Ahmed Cissé prend les rênes du Patronat ivoirien

La passation de charges avec le président sortant de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien) s’est tenue à la Maison de l’entreprise, en présence des acteurs du monde économique.« Je mesure pleinement le poids et le sens de cette confiance que je tâcherai d’honorer davantage, pendant les trois prochaines années de mon mandat », a déclaré M. Ahmed Cissé, le nouveau président du Patronat ivoirien.

M. Ahmed Cissé, le nouveau président a salué le gouvernement, avec à sa tête le Premier ministre qui, sous l’impulsion du président de la République Alassane Ouattara, a su imprimer une bonne dynamique au partenariat public-privé.

Il a fait observer que « de nombreux défis sont encore à surmonter pour permettre au dynamique secteur privé ivoirien de jouer pleinement son rôle, celui d’accompagner l’Etat dans sa transformation structurelle en vue de rendre la croissance économique de plus en plus inclusive.

« Je m’engage avec votre appui, à renforcer le pacte de confiance dont jouit notre Confédération auprès des pouvoirs publics pour répondre à tous ces défis présents et futurs auxquels nous serons toujours confrontés », a-t-il dit.

« Nous travaillerons ensemble, dans le cadre d’un dialogue public-privé renforcé, à accélérer les réformes en cours pour l’amélioration du climat des affaires afin de bâtir un environnement économique, législatif et réglementaire qui profite à nos entreprises, favorisant la baisse de nos charges et l’allègement des contraintes administratives », a-t-il poursuivi.

Six années durant, Jean-Marie Ackah, le président sortant, s’est félicité d’avoir bénéficié de la confiance et du soutien des membres de l’organisation dans l’accomplissement de sa mission à la présidence du Patronat ivoirien.

Sous son mandat, il a permis à la Cgeci d’obtenir la licence World Trade Center, une véritable source de fierté pour le monde de l’entreprise en Côte d’Ivoire, parce qu’elle donnera la possibilité d’interagir avec ce puissant réseau de développement des affaires.

Le ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a assuré que le gouvernement accorde une importance capitale au dynamisme des organisations patronales du secteur privé et à leur contribution aux débats et échanges sur l’amélioration des modes de production, de l’environnement des affaires ainsi que sur la compétitivité des entreprises ivoiriennes.

« Le gouvernement, par ma voix se réjouit du passage de flambeau à une nouvelle équipe incarnée par M. Ahemd Cissé, membre de la Cgeci, vice-président ; et je pense que le choix de Ahmed Cissé traduit le succès de l’équipe sortante », a-t-il affirmé.

M. Ahemd Cissé occupait depuis 2016, la fonction de vice-président de l’organisation patronale et est membre du Bureau exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), le Patronat ivoirien.

Le Conseil d’administration de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), a procédé ce mercredi 30 novembre 2022 à l’élection du successeur de M. Jean-Marie Achah, président du Patronat ivoirien depuis 2016.

M. Ahmed Cissé a été élu pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois et devient le sixième président de la CGECI. Engagé de longue date au sein de l’organisation patronale, il est par ailleurs membre du Conseil d’administration de la CGECI depuis 2014.

Avec une contribution de plus de 80% des recettes fiscales de l’Etat et plus de 40% des emplois formels, le secteur privé ivoirien constitue le principal moteur de la croissance économique et de la création de richesses en Côte d’Ivoire.

Listing électoral ivoirien : plus de 4700 enrôlés à l’actif d’un mouvement Rhdp

Le mouvement Rhdp Espérance, proche du parti au pouvoir, dévoile le bilan de sa caravane à Abidjan et à l’intérieur du pays, à l’issue de l’opération de recensement sur la liste électorale.Le président du mouvement RHDP Espérance, Soumahoro Amidou, a fait un point de presse au siège du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à Abobo, sur le bilan de la caravane d’enrôlement qu’il a organisée.  

Ce sont au total 4.729 personnes que le mouvement RHDP Espérance a pu faire enrôler à l’issue d’une caravane d’enrôlement qui a sillonné certaines communes d’Abidjan et de l’intérieur de la Côte d’Ivoire durant la période de recensement électoral.

« Nous avons démarré à Abobo et avons sillonné toute la commune, ainsi que celle de Koumassi et avons fait un tour à Yopougon », la plus grande commue du pays, située dans l’Ouest d’Abidjan, et considérée comme un fief de l’opposition, a-t-il indiqué.    

