailleurs de fonds pour optimiser leurs soutiens aux pays, une accélération de la mise en œuvre des interventions à haut impact et également sur une collaboration et une coopération sur les plans national et régional pour remédier au taux élevé des besoins non satisfaits en matière de planification familiale.

L’Afrique dotée d’une stratégie pour la sécurité sanitaire

Le nouveau plan d’action vise à réduire les impacts sanitaires et socioéconomiques des urgences de santé publique.Conscients des effets dévastateurs de la pandémie de Covid-19 sur des systèmes de santé fragiles, les ministres africains de la Santé ont adopté une nouvelle stratégie pour transformer la sécurité sanitaire et la riposte aux urgences dans la Région au cours des huit prochaines années.

La Stratégie régionale pour la sécurité sanitaire et les urgences 2022-2030, a été adoptée lors de la soixante-douzième session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tenue du 22 au 26 août 2022 à Lomé, au Togo. Elle a pour objectif de réduire les impacts sanitaires et socioéconomiques des urgences de santé publique.

« La Covid-19 rappelle à la Région africaine la nécessité d’accorder la priorité à la construction de systèmes de santé résilients capables de fournir des soins de santé de qualité tout en faisant face à des urgences de santé publique », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. 

Elle a souligné qu’il y a de plus en plus une prise de conscience de la montée de la menace que représentent les urgences sanitaires pour les économies du monde et les sociétés. « Ceci, a indiqué Dr Moeti, souligne la nécessité d’une approche +Une seule santé+ et d’investir dans la prévention et la préparation à ces urgences. En investissant maintenant, nous pouvons prévenir un effondrement économique et social dans le futur ».

L’OMS estime que jusqu’à quatre milliards de dollars américains, provenant de sources internationales et domestiques, sont nécessaires chaque année pour entièrement financer les principales capacités de sécurité sanitaire en Afrique et mieux se préparer à la prochaine pandémie. Ceci représente environ 3 dollars par personne et par an.

C’est pourquoi, la nouvelle stratégie inclut des mécanismes de renforcement des partenariats et de la collaboration multisectorielle, en s’assurant d’un investissement soutenu et prévisible et en réaffectant des ressources dédiées à l’éradication de la polio et de la Covid-19, afin de soutenir des investissements stratégiques dans les systèmes et les outils d’urgences de santé publique.

En adoptant cette stratégie, les pays africains ont convenu d’atteindre, d’ici à 2030, 12 objectifs qui renforceront leurs capacités à prévenir, à se préparer, à détecter et à répondre aux urgences sanitaires. Ainsi, 80 % des États africains doivent disposer d’un financement prévisible et durable de la sécurité sanitaire, 90 % doivent mobiliser une réponse efficace aux urgences de santé publique dans les 24 heures suivant leur détection et tous les pays doivent disposer de 80 % de districts sanitaires dotés de programmes fonctionnels de prestation de services et de programme d’amélioration de la qualité.

« Cette stratégie est le fruit de consultations approfondies avec les ministères africains de la santé et d’un éventail d’autres institutions, d’acteurs techniques et de partenaires partout sur le continent », a ajouté la patronne de l’OMS Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

Lors des assises de Lomé, les ministres africains de la Santé se sont accordés à faire preuve de volonté politique et à fournir un leadership technique, à mobiliser des ressources domestiques et externes, à fournir les ressources humaines et logistiques adéquates pour mettre en œuvre la stratégie, ainsi qu’à renforcer le mécanisme de coordination « Une seule santé » et les capacités aux niveaux national et décentralisé.

Afrique : le drone civil, future arme des jihadistes ?

Sur le continent africain, le recours aux drones civils par les groupes djihadistes devient de plus en plus fréquent et inquiète les experts.C’est la plus grande perte subie par les Forces armées maliennes (Fama) depuis 2019. Dimanche 7 août, des jihadistes de l’État islamique au Sahel (EIS) ont attaqué la base de Tessit, dans le cercle d’Ansongo, à 1342 kilomètres à l’est de Bamako, faisant 42 morts parmi les soldats maliens, selon un bilan officiel qui revendique en même temps la neutralisation de 37 assaillants.

Le communiqué publie le 8 août par l’Etat-major général des armées décrit « une attaque complexe et coordonnée de groupes armés terroristes bénéficiant d’un appui drone et artillerie avec usage des explosifs et véhicule piégé ».

