Gambie : l’opposant Ousainou Darboe dénonce l’arrestation de Momodou Sabally

Le directeur de campagne d’une formation politique de l’opposition a été arrêté dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat avorté en Gambie.Le Parti Démocrate Uni (UDP, sigle anglais), principal parti d’opposition en Gambie monte au créneau suite à l’arrestation d’un de ses cadres. Momodou Sabally a été arrêté mercredi dans le cadre de l’enquête en lien avec le coup d’État avorté mardi soir. Cette mise aux arrêts serait liée à une vidéo publiée sur le réseau social TikTok où Sabally s’adressait aux « UDP TikTokers ».

« Ce qui se passe, c’est que le pouvoir judiciaire et la police sont de connivence avec Adama Barrow, car ils savent que les élections locales approchent ; ils perdent du terrain, c’est donc une façon d’intimider les gens. Nous ne serons jamais intimidés ! Nous allons certainement prendre ce pays, et nous sommes prêts à prendre le pays. Si vous voulez dire que prendre le pays signifie prendre le gouvernement, eh bien, c’est votre interprétation », a déclaré le président de l’UDP, Ousainou AN Darboe.

M. Darboe s’exprimait samedi 24 décembre lors d’un point de presse tenu au bureau du parti à Manjai, alors que le pays se dirige vers des élections locales.

Selon l’ancien vice-président de la Gambie, l’arrestation de Sabally était prévue depuis plusieurs mois. Il ajoute qu’un message audio avait été reçu d’un membre du NPP, le parti au pouvoir, appelant au silence Momodou Sabally et Ebrima Dibba, tous deux membres de l’UDP.

« C’est un schéma qui avait été conçu il y a plusieurs mois. Malheureusement, le pouvoir judiciaire a été utilisé dans cet acte impie », a-t-il soutenu.

Pour le leader de l’opposition gambienne, la détention continue de Sabally n’est rien d’autre qu’« un abus de la procédure judiciaire ».

Mercredi 21 décembre, le gouvernement gambien a affirmé qu’un coup d’Etat avait été déjoué et que quatre membres des forces armées nationales ont été arrêtés. Le lendemain, une personne en lien avec cette tentative de putsch a été appréhendée et détenue dans un camp de l’armée tenu secret. 

Élu démocratiquement en 2016, Adama Barrow a mis un terme aux 22 ans de règne de Yaya Jammeh, arrivé au pouvoir en 1994 par un coup d’Etat contre le président Dawda Jawara. 

Niger : trois morts dans le crash d’un hélicoptère de l’armée

Les autorités nigériennes n’ont pas encore réagi après l’accident d’un hélicoptère à l’aéroport de Niamey.Lundi 26 décembre, un hélicoptère de transport de type Mi 17 appartenant à l’armée de l’air nigérienne s’est crashé, entrainant, selon un bilan non-officiel, la mort des trois membres de l’équipage.

Selon plusieurs médias locaux, l’incident s’est produit en milieu de matinée alors que l’appareil tentait d’atterrir à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey.

Dans le cadre du renforcement de ses moyens aériens contre les jihadistes actifs dans sa partie sud, le Niger a acquis en février 2020 deux hélicoptères de type Mi 17 de fabrication russe.

Burkina : Au moins 21 civils tués dans l’explosion d’un bus

La fête de la Nativité a été endeuillée dans l’Est du pays.Un bus de transport en commun a sauté ce dimanche 25 décembre 2022, sur un engin explosif improvisé près du village de Bougui, à la sortie de la ville de Fada N’Gourma, dans l’Est du pays.

L’incident a fait plusieurs victimes, ont rapporté des sources concordantes. « Au moins 21 personnes ont péri. Il s’agit essentiellement de femmes et d’enfants. Il y a eu plusieurs blessés également qui ont été transportés au Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma », a confié à APA une source médicale.

A lire aussi: Comment le jihadisme s’est enraciné au Burkina ?