« Partout où nous sommes passés avec la caravane, nous pouvons dit haut et fort que notre passage avec la caravane a été un apport capital aux responsables politiques que nous avons pu appuyer », a déclaré M. Soumahoro Hamidou, le président du mouvement.  

A l’en croire, ledit mouvement ne s’est pas arrêté à Abidjan. « La caravane est allée appuyer le parrain qui est un départemental à Bouna », a-t-il poursuivi.  Selon les décomptes, l’équipe RHDP Espérance a pu faire enrôler 4 729 électeurs dont 1 121 personnes à Abobo, 900 à Bouna, ZKB et Doropo ».   

M. Michel Noufé, directeur des moyens généraux du Trésor et secrétaire départemental de Bouna RHDP, était le parrain de ce mouvement de soutien, dirigé par Soumahoro Hamidou qui lui a, par ailleurs, marqué sa reconnaissance du fait de son implication dans la réussite de la caravane.

Le président du Mouvement RHDP Espérance a par ailleurs appelé les cadres de la mouvance présidentielle à s’inspirer de cette démarche. Pour lui, « c’est un bel exemple dont les cadres du parti doivent s’inspirer ».

« En perspective, ce que nous entrevoyons, c’est que nous n’allons plus attendre qu’il y ait recensement électoral pour aller vers les militants, nous allons remobiliser l’équipe et puis aller vers les militants (en vue de) les épauler jusqu’aux élections de 2025 », a-t-il fait savoir.  

« Pour nous, l’objectif demeure les présidentielles, en restant au quotidien avec les militants. De ce fait dans ces deux jours, nous allons lancer le projet programme d’assistance administrative pour militants jusqu’en 2025 », a-t-il annoncé.

L’opération d’enrôlement sur la liste électorale a été lancée officiellement le 19 novembre 2022. Le mouvement RHDP Espérance n’y est pas resté en marge. Ledit mouvement a organisé

L’opération d’enrôlement sur la liste électorale, lancée le 19 novembre 2022 et qui devrait s’achever le 10 décembre 2022 sur le territoire ivoirien, a été prorogée jusqu’au 20 décembre 2022. La Commission électorale indépendante envisage de « capter 4,5 à 5 millions d’électeurs ».

Burkina : les raisons de la nouvelle arrestation du lieutenant-colonel Zoungrana

L’officier supérieur de l’armée Burkinabè bénéficiait d’une liberté provisoire dans le cadre d’une procédure judiciaire en son encontre pour tentative de déstabilisation des institutions de l’État lorsqu’il a été interpellé, mardi à son domicile.A Ouagadougou, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana n’en a pas encore fini avec les problèmes judiciaires. Il est cité dans une nouvelle affaire de tentative de coup d’État..

« Des militaires en collusion avec des civils étaient en train de préparer une déstabilisation des institutions de l’État », selon les premiers éléments de l’enquête du tribunal militaire. Le procureur militaire a cité deux soldats, l’adjudant-chef Neboa Charles et l’adjudant Traoré Adama, comme les cerveaux de l’opération et devraient être appuyés par des éléments d’autres unités.

« Ce groupe serait en contact avec l’Unité Mamba vert du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana et projetait lancer des attaques simultanées sur la Radiodiffusion télévision nationale du Burkina, la Maison d’arrêt et de correction de l’armée où était détenu cet officier supérieur pour d’autres faits similaires et la résidence du chef de l’État », a expliqué le parquet militaire dans un communiqué publié mercredi 28 décembre en début de soirée.

Il a ajouté que pour certains membres de ce groupe, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana est l’homme de la situation après les événements du 30 septembre qui ont porté le capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir après huit mois de transition du lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, tombeur de Roch Marc Kaboré en janvier dernier. « Leur action se voulait de le porter à la tête de l’État. Pour d’autres, c’était pour le libérer de la MACA », accuse le parquet.

« L’homme de la situation »

Le procureur militaire a justifié la supposée implication du lieutenant-colonel Zoungrana par son interaction avec les mis en cause lors des visites à la prison militaire et au cours d’échanges téléphoniques, d’autant plus que l’officier supérieur détenait par devers lui, un téléphone portable découvert lors d’une fouille de sa cellule en mi-novembre 2022.