Le lendemain, 9 août, Fahad Ag Almahmoud, un influent membre du mouvement armé touareg pro-gouvernemental GATIA (groupe d’autodéfense Imghad et Alliés), confirme l’usage de drones par les jihadistes. « J’espère que les Fama savent que l’EIGS (ancien nom de l’EIS) a des drones. Je profite de l’occasion pour informer les Maliens de cela », a posté sur Twitter, l’activiste touareg.

L’usage de drones par les jihadistes n’est pourtant pas une nouveauté au Mali, même s’il ne s’agit en général que de la version commerciale de moins de 4 kilogrammes avec une autonomie très limitée, destinée initialement à un usage civil, et non d’appareils armés, plus sophistiqués et plus onéreux comme ceux utilisés par les armées régulières.

Véhicule sans pilote (UAV), le drone peut être contrôlé par un logiciel à distance ou d’auto-automatisation, selon un rapport sur le marché des drones en Afrique du Sud publié en 2019. Ce document consulté par APA explique que l’appareil « se compose d’une source d’alimentation, comme des batteries lithium-on ou de cellules solaires à des combustibles et hybride, des rotors, d’hélices, de caméras, un altimètre, des contrôleurs pour communiquer par onde et une carrosserie ».

Le drone est une invention militaire apparue au début du 20ᵉ siècle, précisément pendant la Première Guerre mondiale.

Le 2 juillet 1917, le Français Max Boucher réussit à faire décoller un avion de type Voisin 150 HP. L’aéronef sans pilote s’est envolé sur une distance de 500 m à une altitude de 50 m au-dessus du sol.

Naviguant sur le succès de cette nouvelle technologie, des entreprises ont investi le marché des drones commerciaux qui devrait passer de 14 milliards de dollars en 2018 à plus de 43 milliards de dollars en 2024, d’après le rapport sur le marché sud-africain des drones paru en 2019.

« Entre 60 et 100 bombardements aériens en Irak et en Syrie »

Mais, rapidement, ces appareils volants sont devenus des moyens permettant à des groupes armés non étatiques de s’exprimer autrement.

C’est « la technologie actuelle la plus prémonitoire qui permettra de futures attaques terroristes », estime le major Thomas G. Pledger dans une étude sur « Le rôle des drones dans les futures attaques terroristes » publiée en février 2021.

« Les drones ont la capacité de créer une impasse. Ce qui peut permettre aux terroristes de mener plusieurs attaques presque simultanément, amplifiant rapidement leur effet global », affirme le major Pledger, mentionnant qu’« entre 1994 et 2018, plus de 14 attentats ont été planifiés ou tentés » à l’aide de cette technologie.

« La menace des drones +grand public+ provenant du secteur civil est identifiée depuis près d’une dizaine d’années en Europe. Comme on l’a vu en Syrie ou en Irak, ces drones, dont les plus courants sont les DJI d’origine chinoise, sont très accessibles, car en vente libre sur Internet, via des sites en ligne comme Amazon. Pour quelques centaines de dollars, vous pouvez acheter une petite machine faible et facile à utiliser », assure Olivier Fourt, spécialiste des questions de défense à Rfi et actuellement correspondant en Afrique de l’Ouest pour l’Hebdomadaire spécialisé Air et Cosmos.

Le prix de la gamme de la plupart des drones commerciaux prêts à l’emploi capables de soulever une charge de la taille d’une arme se situerait entre 1000 et 2000 dollars.

Pour garder sa capitale en Irak, Mossoul, l’État islamique avait jeté son dévolu sur ces appareils contre les forces régulières irakiennes. Selon le directeur des initiatives stratégiques du Centre de lutte contre le terrorisme (CTC) de l’Académie militaire américaine de West Point, Don Rassler, l’organisation jihadiste menait, à l’époque où elle occupait une grande partie de l’Irak et de la Syrie, 60 et 100 bombardements aériens à l’aide de drones.

Damien Ferré, directeur de la société Jihad Analytics, spécialisée dans l’analyse du jihad mondial et cyber a, pour sa part, documenté 72 attaques menées par l’État islamique entre octobre 2015 et décembre 2017 dans ces deux pays.