Les victimes avaient quitté la commune de Matiakoali et se rendaient dans le chef-lieu de la région de l’Est, en proie aux exactions des groupes jihadistes. La région enregistre environ 200 000 personnes déplacées internes, à la date du 30 novembre 2022, selon le gouvernement.

En mi-février 2022, une école catholique à Bougui avait été la cible d’une attaque terroriste, causant d’énormes dégâts matériels. Il n’y a pas eu de pertes en vies humaines.

Depuis avril 2015, le Burkina fait face à une insurrection jihadiste ayant fait des milliers de victimes et près de 2 millions de déplacés.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

L’incendie de Mohammedia, les implications de l’urbanisation et l’actualité sportive sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur l’incendie qui s’est déclaré jeudi dans un dépôt de gaz à Mohammedia, écrit qu’en quelques quinzaines de minutes, les flammes et la fumée ont envahi le ciel et qu’une partie de la ville a sombré dans le noir, rappelant le péril d’avoir une unité industrielle à haut risque à proximité des quartiers résidentiels.

Car même si les autorités locales ont pu maîtriser les feux, sans dégâts humains, la situation aurait pu s’aggraver vu la proximité du feu avec le port pétrolier et les résultats auraient été beaucoup plus conséquents qu’ils ne le sont aujourd’hui, explique la publication.

Comme à l’accoutumée, dans les prochains jours, l’enquête déterminera les causes de cet événement effroyable et les responsables devraient en payer le prix, de sorte à rendre justice à une population qui, désormais, sera hantée par la crainte, mais, si le problème n’est pas réglé à la source, d’autres épisodes semblables risquent de se reproduire, relève-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde les implications de l’urbanisation, écrit que l’urbanisation galopante impose une révision en urgence des modalités de conception des rôles des territoires et de leurs spécialisations, car il en va de la cohérence du développement territorial de nos villes et régions, surtout que cette évolution commence déjà à poser des problèmes au niveau de la répartition des ressources et de l’occupation des espaces.

En l’absence de stratégies d’aménagement urbain bien pensées, la croissance démographique conduit souvent à un étalement des villes, avec une évolution en “tâches d’huile”, constate l’éditorialiste, notant que le développement urbain improvisé, souvent sans coordination entre les différents niveaux d’un territoire concerné, fait perdre de nombreuses opportunités économiques et sociales.

Il est urgent de procéder à la très attendue refonte des documents d’urbanisme afin que les territoires puissent assurer aux citoyens un cadre de vie décent, intégré et cohérent, avec une mixité sociale et fonctionnelle, soutient-il.

Les conseils élus à l’échelon régional, qui sont très attendus sur ce dossier, doivent être le vecteur de programmes articulés et l’orientation de la déclinaison régionale des politiques publiques, estime-t-il, soulignant que la prise en compte en amont des réalités territoriales évitera, par exemple, que les programmes de développement régional ne restent de simples catalogues de projets sans cohérence.

+Le Matin+ rapporte que le coach marocain Walid Regragui, devenu le premier cadre technique africain et arabe à mener son équipe aux demi-finales du Mondial de football, figure dans une liste de candidats dévoilée, dimanche, par l’IFFHS sur son site web. Cette liste compte, entre autres, le sélectionneur de l’équipe de l’Argentine Lionel Scaloni, vainqueur du Mondial-2022, le Français Didier Deschamps, finaliste au Qatar et lauréat du trophée en 2020, et Zlatko Dali, qui a décroché la troisième place du dernier Mondial avec la Croatie.

Selon l’IFFHS, le candidat qui succédera au sélectionneur de l’Italie, Roberto Mancini, sera connu début janvier 2023.

Burkina: l’Archevêque de Ouagadougou appelle « à taire les armes »

Le Cardinal Philippe Ouédraogo a invité les Burkinabè à faire la paix avec eux-mêmes.Dans son homélie à l’occasion de la fête de la Nativité, l’Archevêque métropolitain de Ouagadougou a exhorté ses compatriotes à « démolir les murs de la haine et de l’égoïsme » pour faire face, « ensemble », à la situation « dramatique » du pays. 