Le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana a été interpellé, hier mardi, à son domicile à Pabré, à une vingtaine de kilomètres de Ouagadougou, après avoir bénéficié d’une liberté provisoire dans le cadre d’une procédure judiciaire à son encontre pour tentative de déstabilisation des institutions de l’État. Selon nos informations, il a passé la nuit à la gendarmerie de Paspanga, à Ouagadougou, après des heures d’audition au tribunal militaire. Il a été confronté, dans l’après-midi, au Dr Aristide Ouédraogo, président du Front patriotique pour le renouveau (FPR), interpellé lui aussi, hier mardi plutôt dans la journée.

La première voiture marocaine dès début 2023 avec un investissement de 50 millions d’euros

Une convention d’investissement de 50 millions d’euros sera signée au Maroc en janvier 2023 pour la création d’une usine de production d’une marque locale de voitures, a annoncé le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.Dans une déclaration au journal saoudien « Asharq » publiée mercredi, le ministre a relevé que la nouvelle usine sera mise en place grâce à un investissement 100% marocain, pour venir s’ajouter aux unités industrielles de Renault et de Stellantis, qui affichent une capacité de production annuelle de 700.000 voitures, dont 50.000 véhicules électriques.

Ce premier investissement marocain en la matière aura une capacité de production annuelle de 3.000 voitures, avant d’atteindre un rythme de 20.000 véhicules après 4 années, a indiqué M. Mezzour, ajoutant que l’annonce de la marque de la nouvelle voiture revient aux investisseurs.

La nouvelle marque est actuellement en phase d’autorisation finale après avoir passé avec réussite l’ensemble des tests et des essais, a-t-il fait savoir, notant que la production sera destinée au marché local dans un premier temps.

L’usine, qui ne prévoit pas de chaîne de production pour les voitures électrique, ne produira que des voitures à carburant, a affirmé le ministre marocain, relevant que 50 millions d’euros seront investis sur 3 ans, hors coût d’exploitation.

Par ailleurs, le journal souligne que l’industrie automobile est le 2ème secteur exportateur du Maroc, relevant que les ventes en 2022 ont atteint 8,4 milliards de dollars jusqu’à fin octobre, tandis que la Banque du Maroc prévoit des recettes de 9,5 milliards de dollars à fin décembre.

Côte d’Ivoire : Charles Blé Goudé s’entretient avec Affi

L’ex-leader des « Jeunes patriotes », Charles Blé Goudé, ostensiblement proche de Affi N’Guessan, estime qu’une alliance politique s’étudie et se conçoit.« Je suis dans une démarche de reconnaissance au Front populaire ivoirien et de reconnaissance à son président », a déclaré Charles Blé Goudé, à l’issue de sa rencontre avec Pascal Affi N’Guessan, au siège du FPI à Abidjan.  

Pour Charles Blé Goudé, le FPI est « un parti avant-gardiste (qui) a mené tous les combats de la démocratie ». Car, « si aujourd’hui, on parle de multipartisme et de démocratie en Côte d’Ivoire et même si on ne l’a pas totalement atteint », c’est grâce à cette formation politique.

« C’est cette démarche de reconnaissance qui nous a guidé ici au siège du FPI », a-t-il insisté, ajoutant être « reconnaissant aussi au président Affi N’Guessan » qui lui a rendu visite quand il était à la prison de la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye.  

A la tête d’une délégation, il a également rappelé qu’alors qu’il était en exil au Ghana, Pascal Affi N’Guessan était en prison à Bouna, dans le Nord ivoirien, après la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire.

« Je suis venu aussi lui dire Yako (courage) parce que lui aussi est un ancien prisonnier de Bouna dans une période très difficile », a-t-il dit. Pour Blé Goudé, quand on a été « touché et frappé dans des moments de difficulté, quand la période est propice, vous vous retrouverez pour parler de vos douleurs ».

Ces échanges ne sont pas pour nourrir une révolte, mais pour qu’ils puissent de ces douleurs-là leur permettre de puiser de l’énergie pour l’espoir de demain, a-t-il insinué. En outre, en tant que détenu de la prison de Scheveningen à La Haye, il a rapporté avoir bénéficié de ses visites.

De retour au pays, ce 26 novembre 2022, Charles Blé Goudé a fait remarquer la proximité de chef du FPI, Affi N’Guessan qui a « engagé sa personnalité » pour l’accueillir à l’aéroport d’Abidjan et même sous la pluie battante à son « meeting » à la place CPI de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan. 

Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), Charles Blé Goudé, a salué cette « solidarité de la gauche ». Suite à la création de la formation de Laurent Gbagbo, le Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI), l’ex-chef des Jeunes patriotes a n’a pas voulu y fondre son parti.