Des documents trouvés à Mossoul, après la défaite de l’Etat islamique, par l’armée irakienne montrent d’ailleurs comment ce groupe a tenté de normaliser et d’institutionnaliser les données sur son programme de drone. « Une brigade subordonnée au comité de fabrication et de développement militaire du groupe avait produit un formulaire de quatre pages contenant la liste de contrôle des drones avant et après le vol et des zones pour enregistrer les commentaires après action et marquer quel type de mission avait été menée », révèle Don Rassler.

Le drone commercial pour des attaques terroristes en Afrique ?

L’organisation jihadiste a tenté d’expérimenter l’utilisation des drones en dehors de la zone syro-irakienne où elle a perdu du terrain, comme en témoigne la publication, en janvier 2016, d’une vidéo avec une vue aérienne d’une bataille à Benghazi, en Libye.

En Afrique sub-saharienne, dès 2018, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) aurait fait recours au drone pour planifier une attaque contre le Super Camp de la Mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la Stabilisation au Mali (Minusma) à Tombouctou.

Une année plus tard, c’est au tour l’EIS de lui emboîter le pas. Une source sécuritaire soutient que l’ex-EIGS s’est servi des drones pour faire le repérage des camps de l’armée malienne d’Indélimane et des postes avancés d’Inatès et Chinaghodar au Niger en 2019. C’était la période synonyme de la montée en puissance de ce groupe dans la région des trois frontières où se rencontrent le Mali, le Burkina Faso et le Niger, plus connue sous le nom de Liptako-Gourma. Le drone qui aurait servi à collecter des informations sur les camps militaires de ces pays aurait été récupéré par les soldats français de l’Opération Barkhane lors d’une opération menée en 2020 et ayant conduit à l’élimination de l’opérateur.

Mais les militaires français qui viennent de se retirer définitivement du Mali, suite à une longue crise avec les officiers ayant pris le pouvoir à Bamako en 2020, n’ont pas réussi à mettre un terme au recours à ce moyen technique d’espionnage par l’EIS. En avril 2021, des jihadistes appartenant à la même entité sont montrés dans une vidéo non datée en train de manipuler un drone Phantom 3 pro quadricoptère, de fabrication chinoise.

L’Afrique de l’Est et australe ne sont pas en reste. En mai 2020, le ministre mozambicain de l’Intérieur affirmait que les jihadistes d’« Ansar al sunna » communément appelés « al Shabab », affiliés à l’Etat islamique, utilisaient déjà des drones pour « identifier leurs cibles ».

Une étude du journal de la sécurité stratégique titrée « une menace volante à venir au Sahel et en Afrique de l’Est » soutient que la province de l’État islamique en Afrique de l’Ouest a reçu des conseils du noyau de l’EI central sur l’utilisation des drones. Mais à l’heure actuelle, les jihadistes nigérians n’ont pas encore conduit d’attaques avec cet outil. Ils se contentent de l’employer à des fins de propagande, comme l’illustre une vidéo de 27 minutes intitulée « la Génération autonome », diffusée le 18 janvier 2022 avec des prises de vue de drone.

« En réalité, c’est même son utilisation première aux mains d’un groupe armé », assure Olivier Fourt. Pour le spécialiste, le drone « peut aussi être une arme psychologique avec des survols que l’on pourrait qualifier de harcèlement destiné à fatiguer les sentinelles qui devront maintenir un niveau d’alerte élevée dans la durée ».

Le 21 août dernier à Tombouctou, au Mali, un drone a été observé en train de survoler le camp de la Minusma, activant la force de réaction rapide.

« Quand l’opportunité se présentera, l’État islamique utilisera de manière ponctuelle ce type d’arme pour mener certaines de ces attaques », prévient Damien Ferré.

Une source sécuritaire contactée par APA, pense cependant « que tant que l’EI aura assez de combattants, ils n’utiliseront pas cette technique, car ils n’auront pas la même rapidité d’exécution qu’avec les fantassins ».

Les Etats africains en alerte maximale

Selon la même source, ce genre d’appareil est « facile à trouver sur les marchés locaux, que ce soit à Gao, Niamey et autres grandes villes du Niger, du Mali et du Nigeria. Les jihadistes ont accès à ces marchés à travers des intermédiaires ou fournisseurs pour qui ils doublent toujours les prix, par exemple si la marchandise coûte 500.000 francs CFA (près de 600 dollars), ils peuvent l’acheter à 1 million francs CFA (1500 dollars) car ils ont du cash, beaucoup de cash ».