Pour le dignitaire religieux catholique, les conflits communautaires, la stigmatisation, la marginalisation, l’exclusion, l’injustice et la mauvaise gouvernance constituent des terreaux fertiles pour le terrorisme au Burkina. 

Le Cardinal Philippe Ouédraogo a expliqué que tous les citoyens doivent comprendre que l’ennemi commun est la menace terroriste, et non les personnes, les religions ou les ethnies. 

« Le sens de responsabilité doit guider tout Burkinabé, en particulier les leaders de la société civile. N’ajoutons pas aux problèmes qui existent déjà d’autres problèmes, mais œuvrons tous pour renforcer la sécurité et la stabilité », a-t-il conseillé, insistant: « Que les armes se taisent donc au profit du dialogue pour un vivre- ensemble fraternel ». 

Le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a souhaité une joyeuse fête de Noël aux chrétiens, souhaitant que la naissance du Christ renforce « notre vivre ensemble et notre élan commun pour la reconquête, la refondation de notre Nation et la paix ». 

Le Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tembela a, quant à lui, souhaité que cette célébration soit porteuse d’espérance pour l’ensemble des Burkinabè. « En ce jour, j’ai une pensée particulière pour nos forces de défense et de sécurité et les volontaires pour

la défense de la patrie, engagés sur le théâtre de la lutte contre le terrorisme », a ajouté le chef du gouvernement. 

En attendant les résultats de la part des autorités de la transition qui ont promis de « mieux faire », le gouvernement Cardinalde Ouagadougou a invité les fidèles chrétiens à célébrer Noël dans la sobriété, la solidarité et dans le partage en n’oubliant pas les populations en détresse.

Mali : le Centre relié au reste du pays et à la sous-région

Les ponts de Songho et Yawakanda, sabotés en août 2021 par des groupes jihadistes, ont été reconstruits par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).Pour les habitants de Mopti et Bandiagara, le 22 décembre dernier était un jour spécial. Coupées du reste du Mali et de la sous-région, ces deux localités ont vu la circulation des personnes, biens et services reprendre à la faveur de la reconstruction des ponts de Songho et Yawakanda.

« Les travaux ont été menés à bien grâce à une contribution au Fonds fiduciaire pour la paix et la sécurité au Mali de la Suède et du Danemark d’un montant de près de 339 millions F CFA », indique un communiqué de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

Dans le détail, la Suède a décaissé près de 142 millions F CFA pour la réfection du pont de Songho, tandis que le Danemark a déboursé près de 198 millions F CFA pour celle du pont de Yawakanda. « Ces infrastructures, d’une importance capitale sur la Route nationale 15 », souligne le document, avaient été rendues impraticables par des mouvements jihadistes actifs dans cette partie du Mali.

« Connue de tous comme la route du poisson, la RN15 dessert Mopti, Bandiagara et Douentza. Elle est le seul corridor de la région qui permet l’interconnexion du Mali avec le Burkina Faso. Ainsi, les commerçants, transporteurs et autres usagers ont entre autres
accès aux ports du Togo et du Bénin », poursuit la source.

Avant la destruction desdits ponts, les 24 et 31 août 2021, le taux moyen de trafic journalier était de 822 véhicules. Gouverneur de Bandiagara, Sidi Mohamed El Béchir, a déclaré lors de la cérémonie de leur remise en service qu’ils permettront « d’augmenter la résilience des populations qui sont les premières victimes de cette crise » et aux communautés concernées « de jouir pleinement de leur liberté d’aller et de venir, de contribuer à la revitalisation de l’économie locale ».

En outre, 300 arbres ont été plantés autour des ponts, 33 lampadaires solaires installés et un forage creusé. Depuis 2014, a affirmé M. El Béchir, la Minusma a réalisé au moins 60 projets à Bandiagara (…) à hauteur de plus de 3 milliards F CFA.

Pour sa part, El-Ghassim Wane, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Mali et Chef de la Minusma, a salué les « efforts inlassables des autorités régionales en vue d’assurer la sécurité et le bien-être des populations de Bandiagara ».