Taxé de trahir la lutte par des partisans de Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien, Charles Blé Goudé, affiche ainsi sa volonté de tracer son propre chemin politique afin d’éviter les batailles et querelles autour de la succession du parti de Laurent Gbagbo.

Répondant à une question sur une possible alliance entre le Cojep, sa formation politique et le FPI, abandonné par M. Gbagbo, son fondateur, et aujourd’hui conduit par Affi, il a déclaré qu’il vient d’arriver et se trouve « pour le moment dans une démarche de reconnaissance et de remerciement ».  

« Parlant d’alliance avec le FPI ou tout autre parti politique, ça s’étudie et ça se conçoit », a laissé entendre Charles Blé Goudé. Pour lui « quand la fondation est ratée tout le reste est faux » et dans ce sens, il a appelé à citer » une seule alliance en Côte d’Ivoire qui a résisté au temps ; parce que le contenu était vide ».  

« Aujourd’hui, il s’agit de dire merci au président Affi N’Guessan pour sa solidarité pendant que j’étais en difficulté », a-t-il poursuivi. Le 11 janvier 2023, Charles Blé Goudé annonce une conférence de presse, assurant que tous les sujets seront débattus.

L’ancien Premier ministre Affi N’Guessan a affirmé que « c’est une grande émotion » pour lui « lorsqu’on a perdu un frère et un camarade de lutte pendant près de 10 ans. Son retour constitue (également) une grande émotion pour son organisation politique et aussi une espérance ».  

Concernant une éventuelle alliance entre le Front populaire ivoirien le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples, Pascal Affi N’Guessan a laissé entendre que « tout reste possible ».  

Au terme de six ans de procès, MM. Blé Goudé et Laurent Gbagbo ont été acquittés le 15 janvier 2019 en première instance par la CPI dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales de 2010-2011. L’acquittement définitif des co-accusés sera prononcé le 31 mars 2021.

Maroc : Arrestation de plus de 32.000 candidats à la migration clandestine en 2022

Les services sécuritaires marocains ont procédé, durant l’année 2022, à l’arrestation de 32.733 candidats à la migration clandestine, dont 28.146 étrangers de différentes nationalités, révèle le bilan annuel de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN).Aussi, 92 réseaux criminels spécialisés dans la migration clandestine transfrontalière ont été interpelés outre l’arrestation de 566 organisateurs et intermédiaires, soit une augmentation de plus de 36 % en comparaison avec 2021, et l’interpellation de 415 organisateurs de l’immigration illégale, fait savoir la même source.

Il a été également procédé à la saisie de 832 faux documents de voyage ou pièces d’identité, de 193 embarcations, de 156 moteurs marins et de 61 véhicules utilisés dans l’organisation des opérations de migration.

Pour ce qui est des crimes financiers et économiques, les services de la sûreté nationale ont poursuivi le renforcement et le développement des techniques d’enquête pénale dans ce genre de crimes, aussi bien au niveau de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), que de ses quatre brigades régionales de la police judiciaire à Rabat, Casablanca, Fès et à Marrakech.

Ces brigades ont traité 453 affaires de corruption, de trafic d’influence, de fraude et de dilapidation des deniers publics et de chantage, soit une hausse de près de 17% par rapport à l’année écoulée, alors que 595 mis en cause ont été soumis à l’enquête dans le cadre de ces affaires, dont 296 pour corruption et trafic d’influence, 217 dans des affaires de fraude et de dilapidation des deniers publics et 82 pour chantage et abus de pouvoir.

S’agissant des crimes de faux monnayage, d’usage frauduleux des moyens de paiement et de trafic de devises, les services de la Sûreté nationale ont traité durant l’année en cours 27 affaires relatives au trafic de devises (+17%), 53.449 affaires portant sur des infractions à la législation régissant les chèques, (+17 %), 184 affaires de fraude et de fraude aux moyens de paiement et 208 autres relatives à la falsification de monnaies et de devises.

Ce genre d’affaires a permis la saisie de 9.373 faux billets de banque d’une valeur globale de 1.814.370 DH et de 17.701 faux billets de banque étrangers (6.530.370 euros, 105.900 dollars US, 743.000 roubles biélorusses et 2420 livres sterling), outre le démantèlement de 39 réseaux criminels, dont 28 s’activant dans la contrefaçon et la falsification de monnaies et de devises et 11 autres impliqués dans la fraude au niveau des moyens de paiement et des cartes de crédit.