En Afrique, l’achat et l’usage des drones sont pourtant théoriquement « beaucoup plus encadrés qu’en Europe », rappelle Olivier Fourt.

Dans un pays comme le Sénégal, jusqu’ici un des rares en Afrique de l’Ouest à rester épargné par les attaques jihadistes, les autorités ont mis en place des garde-fous pour parer à toute éventualité. « L’importation et l’utilisation des drones sont principalement régies par l’annexe 5 du règlement aéronautique du Sénégal numéro 6 relatif au système d’aéronefs téléportés (…) Les personnes physiques sont éligibles à l’obtention d’une autorisation d’exploiter un drone. Les personnes morales régulièrement établies au Sénégal et celles ne résidant pas au Sénégal, dotées d’un contrat légal de prestation de service, sont également éligibles à la détention et à l’utilisation d’un tel aéronef à des fins professionnelles ou commerciales. Elles doivent être identifiées par l’Autorité qui leur délivre un numéro d’identification », explique Amadou Tidiane Cissé, Inspecteur principal des Douanes et auteur de l’ouvrage « Terrorisme, la fin des frontières », paru aux Éditions Harmattan 2021.

Selon l’officier sénégalais, « la douane veille à l’application stricte des dispositions de la réglementation au niveau du cordon douanier », rappelant que des sanctions administratives, pécuniaires et des poursuites pénales sont prévues à l’encontre des personnes qui utilisent les drones sans les titres exigibles.

Politique, économie et religion au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA traitent d’une diversité de sujets portant sur la politique, l’économie et la religion.La Tribune continue le débat sur les retrouvailles de la famille libérale, en s’interrogeant: « Wade-Macky: Impossible réconciliation ? » Selon nos confrères, « les contacts sont maintenus, les blessures violentes et mal cicatrisées ».

« Le président Macky Sall n’a pas dit son dernier mot », lit-on à la Une de Rewmi Quotidien, qui révèle qu’en fin stratège politique, le chef de l’Etat a concocté dans le secret les nominations du président de l’Assemblée nationale et du Premier ministre.

« Certaines nominations vont faire grincer des dents au niveau (de la coalition présidentielle) Benno Bokk yakaar. Le président a totalement rajeuni la nouvelle équipe gouvernementale. Selon certains de ses proches qui se confient, Macky Sall (est) candidat incontournable à l’élection présidentielle contre toute logique », détaille Rewmi.

« Assemblée nationale-Macky, la hantise de la trahison », note Walf Quotidien, alors que le journal EnQuête se focalise sur l’installation de la 14e législature et décortique « les enjeux du 12 septembre ». 

Le journal souligne que chaque partie manœuvre pour sortir victorieuse du duel épique qui s’annonce dans l’antre de la place Soweto. « Le contrôle du budget de plus de 17 milliards et du fonctionnement de l’Assemblée sont en jeu. Le contrôle du bureau, de la conférence des présidents et de certaines commissions est essentiel pour le chef de l’Etat », analyse EnQuête.

En économie, Sud Quotidien s’intéresse à la « hausse des prix et dynamique inflationniste sur le marché », déplorant « le silence coupable de l’État ». Le journal donne la parole à l’économiste Meissa Babou qui estime que « rien ne justifie la hausse des prix de certains produits locaux ».

Parlant du marché du ciment en Afrique, nos confrères informent que « les prix prennent la tangente ».

« Regain d’activités du secteur-Tourisme, des ténèbres à la lumière », écrit L’Observateur à sa Une.  Dans ce journal,  le directeur de la réglementation touristique renseigne que « nous sommes à 1172 établissements d’hébergement ».

Pour Lii Quotidien, les banques centrales africaines envisagent de plus en plus la création de monnaies numériques.

Pendant ce temps, Le Quotidien met l’accent sur la reconstruction de l’hôpital Le Dantec dont certains services sont transférés à Dalal Jam. « Passation de maladies », indique le journal, alertant sur des risques de congestion avec l’afflux des patients.

« Réfection de l’hôpital Le Dantec-73 médecins internes en chômage technique », ajoute Walf Quotidien.

Vox Populi met en exergue les « 173 mesures pour le bon déroulement du Magal (de Touba) ». Selon le gouverneur de Diourbel, 29 mesures sont déjà réglées, 48 sont en cours et les 60 ne sont pas encore réglées.