Côte d’Ivoire : 100 élèves intègrent l’école militaire préparatoire

Cette 83e promotion des enfants de troupe a été présentée au drapeau à l’occasion d’une cérémonie, en présence du chef d’Etat-major général des armées, le général de corps d’armée, Lassina Doumbia.A travers une cérémonie solennelle tenue à l’Ecole militaire préparatoire technique (EMPT) de Bingerville, ce vendredi 23 décembre, les nouveaux enfants de troupe ont été présentés. Ce sont au total 100 élèves qui intègrent l’effectif des enfants de troupe de l’EMPT.

Parmi eux, l’on dénombre 87 Ivoiriens et 13 élèves venant du Burkina Faso, du Cameroun, du Niger, du Sénégal et du Togo, avec 67 garçons et 33 filles. Le commandant école, Arthur Bes tout en les présentant leur a fait connaître les règles qui gouvernent la vie de cet établissement militaire.

« Enfants de troupe de la 83e promotion, Union-discipline-travail, est la devise de la Côte d’Ivoire. Et pour nous, plus qu’une devise, c’est un créneau. Elle résume notre idéal commun et notre volonté d’œuvrer ensemble à la construction de la Côte d’Ivoire », a déclaré le commandant d’école.

« L’union est la force des peuples, creuset de leur réussite. La discipline (renferme le) respect des lois et des ordres établis par la République afin de garantir le succès de nos entreprises communes. Le travail, lui, libère de la dépendance des autres et apporte le réconfort moral et matériel », a-t-il étayé.

Il n’a pas manqué par ailleurs de relever l’importance du drapeau sous lequel sont appelés à servir les enfants de troupe et tout citoyen ivoirien : « Ce drapeau est votre raison de vivre. Vous devez le défendre avec honneur et bravoure, soyez en fiers ».

Le drapeau, « lors des cérémonies, vous précèdera toujours et chaque fois que vous le verrez soit sur un mât fixe ou porté par un officier ou un élève, vous devez avoir toujours à l’esprit de tout ce qui vous est dit ce jour », a dit le colonel Bes Arthur.

La cérémonie s’est achevée par la remise d’insignes aux nouveaux enfants de troupes de l’Ecole militaire préparatoire technique (EMPT) et un défilé des tous les élèves de l’établissement, en présence de parents et amis.

Côte d’Ivoire : plaidoyer pour l’ouverture des frontières terrestres

Les transporteurs routiers estiment que la fermeture des frontières terrestres a occasionné la mise en chômage de plus de 20.000 personnes après l’arrêt des activités de plus de 200 compagnies.Les frontières terrestres en Côte d’Ivoire sont fermées depuis le 20 mars 2020 en raison de la pandémie de Covid-19. Après plus de deux ans, elles restent toujours fermées en dépit des appels des acteurs du monde du transport routier et du secteur privé. 

Dans une déclaration, le président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire (CNGR-CI), Adama Touré, a relevé ce samedi 24 décembre 2022 la « sombre note » de cette mesure qui met à mal le secteur des transports routiers.

Il a fait observer que les déplacements entre les pays limitrophes sont quasiment inexistants et donnent parfois lieu à d’autres formes de transport illégales et clandestines à travers des pistes frayées par des contrebandiers.    

« Nous plaidons auprès du président de la République, Alassane Ouattara, afin que ces frontières soient rouvertes. On veut vraiment que la réalisation de ce vœu soit notre beau cadeau de fin d’année 2022 », a lancé M. Adama Touré.

« C’est vraiment notre vœu le plus cher aujourd’hui », a-t-il insisté, faisant remarquer à contrario que « les frontières aériennes et maritimes n’ont pas duré dans cette situation, elles ont été très tôt ouvertes » par les autorités ivoiriennes. 

M. Adama Touré qui a organisé un arbre de Noël ce samedi, à la veille de la fête de la nativité, au profit des enfants des conducteurs, a appelé les chauffeurs à rouler de façon responsable, en évitant l’excès de vitesse, la consommation d’alcool avant de prendre le volant, ainsi que la prise de stupéfiants.   