La secrétaire d’État américaine au Trésor en tournée africaine en janvier

Janet L. Yellen séjournera sur le continent du 17 au 28 janvier 2023 pour discuter de coopération économique, d’énergie et de développement.Les Etats-Unis d’Amérique ne comptent pas rester à l’écart de la compétition que se livrent les grandes puissances pour gagner ou consolider leur position en Afrique. A la suite du 2e Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique tenu récemment à Washington, la secrétaire d’État au Trésor Janet Louise Yellen va se rendre du 17 au 28 janvier 2023 au Sénégal, en Zambie et en Afrique du Sud. Durant son séjour, elle discutera avec ses homologues de coopération économique, d’énergie et de développement.

Au cours de son voyage, Mme Yellen rencontrera également des chefs d’entreprises, des ONG et des membres de la société civile, rapporte un communiqué parvenu mercredi à APA.

L’objectif de ce voyage d’affaires est de souligner le travail de l’administration Biden-Harris pour approfondir les liens économiques entre les États-Unis et l’Afrique, notamment en matière de développement des flux commerciaux et d’investissement. Cette initiative entre en droite ligne du Forum des affaires États-Unis-Afrique qui s’est tenu du 13 au 15 décembre 2022 à Washington, précise le document.

Ce voyage en terres africaine sera également l’occasion de discuter de la nécessité de construire une économie africaine plus forte et plus résiliente, de l’importance de promouvoir une transition énergétique juste qui améliore l’accès à l’énergie, mais également des effets néfastes de la guerre russo-ukrainienne, qui a touché de manière disproportionnée les pays en développement en Afrique et dans le monde, conclut la note.

Attentat terroriste Grand-Bassam : 11 accusés condamnés à vie

Le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau a vidé ce mercredi 28 décembre 2022 son délibéré.Sur 18 accusés, 11 ont été condamnés à vie, y compris les quatre prévenus présents à la barre. Me Éric Saki, avocat de la défense, a jugé le verdict « mitigé », disant prendre acte du prononcé, en attente d’un probable appel dans 20 jours requis.

« Je suis heureux pour ceux qui ont été totalement blanchis et ont bénéficié de la décision d’acquittement, mais je suis triste pour ces quatre personnes (ayant comparu) qui pour moi, auraient dû bénéficier également de la décision d’acquittement », a déclaré Me Eric Saki.

Le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau a déclaré « coupables Kounta Dallah, Kounta Sidi Mohamed ; Cissé Mohamed ; Barry Hassan ; Cissé Hantao AG Mohamed ; Ould Mohamed Ibrahim ; Hamza Ben Mohamed ; Mimi Baba Ould ; El Mocktar ; Ali Doumbia et Dicko Midi ».

En répression de ces actes terroristes, « le tribunal condamne ceux qui sont reconnus coupables à l’emprisonnement à vie », a fait savoir le juge. Cette sentence est assortie d’une privation de leurs droits civiques pendant dix ans et de l’interdiction au territoire ivoirien pendant cinq ans.

Des mandats d’arrêt ont été, par ailleurs, décernés à Kounta Dallah ; Ould Mohamed Ibrahim ; Hamza Ben Mohamed ; Mimi Baba Ould ; Ali Doumbia et Dicko Midi. Comme dommages et intérêts, le tribunal a décidé pour certaines victimes un franc symbolique et d’autres 50 millions Fcfa, 30 millions Fcfa, 20 millions Fcfa ou 10 millions Fcfa.

L’opération avait été revendiquée par Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) qui l’a attribué à sa branche Al Mourabitoune qui venait de commettre quelques semaines plus tôt, en janvier à Ouagadougou, au Burkina Faso un attentat dans lequel 30 personnes ont été tuées.

Pour cet assaut, les jihadistes ont aussi diffusé les images du commando constitué des nommés Hamza al-Fulani, Abd ar-Rahman al-Fulani et Abu Adam al-Ansari. Alors que le supposé commanditaire, Mohamed Ould Nouini, commandant au sein d’Al Mourabitoune a été éliminé par l’armée française en 2018.

L’un des principaux organisateurs, Mimi Ould Baba Ould Cheikh est encore en vie, mais en détention au Mali. Fawaz Ould Ahmed dit Ibrahim 10 lui également, impliqué dans cet attentat, a été jugé en octobre dernier au Mali et condamné à mort pour avoir participé aux attaques, en 2015, du bar-restaurant La Terrasse et de l’hôtel Radisson Blu à Bamako.