« Réunion préparatoire du grand Magal de Touba-Dispositif sanitaire, évacuation des eaux, électricité…, au cœur de la rencontre », note L’Info.

La Tunisie fâche le Maroc

Dans un communiqué publié vendredi, Rabat accuse Tunis d’hostilité en invitant le polisario au sommet Japon-Afrique.Lors de son dernier du discours public, prononcé le 20 août, le souverain marocain a averti que désormais le dossier du Sahara est « le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international ».

Vendredi 26 août, Rabat a donné une première preuve de sa nouvelle ligne de conduite à l’échelle internationale.

Dans un communiqué publié par le ministre des affaires étrangères, le gouvernement marocain a fustigé l’attitude du gouvernement tunisien dans le cadre du processus de la TICAD (forum de coopération Japon-Afrique), qualifiée d’hostile.

« La Tunisie, contre l’avis du Japon et en violation du processus de préparation et des règles établies, a décidé unilatéralement d’inviter l’entité séparatiste », lit-on dans le communiqué officiel marocain en allusion à l’invitation adressée par le gouvernement tunisien à front Polisario, soutenu par l’Algérie et qui dispute à Rabat l’ancienne colonie espagnole du Sahara.

« L’accueil réservé par le chef de l’Etat tunisien au chef de la milice séparatiste, est un acte grave et inédit, qui heurte profondément les sentiments du peuple marocain et de ses forces vives », s’insurge la diplomatie marocaine.

Face à cette attitude hostile et préjudiciable aux relations fraternelles que les deux pays ont toujours entretenues, le Royaume a décidé de « ne pas participer au 8ème Sommet de la TICAD qui se tient en Tunisie les 27 et 28 août courant ».

Le Maroc a également décidé de rappeler immédiatement en consultation son ambassadeur à Tunis. « Cette décision n’affecte en rien les liens forts et intacts entre les peuples marocain et tunisien, qui sont liés par une histoire commune et un destin partagé » », précise la même source.

Cette décision, poursuit le communiqué, ne remet pas en cause non plus l’attachement du Maroc aux intérêts de l’Afrique et à son action au sein de l’Union Africain, ni ne remettent en cause l’engagement du Royaume au sein de la TICAD.

La Côte d’Ivoire accueille Agri-tech Tunisia en novembre

La tenue de la « Semaine de l’agri-tech tunisienne » en Côte d’Ivoire est prévue du 21 au 25 novembre 2022.Après le Sénégal en mars 2022, la Côte d’Ivoire va accueillir le 2e périple ouest-africain d’Agri-tech Tunisia. Un projet qui a pour objectif le développement de partenariats durables entre les startups tunisiennes et les entreprises agricoles et agro-industrielles de la sous-région.

Il vise aussi à accroître la productivité agricole dans les pays cibles. Les activités principales sont le coaching et la formation des startups à l’exportation de leurs produits et services vers les pays de l’Afrique de l’Ouest, et l’organisation de la « Semaine de l’agri-tech tunisienne ».

Selon Walid Gaddas, dont la structure met en oeuvre ce projet, la rencontre d’Abidjan sera ponctuée par des conférences sur la digitalisation de l’agriculture ivoirienne et des rencontres avec des ministres.

Cette initiative vise, par ailleurs, le développement de six startups de l’agri-tech tunisienne à l’international en initiant des partenariats durables en Côte d’Ivoire. Quelque 50 entreprises locales bénéficieront de solutions pour accroître leur productivité et améliorer leur compétitivité.

Selon ses organisateurs, Agri-tech Tunisia se veut une opportunité en termes de création de valeurs ajoutées, de lutte contre le chômage, d’adaptation au changement climatique et de renforcement de la sécurité alimentaire.

Appuyé par le programme INNOV’I (programme d’appui à l’écosystème de l’entrepreneuriat et de l’innovation en Tunisie), le projet, financé par l’Union européenne, est mis en œuvre par Expertise France.

Avec l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), l’approche d’Agri-tech Tunisia veut favoriser une meilleure intégration sous-régionale à travers une coopération Sud-Sud gagnante pour toutes les parties.

Le projet aboutira à la signature d’accords commerciaux et des partenariats pour ancrer le positionnement des entreprises de l’agri-tech. La Côte d’Ivoire est un terreau fertile pour cette initiative, car le pays regorge de nombreuses filières agricoles (cacao, hévéa, coton, huile de palme).