Le député-maire de la commune d’Adjamé (Nord d’Abidjan), Farikou Soumahoro, a également prodigué des conseils aux chauffeurs en cette période de fête de fin d’année, à faire en sorte qu’il n’y ait pas d’accident sur les routes en conduisant avec prudence et circonspection.

Expulsion de Barbara Manzi : L’Onu recadre le Burkina

Le gouvernement burkinabè accuse la diplomate d’avoir décidé « unilatéralement » du retrait du personnel non essentiel du Système des Nations unies dans le pays.L’Organisation des Nations unies a réagi à la décision du gouvernement de transition d’expulser la coordonnatrice de ses agences au Burkina Faso. « Le Secrétaire général (de l’Onu) a appris avec regret que, le 23 décembre, le gouvernement de transition du Burkina Faso a déclaré persona non grata la Coordonnatrice résidente/Coordonnatrice humanitaire des Nations unies et responsable désignée dans le pays, Madame Barbara Manzi », a rapporté Stéphane Dujarric, porte-parole de António Guterres.

M. Dujarric a expliqué que la doctrine de persona non grata ne s’applique pas aux fonctionnaires onusiens, ajoutant que ces derniers ne sont responsables que devant l’Onu et que seul le Secrétaire général est habilité à décider du retrait de tout agent, « après une enquête minutieuse ».

« Les États membres des Nations unies s’engagent à respecter leur caractère exclusivement international. Conformément à l’article 105 de la Charte, l’Organisation bénéficie de privilèges et immunités, y compris le droit pour ses fonctionnaires de rester au Burkina Faso afin d’exercer leurs fonctions au nom de l’Organisation », a insisté le porte-parole de M. Guterres.

Le gouvernement du Faso a déclaré la Coordonnatrice du système des Nations unies « persona non grata » et demandé son départ du pays, vendredi 23 décembre 2022. Il lui a reproché sa « décision unilatérale » de retirer les familles des diplomates du système des Nations unies à Ouagadougou et ses liens supposés avec des « chefs terroristes » dans le pays.

Selon Stéphane Dujarric, le Secrétaire général de l’Onu qui a salué « l’engagement et le professionnalisme de Madame Manzi », a « pleinement confiance » dans le Système des Nations unies au Burkina. A l’en croire, Mme Manzi, en poste depuis août 2021, s’est efforcée de travailler avec les autorités de la transition afin d’appuyer les efforts de développement et de fournir une assistance humanitaire « indispensable ».

Le Secrétaire général, Antonio Guterres et le gouvernement burkinabè ont réitéré leur engagement à continuer à travailler ensemble.

L’expulsion de Mme Manzi intervient moins de 48 heures après celle de deux citoyens français soupçonnés d’espionner l’armée.

Burkina : La Coordonnatrice de l’Onu a quitté le pays

Les Nations unies ont regretté la décision du gouvernement burkinabè d’expulser Barbara Manzi.La Coordonnatrice du Système des Nations unies a quitté le territoire burkinabè dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 décembre 2022, a appris APA de sources concordantes.

Un fonctionnaire onusien a expliqué que Barbara Manzi s’est rendue à l’aéroport en compagnie de représentants d’agences de l’Onu et d’officiels burkinabè.

« L’avion à bord duquel Mme Manzi devait voyager est arrivé dans la nuit. Je pense qu’il a été affrété par l’Onu. Il a redécollé plus tard au petit matin », a précisé à APA une source basée à l’aéroport international de Ouagadougou.

Barbara Manzi a été déclarée, vendredi 23 décembre 2022, persona non grata au Burkina Faso. Le gouvernement lui a reproché sa « décision unilatérale » de faire évacuer le personnel non essentiel du Système des Nations unies et ses liens supposés avec des « chefs terroristes » dans le pays.

Ce samedi matin, l’Onu a regretté la décision du gouvernement burkinabè qui, selon elle, n’est pas habilité à prendre une telle sanction.

Barbara Manzi a été nommée en août 2021 par le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres. Elle assurait aussi le poste de Coordonnatrice de l’action humanitaire au Burkina Faso.