Le dimanche 13 mars 2016, trois hommes armés s’étaient rendus sur la plage de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, et avaient ouvert le feu sur certaines personnes qui s’y trouvaient. Ce procès s’est ouvert après six ans d’enquête.

Le bilan de l’attaque ressort 19 morts dont neuf Ivoiriens, quatre Français, un Libanais, une Allemande, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée ainsi que trente-trois blessés. L’attaque a en outre fait 33 blessés.

La période judiciaire ouverte à la suite de cet attentat, a abouti au renvoi de 18 accusés devant le Tribunal criminel pour répondre des faits d’actes terroristes, assassinat, tentative d’assassinat, recel de malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu et de munition de guerre et de complicité desdits faits.

Le procès de l’attaque terroriste de Grand-Bassam s’est ouvert le 30 novembre 2022 pour s’achever ce 28 décembre 2022.

Ethiopian Airlines : vers la reprise des vols pour le Tigré

Ethiopian Airlines a annoncé la reprise de ses vols vers Mekele, la capitale de la région du Tigré, tenue par les rebelles.« Ethiopian Airlines a le plaisir d’annoncer la reprise de ses vols vers Mekele à partir de mercredi », a déclaré la compagnie nationale éthiopienne mardi dans un communiqué.

Le PDG du groupe Ethiopian Airlines, Mesfin Tasew, a déclaré que la reprise des vols devrait permettre aux familles de se réunir, aider à la restauration des activités commerciales, stimuler le flux touristique et apporter beaucoup plus d’opportunités pour la société.

« Nous sommes prêts à servir nos passagers qui voyagent sur la route entre Addis-Abeba et Mekele et à jouer notre rôle dans le développement socio-économique de notre pays », a déclaré Tasew. Avec des vols quotidiens prévus à destination de Mekele, la compagnie aérienne a déclaré qu’elle allait augmenter la fréquence quotidienne en fonction de la demande sur la route.

La reprise des vols intervient après qu’une délégation de responsables du gouvernement fédéral éthiopien s’est rendue lundi à Mekele pour la première fois depuis le début du conflit en novembre 2020.

Les derniers développements sont intervenus après un accord de cessation permanente des hostilités signé le 2 novembre entre le gouvernement éthiopien et le Front populaire de libération du Tigré (TPLF), qui contrôle désormais la région la plus au nord.

L’accord prévoit également le rétablissement de l’ordre public, la restauration des services et l’accès sans entrave aux fournitures humanitaires.

L’Ethiopie, deuxième nation la plus peuplée d’Afrique, est le théâtre depuis deux ans d’un conflit dévastateur entre les troupes alliées au gouvernement et les forces loyales au TPLF, qui a fait des milliers de morts et des millions de personnes qui ont un besoin urgent d’aide humanitaire.

RD Congo : reprise des combats dans l’est du pays

De violents combats ont eu lieu ce mercredi entre l’armée congolaise et les combattants du Mouvement du 23 mars (M23) dans l’est de la République démocratique du Congo, a confirmé à APA un porte-parole des rebelles.Selon le porte-parole du groupe rebelle M23, le major Willy Ngoma, les affrontements se déroulent dans la province du Nord-Kivu. Il a accusé le gouvernement de Kinshasa de lancer une campagne belliciste et de torpiller les efforts diplomatiques pour résoudre le conflit.

« C’est l’armée congolaise qui a lancé des offensives à l’arme lourde contre les positions du M23 depuis mardi matin dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu », a déclaré le porte-parole des rebelles.

En attendant, des rapports sur le terrain ont confirmé des affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARC) et les rebelles à Karenga et Karuli, les zones de Rusayu à la frontière entre le parc national des Virunga et le territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu).

Le M23 est un groupe d’anciens rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Son nom dérive de l’accord du 23 mars 2009 entre le CNDP et le gouvernement congolais. Les dirigeants du M23 ont déclaré que le mouvement est né parce que le gouvernement congolais n’a pas respecté cet accord.

La semaine dernière, le M23 a annoncé son retrait de KIbumba, un village qu’il avait pris auparavant dans la province du Nord-Kivu avant de le remettre à une force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est.

Kibumba, une ville de la province du Nord-Kivu, est sous le contrôle du M23 depuis la mi-novembre. La force est-africaine est composée de contingents de différents pays de la région. A ce jour, le Kenya a déployé quelque 900 soldats à Goma, la capitale du Nord-Kivu.

L’Ouganda, le Burundi et le Sud-Soudan se sont également engagés à envoyer des troupes dans l’est de la RD Congo.