Conflit au Tigré : le patron de l’OMS se désole de la reprise des hostilités

Dr Tedros Ghebreyesus regrette l’apathie de la communauté internationale face à la guerre dans son pays.Originaire du Tigré, Dr Tedros Ghebreyesus n’en peut plus de rester sans nouvelles de certains de ses proches. Dans un entretien avec des journalistes, le Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a affirmé que ses tentatives d’envoyer de l’argent à des membres de sa famille ont échoué dans une région quasiment coupée du reste du monde.

Addis-Abeba nie avoir saboté les lignes de communication et rejette la faute aux rebelles du Front de libération du peuple de Tigré (TPLF). En tout cas, l’ancien ministre de la Santé et des Affaires étrangères de l’Éthiopie ne sait pas si certains de ses proches sont morts ou toujours vivants depuis l’éclatement du conflit en novembre 2020.

« Malade d’inquiétude », Dr Tedros Ghebreyesus l’est d’autant plus que les combats ont repris de plus belle après une trêve conclue en mars dernier. C’est la raison pour laquelle il ne comprend pas pourquoi la communauté internationale n’agit pas alors que son pays est ravagé.

Pourtant, la guerre en Ukraine bénéficie d’une attention toute particulière. La raison de cette indifférence « est peut-être la couleur de la peau des habitants du Tigré », a déclaré le patron de l’OMS. Dr Tedros Ghebreyesus a été accusé de soutenir les rebelles du TPLF en achetant des armes. Une allégation qu’il continue de nier en bloc.

Guerre en Ukraine : l’Afrique du Sud réaffirme sa position

Accusé d’être neutre dans le conflit opposant l’Ukraine à la Russie, Pretoria réitère sa détestation de la guerre.C’est Naledi Pandor, ministre des Relations internationales et de la Coopération, qui est montée au créneau pour écarter la thèse de la neutralité de l’Afrique du Sud dans le conflit ukrainien notamment entretenue par des opposants politiques dans la nation arc-en-ciel.

« Nous ne sommes pas neutres. Nous détestons la guerre. Nous pensons qu’elle fait beaucoup de mal. Nous ne soutenons pas l’invasion d’un pays par un autre », a déclaré Naledi Pandor hier jeudi lors d’une session de questions-réponses au Conseil national des provinces.

Selon la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, son pays a toujours été « clair » au sujet de la guerre entre la Russie et l’Ukraine : « Nous pensons qu’il devrait y avoir des négociations. Nous pensons que les Nations Unies doivent jouer un rôle clé dans un tel processus. Ce n’est pas de la neutralité ».

Le conflit ukrainien est entré dans son 6e mois. Les troupes russes ont lancé les hostilités aux premières heures du 24 février dernier.

Ethiopie : le secteur bancaire ouvert aux investisseurs étrangers

L’Ethiopie veut attirer les investissements et stimuler le marché des devises étrangères.La Banque nationale d’Éthiopie (NBE) a déclaré avoir finalisé les préparatifs pour ouvrir le secteur bancaire aux institutions financières étrangères.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la réforme du gouvernement qui ouvre les secteurs précédemment contrôlés par l’État aux investisseurs étrangers afin de stimuler l’afflux de capitaux étrangers.

L’autorisation aux institutions financières étrangères à travailler en Éthiopie a été évoqué pour la première fois par le Premier ministre, Abiy Ahmed, en février dernier, qui a demandé aux banques locales de se préparer à la concurrence étrangère.

« Les préparatifs comprennent la révision des systèmes juridiques et réglementaires afin de créer un environnement propice à l’activité des institutions financières étrangères dans le pays », a expliqué le directeur de la supervision de la NBE, Frazer Ayalew.

Selon les responsables de la Banque centrale, cette mesure contribuera à attirer les investissements, à stimuler les devises étrangères, à fournir des crédits suffisants dans tous les secteurs du pays et à rendre le système bancaire plus avancé et plus compétitif.

A ce jour, il existe 30 banques privées et deux banques d’État, avec près de 9000 agences dans le pays. Leur bénéfice net annuel cumulé a bondi de 122 % pour atteindre 1 milliard de dollars au cours de l’exercice financier qui vient de s’achever, comparé à 2019.

Ces institutions bancaires disposent désormais d’un capital total de près de 4 milliards de dollars en 2022, et affichent une croissance annuelle moyenne de 27 %.